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mardi 31 mai 2011

Le Sommet Deauville:Un G8 plutôt pingre

Trois présidents d'Afrique fraîchement élus étaient invités à Deauville. Alassane Ouattara de la Côte-d'Voire, Alpha Condé de la Guinée et Mahamadou Issoufou du Niger. Mais leur présence ne leur a pas permis d'en tirer grand chose. Business TodayLes rideaux sont tirés sur Deauville. Pour la Tunisie et l’Egypte, c’est le jackpot. Si l’acte suit la parole, alors, le vrai printemps va pouvoir commencer pour ces pays qui le méritent. Car Sidi Bouzid et la place Tahrir sont désormais un patrimoine universel. Celui de la victoire du courage sur la peur. Ceux qui ont porté ce combat, bravé les balles et perdu des proches, justifient l’admiration et la solidarité, pas l’abandon. Mais il leur faut du pain sur la table pour que le projet de démocratie ne reste pas un vœu pieux.                                                                       
Pourtant Deauville a fait dans l’asymétrie en n’endossant pas publiquement et clairement un Plan Marshall pour la Guinée, le Niger et la Côte d’Ivoire dont les présidents récemment élus étaient les hôtes du sommet. Quoique les processus et les défis ne soient pas du tout les mêmes pour le trio adoubé, la prime à la démocratie exigeait une attention plus spéciale du G8. On n’envoie aucun bon signal aux leaders qui refusent le verdict des urnes et à leurs peuples, en ne donnant pas plus aux invités du continent qu’une chaise dans un coin de la salle.                                                    
Le Niger est l’une des rares flammes démocratiques de l’Afrique, avec des contre-pouvoirs de qualité et des dirigeants pour lesquels éthique et morale veulent encore dire quelque chose. Il mérite une aide massive, à cet égard. La Guinée est le pays des potentiels inexploités et une locomotive en puissance. Elle mérite elle aussi une aide massive. Enfin, la Côte d’Ivoire reste centrale à la sécurité et à l’économie de la sous-région et c’est un pays à remettre sur les pieds. Elle mérite plus une aide massive.
Mais comme à son habitude, le G8 ne s’occupe de l’Afrique subsaharienne que par acquit de conscience. Hélas, cette année où il n’en a eu que pour l’Afrique du Nord, le cinéma saute plus dramatiquement aux yeux. Comme si la manne promise aux animateurs de la révolution jasmin a, en réalité, pour but de les assigner à résidence et d’élever un peu plus la muraille l’émigration contre l’immigration ouest-africaine.

Le Pr Alpha condé a regagné Conakry

Le Chef de l’Etat, Président de la République, le Pr Alpha Condé a regagné le 30 mai 2011, la Capitale guinéenne Conakry. Le Pr Alpha Condé avait été parmi les Chefs d’Etat africain a participé au sommet des pays les plus industrialisés de la planète à Deauville en France.
.A part le Président de la République, deux autres Chefs d’Etat, notamment les Présidents ivoirien et nigérien, leur excellence Dramane Wattara et Mamoudou Issoufou ont participé au dit sommet, en tant qu’invités spéciaux. Interrogé par la presse nationale à sa descente d’avion à l’Aéroport internationale de Conakry-gbessia, le Pr Alpha Condé s’est déclaré très satisfait et a dit que sa participation a été un honneur pour tout le peuple de Guinée..
..Le Pr Alpha Condé a, en outre dit qu’il a exposé le problème guinéen, suite à la tenue de l’élection présidentielle qui a vu la Guinée retourner sur le chemin de la vraie démocratie et à l’ordre constitutionnel. Le Président de la République a enfin déclaré que son intervention a fait un rappel des promesses que la communauté internationale avait tenu à la Guinée si elle décidait de s’engager sur la voie de la démocratie..
..Après le sommet de G8, le Président de la République a aussi participé aux coté de ses pairs de l’Afrique à l’investiture du Président de la République Fédérale du Nigeria, Jonathan Good Look. C’était le Dimanche, 29 mai 2011. Le Pr Alpha Condé a aussi dit qu’il a rencontré des opérateurs économiques privés et hommes d’affaires nigérians qui voulaient venir en Guinée pour investir dans le pays..
Source:radio-kankan.com.

