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jeudi 30 août 2012

Compte rendu du Conseil des Ministres

Vue de Kaloum( Conakry)

La Session Ordinaire du Conseil des ministres s’est tenue ce jeudi 30 août 2012 de 10h à 12h sous la haute présidence de Son Excellence le Professeur Alpha CONDE, Président de la République, autour de l’ordre du jour suivant :
1. Message de Monsieur le Président de la République,
2. Compte rendu de la session ordinaire du Conseil interministériel tenu le mardi 28 août 2012
3. Décisions
4. Divers
Au titre du premier point de l’ordre du jour, le Président de la République a rappelé l’urgence du recensement biométrique du personnel de l’administration publique afin d’assurer l’assainissement du fichier général de la fonction publique avant la fin de l’année.
Il a demandé au gouvernement de diligenter le processus de mise en place d’une unité industrielle de traitement des déchets.
Au titre du deuxième point de l’ordre du jour, Monsieur le Premier Ministre a fait le compte rendu détaillé de la session ordinaire du conseil interministériel du mardi 28 août 2012 relatif à l’examen du projet de Loi de finances rectificative de l’exercice 2012 et à la situation de l’opération achat riz local.
Le projet de Loi de Finances rectificative soumis prend en compte principalement les performances des régies de recettes au 30 juin 2012 (impôts et douanes) et certaines priorités du gouvernement en matière de dépenses.
Il est cohérent avec les objectifs du programme économique et financier appuyé par la facilité élargie de crédit conclue avec nos partenaires du Fonds Monétaire Internationale et de la Banque Mondiale.
Le projet de Budget 2012 révisé se chiffre à 9 963 720 000 milliards en Recettes et Dons (avec 7 759 860 000 de Recettes intérieures) et 11 441 510 000 milliards de dépenses totales (hors amortissement de la dette)
A l’issu des débats enrichissants sur l’ensemble des questions soulevées, le conseil a décidé ce qui suit :
1. Les ministres sont invités à se rendre à l’intérieur du pays pour faire le point sur l’opération d’achat du riz local et informer les populations sur l’évolution du dialogue sociopolitique.
2. Le Conseil a approuvé le projet de Loi de finances rectificative qui sera transmit au CNT pour examen et adoption.
Avant de lever la séance, le Chef de l’Etat a donné de larges informations sur l’actualité nationale et internationale.
Le Conseil des ministres
Transmis par le Bureau de Presse de la Présidence

Les Imams à Sékhoutouréya :Pour des prières en faveur de la réussite des projets du Pr Alpha Condé


Palais Sékhoutouréya, 29 août 2012
Rassurer le Président de la République, Pr Alpha Condé, faire des prières pour la stabilité, la paix dans le pays et pour la réussite de ses actions d’une part, et d’autre part, exprimer leur reconnaissance au chef de l’Etat pour sa contribution en faveur des Imams lors du mois de Ramadan, tels étaient les objectifs de la visite des 250 Imams venus des 12. 000 Mosquées du pays. C’était le mercredi 29 août 2012 à Sékhoutouréya.


Cette délégation des Imams qui était conduite par Elhadj Abdoulaye Diassy, Secrétaire général des Affaires religieuses, a, pour marquer sa p résence au Palais présidentiel, magnifié la gloire de Dieu à travers le slogan « Dieu est grand ». Une manière de dire que le Président Alpha Condé est un choix de Dieu et qu’il mérite d’être soutenu par tous ceux qui croient en la puissance divine.
Une occasion pour Elhadj Abdoulaye Diassy, Secrétaire général aux Affaires religieuses de faire savoir au Pr Alpha Condé que ces Imams en longueur de journée multiplient des prières et des bénédictions dans les Mosquées pour le pays et en faveur du chef de l’Etat qui selon lui est le choix de Dieu.
Elhadj Sèkhouna Sylla, Iman de la Mosquée de Kaporo, a au nom des 250 Imams du pays, remercié le Président de la République pour le soutien qu’il a apporté aux Imams pendant le mois saint de Ramadan. Mesurant l’ampleur de la mission du chef de l’Etat, l’Iman de Kaporo a invité le Pr Alpha Condé à la sérénité dans ses projets de développement du pays.
Elhadj Sèkhouna Sylla, a rassuré le Président de la République que le soutien des imams ne manquera pas, à travers des prières dans toutes les Mosquées du pays.
Il a en outre félicité le Président Alpha Condé pour avoir instauré la quiétude dans les différentes localités. Toute chose, d’après Elhadj Sylla, qui permet aux Imams de se réveiller tranquillement pour diriger les prières.
Même réaction chez Elhadj Moualim Savané qui a surtout salué le passage très remarqué du Président Alpha Condé au sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) en Arabie Saoudite. Pour lui, c’est un passage qui honore tous les Guinéens et il a invité les Imams à faire des prières pour la réussite des projets de sociétés du chef de l’Etat.
Elhadj Karamoko Diawarra, chef de cabinet au Secrétariat général aux Affaires religieuses a apprécié les œuvres du Président de la Républiques pour toute la Guinée en général et le monde des religieux en particulier.
De son côté, le Président de la République, Pr Alpha Condé, a invité les Imams à utiliser le langage de la vérité pour mieux éduquer les populations à l’esprit civique. Car dira le chef de l’Etat : « Une marche pacifique n’est pas interdite. Mais toute marche accompagnée de violence est condamnée par la loi ». Le Président de la République a indiqué que les grands projets qui se réalisent en Guinée tels que l’atteinte du point d’achèvement de l’initiative PPTE, seront en faveur de tous les Guinéens. C’est pourquoi il a signalé que les uns et les autres doivent accompagner le gouvernement pour sortir le pays de la pauvreté.
Le Pr Alpha Condé a exhorté les Imams à poursuivre les prières pour la consolidation de la paix.
Comme pour lier l’acte à la parole, c’est par des prières formulées par ces Imams que cette rencontre a pris fin.
B S
Le Bureau de Presse de la Présidence

Trois ambassadeurs présentent leurs lettres de créances au Pr Alpha Condé


Palais Sékhoutouréya, 29 août 2012
Le Palais Sékhoutouréya a enregistré ce jeudi 29 août 2012, un véritable ballet diplomatique avec trois ambassadeurs qui ont présenté leurs lettres de créances au Président de la République, Pr Alpha Condé.
Il s’agit de M. Kim Jun Gap, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République populaire de Corée ; M. Andradjati, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République d’Indonésie, M. Nyahuma Obika, ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République de Trinité-et-Tobago.
Ces ambassadeurs qui sont désormais accrédités auprès du gouvernement guinéen, ont exprimé leur détermination à œuvrer pour le renforcement des relations de coopération entre la Guinée et leurs pays respectifs. Des relations de coopération basées sur le développement à tous les niveaux et dans un esprit gagnant-gagnant, comme le prévoit le Président de la République, Pr Alpha Condé.
Autant dire que depuis l’avènement du Pr Alpha Condé au pouvoir, la diplomatie guinéenne se renforce davantage. Une réalité qui s’explique par la politique d’ouverture engagée par le gouvernement de la troisième République pour faire avancer le pays.
B S
Le Bureau de Presse de la Présidence

mercredi 29 août 2012

Guinée : le Conseil national de transition appelle à l'apaisement et au respect de la loi


CONAKRY -- La présidente du Conseil national de la Transition (CNT, organe législatif de la transition), Rabiatou Séra Diallo, a lancé mardi un appel à l'apaisement et au respect de la loi en vigueur, dans une déclaration publique.
Suite à une réunion du bureau exécutif, la présidente du CNT a soutenu que la Guinée traverse actuellement une situation politique délicate, dominée par la passion que suscite la perspective des prochaines élections législatives et divers événements récurrents, qui troublent l'ordre public et mettent en péril la paix sociale.
"Les violences et conflits enregistrés dans le pays ne peuvent avoir pour conséquences que l'instabilité et la rupture de la paix", a déclaré Mme Diallo, estimant que tous les leaders d'opinion et les responsables à tous les niveaux qui participent à l'animation de la vie politique, économique, sociale et culturelle, doivent s'impliquer davantage dans l'instauration d'une culture de paix et de tolérance chez les populations guinéennes.
Pour la présidente du CNT, les acteurs politiques ont tous manqué de volonté et de courage dans la résolution de la crise qui bloque le cheminement du pays vers une vie constitutionnelle normale.
Elle a interpellé le pouvoir exécutif à assumer sa mission de promotion de la paix, de sauvegarde l'ordre public et de maintien de sécurité collective par l'exercice des droits régaliens de l'Etat.
Aux partis politiques, Rabiatou Séra Diallo rappelle qu'ils ont la charge de l'éduction civique du citoyen et de l'animation de la vie politique, en faisant prévaloir le dialogue, la recherche d'un consensus dans le respect des valeurs de la République.
"Nos populations n'ont que trop souffert. Elles ont soif de la liberté, de paix et de développement", a précisé la présidente du CNT, avant d'ajouter que son institution rassure le peuple de Guinée que les avancées réalisées pour la sortie de crise seront couronnées par une loi, conçue et adoptée pour être conforme à l'adage qui dit que " la voix du peuple c'est la voix de Dieu".
Xinhuanet

