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mardi 30 novembre 2010

Le général de brigade Namory Traoré prend ses fonctions de Chef d’Etat major adjoint des armées

En l’absence du président de la transition, le général Sékouba Konaté, l’actualité poursuit son évolution. Ainsi, le nouveau chef d’Etat major adjoint des armées, le général de brigade Namory Traoré a officiellement pris fonction hier lundi, à Conakry.
Le chef d’Etat major adjoint des forces armées n’a pas falli à la règle générale. Il a loué les qualités du président intérimaire et de son Chef d’Etat major général des armées, Nouhou Thiam, pour la confiance placée en "modeste personne". Il a ensuite promis de jouer sa partition pour une armée guinéenne disciplinée et loyaliste.
On rappelle que M. Traoré remplace le général de brigade, Aboubacar Sidiki Camara “Idi Amin”, qui lui, a été appelé à d’autres fonctions, selon les termes du décret lu sur les antennes des médias d’Etat en fin de semaine dernière.
Mamadi Touré

dimanche 28 novembre 2010

Les frontières terrestres et maritimes fermées jusqu'à nouvel ordre

Le Premier ministre de la transition en Guinée, Jean-Marie Doré, a annoncé samedi que les frontières terrestres, maritimes et fluviales étaient fermées "jusqu'à nouvel ordre", sans expliquer pourquoi, à quelques jours de la publication des résultats définitifs de la présidentielle.
"A compter de ce jour, 27 novembre, toutes les frontières terrestres, maritimes et fluviales de la République de Guinée sont fermées à l'entrée, sur tout le territoire national et jusqu'à nouvel ordre. Aucune sortie n'est autorisée sans l'accord spécial des autorités compétentes", précise le communiqué du Premier ministre, lu samedi à la radio nationale.
Cette annonce n'a fait l'objet d'aucune explication.
L'état d'urgence avait été instauré le 17 novembre suite à des violences post-électorales brutalement réprimées, qui avaient fait au moins 7 morts en trois jours.
Les résultats provisoires de la présidentielle avaient donné la victoire à l'opposant historique Alpha Condé (52,5%) face à l'ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo (47,5%).
L'état d'urgence doit prendre fin une fois que les résultats définitifs du second tour auront été proclamés par la Cour suprême, "au plus tard le jeudi 2 décembre" selon un conseiller de la Cour.
Par ailleurs, le président du régime de transition, le général Sékouba Konaté, a limogé par décret le chef d'état-major adjoint des forces armées, Aboubakar Sidiki Camara dit "Idim Amim", sans qu'aucune explication ne soit donnée. L'annonce a été faite à la radio nationale.
Actuellement en visite privée au Maroc, pour des soins médicaux, le général Konaté devrait rentrer mardi selon des sources officielles.
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jeudi 25 novembre 2010

Kofi Annan « invite les guinéens à accepter les résultats qui seront entérinés par la Cour suprême… »

Déclaration : Les élections que vous venez de vivre sont historiques. Je vous demande d'en accepter les résultats qui seront entérinés par la Cour Suprême dans un esprit de paix, d'unité et de démocratie. Je demande aussi à chaque guinéen de rejeter la violence.
Le Gouvernement et ses forces de l'ordre doivent assumer leur responsabilité pour la protection de la population civile. Combattez les divisions ethniques et réglez les problèmes par voies constitutionnelles pour construire ensemble une Guinée unie, forte et stable!"
Kofi A. Annan
Ancien Secrétaire général des Nations Unies, (1997-2006)

Appel pour la paix sociale: Le Général Mamadouba « Toto » Camara aux populations de la Guinée

"Nous sommes pris en otage par des loubards et des bandits de grand chemin qui n’épargnent rien sur leur passage et qui risquent d’être une force du mal si nous ne faisons pas front commun", dixit général de corps d'armée, Mamadouba Toto Camara
"Brave population de la Guinée, Chères mères, chères sœurs, chers pères et frères, Il y a 60 ans jusqu’en septembre 1958, la Guinée vivait sous domination étrangère. La lutte pour notre indépendance a été émaillée de violences physiques et morales. Ce conflit sociopolitique sans précédant qui avait opposé le Bloc Africain de Guinée (BAG) au Rassemblement Démocratique Africain (RDA), avait fait des victimes avant d’être maîtrisé.
Septembre 1958/Novembre 2010, deux dates, deux périodes, deux évènements qui se succèdent, s’affrontent, se ressemblent, se contredisent, mais ne s’annulent pas.
L’une indiquant l’acquisition de notre indépendance et l’autre la naissance de la démocratie.
Malgré tout ce qui a opposé les guinéens, le 28 septembre 1958 ils se sont levés comme un seul homme pour nous conduire vers l’indépendance le 2 octobre 1958. Voudrions-nous faire du tort à ceux qui ont tout sacrifié pour que nous soyons ce que nous sommes aujourd’hui ? Je n’y crois pas.
La patience, la retenue, le sens de la nation doivent nous interpeller et nous guider pour aller plus loin et en toute sûreté vers une nation unique et indivisible. Depuis 1958, la Guinée a connu et géré des troubles, mais n’a jamais connu la guerre civile.
Nous sommes allés sauver d’autres nations. Mais le vandalisme qui n’a que pour objectif de s’attaquer aux citoyens et à leurs biens, nous place aujourd’hui en conflit avec la loi et la religion.
Comment un peuple uni autour de la religion qui est une émanation divine, peut être divisé par la politique qui n’est qu’une science sociale qui unit et qui divise à la fois.
Le Général Sékouba Konaté, président de la Transition, pendant les agressions de 2000 était à Macenta et moi j’étais à Gueckédou. Pendant la guerre civile au Libéria et en Sierra Léone, le Général Konaté était en Sierra Léone et moi j’étais au Libéria.
De part et d’autre, nous avons vécu cette guerre civile au delà de nos frontières.
Nous avons vu des gens tomber, agonisés avant de mourir.
La guerre qu’elle soit civile ou classique, c’est le sang qui coule.
Le sang n’a pas de prix car, l’homme n’a pas la capacité d’en fabriquer.
Connaissant profondément les conséquences d’une telle crise, nous faisons tout avec modération pour faire prévaloir l’esprit de paix et de tolérance. Chaque guinéen, quelque soit sa confession religieuse, son appartenance ethnique et sa sensibilité politique doit faire des efforts pour accepter la tolérance et la différence.
La différence, parce que la Guinée est une diversité sociale, la tolérance, parce que nous ne sommes pas parfaits. Notre lutte commune et sacrée aujourd’hui est de lutter contre le vandalisme qui a pris des proportions inquiétantes n’ayant aucun aspect politique et n’épargnant personne.
Nous sommes pris en otage par des loubards et des bandits de grand chemin qui n’épargnent rien sur leur passage et qui risquent d’être une force du mal si nous ne faisons pas front commun.
Je déclare avec conviction que des gens retenus dans les locaux de la Police et de la Gendarmerie ne sont ni électeurs, ni éligibles donc, ne répondant au nom d’aucun parti politique.
Comment pouvons nous accepter de nous laisser, divisés par des actes de vandalismes dont les partis politiques et le gouvernement ne sont nullement responsables et dont les auteurs constituent une insécurité et une menace pour chaque guinéen.
Il n’y a pas de démocratie sans sécurité, il n’y a pas de paix sans sécurité, il n’y a pas de développement sans sécurité."
Général Mamadouba « Toto » Camara