L’Afrique de l’Ouest sous surveillance de la CPI

Alors que tous les regards sont tournés vers Kadhafi, la Cour pénale internationale (CPI) suit de près la situation de quinze pays à travers le monde. Cette instance travaille sur six "situations" et une dizaine de cas. Simultanément, l'adjointe du procureur de la CPI, Fatou Bensouda, traite également des crimes perpétrés en Afrique de l’Ouest.
Quelle est la raison de votre présence en Afrique de l'Ouest ?
Nous sommes essentiellement au niveau des enquêtes préliminaires. Suite aux événements survenus en 2009 en Guinée, le procureur de la CPI, Luis Moreno Ocampo, et moi avons fait comprendre aux autorités en Guinée que les crimes qui relèvent de la compétence du tribunal sont susceptibles d'avoir été commis. En outre, nous insistons que les autorités guinéennes s'en occupent. La priorité des enquêtes et des poursuites revient toujours à l'État. Au terme de toutes nos déclarations et visites en Guinée, nous nous sommes rendu compte de ce que les autorités guinéennes travaillent également dans ce sens. Un panel de juges a été constitué. Il est responsable des enquêtes et des entretiens avec des témoins. Je pense que notre intérêt pour la Guinée est tout à fait officiel.
Ils ont en outre constitué une commission-vérité, chose bénéfique aux Guinéens. C’est une façon de concevoir des voies et moyens pour traiter des crimes. En tant que nation, ils devront être à même de faire ainsi.
Il est évident que nous ne constituons pas une commission. Nous enquêtons et poursuivons pour des cas de crimes. Cependant, si un pays décide de se charger des crimes perpétrés dans leur juridiction, la CPI ne peut s'y opposer. Nous ignorons le sens que la commission guinéenne donnera à cette situation. Toutefois, la CPI effectuera un suivi de ce qui sera fait. Ce contrôle est une partie des analyses préliminaires. Nous continuons à travailler en collaboration avec les autorités guinéennes. Un fait sur lequel nous insistons demeure qu'aucun crime ne reste impuni. Bien sûr, la justice et la vérité ne seront pas du reste. Et nous prenons tout ceci en considération dans l'étude des événements survenus là où les crimes ont été commis.
Pensez-vous que Laurent Gbagbo sera transféré à La Haye de si tôt ?
Certes la Côte d'Ivoire n'est pas un État membre, cependant Laurent Gbagbo en personne a signé en 2003 une déclaration reconnaissant la compétence de la CPI. De même, le président en exercice, Alassane Ouattara, en décembre 2010 a officiellement reconnu la compétence de la CPI. En d'autres termes, la CPI est habilitée à mener des enquêtes et engager des poursuites si la Côte d'Ivoire ne s'en charge pas.
Par ailleurs, le fait qu'elle travaille actuellement à instaurer sa propre procédure applicable en pareilles circonstances est un secret pour personne. Qu'à cela ne tienne, l'actuel président a déjà fait mention de saisir la CPI pour les problèmes de la Côte d'Ivoire. Par conséquent, nous sommes prêts à recevoir l'affaire.
Qu'en est-il du reste de l'Afrique de l'Ouest ?
Nous étudions également les crimes commis au Nigeria lors des violences postélectorales qui y ont eu lieu. Le procureur de la CPI a immédiatement face à la situation. Nous nous sommes prononcés sur les violences électorales au Nigeria invitant les autorités à se retenir. De même, nous sommes conscients de ce que les autorités à leur tour ont invité les populations à en faire autant. Dans ses propos, le procureur a recommandé aux autorités en personne de s'attarder sur ce problème. Et de nouveau invité à faire preuve de retenue dans les discours politiques.
Pensez-vous que ce soit une extension importante de votre rôle que de transmettre des messages aux gouvernements qui commettent des crimes, leur disant : "Nous vous avons à l’oeil" ? Pensez-vous que ce soit nécessaire ?
Selon le Statut, le procureur a le pouvoir d'agir de façon préventive. Il ne s'agit pas uniquement d'enquêter et de poursuivre en justice, mais aussi de trouver les moyens pour pouvoir éviter des crimes. Nous avons pris ce rôle très au sérieux. Si vous considérez ce qui s'est passé en Côte d'Ivoire, en Guinée et au Nigeria, je pense que cette méthode commence à avoir de l'effet. A titre d'exemple, le procureur pourrait approcher un État et dire : "Vous êtes un Etat membre et vous commettez tels crimes susceptibles de relever de la compétence de la CPI. Des personnes seront tenues pour responsables. Faites donc attention".
Pensez-vous que ce message aura vraiment de l'impact seulement grâce à votre conviction, vu que jusqu'ici la CPI n'a encore mis personne aux arrêts ?
Je ne pense pas. Je ne me permettrais pas l'audace de dire que ce message a déjà de l'impact et ce, même sans ma conviction. Ceci est dû au fait que le message envoyé dit qu'une personne sera tenue responsable, susceptible d'être traduite à la CPI, poursuivie en justice pour ces crimes et condamnée. Il existe des retombées auxquelles il faut faire face en commettant ces crimes. JE pense qu'en Côte d'Ivoire ce message a eu de l'impact. En définitive, cette option préventive a eu de l'impact en Guinée, même lorsque la première affaire de la CPI n'était pas encore close.
Quel crime est assez considérable pour justifier l'action directe de la CPI ?
L'un des seuils est la gravité. Il ne s'agit pas toujours du nombre. Il est aussi question de la nature et de l'impact des crimes. Quelles sont les conséquences des crimes ? Nous mettons tout ceci dans une boîte et les examinons afin d'établir s'ils ont atteint le seuil de gravité de la CPI.
A titre d'exemple, nous citerons la République cémocratique du Congo et la République centrafricaine. Pour la plupart des cas, il est question de chiffres. Cependant, considération est également faite des viols systématiques et généralisés ainsi que des violences sexuelles. Le nombre d'allégations de violences sexuelles surpasse celui des massacres.
La CPI dispose d'un budget estimé à environ 400 millions d'euros par an, cependant le volume de travail augmente et pas le budget. À quel point vous sentez-vous débordé ?
Une particularité propre à la CPI est l'usage des caisses de prévoyance afin de remédier aux situations imprévues.
Fin décembre, voire début janvier, nous ignorions encore que nous devrions avoir à traiter du cas de la Libye, transmis à la CPI par le Conseil de Sécurité des Nations unies sans aucun budget de leur part.
Grâce à la caisse de prévoyance créée par la CPI, nous sommes à même de dresser une demande en vue d'y puiser afin de disposer au moins des ressources supplémentaires nécessaires. Par ailleurs, en agissant de la sorte, il nous est possible de régulariser cette dépense dans le budget de l'année suivante.
Tel est notre fonctionnement. Pour le cas de la Libye par exemple, nous avons déjà sollicité l'accès à la caisse de prévoyance afin d'en tirer des ressources supplémentaires.
Cependant la caisse de prévoyance est limitée. Il y aura certainement un moment où la caisse de prévoyance ne couvrira pas vos besoins au rythme auquel vous étendez vos compétences ?
Il est possible qu'un cas pareil se produise. Néanmoins, au fur et à mesure que nous traitons nos affaires et progressons, je reste persuadée que nous aurons des raisons et les moyens de prendre en considération ce qui se passe ainsi que la vitesse à laquelle nous recevons ces affaires. Toutefois, jusqu'ici, tout va bien.
Plusieurs personnes diront que le succès de la CPI repose sur des convictions. Quelle sera, selon vous, la plus belle victoire de la CPI ? Serait-ce la prévention ? Ou quelle serait la situation idéale pour vous ?
Je penche pour la conviction. Toutefois, je pense que l'habileté de la CPI à dissuader les autres à ne pas commettre des crimes constitue en outre une victoire pour la CPI. Cette habilité de la CPI à prévenir les crimes d'être commis reste à mon avis une victoire pour nous. J'aime à cet effet citer l'exemple du jugement de Lubanga encore en cours, mais où déjà le fait d'enrôler les enfants et de les engager dans les hostilités constitue le point de mire de l'opinion publique.
Une telle importance a été rattachée à la nature des crimes et vous vous rendrez compte que des pays qui ne sont pas des Etats membres comme le Népal démobilisent 3.000 enfants en un trait. Le Représentant Spécial des Enfants engagés dans les Conflits Armés a déclaré officiellement qu'elle pense que ceci est dû à l'attention particulière qu'accorde le public à la conscription des enfants. Aussi, je pense qu'il est nécessaire d'attendre que la CPI se fasse une conviction pour établir qu'il connaît des résultats positifs, qu'il travaille. Nous avons besoin d'avoir de l'impact au fur et à mesure que nous avançons. Nous devons aussi maximiser cet impact.
Auteur: Radio nederland