CEDEAO : ouverture à Lomé de l'atelier sur la sécurité maritime dans le Golfe du Guinée


LOME -- La Communauté économique des états de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) en collaboration avec les Forces armées togolaises (FAT) et les Etats-Unis d'Amérique a ouvert mardi à Lomé, un atelier sur la sécurité maritime dans le cadre du renforcement de la sécurité maritime dans le Golfe du Guinée.
Cette rencontre de deux jours a pour objectif de plancher, avec la collaboration du Commandement des Etats-Unis pour l'Afrique (AFRICOM) sur l'établissement de la Zone maritime pilote « E » qui comprend le Togo, le Bénin, le Nigéria et le Niger. Le Niger, un pays enclavé bénéficie de cette façade maritime qui s'étant de la frontière est du Nigeria jusqu'à la frontière ouest du Togo.
La Zone maritime pilote permet au pays concernés d'adopter une stratégie commune de lutte contre la pêche illégale, le trafic de drogue, d'armes, d'êtres humains, l'immigration clandestine mais surtout la piraterie, le terrorisme et la pollution.
Outre les pays concernés, les Etats-Unis, la France, l'Angleterre, l'Allemagne, le Bénin, le Ghana, le Sénégal et le Gabon ont envoyé des observateurs.
Pour le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Eliott Ohin, les enjeux de la sécurité maritime en Afrique et dans la sous-région sont tellement importants qu'il faille mettre en place dans les différents pays des structures nationales et supranationales capables de répondre aux menaces dont font face les usagers de la mer.
Il a relevé que le déficit en capacités opérationnelles des Marines nationales ne permet pas de lutter efficacement contre cette insécurité d'où la nécessité de la mise en commun de leurs énergies.
Le ministre a précisé que les menaces dans cet espace maritime sont les mêmes qu'ailleurs car aujourd'hui 90% des échanges du commerce mondial se font par voie maritime par conséquent la dégradation de la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée aura de sérieuses répercussions sur l'économie de tous les pays africains et partant sur l'économie mondiale.
Xinhuanet

Guinée : l'interpellation du fils d'un leader de l'opposition fait suite à une altercation entre militaires


CONAKRY -- Le porte-parole du gouvernement guinéen Albert Damantang Camara a déclaré ce mardi que "l'interpellation du fils de Cellou Dalein Diallo, un militaire en formation à Moscou, est consécutive à une altercation entre militaires dans une boîte de nuit de la capitale", a-t-on appris de sources officielles.
"Cette interpellation n'a rien à voir avec la politique, c'est une bagarre entre militaires et civils dans une discothèque", a déclaré le Commandant Barry, chargé de presse de la Gendarmerie, rapporte les mêmes sources.
Il a affirmé que c'est sur "requête du propriétaire de la boîte de nuit que la gendarmerie a intervenu dans la nuit du 26 au 27 août 2012 pour sécuriser la population face à des militaires armés dont le fils de Cellou Dalein Diallo, Ahmed Tidiane Diallo et Abdallah Kouyaté".
Cette déclaration du porte-parole du gouvernement vise à éviter de faire un lien entre cette interpellation du fils de Cellou Dalein Diallo et la manifestation du 27 août.
Par ailleurs, Albert Damantang Camara, porte-parole du gouvernement, revenant sur les événements du 27 août, a déclaré que "les forces de l'ordre n'ont pas fait usage d'armes à feu sur le véhicule de Lansana Kouyaté, président du PEDN".
Le porte-parole du gouvernement a annoncé plusieurs interpellations consécutives à cette marche avortée, dont le bilan officiel provisoire fait état de "24 blessés parmi les forces de l'ordre", ainsi que "la destruction de biens public et privé".
Le gouvernement avait, la veille de cette marche de l'opposition, publié un communiqué "concernant le casernement des militaires, pour rappeler que le maintien de l'ordre public incombe désormais au Haut commandement de la gendarmerie chargé du maintien de l'ordre public".
C'est ainsi que sur instructions du Ministre Délégué à la Défense, Kabèlè Camara, le Chef d'état-major général des armées le général Souleymane Kéléfa Diallo avait informé "tous les hommes en uniforme, de tous les corps, quels que soient leur grade et rang, qu'il leur est formellement interdit de se confondre à tout mouvement de foule. Et qu'ils seront consignés dans leurs casernes sous le contrôle de leur commandant d'unité dans la journée du 27 août 2012".
Xinhuanet

mardi 28 août 2012

Guinée : La marche du 27 août 2012


Conakry 28 août 2012
Malgré l’interdiction faite (décision du gouverneur de la ville de Conakry pour risque d’affrontement entre les manifestants et non respect des délais légaux de dépôt de demande) aux partis politiques, de la majorité comme de l’opposition, de manifester à Conakry le lundi 27 août 2012, fête des femmes, le collectif de l’opposition, réunissant l’Union des forces démocratiques (UFDG) de Cellou Dalein Diallo, l’Union des forces républicaines (UFR) de Sidya Touré, le Parti de l’espoir pour le développement national (PEDN) de l’ancien Premier ministre Lansana Kouyaté et quelques personnalités de l’opposition, a maintenu sa sortie dans la ville de Conakry pour un itinéraire allant de la commune de Matoto, au stade du 28 septembre. Le gouvernement, la veille, le 26 août 2012, avait publié un communiqué concernant le casernement des militaires, pour rappeler que le maintien de l’ordre public incombe désormais au Haut commandement de la gendarmerie chargé du maintien de l’ordre public. C’est ainsi que sur instructions du Ministre Délégué à la Défense, le Chef d’Etat Major Général des Armées « a informé tous les hommes en uniforme, de tous les corps, quels que soient leur grade et rang, qu’il leur est formellement interdit de se confondre à tout mouvement de foule. Et qu’ils seront consignés dans leurs casernes sous le contrôle de leur Commandant d’unité dans la journée du 27 août 2012. Il est instruit aux commandants des unités de procéder à des contrôles physiques périodiques dans leurs casernes respectives et de rendre compte à l’Etat Major Général des Armées de la situation de prise d’arme chaque trente minutes. Tout militaire isolé ou tout civil portant une tenue militaire qui sera appréhendé avec ou sans arme sera sanctionné suivant le code de justice militaire ». Les forces de sécurité déployées sur les différents secteurs de la ville, ont permis d’éviter la violence entre les deux camps. Les partisans de la mouvance présidentielle ayant tenté sans succès d’organiser leur propre marche. Privés de marche, organisés en groupe de manifestants, certains opposants ont assiégé les forces de l’ordre (policiers et gendarmes) dans les différents carrefours, obligeant ceux-ci à faire usage de gaz lacrymogènes. Tandis qu’une population hostile à la marche, empêchait l’opposition de prendre son point de départ du quartier de Matoto, non loin du marché, à proximité de la résidence de l’ancien Premier ministre, Lansana Kouyaté, où se sont installés finalement les principaux responsables de l’opposition. Ce lundi 27 août, une présence massive des forces de l’ordre servait de point d’interposition entre les responsables et militants de l’opposition retranchés au domicile de l’ancien Premier ministre, Lansana Kouyaté, dans le quartier de Matoto, dans la banlieue de Conakry.
Ce mardi 28 août, le porte-parole du gouvernement a annoncé plusieurs interpellations. Le bilan officiel provisoire fait état de 24 blessés parmi les forces de l’ordre. L’on déplore également la destruction de biens public et privé.
Le porte-parole du gouvernement a également annoncé que l’interpellation du fils de Cellou Dalein Diallo, un militaire en formation à Moscou, est consécutive à une altercation entre militaires dans une boîte de nuit de la capitale. « Cette interpellation n’a rien à voir avec la politique, c’est une bagarre entre militaires et civils dans une discothèque », a déclaré le Commandant Barry, chargé de presse de la Gendarmerie. Qui a affirmé que c’est sur requête du propriétaire de la boîte de nuit que la gendarmerie a intervenu dans la nuit du 26 au 27 août 2012 pour sécuriser la population face à des militaires armés dont le fils de Cellou Dalein Diallo, Ahmed Tidiane Diallo et Abdallah Kouyaté.
Par ailleurs, Albert Damantang Camara, porte-parole du gouvernement, a déclaré que les forces de l’ordre n’ont pas fait usage d’armes à feu sur le véhicule de Lansana Kouyaté, président du PEDN.
Quant à l’annonce du retrait des membres de l’opposition du gouvernement, un conseiller du Chef de l’Etat déclare que « le gouvernement guinéen ne compte aucun membre de l’opposition en son sein, celle-ci ayant décliné l’offre d’entrée depuis l’élection du Président de la République, le professeur Alpha Condé au mois de novembre 2010. Le gouvernement de 2010 ne comprend que les membres du parti présidentiel, ceux des partis alliés, des membres de la société civile et les personnalités ressources. Depuis la sortie de l’ancien Premier ministre Lansana Kouyaté de la majorité présidentielle, deux de ses ‘’ministres’’, Souleymane Cissé (Plan) et Aboubacar Sidiki Coulibaly (audit et contrôle économique) ont continué à apporter leur soutien et solidarité au gouvernement. Par contre, des opposants ont exprimé le souhait de retirer leurs membres du Conseil national de transition (Parlement de transition), dont les membres ne sont pas élus, mais installés grâce à l'accord de Ouagadougou en janvier 2010 et composé des représentants de toutes les couches de la société guinéenne. Donc l’opposition ne peut se retirer d’un gouvernement dans lequel, elle n’est pas présente ».
Pour trouver une issue aux divergences politiques entre la mouvance présidentielle et l’opposition, le porte-parole de la Présidence, Naby Youssouf Kiridi Bangoura, a annoncé que : « le Conseil National de la Transition en son sein, et à travers des concertations avec les autres institutions républicaines, a élaboré des propositions qui ont été transmises au Président de la République sous le titre de Rapport synthèse finale des propositions de sortie de crise.
Dans ce document, trois schémas de sortie de crise ont été proposés :
1. La recomposition de la CENI conformément aux dispositions de la loi 013 en s’appuyant sur une loi organique ;
2. La recomposition partielle de la CENI en tenant compte du paysage politique actuel, sauvegarder la mémoire de l’institution, et capitaliser les expériences des membres actuels de la CENI ;
3. La recomposition de la CENI par l’élargissement du nombre de ses membres ainsi que de ses démembrements.
Après examen, la deuxième proposition a retenu l’attention de Monsieur le Président de la République, je cite « la recomposition partielle de la CENI en tenant compte du paysage politique actuel, sauvegarder la mémoire de l’institution, et capitaliser les expériences des membres actuels de la CENI ».
Un Conseil des Ministres extraordinaire convoqué ce mardi 28 août a élaboré d’un Projet de loi portant modification partielle de la Loi 013 du 20 octobre 2007, portant création, attributions, composition, organisation et fonctionnement de la CENI. Ce projet de loi sera transmis au Conseil National de Transition pour légiférer.
Le Bureau de Presse de la Présidence