mercredi 24 novembre 2010

Alpha Condé, un engagé pour changer la Guinée

Après un demi-siècle de lutte politique, le prochain président, réputé incorruptible, entend démocratiser son pays et promet un gouvernement d’union nationale. Les défis sont immenses, il hérite d’une Guinée en ruine
De l’avis de ceux qui l’ont fréquenté, un mot dépeint l’homme mieux que tout autre: «Engagement.» Au terme d’une élection certes chaotique mais incontestablement démocratique pour la première fois de l’histoire du pays, Alpha Condé, 72 ans, prendra prochainement les rênes de la Guinée-Conakry. Annoncé par la commission électorale la semaine passée, son avènement à la présidence de ce pays peuplé de 10 millions d’habitant doit encore être proclamé, dans les jours à venir, par la Cour suprême guinéenne.
Cette victoire, remportée le 7 novembre dernier avec 52,5% des voix contre 47,5% à Cellou Dalein Diallo est l’aboutissement d’un demi-siècle de combat obstiné, d’abord contre le «Père» de l’indépendance viré despote, Sékou Touré, puis contre son successeur, l’autocrate corrompu Lansana Conté. Cinq décennies semées d’épreuves: Alpha Condé a connu l’exil, vécu pour large part en France des années 1960 au début des années 1990; il a été condamné à mort par contumace en 1970 par Sekou Touré; et il a enduré la prison deux ans et demi sous Lansana Conté.
Musulman pratiquant, à l’hygiène de vie réputée irréprochable, le futur président guinéen «a un très fort tempérament, il a toujours été sûr de son destin et su ou il allait. Il était convaincu qu’un jour ou l’autre, les urnes le porterait au pouvoir», relate le juriste Albert Bourgi, fin connaisseur de la politique africaine et ami d’Alpha Condé. Mais sa quête n’a jamais été «le pouvoir pour le pouvoir», ajoute Jean Bothorel, auteur d’un récent livre d’entretiens avec Alpha Condé *. Un Africain, qui est tout sauf «complexé», souligne l’écrivain. Bachelier en France, au crépuscule des années 1950, diplômé d’économie, de droit et de sociologie, Alpha Condé a enseigné à la Sorbonne. «Ce «petit Mandela» possède un bagage intellectuel que partagent peu de ses compatriotes, poursuit Jean Bothorel. Ce qui lui confère un certain orgueil et de l’autorité. Il parle de lui comme du professeur Alpha Condé, à la troisième personne.»
Fier d’un parcours tout entier voué à la politique, ce panafricaniste qui fut autrefois pénétré de marxisme n’en nourrit pas moins une «volonté sincère de démocratiser la Guinée», affirme Jean Bothorel. «Je n’aime pas ce regard que l’on porte sur l’Afrique qui mêle insidieusement paternalisme, mépris et ignorance […]. C’est ma conviction. La Guinée peut demain accéder à la démocratie si ses dirigeants ont la volonté d’en appliquer les règles», assène Alpha Condé, dans son livre d’entretiens. Pour s’être refusé à la moindre compromission, et n’avoir jamais cédé à la tentation de rallier un gouvernement d’alliance, il est perçu comme un incorruptible dans un pays rongé de longue date par ses élites parasites.
«Il hérite d’une Guinée en ruine, alors qu’elle pourrait être l’un des pays les plus riche d’Afrique (lire ci-contre), lâche Albert Bourgi. Elle a été laissée en jachère par une armée de prédateurs. En Guinée, tout est à faire.» Sa devise tiendra en trois mots: «volonté, imagination et dignité», affirme lui-même Alpha Condé. Très bien introduit dans les milieux internationaux, il «ne fait pas un rêve éveillé, assure Jean Bothorel. Il a une vision saine et pragmatique» de la manière dont il entend relever les défis.
Procéder par étapes d’abord. Soit, à très court terme, œuvrer à l’amélioration des conditions de vie de la plupart des Guinéens, qui livrent chaque jour bataille pour leur survie. Il lui faut aussi réformer l’armée et les administrations clés (budget, santé, éducation et justice), remettre de l’ordre dans le secteur névralgique des mines, puis promouvoir une politique de développement agricole. Pour s’atteler à la tâche, Alpha Condé s’est engagé à mettre sur pied un gouvernement d’union nationale. La semaine passée, il appelait le candidat défait à la «concorde». «Il n’y arrivera pas sans un appui populaire le plus large possible», affirme Albert Bourgi.
Pour l’heure, Cellou Dalein Diallo a rejeté cette main tendue. Il accuse Alpha Condé d’avoir «provoqué» les violences ethniques qui ont coûté une dizaine de vies la semaine passée. C’est peut-être l’ombre la plus noire au tableau: issu de l’ethnie malinké, alors que son opposant est Peul, Alpha Condé n’a pas hésité à tirer sur la corde ethnique durant la campagne. «C’était la première vraie campagne en Guinée, elle a été longue et il y a eu des dérapages, admet Albert Bourgi. Mais Alpha Condé n’instaurera jamais un pouvoir ethniciste. Ce serait contraire à son engagement.»
 «Un Africain engagé»,
Editions Jean Picollec.

dimanche 21 novembre 2010

Le PP Catalan propose un contrat qui oblige les immigrants d´abandonner l' Espagne s´ils perdent leurs emplois