Marchés publics sous Dadis et Konaté : la boîte de Pandore guinéenne

À la demande du président Alpha Condé, la Cour des comptes de Conakry a passé au crible une partie des 617 marchés publics conclus en 2009 et 2010 pour l’équivalent de 1,5 milliard d’euros et approuvés par le ministère des Finances. Le résultat est dévastateur.
Sur un échantillon de 82 marchés examinés, seuls trois ont fait l’objet d’un appel d’offres et tous sont truffés d’irrégularités : paiement via des « lettres de garantie », des « titres de paiement » ou des « régies d’avance » fictives ; avances dites « de démarrage » non suivies d’un début d’exécution ; chantiers en panne ; marchés successifs pour une même opération ; doubles paiements ; bâtiments en parpaings facturés comme étant en béton armé ; véhicules payés deux à trois fois le prix du modèle en catalogue, etc. Sous la présidence du capitaine Dadis Camara, puis du général Sékouba Konaté, l’armée guinéenne a été particulièrement bien servie. En témoignent le mégaprojet du « Centre de convention des banquets et commercial des FAG » (sic) de Matoto, qui n’a pas dépassé le stade des fondations ; les 112 appartements pour officiers des douanes facturés 180 000 euros pièce ; la commande de 50 000 médailles en une seule livraison ; ou encore 39 000 tenues militaires à 700 euros l’unité.
Recommandation de la Cour des comptes : geler tous les marchés en attendant leur audit par un cabinet international. Ce n’est qu’à ce prix que le processus du réengagement en Guinée de la Banque mondiale et du FMI pourra se poursuivre.
JA

lundi 30 mai 2011

La 4ème édition du Salon de l'emploi, de la formation et de l'entreprenariat rural s'ouvrira le 13 juin


CONAKRY -- La 4ème édition du Salon de l'emploi, de la formation et de l'entreprenariat rural, baptisé SADE 2011, se tiendra du 13 juin au 3 juillet dans les quatre régions naturelles de la Guinée, a annoncé le président du Forum des jeunes de Guinée (FOJEG), Moustapha Naité.
Le SADE 2011 est destinée essentiellement à faire la promotion de l'emploi jeune et à tenir des sessions de formation en faveur des jeunes vivant dans le monde rural et à offrir des opportunités de stage et d'emploi aux diplômés ou non qui résident dans les collectivités décentralisées.
Le Salon sera organisé autour de huit pôles de métiers.
"Notre objectif est de créer cet espace de rencontre entre les jeunes et les potentiels employeurs, de créer au niveau des jeunes l'espoir", a indiqué le président du FOJEG, Moustapha Naité, lors d'une conférence de presse ce week-end.
Le Salon sera consacré à l'information et à la formation des jeunes aux métiers d'avenir, son objectif est de présenter au public les métiers et leurs secteurs d'activités qui recruteront en Guinée et dans la région, assure-t-on.
Le FOJEG est une coopérative de jeunes actifs de divers horizons. Il a pour mission de contribuer à l'émancipation socio-économique des jeunes, à travers l'accès à l'emploi et à la formation, et la promotion de l'entreprenariat.
Depuis sa création en 2006, le FOJEG a organisé trois éditions du SADE avec la participation de plus de 150 entreprises et près de 30 000 jeunes.
© Copyright Xinhuanet

L'Afrique de l'Ouest relativement stable, selon des chefs de mission de paix des Nations Unies (SYNTHESE)


DAKAR-- Malgré les tensions et violences électorales notées dans certains pays, la région ouest-africaine est relativement stable, selon les chefs des missions de paix des Nations Unies.
En réunion de concertation à Dakar en vue de faciliter la coordination de l'action des Nations Unies en faveur de la stabilité sous régionale, ces chefs des missions de paix de l'ONU en Afrique de l'Ouest ont salué cette « évolution positive dans la sous-région en matière de paix et sécurité ».
« De manière générale, l'Afrique de l'Ouest se porte mieux. Et nous réitérons notre détermination à soutenir les pays et des institutions de la région pour consolider les acquis démocratiques et créer les conditions pour un développement durable », déclare Said Djinnit, représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies.
Les chefs de missions de paix de l'ONU de citer les récentes élections dans la sous-région notamment au Bénin, au Niger, Nigéria, Cap-Vert qui « témoignent des avancées démocratiques dans la sous région. Ce, malgré les dérapages et des violences dans certains pays comme le Nigéria et la Côte d'Ivoire.
« Nous avons remarqué que c'est une sous-région qui est bien orientée vers le développement et nous sommes déterminés à travailler ensemble pour soutenir ce mouvement vers la démocratie, le développement et le progrès », affirme M. Djinnit.
Toutefois, les chefs de mission ont font part de leur préoccupation par rapport à l'impact sécuritaire de la crise ivoirienne dans la sous-région notamment au Libéria. Selon le Haut commissaire aux réfugiés de l'ONU, plus de 180 000 refugiés ivoiriens auraient traversé la frontière depuis le début de la crise. De plus, explique Ellen Margrethe, représentante des Nations Unies au Libéria, des rapports font état de mouvements de présumés combattants ivoiriens à la frontière entre le Libéria et la Côte d'Ivoire. Mais aussi du retour de présumés mercenaires libériens.
« L'ONUCI a redéployé ses forces militaires en vue de surveiller les 700 km de frontières et à renforcé son soutien aux agences nationales qui opèrent dans la zone », confie Mme Margrethe. La drogue et le crime organisé sont un autre fléau signalé par les représentants de l'ONU en Afrique de l'Ouest. Selon Said Djinnit, il est unanimement reconnu, au sortir de la conférence de Praia sur les élections et la stabilité en Afrique de l'Ouest, que le fléau de la drogue et du crime organisé prend de plus en plus de l'ampleur dans la sous-région. Et la crainte est que ces réseaux de la drogue n'infiltrent la vie politique à travers les élections et les financements des élections.
Aussi, les Nations Unies recommandent aux Etats de l'Afrique de l'Ouest de prévoir des financements des partis politiques et des campagnes électorales, et à la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) de mettre en place des mécanismes collectifs pour lutter efficacement contre les réseaux de drogue.
Les progrès réalisés en Sierra Leone en matière de consolidation de la paix et de rétablissement de l'autorité de l' Etat, de progrès socio-économique ont été soulignés. De même que l' adoption de la feuille de route par les chefs d'Etat de la CEDEAO relative à la réforme du secteur de la sécurité et la stabilité en Guinée Bissau.