Guinée: 20 gendarmes blessés et 35 personnes interpellées pour violence (police)


CONAKRY -- La Direction générale de la police guinéenne a, dans un communiqué publié ce lundi, fait état de "20 gendarmes blessés par jets de pierre et 35 personnes interpellées pour violence contre les forces de l'ordre et vandalisme", lors des incidents survenus faisant suite à l'interdiction de la manifestation projetée ce lundi 27 août 2012 par les autorités de Conakry.
La Direction générale rappelle "la mise en place d'un dispositif de sécurité" sur les principales artères de la ville de Conakry dès 6 heures du matin, pour appliquer cette mesure d'interdiction.
"Jusqu'à 9 heures et sur l'ensemble de la ville, il a été constaté que les populations vaquaient normalement à leurs occupations", indique nos sources.
La police précise qu'à partir de 9 heure 40 GMT, quelques " regroupements de manifestants et de contre manifestants ont été constatés à Wanidara et à Dixinn, à Kenien, à Madina et à Matoto, des quartiers de la banlieue de Conakry".
Des regroupements qui furent tous dispersés par les forces de l'ordre.
A Dixinn, et à Matoto, deux autres communes de la capitale, " les dispositifs de sécurité" ont été pris à partie par les manifestants par des jets de pierre, déclare la police. Ce qui a poussé les forces de sécurité à riposter par des tirs de grenades lacrymogènes.
En tout, il a été dénombré "20 gendarmes blessés par jets de pierre et 35 personnes interpellées pour violence contre les forces de l'ordre et vandalisme", tel est le bilan dressé par la direction de la police pour cette journée du 27 août.
Xinhuanet

lundi 27 août 2012

Dernière minute : Sous la riposte des partisans de la mouvance présidentielle, le Collectif et l’ADP se replient dans la résidence de Lansana Kouyaté - La marche ratée de l’opposition sur l’autoroute Fidel Castro


L’enjeu de cette marche du 27 août n’était ni Bambeto, ni Cosa, ni Hamdallaye encore moins Koloma ou Kaporo. L’enjeu de cette journée de la marche de l’opposition était l’autoroute Fidel Castro comme prévu par l’itinéraire retenu par l’ADP et le Collectif.
Dans ce cas, si l’on s’en tient à ce plan de la marche de l’ADP et du Collectif c’est un échec lamentable pour ses organisateurs, d’autant plus qu’elle n’a pas empêché la circulation des personnes, engins, ni l’ouverture des marchés au public.
En plus, les partisans de l’ADP et du Collectif ont trouvé une résistance féroce des partisans de la mouvance présidentielle sur le terrain, obligeant les autres leaders des deux alliances à se replier dans la cour du leader du PEDN, Lansana Kouyaté.
Il est 14h passées à Conakry, la paralysie annoncée par le Collectif et l’ADP n’a pas eu lieu.
Mieux, l’accrochage qu’il y a eu lieu entre partisans du pouvoir et ceux de l’opposition s’est déroulé aux alentours de la résidence de Lansana Kouyaté du PEDN.
A propos, n’eût été l’intervention des forces de l’ordre, l’affrontement entre les partisans du pouvoir et ceux de l’opposition aurait causé des dégâts incommensurables.
Enfin, selon les observateurs bien avertis de la scène politique guinéenne "la marche de l'opposition en ce jour 27 août était un test. Une expérimentation de faire de l’axe Matoto-Kaloum, fief de la mouvance présidentielle comme celui de Cosa-Bambeto Hamdallaye bastion de l’opposition. Malheureusement, l'expérimentation a échoué.
Nous y reviendrons...
Karim Bah et Jules Diomandé, guinee24

Déclaration


Sékhoutouréya, 27 août 2012.
Le 7 novembre 2010, le peuple de Guinée, par sa participation massive à l’Election Présidentielle, a confirmé son attachement à la démocratie et sa volonté de se doter d’institutions républicaines consacrées par la Constitution. L’une des étapes décisives de cette démarche est la mise en place de l’Assemblée Nationale à travers l’organisation des Elections Législatives libres, crédibles et transparentes.
Monsieur le Président de la République, le Professeur Alpha CONDE, tout en poursuivant les reformes économiques, est resté à l’écoute de la classe politique pour parvenir à l’organisation des élections dans de meilleurs délais. C’est dans ce cadre que le Conseil National de la Transition en son sein, et à travers des concertations avec les autres institutions républicaines, a élaboré des propositions qui ont été transmises au Président de la République sous le titre de Rapport synthèse finale des propositions de sortie de crise.
Dans ce document, trois schémas de sortie de crise ont été proposés :
1. La recomposition de la CENI conformément aux dispositions de la loi 013 en s’appuyant sur une loi organique ;
2. La recomposition partielle de la CENI en tenant compte du paysage politique actuel, sauvegarder la mémoire de l’institution, et capitaliser les expériences des membres actuels de la CENI ;
3. La recomposition de la CENI par l’élargissement du nombre de ses membres ainsi que de ses démembrements.
Après examen, la deuxième proposition a retenu l’attention de Monsieur le Président de la République, je cite « la recomposition partielle de la CENI en tenant compte du paysage politique actuel, sauvegarder la mémoire de l’institution, et capitaliser les expériences des membres actuels de la CENI ».
Aussi, un Conseil des Ministres extraordinaire est convoqué pour le Mardi 28 août pour l’adoption d’un Projet de loi portant modification partielle de la Loi 013 du 20 octobre 2007, portant Création, attributions, composition, organisation et fonctionnement de la CENI.
Une fois le Conseil entendu et le Projet adopté, il sera transmis au Conseil National de la Transition pour légiférer. Cette modification, après la suppression de l’Article 162 du Code Electoral, va renforcer l’équité entre les partis en compétition.
Monsieur le Président de la République, le Professeur Alpha CONDE, renouvelle son engagement, avec la compréhension de tous les acteurs concernés, à organiser des élections transparentes et régulières pour l’ancrage de la démocratie dans notre pays.
La Présidence de la République