La présidente du PP catalan et candidate de ce parti aux élections autonomes de 28-N, Alicia Sanchez-Camacho, a proposé le mercredi 10 Novembre, de créer un contrat d'intégration pour les immigrants dans lequel ils s'engagent à retourner dans leurs pays d'origines s'ils restent sans emploi.
C'est un discours misérable et basé sur le populisme et la démagogie
Ce contrat serait une condition requise nécessaire pour renouveler le séjour en Espagne . Dans ce contrat, les immigrants s'engageraient "à travailler pour s´intégrer, respecter les coutumes , la culture, et apprendre les langues officielles de Catalogne".
Le candidat du PSC et président de la Generalitat, José Montilla,en revanche a rejeté cette proposition en la qualifiant de discours "misérable , basé sur le populisme et la démagogie" en matière d´ immigration.
Ils utilisent les problèmes pour tirer un intérêt électoral
"Je ne le ferai jamais, même s´il me donne des voix, si c'est pour  dire des mensonges,  augmenter la  xénophobie et le racisme". Le socialiste pense que le PPC "ne parle pas des problèmes réels", mais si non il invente "des problèmes ou utilise les problèmes pour en tirer un profit électoral".
MOHAMED CISSE, COAGUINES.COM

samedi 20 novembre 2010

La Guinée est une et indivisible, elle doit le rester, c’est là une donnée d’évidence, qui me semble incontournable.

Habituellement sur le net, on lit des écrits plus ou moins bien argumentés, écrits qui mettent parfois à mal cette donnée d’une Guinée indivisible.
Depuis l’élection présidentielle, avec ce qu’elle a pu générer comme insuffisances dans l’organisation et les réclamations qui sont actuellement sur le Bureau de la Cour Suprême, ces écrits sur le net ont pris une tournure effarante, indigne de ce qu’est la spécificité guinéenne. A savoir un pays aux ethnies fortement imbriquées, imbrication qui est un gage d’équilibre social que tout patriote conscient se doit de sauvegarder et consolider, particulièrement dans des périodes où cet équilibre semble se fragiliser. A cet effet les intellectuels, les cadres et les hommes de cultures, ont un grand rôle à jouer et c’est même un devoir, tout comme les politiques et autres décideurs.
Tout guinéen doit intégrer, qu’en ces temps de mondialisation et de globalisation rien de parcellaire n’est vraiment positif pour le développement du pays. On peut le prendre sous tous les aspects possibles, depuis la cellule familiale jusqu’au tissu national tout entier en passant par les structures communautaires rurales et régionales, c’est toujours l’adage « l’union fait la force » qui prévaut.
L’intelligence de chacun d’entre nous, doit lui permettre de voir que cette force conjuguée à petite échelle est toujours à associer à celles conjuguées ailleurs, pour plus d’efficacité dans la recherche du bonheur pour tous et de quelque chose de grand et noble pour le pays.
Poussant un peu plus loin la notion de globalisation et de mondialisation, on aboutit à l’idée hautement politique de mise en commun des forces et énergies au niveau des Etats, pour mieux faire face aux problèmes de tous ordres, des Etats qui au préalable auront su regrouper individuellement toutes les forces internes disponibles. On sait combien cela n’est pas évident à réaliser et combien il faut de persévérance, de hauteur de vue et de vision noble, pour aboutir à quelque chose de concret, solide et pérenne.
Dès lors, s’agissant de notre pays, il est difficile de comprendre que des écrits sur le net prônent haine et division ethnique, avec une incitation dangereuse au repli identitaire, comme semble le recommander S. N. Bokoum aux hal pular de Guinée, sortant délibérément du cadre social et culturel des Associations et Organisations de ce type.
Tout cela étant en net déphasage avec l’utile conjugaison des forces pour un meilleur vivre ensemble, dans un Etat qui soit à même de collaborer dignement avec d’autres Etats, dans la recherche du fameux poids critique tant économique que politique, nécessaire pour bien exister dans le concert des Nations, avoir son mot à dire et être écouté.
Utiliser dans ces conditions sa position sociale, politique et/ou intellectuelle, pour aller à contre courant de tels objectifs d’unité et de grandeur de la Nation, est proprement criminel et indécent.
Nous devons tous travailler à détruire en nous, le démon et la barbarie qui sont sous jacents en chaque être humain, en ayant bien présent à l’esprit que s’agissant des forces, politiques, économiques ou purement physiques, elles sont plus faciles à utiliser pour détruire que pour construire et organiser, surtout si l’on manque d’intelligence, de bon sens et de discernement.
Evitons donc de remettre ce pays dans le cycle aberrant du sous-développement et de la haine inter ethnique, sachons que les bras de tous ses fils et filles ne suffiront pas à effectuer tous les travaux nécessaires au bon développement de notre pays. C’est dire que, tout égoïsme bu, nous n’avons aucun besoin de nous écharper pour y occuper la place qui peut nous revenir. Il nous faut surtout travailler à bien intégrer le système de gestion démocratique et de bonne gouvernance de ce développement que nous souhaitons tous, cela dans un rythme soutenu, avec très probablement des corrections et des ajustements inévitables.
Refoulons toute idée d’ethnocentrisme et d’égocentrisme, mettons au plus haut point l’amour que nous avons pour notre pays ainsi que l’intérêt général et non particulier, nous serons alors plus à même de bien conjuguer nos forces, les mettre au service du développement général de ce pays, qui mérite tant de retrouver la place qui lui revient dans la sous-région et dans le monde.
Que le Tout Puissant sauve et protège la Guinée, donne à chacun assez de sagesse et élimine en nous, toute forme de violence et exacerbation des relations inter ethniques, attitudes qui ne sauraient en aucun cas garantir un futur apaisé pour notre cher pays.
Abou KATTY
Chercheur retraité
CNRS - Paris