Reporters sans frontières rentre satisfaite d'une mission à Conakry


Une délégation de l'organisation de défense des journalistes et de la liberté de la presse, Reporters sans frontières (RSF), a exprimé vendredi à Conakry sa satisfaction sur la situation des médias en Guinée à l'issue d'une mission de cinq jours dans le pays. 
"L'organisation se réjouit de constater un climat apaisé qui permet aux journalistes de faire leur travail dans des bonnes conditions et une vitalité nouvelle du secteur depuis l'élection présidentielle de 2010", a déclaré le responsable du bureau Afrique de RSF, Ambroise Pierre.
La délégation composée du responsable du bureau Afrique, Ambroise Pierre, et du responsable de l'information, Gilles Lordet, a eu des rencontres avec le Conseil national de la Communication, le président de la Cour suprême, la présidente du Conseil national de transition, le ministère de la Justice ainsi que les principaux acteurs de la presse et plusieurs associations de journalistes de Guinée.
Les discisions ont été axées sur l'état des médias guinéens et l'exercice de la profession de journaliste en Guinée, les relations entre le pouvoir central et les hommes de medias sur le terrain.
Pour accompagner les journalistes dans le processus des élections amorcées l'année dernière et en prévision des élections législatives prévues avant la fin de l'année, Reporters sans frontières mettra à la disposition des journalistes guinéens un " guide pratique en période électorale".
RSF publiera fin juillet un rapport qui précisera son analyse de la liberté de la presse en Guinée et détaillera l'ensemble des recommandations adressées aux autorités et aux médias.
L'ONG internationale, au terme de sa mission en Guinée, a fait des recommandations à plusieurs acteurs politiques et sociaux pour soutenir l'effort de promotion de la liberté de presse dans le pays.
Les membres de la délégation ont souhaité que le président guinéen Alpha Condé se porte garant de la liberté de la presse et du respect du pluralisme des medias.
Ils ont appelé les responsables des medias d'Etat à veiller à ce que la Radio télévision guinéenne (RTG) reste un média de service public accessible à toutes les forces politiques du pays.
© Copyright Afriquinfos

jeudi 26 mai 2011

Le Président guinéen Alpha CONDE présente ses condoléances au Président Blaise COMPAORE suite au décès de sa belle-mère

En partance pour Deauville, en France, où il est invité au sommet du G8, le Président de la Guinée, Monsieur Alpha CONDE, a effectué une escale à Ouagadougou le 25 avril 2011. Le Chef de l’Etat guinéen est venu présenter ses condoléances à la famille présidentielle burkinabè, suite au décès le 24 mai 2011 de Madame Simone TERRASSON née VICENS, belle-mère du Président du Faso. Alpha CONDE, qu’accompagnait son épouse Mme Djéné CONDE/KABA, a rappelé à la presse les liens personnels qui le lient à Blaise COMPAORE d’où sa présence à ses côtés en cette pénible circonstance beaucoup plus « en tant que membre de la famille que Président de la Guinée. »
Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Décret portant retour dans le portefeuille de l’Etat de certaines unités industrielles et autorisation de leur privatisation

Le Président de la République,
- Vu la Constitution,
Décrète :
- Article 1er : Après évaluation de leurs situations respectives, au regard de leurs obligations d’assurer la reprise et la continuité de l’activité industrielle ainsi que le paiement du prix de cession des actifs de l’Etat, les unités entreprises industrielles visées ci-dessous font retour dans le portefeuille de l’Etat. Ce sont :
1- la conserverie de Mamou
2- l’usine d’outillage agricole (USOA) de Mamou
3- l’usine de thé de Macenta
4- l’usine de quinine de Sérédou (Macenta)
5- l’usine de panneaux de Sérédou (Macenta)
6- l’usine de sciage de bois de Sérédou (Macenta)
7- l’usine de sciage et de fabrication de contreplaqués de N’Zérékoré
8- l’usine de jus de fruits de Kankan
9- la briqueterie de Kankan
10- l’usine d’égrenage de coton (CFDT) de Kankan
11- l’huilerie Sincéri de Dabola
12- l’usine ENTA, branche allumettes de Conakry
- Article 2 : En usant des procédures légales, conformément à la loi L 2001/18/AN portant adoption et promulgation de la loi sur la réforme des entreprises publiques et le désengagement de l’Etat du 26 décembre 2001 et son décret d’application D/105/PRG/SGG du 26 décembre 2001, il est autorisé la recherche de repreneurs pouvant assurer le redémarrage de ces unités.
- Article 3 : Le Ministre en charge de l’industrie, le Ministre de l’Economie et des Finances, le Ministre en charge de privatisations, le Ministre de la Sécurité et de la Protection civile, le Ministre Délégué à la Défense et le Ministre en charge de l’Administration du Territoire sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’application du présent décret.
- Article 4 : Le présent décret qui abroge toutes dispositions antérieures contraires, prend effet à compter de sa date de signature, sera enregistré et publié au Journal Officiel de la République.
Conakry, le 23 mai 2011
Prof. Alpha Condé

mardi 24 mai 2011

Séminaire gouvernemental sur la propriété intellectuelle

L’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) a organisé lundi à Conakry un séminaire gouvernemental sur l’intégration de la propriété intellectuelle dans les politiques et programmes de développement de la Guinée.
Le séminaire qui a réuni une cinquantaine de participants s’inscrit dans le cadre du plan d’action et d’orientation stratégique de l’Organisation visant à placer la propriété intellectuelle au coeur des préoccupations des 16 Etats membres.
A l’ouverture des travaux, le ministre guinéen de l’Industrie des Petites et moyennes entreprises, Ramatoulaye Bah, a souligné la nécessité d’attirer l’attention des gouvernants guinéens et africains sur l’importance de la propriété intellectuelle dans le processus de création et d’invention.
Elle a assuré que le gouvernement guinéen mettra tout en oeuvre pour faire de l’OAPI un outil de développement au service des populations.
"Les Etats doivent s’engager dans la promotion des propriétés intellectuelles", a renchéri le directeur général de l’OAPI, Pollin Edouedou.
Le ministre de l’Energie et de l’Environnement, Papa Koly Kourouma, a annoncé l’élaboration prochaine d’une politique nationale de propriété intellectuelle.
L’enjeu est de parvenir à une exploitation judicieuse de la propriété intellectuelle afin qu’elle contribue de manière significative au développement des pays membres.
L’objectif final, selon les organisateurs du séminaire, est d’amener le gouvernement guinéen à se convaincre du lien existant entre la propriété intellectuelle et le développement, en vue de l’intégration dans ses politiques et programmes économiques.
(Xinhua)

Un atelier consacré au rôle et à la responsabilité des forces de défense et de sécurité s’ouvre ce mardi à Conakry