Retour au calme dans la cité minière de Fria après des incidents signalés entre forces de l'ordre et manifestants


CONAKRY -- Le calme est revenu dans la cité minière abritant l'usine de Friguia située à une centaine de kilomètres de Conakry ce samedi, après des incidents survenus vendredi lorsque des jeunes manifestants ont laissé éclater leur colère face à la crise qui affecte cette usine menacée de fermeture par la société Rusal, a-t-on appris de sources concordantes.
Les activités de la ville de Fria furent quasiment paralysées vendredi, avec le blocage de la circulation occasionnée par les obstacles érigés le long des artères par les manifestants.
Il s'agit là de la première manifestation de rue enregistrée dans cette cité de près de 100 mille habitants depuis le début de la crise qui a conduit à l'arrêt des activités au sein de la société.
La crise qui a débuté par une grève en avril dernier, lorsque les travailleurs ont émis une plateforme revendicative portant sur une amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
La compagnie russe Rusal propriétaire de la concession de l'usine a pour finir menacé de la fermer faute de rendements. Car, pour la relance des activités de Friguia, les Russes disent qu'il faut forcément une enveloppe de 50 millions de dollars américains.
Depuis le mois d'avril, les travailleurs seraient sans salaires, selon des sources syndicale, rendant leur survie tout à fait difficile.
Une délégation gouvernementale conduite par le Premier ministre Mohamed Saïd Fofana, devait se rendre sur les lieux ce samedi, en vue de sensibiliser les populations qui commencent à se sentir "abandonnées" de la part du gouvernement, dit-on.
D'où cette manifestation survenue vendredi, au cours de laquelle des jeunes gens ont crié leur colère contre les autorités.
Xinhuanet

Communiqué du Haut commandement


Dans le cadre du maintien de l’ordre public dans la ville de Conakry, le Haut Commandement de la Gendarmerie Nationale Direction de la Justice Militaire rappelle que pour la journée du 27 août 2012, toutes les manifestations de rue sont interdites conformément à la décision des autorités de la ville de Conakry.
En vertu de la loi réservant le maintien de l’ordre public aux forces de gendarmerie et de police, le Haut Commandement de la Gendarmerie Nationale, Direction de la Justice Militaire, invite les unités de gendarmerie et de police responsables des opérations de maintien de l’ordre à agir avec professionnalisme dans le strict respect de la loi, de la protection des biens publics et privés, des droits des citoyens à circuler librement. Et les organisateurs de la marche seront tenus pour responsables des actes de loubards ou toute personne détentrice d’arme blanche ou d’arme à feu susceptible de porter atteinte aux citoyens.
A cet effet, sur instructions du Ministre Délégué à la Défense, Le Chef d’Etat Major Général des Armées informe tous les hommes en uniforme, de tous les corps, quels que soient leur grade et rang, qu’il leur est formellement interdit de se confondre à tout mouvement de foule. Et qu’ils seront consignés dans leurs casernes sous le contrôle de leur Commandant d’unité dans la journée du 27 août 2012. Il est instruit aux commandants des unités de procéder à des contrôles physiques périodiques dans leurs casernes respectives et de rendre compte à l’Etat Major Général des Armées de la situation de prise d’arme chaque trente minutes.
Tout militaire isolé ou tout civil portant une tenue militaire qui sera appréhendé avec ou sans arme sera sanctionné suivant le code de justice militaire.
Ce présent communiqué invite chacun au civisme et au respect de la loi.
Conakry, le 26 août 2012
Le Chef d’Etat Major Général des Armées, Général de Division Souleymane Kéléfa Diallo, Commandeur de l’Ordre National du Mérite

Le Haut commandant de la Gendarmerie Nationale,
Directeur de la justice Militaire, Général de Brigade Ibrahima BALDE, Commandeur de l’Ordre National du Mérite

dimanche 26 août 2012

Le CNT a adopté la loi sur la révision générale des quotes-parts de la Guinée au sein du FMI


CONAKRY -- Le Conseil national de la Transition (CNT, parlement transitoire) a examiné et adopté, lors de sa session extraordinaire du samedi, une proposition de loi portant sur la révision générale des quotes-parts de la Guinée au sein du Fonds monétaire internationale (FMI) et une autre loi sur l'amendement de la réforme du Conseil d'administration de l'institution.
Dans son exposé de motif, le porte-parole de la Commission d'Economie et des Finances du CNT Abdoulaye Cherif Sylla, a précisé que ces deux propositions de lois faites par le FMI au gouvernement guinéen, invitent chaque pays membre à exprimer son consentement sur le montant de sa nouvelle quote-part et à se déterminer sur la proposition de réforme du conseil d'administration du fonds, en fonction de la résolution No 66-2 adopté le 15 décembre 2010, par le conseil des gouverneur, l'organe de décision suprême du FMI
Selon une étude menée par les services techniques du ministère guinéen de l'Economie et des Finances à propos de la 14e révision générale de l'institution dont les données sont contenues dans la proposition de loi, la quote-part de la Guinée sera doublée et passera de 107, 1 millions à 214,2 millions de Droits de tirages spéciaux (DTS).
Ce doublement de sa quote-part permettra au pays d'augmenter sa capacité à mobiliser les ressources du FMI, autrement dit d'augmenter le montant de l'aide financière qu'il peut obtenir de l'institution, a fait remarqué le porte-parole de la commission. Il souligne par ailleurs qu'après l'augmentation de cette quote- part, la Guinée va détenir 0, 44% du montant total des quotes- parts des pays membres.
Ce qui lui confère en termes de pouvoir de vote, 1808 voix représentants 0,07% des pouvoirs de votes au sein de l'institution financière internationale.
Cette nouvelle disposition visant la 14e révision générale a pour objectif entres autres d'accroitre les ressources financiers du FMI qui doit passer de 238,4 milliards à 476,8 milliards de DTS, de transférer plus de 6% des quotes-parts vers les pays émergents en développement dynamiques.
"La Guinée est à la croisée des chemins, dans ses efforts pour atteindre le point d'achèvement de l'Initiative des pays pauvres très endettés (PPTE), qui permettra d'annuler une part importante du stock de sa dette extérieure du pays", a commenté M. Sylla.
Xinhuanet

samedi 25 août 2012

Ouverture de la 10e réunion ordinaire des gouverneurs de la BIDC à Conakry


CONAKRY -- La 10e réunion ordinaire des gouverneurs de la Banque d'investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) a ouvert ses travaux à Conakry ce vendredi, a-t-on appris de sources officielles.
Le gouvernement guinéen a, lors de son conseil ordinaire des ministres tenu jeudi, salué le déroulement de cette 10ème réunion ordinaire des gouverneurs de la Banque d'investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) à Conakry.
Lors de la 9ème réunion des Gouverneurs de la BIDC tenu au Ghana, S.E Dr. Kwabena Duffuor, le ministre ghanéen des Finances, avait été désigné président du conseil des gouverneurs.
La BIDC intervient dans les domaines des "infrastructures et équipements de base relatifs au transport, à l'énergie et aux télécommunications".
Cela concerne les "routes, ouvrages d'art, chemins de fer, infrastructures portuaires et aéroportuaires".
Les autres domaines d'intervention de la Banque portent sur "le développement rural et environnement, à savoir l'irrigation, le contrôle des crues, l'hydraulique rurale, l'agriculture, l'élevage, la pêche".
Elle intervient également dans le secteur social par le biais de la formation professionnelle et le développement de l'industrie.
Xinhuanet

vendredi 24 août 2012

Tuerie de Zogota, la vérité est ailleurs !