Alpha Condé : la revanche d'un opposant en Guinée

Leader de l’opposition guinéenne depuis quarante ans, Alpha Condé a été déclaré vainqueur de la présidentielle. Son adversaire conteste ce résultat.
Alpha Condé ne promènera plus sa haute silhouette longiligne, boitant légèrement, dans les salons parisiens.
À 72 ans, après trois décennies d’exil et des années d’emprisonnement, cette figure historique de l’opposition guinéenne a remporté l’élection présidentielle avec 52,5 % des voix contre 47,4 % à son adversaire Cellou Dalein Diallo, a annoncé lundi 15 novembre la Commission électorale à Conakry.
Cellou Dalein Diallo a lancé un « appel pressant » à ses électeurs « pour leur demander de faire preuve de retenue, de calme, éviter les provocations et les violences de toute nature ».
À Conakry, des affrontements entre de jeunes partisans de Cellou Dalein Diallo et les forces de l’ordre avaient fait lundi 15 novembre au moins deux morts et des dizaines de blessés.
"Pour l’avènement de la démocratie en Guinée"
Par ailleurs, deux personnes auraient été tuées par des militaires en Moyenne-Guinée (centre) et des incidents ont été rapportés dans d’autres villes de la région, qui est le fief de l’ethnie de Cellou Dalein Diallo, les Peuls.
Dans sa première déclaration après l’annonce officielle de sa victoire, Alpha Condé a appelé son « jeune frère » à la « concorde », estimant que « le temps est venu de se donner la main ».
Il s’est présenté comme « le président du changement au bénéfice de tous, le président de la réconciliation nationale et du progrès » et a dédié sa victoire à « tous ceux qui ont lutté, souvent au prix de leur vie, et souffert dans leur chair pour l’avènement de la démocratie en Guinée ».
Redouté pour sa conception personnelle du pouvoir
Ce pays ouest africain qui fut la seule colonie française à dire « non » à de Gaulle en 1958, a vécu depuis lors sous la férule de deux dictateurs, Sékou Touré et Lansana Conté, puis d’une transition militaire marquée par la tuerie du 28 septembre 2009 au stade de Conakry (au moins 157 morts).
À l’image du Sénégalais Abdoulaye Wade, arrivé au pouvoir à 73 ans après une vie dans l’opposition, Alpha Condé est apprécié pour son charisme et son intelligence, mais redouté pour sa conception personnelle du pouvoir. Ses électeurs le voient comme « un homme neuf » qui n’a jamais pris part au pillage du pays.
Mais lui qui a brandi, durant la campagne, le spectre d’une « mafia peule » cherchant à « accaparer tous les pouvoirs » saura-t-il tendre la main à ses adversaires déçus ? Cela conditionnera le rebond tant attendu d’un pays misérable – bien que riche sur le plan minier – et exténué.
Laurent D’ERSU

Sékouba Konaté lance un appel à la réconciliation des Guinéens

Le président de la transition, le général Sékouba Konaté a accordé ce vendredi 19 novembre 2010 à RFI sa première interview depuis la proclamation des résultats de l’élection présidentielle lundi dernier. Le général Konaté déplore les tensions qui se sont manifestées entre Guinéens et appelle les deux candidats du second tour, Alpha Condé et Cellou Dalein Diallo, à travailler ensemble pour restaurer l'unité de la nation. La Guinée, dit-il, peut-être fière de l'élection qu'elle a eue.
Général Sékouba Konaté : « Mon message c’est un message d’unité. Un message de paix, un message qu’ils se donnent la main pour qu’ils travaillent ensemble, tous les deux comme ils avaient toujours dit, qu’ils allaient travailler ensemble. Donc, ils n’ont qu’à mettre tous ces accords dans l’application pour faire revenir l’unité de la Nation. Pour moi, réellement, il n’y a ni gagnant ni perdant. C’et le peuple de Guinée qui a gagné. Moi, je crois que la Guinée peut être bien fière de l’élection qu’il a eue ».
RFI : De nombreux habitants de la banlieue se sont plaints des exactions des Fossepel (Force spéciale de sécurisation du processus électoral). Ces habitants disent que des membres de la Fossepel sont entrés dans les concessions, ont saccagé des maisons, posé des problèmes aux civils. Comment réagissez-vous à cela ?
« J’ai toujours parlé du respect de la dignité humaine, de l’apaisement. C’est un langage « franc-parler » que j’ai toujours donné à l’armée. Et l’armée et la population civile, ce sont tous des Guinéens. Parce que, après l’armée, on doit se retrouver dans le civil. Donc nous devons ce respect-là à la population civile ».
rfi

mardi 16 novembre 2010

DÉCLARATION

Le Comité de coordination de la Jeunesse Arc-en-ciel est préoccupé par la situation inquiétante qui prévaut dans certaines localités du pays avant et après la proclamation des résultats provisoires globaux de l’élection présidentielle le 15 novembre 2010.
Des bandes armées de l’Alliance Cellou Dalein Diallo sévissent dans les quartiers de la haute banlieue de Conakry notamment dans les communes de Ratoma et Matoto ainsi que dans certaines préfectures de la Moyenne Guinée.
C’est en fait une véritable chasse à l’homme qui est en cours, organisée contre des populations paisibles de l’Alliance Arc-en-ciel. Il a été constaté de multiples bastonnades et blessures graves, des destructions de biens matériels (maisons et véhicules saccagés, vols, brigandages, …), de nombreux tués déjà enregistrés. A l’heure où nous rédigeons ce texte, on compte des centaines de maisons saccagées et brûlées à Conakry, Mamou, Dalaba, Pita, Koubia et Labé sans compter les spoliations de passagers dans les environs de Timbo (Mamou).
Par ces actes irresponsables et prémédités, les auteurs tentent à tout prix de compromettre la transition surtout la victoire de l’Alliance Arc-en-ciel en semant une terreur blanche à caractère ethnique dans l’espoir de susciter la réaction des autres communautés et créer ainsi une guerre interethnique qui rendrait la vie invivable dans la Cité. Contrairement aux déclarations publiques des leaders de l’Alliance Cellou Dalein Président, des messages électroniques et des mots d’ordre sont véhiculés par certains extrémistes comme le vice-président de l’UFDG, invitant leurs partisans à s’attaquer aux militants des partis membres de l’Arc-en-ciel.
Malgré les appels à l’apaisement et à la réconciliation du Pr. Alpha Condé, le désormais Président de la République de Guinée, des bandes armées manipulées continuent leur œuvre de déstabilisation afin de remettre en cause la transition démocratique en cours.
Face à cette situation préoccupante, nous interpellons les autorités et principalement le Président de la transition à mettre tout en œuvre pour stopper cette violence de nature à compromettre l’unité nationale déjà fragile. De même, nous prenons la Communauté internationale (CEDEAO, UA, OIF, UE, Nations Unies etc.) à témoin et l’invitons à réagir vivement afin de mettre fin à cette situation dangereuse.
La Direction nationale du RPG et le comité de coordination de la jeunesse de l’alliance Arc-en-ciel demandent aux citoyens de garder le calme et la sérénité dont ils ont toujours fait preuve en pareille circonstance et surtout de ne pas céder aux provocations dont l’objectif est d’opposer les différentes communautés du pays.
Par avance, nous remercions la communauté internationale, en particulier, le Groupe international de contact sur la Guinée pour son soutien actif et constant tout au long de cette période délicate et difficile.
Sachons que seule la paix sociale peut garantir à la Guinée un développement harmonieux.
Conakry, le 16.11.10 Comité de Coordination de la jeunesse ARC

lundi 15 novembre 2010

La CENI déclare le Pr. Alpha Condé vainqueur du second tour de la présidentielle du 07 novembre