Une cérémonie de lancement d’une série d’ateliers de formation à l’attention des forces de défense et de sécurité sur les Droits de l’Homme aura lieu mardi, 24 mai au Camp Almamy Samory Touré à Conakry, apprend-t-on de source informée.
Le thème retenu pour ce programme d’activités est intitulé ‘’Promotion et protection des Droits de l’Homme en République de Guinée : rôle et responsabilité des forces de défense et de sécurité’’, a-t-on précisé.
Cette série d’ateliers placée sous l’égide du président de la République, ministre de la Défense Nationale, Pr Alpha Condé, est co-organisée par le Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme en Guinée (HCDH), le gouvernement guinéen et l’Organisation Internationale de la Francophone (OIP).
Elle connaîtra la participation des officiers supérieurs et subalternes, des forces de défense et de sécurité de la zone spéciale de Conakry et des autres régions militaires assurant une mission d’encadrement et de conseil dans la mise en œuvre des missions qui leurs sont assignées.
Un accent particulier sera mis sur la participation des femmes officiers à cette formation en raison des exigences du genre liées au mandat du système des Nations Unies en général et du Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme en particulier.
A noter, que plus d’une centaine d’hommes et de femmes en uniforme sont attendus à ce rendez-vous, pour une durée d’une semaine environ.
CM/AB/ST

lundi 23 mai 2011

GUINEE: Sommet du G8,le Pr Alpha Condé y prendra part avec Ouattara et Issoufou

Les 26 et 27 mai prochain le président Alpha Condé participera en France au sommet du G8. Un sommet qui se tiendra à Deauville en France et où le professeur Alpha Condé et ses homologues ivoirien Alassane Ouattara (investi officiellement le samedi 21 mai à Yamoussoukro capitale politique ivoirienne NDLR) et le nigérien Mahamadou Issoufou ont été exceptionnellement invités.
Cette invitation de ces trois présidents africains s’inscrit dans le cadre du ‘’parcours démocratique exemplaire qu’a connu la Guinée, la Côte d’Ivoire et le Niger ’’. C’est donc, la raison évoquée par la présidence française et cela, après la tenue d’élections présidentielles en 2010 et 2011 dans ces différents pays.                                           
Il faut signaler que ce serait la deuxième visite du président Alpha Condé en France depuis son investiture à la magistrature suprême.
Par ailleurs, certains observateurs estiment que ce deuxième voyage en France du numéro un guinéen, marque le retour de la Guinée sur la scène politique et diplomatique internationale.
Outre ces trois, d’autres présidents africains à l’origine de la création du NEPAD (Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique) dont l’Egypte, le Nigéria, l’Algérie, l’Afrique du sud et le Sénégal prendront également part à ce sommet.

Il s'agirait bien de sperme de Dominique strauss-kahn

DSK
Les analyses ADN confirmeraient la présence de liquide séminal de DSK sur les vêtements de la femme de chambre, selon atlantico.fr.
Les analyses ADN des prélèvements faits sur les vêtements de la femme de chambre qui accuse DSK d'agression sexuelle auraient confirmé la présence de liquide séminal de l'ex-patron du FMI, affirme le site d'information français Atlantico, qui affirme détenir l'information en exclusivité, sur base « des éléments transmis par la police new-yorkaise aux autorités françaises ».
Nafissatou Diallo
Si le site français met pour l'heure cette information au conditionnel, on se souviendra que le 16 mai dernier, deux jours après le début de l'affaire DSK, atlantico.fr publiait les premiers extraits de rapports de police et diplomatique visiblement obtenus via les autorités françaises.
Ce site d'informations lancé fin février 2011 est étiquetté à droite. Un des premiers à avoir re-tweeté l'information concernant l'affaire dDSK n'est autre qu'Arnaud Dassier, rédacteur en chef du site, déjà auteur de révélations sur la Porsche de fonction d'un conseiller de DSK. Un site visiblement bien alimenté par les autorités françaises qui suivent le dossier DSK.
C.D.P.
© Copyright Le Soir

Les membres de la CEDEAO exhortés à coopérer avec Interpol dans la lutte contre le crime

ABUJA -- Les pays membres de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ont été appelés samedi, lors d'une réunion à Abuja, capitale nigériane, à collaborer avec l'Organisation internationale de police criminelle (Interpol) dans sa lutte contre le crime dans la sous-région.
Cet appel a été lancé via un communiqué publié samedi au terme d'une réunion des sous-comités du Comité des chefs de police de l'Afrique de l'Ouest (WAPCCO), qui vient de se terminer à Abuja.
Le communiqué exhorte les membres de la CEDEAO à collaborer avec Interpol afin de sensibiliser les forces policières régionales à la lutte contre le crime.
Le général de brigade Mahamane Toure, commissaire de la CEDEAO pour les affaires politiques, la paix et la sécurité, a appelé à la collaboration des forces de police et des agences de renseignements de la région en faveur des opérations de prévention, indique le communiqué.
M. Toure a également appelé les chefs de police régionaux à développer un cadre de travail pour encourager les pays membres à ratifier le protocole sur la création du Bureau d'investigation et de renseignements criminels, adopté en octobre 2005 par les chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO.
Les membres de la CEDAO ont également été appelés à renforcer leur capacité à traiter les problèmes de sécurité dans la région.
Les participants à la réunion ont également recommandé que le WAPCCO sélectionne un autre pays pour le siège du bureau régional d'Interpol en Afrique de l'Ouest, basé actuellement à Abidjan, en Côte d'Ivoire.
Selon eux, cela faciliterait le fonctionnement normal de la structure pour la coopération des forces policières régionales.
© Copyright Xinhuanet

dimanche 22 mai 2011

Une délégation de l'entreprise minière chinoise Chinalco en visite de terrain en Guinée

Une délégation de l'entreprise minière chinoise Chinalco (Aluminum corporation of China) conduite par son directeur général Xiong Weiping a été reçue en audience vendredi dernier à Conakry par le président guinéen Alpha Condé.
« C'est une visite spéciale pour dire au président notre bonne foi de travailler en partenariat avec la Guinée », a dit M. Weiping au sortir de l'audience.
Il a indiqué que le programme de son séjour prévoit une visite de terrain qui devrait lui permettre de rencontrer les villageois, les communautés et les acteurs directement concernés par l'exploitation du gisement de Simandou, à près de 1 000 km de la capitale Conakry.
Il s'agit, selon Xiong Weiping, d'évaluer les travaux d'ingénierie, de construction et de sondage nécessaires avant tout plan d'exploitation de la mine de Simandou.
Selon des données statistiques officielles, le coût d'exploitation du minerais de fer de Simandou est estimé à plusieurs milliards de dollar avec une production annuelle de 70 millions de tonnes de fer par an.
L'investissement de Chinalco, entreprise contrôlée par le gouvernement chinois, pourrait atteindre jusqu'à 15 milliards de dollar.
Le verificateur