Il est peu probable que la vérité jaillisse dans toute sa clarté sur les événements de Zogota. Il est encore moins probable que tout le monde trouve son compte dans les différentes versions qui seront exposées. Cependant, avec le recul et le recoupement des informations en provenance de N'Zérékoré et de Zogota, il commence à y avoir un peu plus de lumière sur ce qu'il s'est passé.
Il ressort que les morts enregistrés le sont suite à un véritable affrontement entre les forces de l'ordre et les villageois, avec des armes à feu des deux côtés. Cet affrontement s'est déroulé dans le cadre d'une véritable guérilla (pont saboté pour arrêter le retour de la colonne des forces de l'ordre, embuscade nocturne, mitraillage en règle). Une question demeure : Comment cela a-t-il commencé ?
Premier constat : les forces de l'ordre se sont effectivement rendues nuitamment dans la village de Zogota. Rien que pour cela, elle doivent rendre des comptes et expliquer pourquoi avoir choisit cette heure tardive pour interpeller les auteurs des saccages contre la société Vale.
Selon les affirmations des forces de l'ordre, elles n'ont trouvé aucun habitant sur place. Ces derniers se seraient enfuis parce que prévenus de leur arrivée. Cette information est impossible à vérifier et est contredite par les villageois.
Sur le chemin de retour, le pont qu'elles avaient emprunté s'est effondré parce qu'ayant été saboté. Le véhicule de tête s'est effondré et c'est en voulant le dégager que les forces de l'ordre auraient été prises sous un feu nourri. Selon elles, c'est en ripostant que plusieurs assaillants ont été tués alors que neuf gendarmes étaient blessés par balle. Bien entendu la version des villageois, que nous avons vu dans le rapport ASF, est totalement différente.
Une chose est certaine, le pont a effectivement été saboté et nous avons les images des véhicules de gendarmerie criblés de balles et des gendarmes blessés. Il y en aurait neuf, dont un grave. En revanche il est peu probable que le vieillard qui figure parmi les victimes se soit livré à l'embuscade.
Autre élément étrange : au moins une des cinq victimes a été tuée bien avant l'expédition des forces de l'ordre. C'est la seule qui n'a pas été tuée par balles. Sur les images présentées par le rapport ASF, c'est celui qui est totalement nu (contrairement aux autres) et dont le cadavre enflé a déjà commencé à entrer en putréfaction (à la différence des autres également). Pourquoi le rapport ASF ne fait pas cette différence ? Par qui et pourquoi cet homme a-t-il été tué ? Pourquoi cette mise en scène macabre ?
Toutes ces interrogations démontrent à quel point la vérité aura du mal à ressortir des déclarations des parties en présence. Ce qui est sûr c'est qu'elle est sans doute différente de ce que nous livrent chaque jour certains politiciens en manque de légitimité, la presse en mal de sensations ou les misérables ONG à la recherche de publicité.
Quand on recherche la vérité et que l'on veut réellement éviter que des événements aussi dramatiques se répètent, on va jusqu'au bout des hypothèses et des investigations. Tous ceux qui savent et qui se taisent sur ces éléments fondamentaux de l'affaire Zogota ont quelque chose à cacher.
Que le gouvernement taise la vérité pour des raisons qui lui sont propres ne doit pas empêcher les intellectuels de réfléchir, les journalistes de faire preuve de professionnalisme et les ONG (prétendues de droits de l'homme) de faire leur travail avec l'éthique qui s'y attache. Cela ne doit pas non plus empêcher les citoyens que nous sommes d'être capable du minimum de discernement, au-delà de nos tendances politiques ou de nos réflexes ethnocentristes. Ce sera le meilleur moyen d'aider les populations guinéennes face à ceux qui veulent les utiliser. Quelque soit leur bord.
Cet aspect de la question est primordial car c'est effectivement l'équilibre de la région forestière qui est aujourd'hui en jeu. Pour s'en convaincre il faut remonter au début de cette affaire et la situer dans son contexte ; c'est à dire à l'attaque contre les sites de la société Vale.
Les revendications des populations autochtones contre les sociétés minières sont fréquentes en Guinée. Quelle que soit leur contenu ou le lieu où elles se déroulent elles ne vont jamais jusqu'aux extrémités où celle de Zogota est allé. A Kamsar, Fria, Siguiri ou Lola, les populations ne se sont jamais attaquées aux installations des sociétés au point de les détruire comme à Zogota.
Comprenez bien : plusieurs sites situés très en hauteur ont été attaqués nuitamment, simultanément et selon le même mode opératoire, leurs installations détruites, le laboratoire d'analyses géologiques saccagé, les conteneurs éventrés et brûlés, des dizaines de véhicules incendiés, les échantillons emportés ou mélangés et surtout tous les ordinateurs et le serveur central emporté !
Rappelez-vous, nous sommes sensé avoir affaire à des villageois analphabètes revendiquant uniquement le droit d'avoir la priorité de travailler pour cette société et une meilleure redistribution des taxes minières. Que vont-ils faire avec des échantillons géologiques ou un serveur rempli de données géologiques et minières ? Pourquoi brûlent-ils les installations et les véhicules dans lesquelles ils réclament d'aller travailler ?
Personne ne peut croire que ceci soit le fait de simples villageois en quête de mieux-être socioprofessionnel. Ces villageois ont été manipulés par des politiciens trop lâches pour agir à visage découvert. Que cherchent-ils ? Quel est leur calcul ? Quelle a été leur implication dans l'affrontement de Zogota ? Ces personnes ne sont-elles pas les mêmes qui cherchent aujourd'hui à retirer un bénéfice politique de ce drame ?
Répondons à ces questions, réglons-les et nous n'auront plus de massacres comme à Zogota.
Nous espérons que les militaires qui ont tués les villageois innocents seront durement sanctionnés une fois leur culpabilité démontrée. Nous souhaitons également que ceux qui manipulent ces populations soient poursuivis.
L'armée guinéenne (ou ce qui en tient lieu) est l'héritage commun que nous ont laissé les régimes irresponsables qui ont gouverné notre pays. Tous les guinéens et, particulièrement les hommes politiques, savent le danger qu'elle représente pour les civils.
La réforme du secteur de la sécurité, réclamée par les partenaires de la Guinée, a commencé avec l'arrivée des nouvelles autorités à la tête de notre pays. Elle prendra du temps et les réalités décrites dans ce rapport sont encore présentes et loin de disparaître. Dans ce contexte, tout homme politique qui a l'inconscience d'exposer des civils à un affrontement avec nos forces de l'ordre est au moins aussi responsable que ces dernières en cas de bavure. Il l'est encore plus lorsqu'il le fait à visage caché et pour des intérêts égoïstes

jeudi 23 août 2012

Diplomatie:L’ambassadeur du Brésil fait ses adieux au Pr Alpha Condé


Sékhoutouréya, 23 août 2012
Après 4 ans de loyaux services rendus dans le cadre du renforcement des relations de coopération et d’amitié entre la Guinée et son pays, José Fiuza Neto, ambassadeur du Brésil en Guinée, a fait ses adieux au Président de la République, Pr Alpha Condé, le jeudi 23 août 2012. C’était au cours d’une audience que le Chef de l’Etat a accordé au diplomate guinéen qui, dès le 24 août, quittera la Guinée pour exercer ses fonctions d’ambassadeur à Salvador en Amérique Centrale.
A l’issue de son audience avec le Président de la République, le diplomate brésilien s’est confié à la presse : « C’était pour présenter mes adieux protocolaires et personnels au Président Alpha Condé. Considérant que je pars définitivement de la Guinée demain, après 4 ans de mission ici. Comme je disais au Président de la République, j’ai présenté mes lettres de créances au feu Président Lansana Conté, il y a plus de 4 ans. E t je dis adieu au Président Alpha Condé. Entre un point et l’autre, beaucoup de choses se sont passés comme vous savez et j’ai eu l’opportunité de vivre tout ça et surtout un vent de renouveau après l’élection du Président Alpha Condé. J’espère que la nouvelle histoire qui a commencé sera approfondie pour le bonheur de la Guinée ».
B S
Le Bureau de Presse de la Présidence

Mines: Huit centrales syndicales demandent la résiliation du contrat de Friguia


Allons-nous vers le dénouement de ce qu’il est convenu d’appeler aujourd’hui l’affaire Friguia ? En effet mardi 21 août, dans un mémorandum dont GUINEE24 détient une copie les huit centrales syndicales guinéennes ont appelé le gouvernement guinéen à résilier le contrat de cession de l’usine d’alumine de Friguia.
En guise de rappel, Friguia a été bradée en 2006 à 19 millions de dollars à Rusal. Ironie de l’histoire, c’est Cellou Dalein Diallo, devenu leader politique, Président de l’UFDG après onze (11) ans sans interruption dans les gouvernements successifs de la deuxième République qui était à l’époque de ce crime économique perpétré contre le peuple de Guinée, Premier Ministre, Chef du gouvernement.
Avant d’être pris en otage par les vautours, autres profiteurs et manipulateurs qui peuplent ce pays et de s’écarter de son discours à la nation axé sur la restauration de l’autorité de l’Etat, la lutte contre l’impunité, les audits…, le CNDD avait commandité un audit en 2009 sur l’usine d’alumine de Friguia auprès d’Alex Stewart qui a estimé la valeur de la raffinerie à 960 millions de dollars.
A noter que l’usine de Friguia a une capacité de production de 700 000 tonnes d’alumine. Mais cette production a considérablement baissé suite à une grève déclenchée le 4 avril et la reprise annoncée trois semaines plus tard sans que celle-ci ne rentre en vigueur.
Selon un rapport du ministère de l’Economie et des Finances dont GUINEE24 détient une copie "la raffinerie a produit 241 250 tonnes d’alumine sur les six premiers mois de l’année, soit 17% de moins qu’en 2011".
Par ailleurs, dans leur mémorandum les centrales syndicales ont demandé l’augmentation du SMIG de 200%.
Attentif à la demande des mouvements syndicaux, le gouvernement guinéen a engagé des négociations pour une issue heureuse avec les syndicalistes.
Karim Bah/guinee24

«…Qui conque va à l’encontre des lois de la République, sera traduit en justice », a promis le Haut commandant de la gendarmerie nationale !