C'est officiel. Le général Siaka Toumany Sangaré vient de l'annoncer au palais du peuple de Conakry devant un parterre de personnalités politiques, diplomatiques et médiatiques. Le Pr. Alpha Condé, candidat de l'Alliance Arc-En-Ciel remporte le second tour de la présidentielle du 07 novembre dernier avec 52,52% des voix et devient de facto le Président démocratiquement élu de Guinée. Une victoire éclatante, démocratique majoritairement exprimée par le peuple de Guinée.
Son rival Cellou Dalein Diallo a récolté 47,48% des voix.
Le nouveau Président guinéen, leader du Rassemblement du peuple de Guinée, figure emblématique de l'opposition guinéenne s'empare du pouvoir, suite à l'organisation d'élections libres, démocratique et transparentes par le CNDD, marquant un retour à l'ordre constitutionnel.
Pour ce qui est des soffrages exprimés, Alpha Conde a obtenu 1.474.973 voix. Alors que Cellou Dalein a obtenu 1.333.666 voix

mardi 9 novembre 2010

Guinée : La victoire tranquille et éclatante de l’Opposant historique Alpha Condé

Selon les informations reçues, le combattant africain Alpha Condé a enfin réalisé son rêve avec le concours de tout un peuple qui l’a plébiscité. Pourtant, cette victoire tranquille et éclatante n’était pas évidente au départ tellement l’adversité était forte contre l’homme intègre de Guinée. Il a subi toutes les vexations de la part du camp adverse au cours de ce processus électoral sans compter la vaste fraude dont il a été victime au 1er tour. Aujourd’hui, sa patience et sa constance ont payé selon le peuple guinéen.
C’est ainsi que la Basse Guinée, région des soussous, a complètement basculé en sa faveur en lui accordant son suffrage : Kindia, Coyah, Forécariah, Dubréka, Boffa, Fria ont choisi l’enfant terrible de Guinée pour conduire sa destinée.
La capitale, Conakry avec ses 22% de l’électorat, a également préféré le professeur en l’octroyant 4 communes sur cinq : Kaloum, Matam, Dixinn et Matoto (plus grande commune de Conakry).
Quant à la Guinée forestière, elle a toujours accordé ses suffrages au RPG, qui a fait ses premiers pas dans cette région : N’Zérékoré (capitale régionale), Lola, Yomou, Beyla, Macenta, Gueckédou et Kissidougou lui accorde un large score contre un petit pourcentage à son adversaire.
Enfin, la Haute Guinée, son fief comme le diraient certains, lui a accorde un plébiscite avec une forte participation surtout qu’elle a enregistré une augmentation sensible de ses bureaux de vote contrairement au 1er tour qui l’avait empêché de s’exprimer valablement.
Face à cette victoire largement méritée, le Pr. Alpha Condé saura, certainement, mettre en œuvre sa politique d’ouverture et de paix sociale qui se traduit par son slogan de campagne : Ensemble, construisons la Guinée.
Dans l’attente prochaine de l’annonce officielle de cette victoire méritée, espérons que la couleur arc-en-ciel rayonnera fortement dans le ciel paisible de la Guinée.
Bon vent professeur et que Dieu te sauvegarde.
Conakry, le 09 novembre 2010
« Le Lynx de Kaloum »

Qu´est ce qui s´est réellement passé dans la journée électorale du 07 Novembre 2010 à Madrid?