La Guinée enregistre une hausse de ses recettes

Conakry
Conakry: Les recettes de la Guinée ont atteint en 2011 5.533,70 milliards de Francs guinéens contre 4.154,87 milliards en 2010, soit un accroissement de 33,19 pour cent, a-t-on annoncé de source officielle. La session budgétaire, dirigée par le Conseil national de la transition (CNT, un organe consultatif), commencée lundi dernier, a estimé, mercredi, lors des débats que l’augmentation des recettes était relative au secteur minier qui progresse de 34,04 pour cent et au secteur non minier affichant une hausse de 32,90 pour cent.
Les recettes douanières, estimées à plus de 220 milliards de Francs guinéens, ont connu une hausse de plus de 15 pour cent, tandis que la pression fiscale est passée à 16,69 pour cent contre 15,2 pour cent, mais moins que le taux de 20 pour cent établi par la deuxième zone monétaire (ZMAO) à laquelle appartiennent la Guinée, le Nigeria, la Gambie, le Ghana, le Liberia et la Sierra Leone.
Selon des participants aux travaux, le total général des dépenses pour 2011 pourrait atteindre 7.496,63 milliards dont 1.005,75 milliards sur financement extérieur contre 8.041,10 milliards à fin 2010, soit une baisse de 6,77 pour cent.
Ils assurent que les difficultés auxquelles l’économie est confrontée sont l’accélération de l’inflation, entraînant une forte dépréciation du Franc guinéen, la faiblesse de la mobilisation des recettes intérieures et le poids très élevé de la dette extérieure, estimée à environ 3.000 milliards de dollars américains.
Les objectifs macro-économiques, précise-t-on de bonne source, sur lesquels s’appuie le budget 2011, sont la réalisation d’un taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) de quatre pour cent en termes réels contre 1,9 pour cent en 2010, la réduction du taux d’inflation à 15,7 pour cent contre 20,9 pour cent en 2010.
En avril dernier, la Banque mondiale a accordé à la Guinée un appui budgétaire d’un montant de 78 millions de dollars, soit 554,97 milliards de Francs guinéens.
Pana / Afrique en ligne

Dominique Strauss-Kahn formellement inculpé pour les sept chefs d´accusation

DSK
Ces chefs d'accusation sont au nombre de sept et comprennent notamment l'acte sexuel criminel au premier degré, la tentative de viol au premier degré, l'agression sexuelle au premier degré, l'emprisonnement illégal au second degré et les attouchements non-consentis.
Dominique Strauss-Kahn a été formellement inculpé jeudi par une chambre d'accusation new-yorkaise de tous les chefs d'accusation, au nombre de sept, en relation avec les accusations de crime sexuel dont il fait l'objet, a indiqué le procureur Cyrus Vance.
Hier (mercredi), une chambre d'accusation (...) a étudié les preuves fournies par le parquet et a décidé qu'elles étaient suffisantes pour l'inculpation et l'organisation d'un procès, a déclaré Cyrus Vance après une audience au tribunal de Manhattan, au cours de laquelle l'ancien patron du FMI s'est vu accordée la libération sous caution.                       
Nafissatou Diallo, présumée victime
Ces chefs d'accusation sont au nombre de sept et comprennent notamment l'acte sexuel criminel au premier degré, la tentative de viol au premier degré, l'agression sexuelle au premier degré, l'emprisonnement illégal au second degré et les attouchements non-consentis.                                            
Ces accusations sont d'une extrême gravité, a commenté M. Vance.
Dans un communiqué distribué aux journalistes, les procureurs parlent en outre d'actes sexuels non consentis et forcés.
S'il était condamné pour l'ensemble des chefs d'accusation dont il fait l'objet, M. Strauss-Kahn risquerait jusqu'à 74 ans de prison.
La justice a accordé à l'ancien directeur général du FMI sa libération contre le versement d'une caution d'un million de dollars. Sa remise en liberté devrait intervenir vendredi. Il devrait ensuite être assigné à résidence à New York et sera sous contrôle électronique 24H/24.
La prochaine audience a été fixée au 6 juin.

samedi 21 mai 2011

Alpha Condé : "Les mauvaises habitudes en Guinée sont telles que je dois tout surveiller"


Dans une interview exclusive à Jeune Afrique (n° 2628, en kiosques du 22 au 28 mai), Alpha Condé raconte dans quelles conditions il a embrassé son premier mandat à la tête de la Guinée. Et n’hésite pas à répondre vertement aux critiques de ses détracteurs.
À 73 ans, Alpha Condé ne se ménage pas. À l’en croire, sa vie de président est aussi agitée que sa vie d’opposant. « Les mauvaises habitudes prises sont telles que je dois tout surveiller et vérifier. Je ne tolère aucune velléité de corruption, j’ai donc l’œil sur tout », explique le président guinéen dans une longue interview exclusive à Jeune Afrique (n° 2628, en kiosques du 22 au 28 mai).
Si l’actuel locataire de Sékoutoureya est sur tous les fronts, c’est aussi car il est attaqué de toute part et que ses adversaires l’attendent au tournant. Mais il n’esquive pas les questions qui fâchent : les opposants l’accusent d’ethnocentrisme ? Il répond : « J’ai été longtemps président de la Fédération des étudiants d’Afrique noire en France (Feanf). Je suis un militant de l’unité africaine. Ce n’est pas à mon âge que je vais commencer une carrière de tribaliste. » On lui reproche de cibler la communauté peule quand il critique les marchands véreux ? « Ce sont quelques commerçants ayant abusé de leur monopole d’importation de certaines denrées (…) que nous visons. En aucun cas les Peuls dans leur ensemble », assure-t-il.
"Le peuple n’a plus peur de l’armée"
Autre souci majeur d’Alpha Condé : l’armée. Mais là encore, l'ancien opposant se veut rassurant : « Le peuple n’en a plus peur. (…) Et elle se rend compte d’elle-même que la démocratie est la meilleure chose qui puisse lui arriver. Elle est à nouveau considérée, respectée, aimée. »
Qu’en est-il alors de l’incident, le 10 mai dernier, quand des militaires sont venus fouiller le domicile de Cellou Dalein Diallo ? « Le mensonge est chez certains Guinéens une seconde nature, affirme-t-il. Il n’y a jamais eu de perquisition mais un problème interne à la garde personnelle de Cellou. L’argent qu’il distribue à ses hommes, dont certains sont des bérets rouges, a été mal réparti, et l’un d’entre eux, mécontent, est venu exiger son dû les armes à la main. Tous ce qu’on a raconté dans les médias à ce sujet est faux. »
Source: Jeune Afrique

vendredi 20 mai 2011

Le Programme national d’appui aux acteurs des filières agricoles opérationnel en Guinée