Cet avertissement a été donné ce mercredi 22 août 2012 à l’occasion du lancement d’un nouveau numéro vert gratuit, fonctionnel sur tous les opérateurs de téléphonie, l’intérieur du pays comme à l’étranger.
Le Général Ibrahima Baldé, Haut commandant de la gendarmerie nationale et Directeur de la justice militaire a rendu public ce mercredi le numéro VIP 122, en vu de traquer les criminels et autres délinquants qui sèment la terreur et la désolation dans la cité.
Visiblement déterminé à croiser le fer contre les criminels, le patron de la gendarmerie nationale a indiqué aux journalistes sa volonté d’accomplir sa mission, lui et ses hommes, en vue de protéger les citoyens et de leurs biens sur l’ensemble du territoire national.
C’est pour cette raison dit-il que ce numéro vert gratuit, facile à retenir a été sollicité et obtenu de l’ARPT grâce à l’appui et à l’implication personnelle du Chef de l’Etat, soucieux de la protection de toute personne vivant sur le sol guinéen.
Il indiquera qu’une équipe de six gendarmes veille sur ses numéro 24/24 et pratique toutes les langues locales. Il suffit, en cas de danger ou de menace, d’alerter à travers ce numéro en indiquant avec précision l’endroit où l’attaque a lieu.
Parlant d’une possible implication d’homme en uniforme dans le grand banditisme, le Général « IB » a martelé que « nul n’est au dessus de la loi ». Partant dit-il « qui conque va à l’encontre des lois de la République, sera traduit devant la justice pour subir sa rigueur».
Pour réussir la mission, 18 escadrons dont 11 à Conakry sont dispatchés à travers le pays et en cas d’attaque, une fois le centre opérationnel de la FOSSEPEL (lieu où se trouve l’équipe de veille sur les numéros verts) est averti, ordre sera donné à l’unité ou au groupement le plus proche pour intervenir.
Il faut signaler que les anciens numéros verts demeurent. Et pour le 122, il peut être appelé depuis l’extérieur en le précédant de « deux zéros ». L’objectif visé étant de réussir à neutraliser les bandits et leurs complices. Pour ce faire d’ailleurs, le Haut commandant de la gendarmerie qui appelle à la collaboration des populations souligne que désormais si un bandit est arrêté dans une concession, le concessionnaire aussi subira le même sort et sera considéré comme tel.
B.Abdallah/Aminata.com





mercredi 22 août 2012

Effondrement d’un immeuble à la Minière:Le Président Alpha Condé se rend sur les lieux

Quartier Minière, 22 août 2012
Incroyable, mais vrai ! C’est un immeuble de 6 étages en construction qui s’est effondré comme un château de cartes le mercredi 22 août 2012 aux environs de 17 heures, au quartier Minière, commune de Dixinn. Le Président de la République, chef de l’Etat, s’est rendu sur les lieux du sinistre et au moment où notre équipe de reportage quittait, quatre à six personnes seraient encore ensevelis sous les décombres.
Sont-elles vivantes ou mortes 24 heures après ? La question demeure entière.
Selon les informations recueillies sur le terrain, le propriétaire de ce chantier ne serait pas muni d’un permis de construire.


Pire, l’architecte principal qui a conçu le plan de construction de cet immeuble, aurait été dessaisi du chantier, au profit d’un expatrié, lequel aurait décidé de faire six étages, en lieu et place de 2 initialement prévus. Et à vue d’œil, il y a plus de sable dans les gravats que du ciment et gravier bétonnés.
Côté des autorités, plusieurs ministres, hauts cadres de l’administration et la hiérarchie des services de sécurité se sont déployés sur le terrain.
A près avoir constaté les dégâts, le Président Alpha Condé a déclaré : « Cela veut dire qu’il faut mettre de l’ordre. Il y a eu beaucoup d’anarchie en Guinée depuis plusieurs années. Les gens construisent anarchiquement. On ne doit pas construire un immeuble sans calculer, mettre des soubassements sans tenir compte du nombre d’étages à édifier. Si vous remarquez, il ya beaucoup de sable et pas assez de béton. Un immeuble doit avoir un soubassement et savoir ce que ce soubassement peut supporter, ensuite mettre des piliers en béton armé, ce qui n’est pas le cas ici. A partir de maintenant, nous allons, avec les services de l’urbanisme, vérifier toutes les maisons qui sont en construction et pour celles qui ne répondront pas aux critères réels, on va arrêter les chantiers. Vous voyez, les travailleurs qui sont là, sont les victimes. Ce sont les pauvres qui viennent travailler. On ne sait même pas s’il y aura des survivants quand on va dégager. Nous allons venir en aide à leurs familles, mais surtout, nous allons prendre des dispositions. Nous n’allons plus laisser les gens construire anarchiquement et pour ceux qui vont construire dans les lieux publics, nous allons mettre de l’ordre dans tout ça ».
Somme toute, cet incident malheureux permettra dorénavant de dimensionner nos ouvrages, de façon à éviter de telles catastrophes, et relance en même temps le débat autour de la nécessité de mettre de l’ordre dans le secteur du bâtiment en particulier, et de l’urbanisation en général de la ville de Conakry.
B S
Le Bureau de Presse de la Présidence

Le Président de la République au marché Madina:Pour faire taire les rumeurs sur le déguerpissement des occupants


Marché Madina, 22 août 2012
Le grand marché Madina, situé au plein cœur de Conakry, la capitale guinéenne, a été sillonné ce mercredi matin 22 août 2012 par le Président de la République.
Le Professeur Alpha Condé s’est rendu dans ce marché, le plus grand espace commercial du pays, pour faire taire des rumeurs persistantes, faisant état du déguerpissement sans délais des marchands.
Le gouverneur de Conakry, en sa qualité de 1er administrateur de la ville, a conduit le cortège du Président de la République, dans les coins et recoins du marché Madina. Le Commandant Resco Camara a expliqué les dispositions préliminaires qu’il a prises pour ramener le calme et l’ordre dans ce marché.
Le Chef de l’Etat, très soucieux de l’amélioration des conditions de vie de la population guinéenne en général et celles des femmes en particulier, a expliqué les dispositions prises par son gouvernement, visant à moderniser les marchés du pays. Les femmes marchandes de Madina et tous les commerçants, se sont dits très touchés et rassurés par la visite du Président de la République en personne. C’est dans cet esprit que Salémétou Soumah, chef secteur dudit marché, a donné au chef de l’Etat de larges explications sur les rumeurs qui font état du déguerpissement des occupants de la zone. Pour sa part, le Président de la République, Pr Alpha Condé, a fait savoir que ce sont des rumeurs non fondées mais plutôt qu’il entend moderniser ce marché comme cela se fait dans les autres pays : « En première position, tous les bâtiments publics qui sont illégalement occupés ici, seront récupérés. En deuxième lieu, il faut qu’on modernise ce marché en la dotant de bâtiments neufs. Pour cela, il faut qu’on s’entende sur les méthodes de modernisation de ce marché. Donc, ne vous laissez pas entrainer par les rumeurs ».
De mémoire de citadin de Conakry, c’est la première fois qu’un Président de la République sillonne le marché Madina. Qui plus est, en pleine saison hivernale et surtout ce mois d’août connu pour ses grandes et constantes pluies. Un moment où l’intérieur de ce marché est couvert de boue et d’eau stagnante.
Ce qui du coût, démontre une fois de plus, le souci permanant du Pr Alpha Condé de maintenir la cohésion sociale.
B S
Le Bureau de Presse de la Présidence

Guinée/Banque mondiale : signature d'un accord d'appui à la productivité agricole