Avant tout, vous verrez sur ces tristes images M Mathieu Loua, secrétaire Général de la section RPG Espagne, étalé sur le sol en compagnie d´autres militants de son parti comme Kalil Kaba, , victimes de graves agressions qui ont failli leur couter la vie.
La scène a commencé aux environs de 12 H 30 quand un groupe d´individus de tendance bien identifiée a fait irruption dans les locaux du collège électoral, furieux et proférant des injures, et intimidation contre les organisateurs. Puis immédiatement, ils commencèrent leurs actions destructrices, en ravageant tout ce qu´ils rencontraient devant eux, matériels électoraux, urnes,bulletins de votes, listes électorales etc . Semant ainsi la panique dans les locaux du collège. A partir de ce moment nous assistons une scène de violence inimaginable. Des coups bâtons, jets de pierres, bouteilles.
Neuf personnes blessées aux degrés divers et un policier national espagnol, selon un porte-parole des services d'urgence 112.
Il faut signaler que la presque totalité des victimes sont militants du RPG.
De 12h30 aux alentours de 15h, tout malinké était interdit de sortir de la grande cours au risque d´être bastonné, brutalisé. Le représentant du RPG, qui était à la porte pour donner des instructions au moment des incidents a subi le mauvais sort.
Beaucoup ont quitté les lieux grâces à l´aide de la police anti-émeute, et nombreux électeurs, en provenance de Barcelone et d'autres villes, se sont retournés en bus sans pouvoir exercer leur droit de vote.
La voiture officielle lapidée, le chargé d´affaires de l´Ambassade, le délégué de la CENI, et leurs suites avaient pris refuge dans le bureau du directeur de l´Ecole, lorsque les combats ont éclaté dans les locaux. Et n´ont pu quitter les lieux que sous, escorte des agents de la police nationale.
Analysons maintenant la genèse de ce grave incident qui a terni l´image de notre Pays.   
1º) Pour ce deuxième tour, la CENI, a décidé d´installer à Madrid quatre bureaux de vote comme le premier tour. Mais cette fois ci, tous les électeurs de Barcelone étaient inscrits sur la même liste alors que ceux-ci sont les plus nombreux. Ce qui veut dire que les votants de Barcelone allaient tous s´acquitter de leur devoir dans le même bureau. D´autres part on sait que dans les cas pareils le vote se fait par une queue établie par ordre d´arrivée, bien que cela ne soit pas une règle écrite.
Qu´est que ces faits ont engendré en fait ? Par une mauvaise coïncidence les électeurs de Barcelone ont été les premiers à se présenter sur les lieux. Pendant tout le matin jusqu´à 11h, on voyait que le retard s´accumulait, par le fait que le bureau I de Barcelone est envahi de foule tandis que les Bureaux II ; III et IV étaient presque déserts. C´est alors que les Membres de la CEAMI composé de M Nfanly Keita, Chargé d´affaires , M yango Seny Soumah, notable, M Mohamed Cissé, secrétaire du processus électoral, M Ansoumane Camara, Notable, M Mamadou Sylla, notable, les deux représentants des deux partis politiques, M Oury Baldé, délégué de la CENI et les quatre présidents des bureaux de votes(deux du RPG et deux de UFDG) décident de créer de nouveaux rangs pour les autres provinces
Cette décision a été interprétée par les électeurs de Barcelone comme manque de respect à leurs égards. Rappelons que ceux-ci se sont longtemps battus pour avoir une autorisation de la CENI, de pouvoir voter sur place mais c´est les îles canaries qui ont finalement décroché le prix avec un nombre d´électeurs égal a un tiers de celui de Barcelone.
2º La détection des cas de fraudes était devenue apparait comme source de discorde entre les membres des différents bureaux de vote par exemple,
dans le bureau de vote numéro III, où une jeune fille du nom de Mariam Barry avec le numéro de Passeport 359470 tentait de voter à la place de Fatoumata barry, propriétaire du passeport R0160556 quand la dite carte d´électeur a été confisquée par Amadou Camara , président du bureau, le représentant de UFDG a réagi en faveur de celle-ci. Et dans le bureau IV, deux cas pareils ont été signalés.
La Carte d´électeur numéro G004412278, du nom de M Alhassane Diallo, né le 10/09/1979 à Lélouma, fils de Mamadou alpha et Sira Diallo Secteur Almeria a été saisie par Sankoun Diaby, président du bureau 4 parce que le propriétaire de la dite carte n´a aucune ressemblance avec le détenteur qui a finalement pris la fuite sans être identifié. Quelques minutes après dans le bureau de vote numéro I où un autre individu tentait de voter a la place de Mamadou Mouctar Bah, Né le 01/0171974 à Kankan Fils de Elhadj Amadou Tidjane et de Hadja Rouguiatou Bah Espagne secteur Valence Numéro de carte d´électeur : G0044137845
3º) Une valise rouge pleine des faux bulletins de votes, a été saisie par les services de sécurités pendant que les militants de UFDG tentaient de l´introduire à l´enceinte du collège électoral.cette valise a été cassée et depourvue de son contenu
4º)Selon certaines sources dignes de foi, le responsable d´une association de Lérida, province de Barcelone est indexé comme un des principaux instigateurs de ces faits déplorables.
Comme conclusion, je peux dire que les responsabilités des dégâts dont les frais reviendront à l´état guinéens se situent à plusieurs niveaux. Mais les responsables directs qui n´ont pas su discerner la limite entre leur passion et leur devoir civiques sont clairement connus. Que Dieux sauve la Guinée. Amen
Mohamed Cissé
President de la Coordination des Associations guinéennes d´Espagne
« COAGUINES »
cissexpress@yahoo.es

lundi 8 novembre 2010

Palais Sekhoureya: Alpha Conde, le nouveau locataire?

Trop sûrs d'eux au 1er tour, les militants du  RPG avaient boudé les urnes. Le choc du résultat les a réveillés et ils se sont rattrapés au second tour. L':Cellou laamikè. Ses militants ont compris qu'il est inutile d'aller voter. Les bus loués en Europe sont restés vides et le verdict des urnes qui va tomber est sans appel. La confirmation de la victoire du
professeur alpha conde est une question de jours, ou d´heures.............

samedi 6 novembre 2010

Guinee:appel-au-calme a la veille du second tour de la presidentielle

Les deux candidats en lice pour la présidentielle ont "réitéré leur engagement à oeuvrer pour un scrutin apaisé", alors que des violences politico-ethniques embrasent le pays depuis septembre.
Les candidats à la présidentielle guinéenne, Cellou Dalein Diallo (à gauche)et Alpha Conde. (SIPA)
Les deux candidats au second tour de l'élection présidentielle de dimanche en Guinée, Cellou Dalein Diallo et Alpha Condé, ont lancé vendredi 5 novembre au soir à Conakry un appel commun au calme, après des violences politico-ethniques pendant la campagne. Les deux candidats se sont ensuite donné l'accolade, devant les représentants de la communauté internationale qui les ont applaudis et salués par des "bravos".
Sur le même sujet,Cellou Dalein Diallo, dix ans au gouvernement sous Conté 
 Alpha Condé, opposant inusable aux régimes autoritaires
Les représentants du Groupe international de contact sur la Guinée (GIC-G) avait demandé aux deux candidats de tenir avec eux une réunion à huis clos, pour évoquer les tensions à l'approche du second tour. C'est à l'issue de cette rencontre qu'Alpha Condé et Cellou Dalein Diallo ont lu, chacun, une partie d'un appel conjoint.
"Nous, Cellou Dalein Diallo et Alpha Condé (...) réitérons notre engagement à œuvrer pour un scrutin apaisé, libre et démocratique sur l'ensemble du territoire", a d'abord déclaré Cellou Dalein Diallo. "Nous lançons un appel pressant à tous les citoyens et citoyennes de notre pays pour qu'ils accomplissent leur devoir citoyen dans la paix, le calme et la sérénité (...) et qu'ils fassent de la journée électorale du 7 novembre ainsi que de la période post-électorale un moment historique de confraternité retrouvée", a-t-il ajouté.
Un geste "historique et symbolique"
Puis Alpha Condé a déclaré : "nous exprimons notre profonde compassion à l'endroit de toutes les victimes de ces incidents (...)". "Nous lançons un appel aux autorités pour qu'elles mettent tout en œuvre pour assurer la sécurité de tous et de chacun sur l'ensemble du territoire. Nous réitérons notre engagement à placer l'intérêt supérieur de notre Nation au-dessus de toute autre considération et à ne ménager aucun effort pour préserver nos valeurs ancestrales de paix et de tolérance", a-t-il conclu.
L'émissaire de l'Union africaine Ibrahima Fall a exprimé, au nom du GIC-G, sa "profonde gratitude" aux candidats pour ce geste, qu'il a qualifié d'"historique et symbolique".
Des violences politico-ethniques s'étaient produites à intervalles réguliers depuis septembre entre des partisans des deux candidats qui appartiennent aux deux principales ethnies du pays, peule (Diallo) et malinké (Condé).
Le second tour, reporté deux fois, doit départager l'ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo et l'opposant historique Alpha Condé, qui avaient respectivement obtenu 43% et 18% des suffrages au premier tour le 27 juin.
"Peur" et "intimidations"
Pendant la réunion à huis clos, les deux candidats avaient apparemment exposé des points de vue très différents sur la situation, à deux jours du second tour.
Cellou Dalein Diallo avait déclaré devant la presse avoir notamment abordé le problème des électeurs "déplacés" de Siguiri (Haute-Guinée), suite à des violences. Assurant que sa coalition avait "de la peine à trouver des assesseurs et des délégués pour les bureaux de vote" de la préfecture de Siguiri, du fait de "la peur" ou d'"intimidations", il avait accusé son adversaire de "chercher à banaliser cette question".
Alpha Condé n'avait, de son côté, pas fait de déclaration à la presse.