Ce programme qui est financé par le FIDA à hauteur de 34,5 millions a été lancé le 17 mai 2011. Le PNAF compte améliorer les revenus et la sécurité alimentaire des paysans ruraux encore dans la pauvreté.
.Il couvre pour ce départ la moyenne Guinée et la Guinée Forestière. Au total, 4 000 petits producteurs et leurs familles sont concernées. Ainsi le PNAF cible deux catégories de la population considérée comme vulnérable ; il s’agit entre autres : les jeunes diplômés ou déscolarisés contraints à l’exode pour échapper au chômage ou sous-emploi ou encore les femmes, chefs des ménages qui représentent plus de la moitié de la population. .
Autrement, il est question d’améliorer la productivité à la compétitivité des activités des ruraux pauvres et ce à travers une professionnalisation et une responsabilisation de leur organisation dans le développement des filières agricoles porteuses. M. Morlaye Touré, chef de cabinet du département de l’Agriculture qui a dit toute sa satisfaction au cours du lancement de ce programme national a déclaré : ‘’LE PNAFA est un programme national ayant comme porte d’entrée, les organisations paysannes et s’appuie sur le développement des principales filières agricoles à fort potentiel économique pour les acteurs. Il touchera dans une première phase la moyenne Guinée et la Guinée Forestière et intégrera à terme, les régions de la Haute Guinée et de la Basse Guinée ’’. .
Le Président de la Confédération nationale des organisations paysannes de Guinée, Moussa Para Diallo, a salué la démarche participative et concertée du FIDA. .
Mohamed Sylla, Conakry pour radio kankan.

jeudi 19 mai 2011

La Guinée en chantier: "Nous sommes déterminés à faire du pays, la deuxième puissance de la CEDEAO", dixit Pr. Président Alpha Condé

Reformes du secteur minier, gratuité de la césarienne, relance du projet coton, audits, nettoyage du fichier de la fonction publique, unicité des caisses de l’Etat, états généraux de la justice, mobilisation de 20 milliards pour les femmes et 10 milliards pour les jeunes, interdiction de la réexportation des produits alimentaires, suppression de l’impôt de capitation…, l’avènement du Pr. Alpha Condé à la magistrature suprême du pays suscite un espoir. Un immense espoir auprès des populations.
En engageant les grands travaux de construction, le Chef de l’Etat guinéen entend donner un nouveau visage à la ville de Conakry et à l’intérieur du pays.
Au pont 8 novembre où, les travaux sont non stop, 24h/24, c’est un énorme échangeur digne des pays modernes qui est en construction.
Le port de pêche du quartier Teminetaye à Kaloum (ici sur la photo), connu sous l'appellation Colombie, un véritable No-man’s-land, lieu par excellence du trafic de drogue, de la prostitution, des voleurs et des receleurs, bourré de buvettes… a été cassé, une action salvatrice pour la population riveraine, pour la jeunesse. Aujourd’hui, on ne reconnait cet endroit que par la mer et l’hôpital Ignace-Deen qui se trouve à coté.
La réhabilitation de la route Matoto-Enta-Dabompa a démarré depuis mi Mai comme annoncée par le Pr. Président Alpha Condé et se poursuit intensément.
Cet axe, véritable calvaire pour les populations riveraines était depuis cinq (5) ans la route de la mort. La santé publique était fortement affectée. En effet, avec l’aspiration de la poussière ou la consommation des aliments exposés à la poussière qui renferme des microbes, des bactéries pathogènes, des virus, les habitants de Conakry sont atteints des maladies comme la toux, la grippe, le rhume, la gastrite, la fièvre typhoïde, la bronchite, la pneumonie… Combien en sont-ils morts ?
Aussi, les engins roulants sont endommagés et amortis très rapidement, sans oublier les monstrueux embouteillages qui coûtent le carburant et le temps à cause de l’état calamiteux de la route. On perd plus de temps entre Dabompa-Enta-Matoto qu’entre Kindia Conakry.
Avec la réhabilitation de cet axe infernal, le Pr. Président Alpha Condé résout à la fois la question d’infrastructure routière et la récurrente et épineuse question de la santé publique.
Le démarrage du butimage de la voirie urbaine de Forecariah, la réhabilitation en cours des groupes électrogènes de Tombo, de la SEEG, la fourniture du riz à 160000 francs, la réduction drastique du train de vie de l'Etat…, sont des actes concrets posés par le Chef de l’Etat guinéen et qui expriment sa volonté de développer le pays.
En annonçant également l’arrivée très prochaine des Turcs pour la construction des logements sociaux en Guinée, le Chef de l’Etat ne ménage ni efforts, ni son calendrier surchargé pour sillonner le monde à la recherche des investisseurs étrangers pour sortir le pays de la misère, de la pauvreté qui le minent depuis plus d’un demi siècle.
"C’est pourquoi, le Pr. Président Alpha Condé est à soutenir. A aider. A encourager ses actions s’inscrivant dans la défense des intérêts supérieurs et exclusifs de la nation", affirme Abdoulaye Diallo, sociologue guinéen.
Partout où, il y a la volonté, il y a la voie du salut. Et c'est au pied du mur qu'on reconnait le maçon.
“Guinee is back”, a dit le Président Alpha Condé. Petit à petit, en si peu de temps, à l’allure où évolue la situation dans le pays, avec le retour de l’Etat, cette affirmation est entrain de devenir une réalité.
Karim Bah, correspondant de guinee24.com
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Le volet recette du projet de budget de l'Etat adopté en commission

CONAKRY -- Le volet recettes de l'Etat guinéen inscrit dans le projet de budget 2011 a été adopté mercredi en commission par le Conseil national de transition (CNT, organe législatif transitoire).
Les recettes intérieures pour l'année sont estimées à environ 5 533 milliards de franc guinéen, soit quelque 5,5 milliards de dollar.
Elles sont en hausse de plus de quatre milliards de dollar par rapport à l'année écoulée.
Les ressources extérieures, composées de dons et emprunts, sont estimées à plus de 1 000 milliards de franc guinéen (un milliard de dollar).
Les recettes budgétaires assignées aux régies financières connaissent un accroissement à tous les niveaux avec notamment 39, 48% pour les Impôts, 38,36% pour le Trésor et 38,91% pour les Douanes.
Les travaux de la Commission des Affaires économiques, financières et du plan, élargis aux huit autres commissions, doivent être soumis en plénière.
Selon le président de la Commission des Affaires économiques, financières et du plan, le gouvernement a élaboré le projet de budget avec une hypothèse de croissance de 4% du PIB, contre 1,9% en 2010.
La Commission des Affaires économiques, financières et du plan a formulé des recommandations allant dans le sens de l'implication des ministères en charge des Finances et du Budget dans le système de recouvrement des recettes non fiscales.
En outre, elle a identifié tous les ministères et directions, sources de recettes de l'Etat afin que des stratégies soient développées pour la réussite dans l'identification, la mobilisation et la sécurisation des recettes provenant de l'exploitation des biens mobiliers et immobiliers de l'Etat.
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mardi 17 mai 2011