CONAKRY -- La Banque mondiale en Guinée va financer le deuxième projet d'urgence d'appui à la productivité agricole.
Un accord à cet effet sera signé mercredi, a annoncé mardi la représentation résidente de cette institution internationale.
Selon une note d'information, l'objectif de développement du projet est d'accroître la productivité du riz, aliment de base des Guinéens, chez les petits producteurs sur une superficie de 35.000 hectares.
La première phase du projet a permis de résoudre de façon significative le problème d'accès aux intrants, notamment les semences grâce à un mécanisme fiable de distribution et recouvrement des coûts.
Le projet doit aussi permettre à plus de 1.000 producteurs d'avoir accès à la terre et à l'eau d'irrigation au niveau du domaine réhabilité, souligne la note d'information de la BM en Guinée.
Sur le plan de la perspective, le projet va permettre dans sa deuxième phase de poursuivre les aménagements et les appuis techniques et de consolider ces résultats et les étendre à d'autres.
Xinhuanet

Les autorités guinéennes face au défi de stabilité des prix sur le marché, après le mois de carême (ANALYSE)

CONAKRY -- Les autorités guinéennes comptent relever le défi relatif à la stabilité des prix des denrées de première nécessité, notamment le riz, la farine, le sucre et les huiles, ce sur l'ensemble des marchés de consommation du pays.
Une politique visant à mettre fin aux vielles habitudes marquées par le laisser-aller, qui a longtemps caractérisé le fonctionnement des marchés guinéens, avec des commerçants dont le seul but est de faire d'énormes profits sur le dos du pauvre consommateur.
Selon des tendances relatives à l'évolution des prix sur les marchés, c'est la première fois que la "stabilité des prix des denrées de première nécessité a été maintenue" durant le mois de jeûne musulman. La même tendance a été observée sur l'ensemble du pays.
Cela relève d'une convention passée entre le gouvernement et les operateurs économiques, après des conciliabules entre le gouvernement et les opérateurs économiques, à la veille du carême.
Ainsi, durant les 30 jours du mois de ramadan, le sac de 50 kg de riz importé a été vendu au consommateur à 200 000 francs guinéens soit 28,57 dollars, contre 300.0000 fg, le prix qui était pratiqué avant ce mois saint.
Durant la même période, le sac de 50 kg de sucre se négociait autour de 250 000 francs guinéens et le kilogramme à moins de 7 000 francs guinéens. Le kilo de viande était lui vendu à 27 000 fg contre 32 000 francs guinéens.
Le prix de la miche de pain est resté quant à elle invariable. Comme cela avait été promis par l'association des boulangers de Guinée.

Dans l'ensemble, les prix de plusieurs autres produits dont les légumes ont connu une baisse sensible, grâce à "une surveillance systématique des prix instaurée par les services spécialisés du département en charge du commerce", dont les agents ont été déployés sur les différents marchés du pays, a confié à un reporter de xinhua un cadre du ministère du Commerce.
Toutefois en Guinée, il est évident que tous ces accords entre le gouvernement d'une part et les acteurs économiques et professionnelles des différentes filières de consommation des produits locaux de l'autre, sont le plus souvent "violés", dès après le mois de carême musulman, faute de "suivi et d'actions concrètes de la part des parties ayant négocié lesdits accords d'homologation des prix".
C'est pourquoi, durant les années précédentes, dès après le ramadan, les prix des denrées de large consommation flambent de nouveau. Cela au grand dam des pauvres consommateurs, dont le pouvoir d'achat est très limité, faute de création de richesse.
Une responsabilité qui incombe souvent au ministère du Commerce qui, n'ayant pas pris des mesures nécessaires et adéquates, pour faire face à cette fluctuation des prix qui dépend de la seule humeur des commerçants.
Par ailleurs, nombre d'observateurs saluent les efforts consentis par les services de la Banque centrale de la République portant sur l'équilibre des valeurs de change des différentes devises étrangères, notamment le dollar, le francs CFA et l'Euro, par rapport au franc guinéen.
Dans cette foulée, cette institution bancaire tient régulièrement des séances "du Marché Interbancaire des changes (MIC)", avec les responsables de plus d'une dizaine de banques primaires implantées en Guinée", des occasions mises à profit pour "fixer le taux de référence du franc guinéen face au dollar".
Il conviendrait de rappeler que pendant tout le long du mois de carême musulman, la valeur de l'euro a été maintenue à 1 euro contre près de 7 000 francs guinéens, et 1 dollar pour 6.850 francs guinéens, pour le compte des échanges bancaires entre la BCRG et les banques primaires.
Pendant ce temps, sur le marché parallèle communément appelé "marché noir", un euro s'échangeait contre 8.000 fg et 1 dollar contre 7 000 fg.
Grace à cette "politique globale de suivi et d'avant-garde des autorités monétaires et bancaires du pays, la variation du niveau général des prix s'est située à 18 % contre 18,7% pour le mois de juillet.
Devant cette performance économique et monétaire "presque jamais réalisée", la dernière mission d'évaluation de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI) avait conclu que "les perspectives pour le reste de l'année 2012 et pour 2013 sont positives", avant de souligner que "la croissance économique devrait se situer aux alentours de 5 %, tandis que l'inflation devrait poursuivre sa tendance baissière.
Des efforts certes encourageants en terme de perspectives, mais qui dénotent aussi assez de défis à relever par les autorités actuelles, afin de parvenir à de meilleurs résultats, pour le compte du plan quinquennal 2011-2015 annoncé par le gouvernement guinéen.
Xinhuanet

Lueur d'espoir pour des élections apaisées en Guinée (ANALYSE)


CONAKRY -- Le Conseil national de la Transition (Parlement transitoire) a repris la main, en déposant au président Alpha Condé la semaine dernière, une proposition de sortie de crise consignée dans un document produit d'un commun accord avec les autres institutions républicaines.
De quoi susciter une lueur d'espoir pour la tenue d'élections législatives régulières et apaisées, censées ouvrir la voie à des perspectives heureuses pour le pays qui a connu une longue traversée du désert ces dernières années.
Plongé qu'il est dans un processus de transition qui ne fait que se prolonger dans la durée, faute de consensus entre le pouvoir et l'opposition autour des préparatifs des élections législatives devant clore le processus.
Le document soumis à l'appréciation de l'exécutif comporte des propositions relatives à la révision de l'article 162 du code électoral, pour une réduction des prérogatives du président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ainsi que la recomposition de cette même CENI sur une base "partiale" entre la mouvance et l'opposition.
Cette démarche des institutions républicaines vise à taire les tensions qui affectent l'échiquier politique guinéen.
D'autant que l'opposition affirmait récemment dans une déclaration que la sortie de crise est conditionnée par "le rétablissement de la parité entre mouvance présidentielle et opposition au sein de la CENI ainsi que par le règlement de la question de la présidence de cet organe dont la compétence et l'impartialité sont les gages d'élections crédibles et apaisées", alors que la mouvance présidentielle trouve que l'opposition en fait trop.
Une opposition incarnée par les deux blocs alliés à savoir l'Alliance pour la démocratie et le progrès (ADP) et le Collectif des partis politiques pour la finalisation de la transition qui ne cessent de réclamer la refonte de la CENI.
Il faut noter que sur le terrain la tension persiste toujours. Et le Collectif et l'ADP continuent de faire monter la pression en annonçant de reprendre la rue dès la fin du mois de ramadan célébré dimanche dernier en Guinée.
Des actions de désobéissance civile dont le but est de pousser le gouvernement à lâcher du lest, en faveur de la satisfaction des revendications de l'opposition.
Le président guinéen en recevant les représentants des institutions républicaines mandatés pour lui porter ce document synthèse comportant des propositions de sortie de crise, a promis d'examiner avec attention et intérêt cette mouture.
La réponse qu'il donnera à ce document va déterminer la suite des événements.
Au niveau du Conseil national de transition (CNT), on se veut optimiste.
En espérant que le président Alpha Condé va donner son aval pour la traduction de cette série de propositions en actes concrets. Ainsi on aura franchi un grand pas pour qu'enfin prenne forme un consensus devant aboutir à la tenue des échéances électorales prévues avant la fin de l'année 2012.
Xinhuanet

mardi 21 août 2012

Guinée: deux ONG féminines, solidaires des femmes incarcérées Deux ONG guinéennes ont fait des dons à des femmes emprisonnées