En Guinée, des milliers d'électeurs ne pourront pas voter

A 48 heures du second tour de la présidentielle en Guinée, dimanche 7 novembre 2010, la Céni estime que tout est prêt d’un point de vue technique pour le bon déroulement du vote. Mais plusieurs dizaines de milliers d’électeurs ne pourront pas voter alors qu’ils ont pu le faire au premier tour. Ce sont ceux qui n’ont pas reçu leur carte et qui avaient pu voter grâce aux récépissés. Un problème qui suscite la grogne dans certains quartiers de Conakry.
Au premier tour, 700 000 électeurs avaient voté avec un récépissé et non avec une carte, ce qui avait entrainé des problèmes et des contestations. La Céni (Commission électorale nationale indépendante) a donc décidé d’imprimer pour eux, non pas des cartes biométriques comprenant les empreintes digitales, mais des cartes alphanumériques, beaucoup plus simples à éditer. Mais beaucoup d’électeurs n’ont pas reçu leur carte alphanumérique et ne pourront pas voter.Ce sera le cas de cet électeur du quartier Gbessia-cité 2 : « Dans ma famille, nous sommes quinze personnes. Parmi les quinze, seule ma femme a reçu une carte biométrique, tous les autres n’ont eu qu’un récépissé. On a voté avec ça au premier tour. Pour le deuxième tour, on devait avoir la carte alphanumérique mais rien n’est venu. Donc il n’y a que ma femme qui pourra voter dans la famille ».
Pour les chefs de quartier c’est un vrai cauchemar car les électeurs les soupçonnent de retenir les cartes. « On a des problèmes. Beaucoup de problèmes. Chaque matin, nous sommes envahis. Nous, les autorités locales, on a peur parce que les gens ne peuvent pas comprendre et ils peuvent tomber sur nous ».
La Céni, quand à elle, estime que le problème ne concerne que 70 000 électeurs. « Il y a eu, c’est vrai, des fichiers rejetés pour mauvaise lecture des CD. Explique Loucény Camara vice-président de la Commission. Des CD qui ont été perdus par les opérateurs au départ. Nous avons organisé une deuxième phase de l’enrôlement. Nous présentons nos excuses à ceux qui n’ont pas eu le temps de le faire et qui n’auront pas l’occasion de faire valoir leur droit de voter cette fois-ci ».
Au total, 4 142 000 Guinéens votent ce dimanche.

mercredi 3 novembre 2010

Le second tour du 7 novembre: Recensement des électeurs déplacés et malades (02 novembre 2010)

Dans le cadre des préparatifs du second tour de l’élection présidentielle, le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) invite les électeurs déplacés des Préfectures de Siguiri, Kouroussa, et de Kissidougou de se faire enregistrer au niveau des démembrements de la CENI de leur préfectures d’accueil précisément Labé, Dabola, Dalaba, Dinguiraye, Mamou et Tougué.
Les électeurs hospitalisés dans les CHU de Donka et Ignace Deen pour cause d’intoxication, pourraient voter par procuration conformément à la Loi.
Par conséquent, il est demandé à tous les démembrements des Préfectures et Communes concernées de prendre toutes les dispositions pratiques en vue du éroulement correct de ces opérations d’enregistrement et de votation des déplacés et malades hospitalisés et de faire parvenir la situation exhaustive à la CENI.
Le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) attache du prix à l’exécution correcte des présentes dispositions.
Général Siaka Toumany Sangaré

lundi 1 novembre 2010

Le gouvernement espagnol durcit la nouvelle Loi sur l´immigration pour 2010

Octobre 2010 nous a apporté une nouvelle Loi d'immigration qui affectera tous les étrangers résidents en Espagne. La communauté guinéenne est l´une des moins nombreuses en Espagne. Parmi les nouveautés, les restrictions, citons entre autres le regroupement des parents, le "rapport sur l'intégration" pour le renouvellement des cartes de séjour etc..
C'est une loi avec un goût aigre-doux, ayant des aspects positifs pour les regroupés de plus de 16 ans une fois arrivés en Espagne ou la protection qu´elle donne aux femmes documentées, victimes de violence avec une sentence ferme.
Des nouveautés
Regroupements de famille : Les immigrants résidents en Espagne avec la deuxième autorisation de résidence (plus d'un an de séjour légal en Espagne) pourront regrouper leurs parents directs (fils mineurs de 18 ans ou plus grand avec handicap, ainsi que les conjoints). Mais pour regrouper les ascendants (un parent ou un beau-père), ils doivent avoir un permis de séjour de longue durée, appelé communément "résidence permanente", obtenue seulement après cinq ans de séjour légal dans le pays. En plus il est aussi obligatoire que ces ascendants aient plus de 65 ans d'âge. Il faut démontrer la dépendance économique et être en possession d´un logement et d'argent suffisant pour sa manutention.
Agés de plus de 16 ans : Les enfants âgés de plus de 16 ans et les conjoints ou pareils, regroupés auront un permis de travail de manière automatique.
Renouvellements : Pour le renouvellement des cartes de séjour temporel, les cas de condamnations seront évalués par la commission d'un délit ou être en situation de non accomplissement des obligations des étrangers en matière fiscale et de la sécurité sociale.
Périodes de détention : Les étrangers qui se trouvent dans une situation irrégulière pourront être soumis à une période d'internement dans les CIE de 60 jours. Jusqu'à présent, la période maximale d'internement était de 40 jours.
Exploitation de travail : En plus de payer l'amende correspondante, les entrepreneurs qui spéculent avec la situation des immigrants sans papiers devront assumer les frais de leurs rapatriements. Ainsi ils seront frappés d´amendes entre 10.001 et 100.000 euros par immigrant pour simulation des relations de travail avec un étranger afin que ce dernier obtienne sa régularisation.
Faux mariages: Avoir un mariage à but lucratif ou pour fournir à un étranger le permis de séjour sera puni par une amende allant de 10.001 et 100.000 euros. Jusqu'à présent, cette pratique n'était pas punie directement par ce qu´il était très difficile de poursuivre.
Des expulsions : La prohibition d'entrée au pays après expulsion est désormais réduite de 10 à 5 ans. Les immigrants, en situation irrégulière, auront un délai d'entre 7 et 30 jours pour retourner volontairement dans leurs pays d'origines. S´ils respectent leurs engagements, la prohibition d'entrée en espagne pourra être révoquée. Ce qui n´était pas le cas jusqu´à présent.
Mohamed Cissé, directeur de Publication de COAGUINES.COM

Date du 7 novembre: Le président de la CENI sera devant la presse ce soir pour faire le point!