‘’ Faire des élections législatives en Guinée dans ces conditions actuelles ne seraient pas une bonne chose’’, réagit Lansana Kouyaté du PEDN

Récemment à Boffa, le président du parti politique PEDN Lansana Kouyaté a brisé enfin le silence, tout en plaidant en faveur d’une révision complète du fichier électoral avant les élections législatives.
En effet, en séjour privé à Koba, sa ville natale, l’ancien premier ministre de l’ère Conté et principal allié du premier magistrat du pays le Pr Alpha Condé a suggéré que ‘’ faire les élections législatives en Guinée dans ces conditions actuelles ne seraient pas une bonne chose’’. Par ailleurs pour le leader du PEDN Lansana Kouyaté, le scrutin des législatives doit se tenir avant la fin de l’année 2011, afin de mettre fin à la transition dans le pays. ‘’ Nous attendons les élections législatives, nous espérons qu’elles vont se tenir d’ici la fin de l’année’’ a déclaré Lansana Kouyaté.
En somme, il reste à noter que le leader du PEDN Lansana Kouyaté a soutenu mordicus, lors du second tour des élections présidentielles le Pr Alpha Condé qui tiraillait la corde de la présidence du pays avec le candidat de l’UFDG Cellou Dalein Diallo. Mais, étant absent dans le gouvernement de Saïd Fofana, le leader du PEDN Lansana Kouyaté vise probablement la présidence de l’assemblée nationale.
Léon Kolié/ le verificateur

lundi 16 mai 2011

Le temps des reformes dans le secteur minier

La Guinée organise depuis mardi 10 mai, son 5è symposium minier avec pour objectif : conjuguer à la fois la bonne gouvernance et le développement durable.
En organisant cet évènement minier, le plus grand de l’Afrique de l’Ouest, la Guinée qui dispose plus du tiers des réserves mondiales de bauxite veut rassurer les investisseurs en annonçant des reformes visant aussi bien à augmenter ses recettes fiscales qu’à sécuriser juridiquement ces derniers.
« Chaque investisseur a besoin d’un cadre légal et réglementaire stable, un climat social apaisé et des conditions paisibles pour conduire les opérations industrielles des investissements », a tenu à rappeler le Premier ministre Mohamed Saïd Fofana.
Aussi, le gouvernement guinéen espère miser sur la gestion rationnelle et transparente des revenus issus des activités minières ainsi que la juste répartition de la richesse nationale.
Parmi les grandes reformes qui interviendront dans les prochains jours, figurent en bonne place, l’adoption d’un nouveau code minier et la mise en exécution du décret présidentiel portant création des sociétés de patrimoine dans les secteurs minier et pétrolier.
Enfin, la Guinée entend faire l’audit légal, technique et financier des sociétés minières en opération et en développement, de même que l’audit du cadastre minier « en vue de mettre fin au gel des ressources minières », d’après M.Fofana.
Le Symposium Mines Guinée 2011 qui se déroule présentement à Conakry regroupe plus de 1000 participants dont 500 venus de l’étranger et 75 exposants.
Parmi les personnalités de premier ordre, il faut citer l’ancien président de l’Initiative de transparence dans les industries extractives, Peter Eigen, Ricardo Saad Chef du projet Simandou pour Vale et Kémoko Touré, DG de la CBG.
D’éminentes personnalités venues de l’administration publique, des compagnies minières, du syndicat et de la société civile entre autres prennent part à la rencontre.
CE/12-05-11/MG
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dimanche 15 mai 2011

La loi de finances 2011 prévoit environ 1,2 milliards de dollars

CONAKRY -- Le gouvernement guinéen a déposé auprès du Conseil national de Transition (CNT, organe législatif transitoire) un projet de budget de plus de 8.000 milliards de francs guinéens (environ 1,2 milliards de dollars) pour l'année, a- t-on appris auprès du ministère guinéen de l'Economie et des Finances.
Le projet de loi de finances est sur la table de la Commission Finances, économie et plan qui a reçu le directeur national du Budget pour un échange de vues plus large sur le budget de l'Etat pour l'exercice 2011.
La synthèse des travaux sur le budget est prévue pour samedi avant l'ouverture solennelle de la session budgétaire lundi.
Après l'adoption de la loi de finance, le gouvernement guinéen et ses partenaires au développement, en l'occurrence les Institutions de Breton Woods, pourraient se rencontrer le 1er juin pour définir un plan de financement de l'État et harmoniser les positions pour une utilisation plus judicieuse des fonds qui seront alloués pour le développement socio-économique de la Guinée.
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Le recensement pour les législatives débutera avant fin mai

CONAKRY - Un nouveau recensement pour les élections législatives guinéennes débutera avant la fin du mois de mai et le scrutin pourrait se tenir en novembre, a déclaré vendredi le ministre guinéen de l'Administration du territoire, Alassane Condé.
Le recensement de la population pour les prochaines législatives débutera dans une ou deux semaines et les élections pourront avoir lieu en novembre 2011. Je vais faire la proposition aux partis politiques et aux institutions républicaines, a déclaré M. Condé à la télévision publique guinéenne.
Le ministre a déclaré que le gouvernement guinéen était prêt à financer seul le recensement avec ou sans l'apport de qui que ce soit. Ce n'est pas normal qu'un pays qui se dit souverain tende la main pour organiser des élections présidentielles et législatives.
Selon lui, la Commission électorale nationale indépendante (Céni), légalement chargée d'organiser les législatives, n'était pas à même de le faire en raison de sa partialité.
On ne peut pas aller à des élections avec des gens partisans, a-t-il affirmé en soulignant que la composition de la Céni est contestée par tout le monde sans parler de son rôle lors des dernières élections.
Les législatives étaient initialement prévues six mois après la présidentielle de novembre 2010, première élection libre et démocratique de Guinée remportée par l'opposant historique Alpha Condé face à Cellou Dalein Diallo.
MM. Condé et Diallo avaient tous les deux récusé des responsables de la Céni avant que la décision ne soit prise de confier la présidence de la commission au Malien Siaka Sangaré.
Un prédécesseur de M. Sangaré à la Céni, Ben Sékou Sylla, décédé depuis, avait été jugé et condamné à la suite d'une plainte du parti d'Alpha Condé qui l'accusait d'être un proche de son adversaire.
Plusieurs partis d'opposition ont déjà dit être contre l'organisation d'un nouveau recensement pour les législatives.
(©AFP / 13 mai 2011)