Trente-quatre femmes en situation de détention à la prison civile de Conakry, ont bénéficié vendredi d’un important don de vivres et de matériel de la part de deux ONG féminines, les associations "Mère et Enfant" et "Solidarité Plus".
La cérémonie de remise a eu lieu dans l’enceinte de la prison civile de Conakry en présence des bénéficiaires et des responsables pénitentiaires. Le don est composé de deux sacs de riz, d’une télévision et d’un lecteur DVD, des cartons de savons et de lessive, de l’eau de javel, des seaux et des serviettes.
Selon Nanfadima Magassouba, ancienne ministre guinéenne de la Solidarité Nationale, de la Promotion féminine et de l’enfance de la transition et fondatrice de l’ONG Solidarité Plus, ce geste à l’endroit des femmes en conflit avec la loi est un signe qu’elles ne sont pas oubliées. « Nul n’est à l’abri de cela. Même moi qui vous parle, je peux me retrouver un jour dans cet endroit. C’est pourquoi, nous avons pensé à leur apporter notre soutien à la veille de la fête de ramadan », a-t-elle déclaré.
Pour sa part, la présidente de l’ONG Mère et Enfant, Mme Soirée a plaidé pour qu’il y ait une accélération dans l’examen des dossiers judiciaires. « Il y a des personnes ici qui n’ont jamais été jugées et qui continuent de purger des peines. Je lance un appel aux autorités judiciaires pour que les dossiers des détenus passent rapidement devant une juridiction », a-t-elle plaidé.
Les autorités pénitentiaires ont, tour à tour, exprimé leur satisfaction en recevant ce don. Elles ont invité d’autres ONG à emboiter le pas à ces deux associations de femmes.
Les bénéficiaires ont, également, remercié les donatrices. Dans la foulée, elles ont scandé des chansons à l’endroit de leurs bienfaitrices. La cérémonie a pris fin par le partage du don. Chacune des détenues a bénéficié entre autres, d’un kilo et demi de riz, de trois morceaux de savon, de sachets de lessive. Une photo de famille a sanctionné la rencontre.
ALMAMY CAMARA /Afrik.com

Arrivée en Guinée d'un "bateau hôpital" pour offrir des soins gratuits aux populations


CONAKRY -- Le ministère guinéen de la Santé et de l'Hygiène publique a annoncé lundi l'arrivée à Conakry d'un bateau hôpital appelé "Mercy Ships" qui va offrir des soins gratuits aux populations guinéennes.
Dans cette mission humanitaire et philanthropique, le bateau en provenance du Togo avec à son bord une forte équipe de médecins, sera réceptionné mardi au Port autonome de Conakry (PAC) où il passera dix mois, du 21 août 2012 au 31 mai 2013.
Selon le ministre guinéen de la Santé et de l'Hygiène publique, Dr Naman Keita, ce troisième passage du bateau en Guinée a été rendu possible grâce à une invitation du président guinéen à apporter une assistance thérapeutique de qualité dans le traitement de certaines pathologies assez compliquées et très coûteuses pour des personnes dépourvues de moyens financiers.
"Mercy Ships" est un bateau hôpital ultra moderne qui offrira des prestations médicales dans la chirurgie maxillo-faciale, plastique, bucco-dentaire et orthopédique ainsi que dans la prise en charge des fistules, a précisé le ministre, avant d'ajouter que des consultations spécialisées dans les différentes disciplines chirurgicales seront aussi possibles durant le séjour du bateau.
"Toutes les prestations du bateau-hôpital sont gratuites", a insisté Dr Keita. Il a toutefois rappelé que la mission médicale du bateau "Mercy" ne pourrait pas traiter les maladies chroniques telles que le diabète, l'hypertension, l'anémie falciforme, les ulcères, le VIH/SIDA et les maladies cardiaques.
Pour toucher de plus près les populations de l'intérieur du pays, trois voyages médicaux seront entrepris dans près de dix préfectures, reparties entre les sept régions administratives de Guinée.
Xinhuanet

samedi 18 août 2012

La compagnie Rusal lance l'exploitation d'une nouvelle mine de 25,6 millions de tonnes de bauxite en Basse Guinée


CONAKRY -- La compagnie russe Rusal est en train de mettre une dernière main aux travaux préparatoires d'exploitation d'un gisement minier doté d'une réserve de 25 600 000 tonnes de bauxite dans la localité de Balaya, en Basse Guinée, en vue de prolonger de 8 ans la durée de vie de la Compagnie des bauxites de Kindia (CBK), a-t-on appris de sources proches de la représentation de la société à Conakry.
Cette option a pour but de préserver les emplois de plus "de 1000 travailleurs de la CBK dont les réserves en bauxite de la mine de Débélé tendent seront épuisées en 2014", précise nos sources.
La compagnie entend apporter des innovations dans l'exploitation de cette nouvelle mine par l'usage d'une "nouvelle technologie d'extraction de la bauxite dénommée 'le concasseur mobil'".
La Compagnie des bauxites de Kindia (CBK) est sous la coupole de Rusal ainsi que l'usine d'alumine de Friguia. Faute de rendements, cette dernière tourne actuellement au ralenti, sous la menace de la fermeture.
Les Russes ayant demandé que leur soit délivré un chronogramme fixant l'exécution des travaux d'exploitation de la mine de bauxite de dian-dian, située elle aussi en Basse Guinée dans la préfecture de Boké.
Chose qui leur permettra de bloquer les 50 millions de dollars nécessaires pour le sauvetage de l'usine de Friguia, dont les travailleurs n'auraient pas perçu de salaires depuis avril 2012, selon des sources syndicales.
Xinhuanet

Guinée: Préparatifs de l’Aïd-el-fitr sur fond de conjoncture économique


Les fidèles musulmans de Guinée s’apprêtent à célébrer l’Aïd-el-fitr, fête qui marque la fin du mois de jeûne musulman, dans une situation conjoncturelle sans précédent.
Cette fête est prévue pour ce week-end, et va avoir lieu au moment où les fonctionnaires de l’administration publique et privée n’ont pas encore perçu leurs salaires. En pareille circonstance, les chefs de famille ont parfois recours aux usuriers pour des emprunts d’argent, avec un taux trop élevé.
Une pratique bien ancrée dans le mode de vie des enseignants et autres agents auxiliaires de santé disséminés à travers les provinces du pays. Comme le témoigne Gadiri Bah, professeur dans un collège de la Moyenne Guinée en séjour à Conakry, en cette période de vacances scolaires, contacté par un reporter de Xinhua.
"Avec les salaires qu’on nous octroie, il est difficile de s’en sortir lorsque nous avons une famille à nourrir. Et ce qui est déplorable c’est le retard accusé dans le paiement de ces salaires. Parfois les trésoriers ne font face à nous travailleurs de l’intérieur que vers les 15 du mois. Donc, face à une telle situation, le seul recours est l’usurier du coin", déplore notre interlocuteur.
En période de fête, la situation devient intenable, et ils sont nombreux les "pauvres" fonctionnaires qui se voient dans l’obligation de contracter une dette auprès de l’usurier, d’après les explications de Gadiri Bah.
Pour la somme de 100 mille francs guinéens soit 10 euros d’emprunt, le débiteur rembourse 125 voir 130 mille francs guinéens, soit le montant contracté majoré de plus de 25% d’intérêt. Ce vendredi, dernier jour ouvrable avant la fête du ramadan, les rues de la capitale guinéenne grouillent de monde, tous ayant l’air afféré. L’ambiance de fête est perceptible. Les salons de couture sont bondés de clients ainsi que les salons de coiffure féminine. Ces derniers avaient dû fermer durant les trois premières semaines du mois de jeûne, faute de clientèle.
Car durant le ramadan, les femmes de confession musulmane se gardent de se faire belles. Se contentant du strict minimum en termes de toilette corporelle.
La clientèle qui afflue dans les salons de couture et de coiffure est composée quasiment d’adolescents et de jeunes filles. Les parents préférant se priver pour offrir des tenues de fêtes à leurs enfants. Conjoncture économique oblige.
En plus des habits de fête pour les enfants, il faut surtout penser au repas de fête. Et là les choses se compliquent vu que le poisson et la viande sont inaccessibles aux maigres bourses. Ce, malgré les efforts consentis par le gouvernement guinéen dans la sensibilisation des poissonniers et des bouchers.
Le carton de poisson de 50 kilogrammes vendu officiellement à 260 mille francs guinéens soit 26 euros se retrouvent à près de 300 mille francs guinéens soit 30 euros sur les marchés.
A cause de la spéculation qui entoure les produits alimentaires en cette période de ramadan, durant laquelle la consommation des ménages connaît une forte hausse.
Les bouchers eux aussi sont restés sourds à l’appel des autorités fixant le kilogramme de viande à 27 500 francs guinéens.
Autant de difficultés pour le fidèle musulman de Guinée qui doit affronter la fête de l’Aïd-el-fitr dans la vraie galère.
Xinhuanet