La journée de ce lundi sera particulièrement chargée pour le président de la commission électorale nationale indépendante, le général Siaka Toumany Sangaré.
Pour le départ, ce matin, Siaka et ses plus proches collaborateurs sillonnerons deux communes de la capitale pour s'assurer que la machine est en marche pour la date du second tour. Il s'agit des communes de Ratoma et de Matoto pour prendre langue avec les responsables de la CENI à la base.
Ensuite, il aura des entretiens avec les membres de la CENI et des démembrements pour avoir le cœur net sur les préparatifs.
Et à 16 heures ce lundi, le général, Siaka Toumany Sangaré animera un point de presse à la maison du même nom. Histoire de dire comment va le processus et certainement se prononcer sur la faisabilité ou non de la tenue du second tour à la date du 7 novembre.
Ousmane Cissé, Guineelive

Qu’est-ce qui se trame en réalité à la présidence de la république ?

De sources concordantes, il semblerait que le Général avait demandé au duo Tibou Kamara Ministre d’Etat, secrétaire à la présidence, et Mme Sidibé Hadja Fatoumata Kaba, respectueusement de Dinguiraye et de Kankan, de lui proposer un plan de sortie de crise stratégie et politique.
En fait, la principale raison de cette étude consisterait à faire remplacer le 1er Ministre Jean Marie Doré, par l’un ou l’autre des têtes pensantes et stratèges de la présidence, en dépit du contenu des accords de Ouaga qui a fait nommer le premier ministre sur proposition des Forces vives.
La première étape de la stratégie consiste à faire une large diffusion des divergences de point de vue entre El hadj Mamadou Cellou Dalen Diallo et le professeur Alpha Condé
Depuis un certain temps, le Général Konaté est à la recherche d’une solution crédible lui permettant de respecter ses engagements devant la communauté internationale et, pourquoi pas, mettre en place un président fantoche selon le souhait de certains milieux civils et militaires. Ceci explique, aujourd’hui, la médiatisation à outrance des tensions sociales actuelles, les divers projets de tentative de réconciliation interminable entre les deux leaders, le Pr. Alpha Condé et El hadj Mamadou Cellou Dalein Diallo, qui sont sapés, par eux, à l’avance afin de justifier le coup d’Etat constitutionnel contre le gouvernement de consensus national, sous le fallacieux prétexte que les politiques n’arrivent pas à s’entendre.
Face à cette situation ambigüe, certains compatriotes Guinéens sont sceptiques et se demandent si le général Sékouba Konaté est réellement animé d’une ferme volonté patriotique à céder le pouvoir ? En fait, selon certains caciques du pouvoir militaire et leurs alliés civils, il serait souhaitable, dans la mesure du possible, de se débarrasser de ces deux leaders qui animent et empoisonnent actuellement la vie politique guinéenne.
Ayant pris goût au pouvoir et ses différentes prérogatives sans oublier la fortune déjà accumulée par certains d’entre eux et d’autres qui aspirent à en faire autant, il s’avère donc nécessaire de se débarrasser du vieux et malin Jean Marie Doré en constituant un nouveau gouvernement qui serait aux ordres. Cette idée a été développée par le sinistre et inculte Tibou Kamara qui se voyait déjà Premier ministre. Aujourd’hui, l’homme se veut incontournable auprès du général Sékouba Konaté qu’il croit contrôler. Mais attention au revers de la médaille.
Dans cette conjoncture complexe, les militants et sympathisants des deux camps actuels doivent comprendre que l’avenir politique et même la vie de leurs leaders respectifs sont en danger. Il ne faut pas oublier que ce sont les intérêts qui guident les hommes et, malgré la proximité des deux stratèges précités de la présidence (Mme Sidibé née Fatoumata Kaba et Tibou Kamara) au camp Cellou n’est pas une garantie pour eux. C’est pourquoi, il est important et impératif de créer les meilleures conditions pour assurer un bon déroulement au scrutin du 7 novembre 2010, dans l’intérêt supérieur de notre la Nation. La Paix et la sérénité doivent, désormais, guider tout un chacun. .
Barrer la route aux extrémistes
Le secret dessein d’éliminer les deux leaders en même temps pourrait éviter de faire balancer la Guinée dans une guerre civile interminable et, favoriser le maintien de l’armée au pouvoir. C’est pourquoi, certains extrémistes militaires et civils sont à pied d’œuvre pour manipuler et créer des tensions sociales à caractère ethnique dont l’objectif serait la disqualification des hommes politiques. Ainsi, l’armée sera le seul recours crédible pour les populations et la communauté internationale, dans un premier temps. Raison pour laquelle, il est important que les guinéens doivent se ressaisir afin de barrer la route à ce plan machiavélique des ennemis du peuple de Guinée.
L’avènement de la Démocratie véritable en Guinée est une nécessité car le peuple dans son ensemble aspire au changement qualitatif.
Ce que les ennemis du peuple ne savent pas.
Certes, ils peuvent renverser ou éliminer physiquement les deux leaders, mais ce n’est pas évident qu’ils soient en mesure de gérer le pays dans une telle situation. Le Général Sékouba Konaté doit être vigilant car, il risque de faire les frais d’un tel complot. Aucun comploteur ne sera épargné par le péché originel (le hakè). Par la grâce de Dieu, que le 7 novembre soit un jour de paix et de sérénité, et que la raison l’emporte sur la haine.
Enfin, le Président Nelson Mandela nous enseigne que : « c’est un devoir que de rêver l’unité et le rassemblement des forces de la liberté – grâce à un lien forgé par des luttes, des sacrifices et des traditions communes. »
Conakry, le 31 octobre 2010
Alsény CAMARA