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mercredi 31 octobre 2012

Communiqué:Le Chef de l’Etat à Abu Dhabi

Dans le cadre du renforcement des liens d’amitié et de fraternité existant entre la République de Guinée et les Emirats Arabes Unis, son Excellence, le Professeur Alpha Condé, Président de la République, Chef de l’Etat, effectuera, à la tête d’une importante délégation gouvernementale, une visite de travail à Abu Dhabi, ce jeudi 1er Novembre 2012.
Sont conviées à prendre part au cérémonial de départ prévu à 17 heures à l’Aéroport International de Conakry-Gbéssia, les personnalités ci-après :
·       Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
·       Madame la Présidente et les Vice-présidents du CNT;
·       Monsieur le Premier Président de la Cour Suprême ;
·       Monsieur le Président du Conseil Economique et Social ;
·       Madame la Présidente du Conseil National de la Communication ;
·       Monsieur le Grand Chancelier des Ordres Nationaux de Guinée ;
·       Monsieur le Médiateur de la République
·       Monsieur le Président de la CENI ;
·       Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement, les Ministres et Conseillers Membres du Cabinet Présidentiel ;
·       Monsieur le Chef d’Etat-major Général des Armées ;
·       Monsieur le Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale;
·       Messieurs les Chefs des Etats-majors des Armées de Terre, de l’Air et de la Marine ;
·       Monsieur le Chef d’Etat-major Particulier de la Présidence ;
·       Messieurs les Directeurs Généraux de la Police et de la Douane ;
·       Monsieur le Gouverneur de la ville de Conakry.
Conakry, le 31 octobre 2012

Le Directeur
 

Amélioration du climat des affaires:Les experts de la Banque Mondiale félicitent la Guinée

Palais Sékhoutouréya, 30 octobre 2012
Suite à la publication cette semaine du rapport Doing Business prévisions 2013, qui a vu l’amélioration de la Guinée dans le classement de la «  facilité à faire les affaires », les experts de la Société Financière Internationale, filiale du Groupe Banque Mondiale, étaient au Palais Sékhoutouréya le mardi 30 octobre 2012 pour faire le point sur la situation du climat des affaires en Guinée. Cette délégation de la Société Financière Internationale qui appuie le secteur privé, a exprimé sa satisfaction au Pr Alpha Condé pour les performances enregistrées par la Guinée.
D’après  le classement Doing Business 2012-2013, la Guinée a gagné trois places par rapport à l’année dernière. Selon ce rapport, notre pays fait partie des 23 économies dans le monde qui ont au moins mis en place trois reformes majeures de leur règlementation des affaires mesurées par Doing Business. Ces reformes sont la création d’entreprise avec le guichet unique ; l’obtention des permis de construire à un coût raisonnable et le raccordement au réseau électrique. Autant d’aspects qui ont fait que la Guinée figure parmi les 20 économies au monde qui ont le plus fait de progrès en réduisant leur écart aux meilleures réglementations des affaires.
A sa sortie de l’audience, Frederic Meunier, Expert Doing Business à la Société Financière Internationale a déclaré : « La Banque Mondiale a rencontré le Président de la République aujourd’hui, après la publication du rapport Doing Business cette semaine qui a vu l’amélioration de la Guinée dans le classement de la facilité à faire les affaires. Nous avons rencontré le Président de la République pour  faire la situation sur le climat des affaires en Guinée. Et nous sommes venus féliciter le gouvernement et notamment le ministre des Finances, du Budget et la ministre de l’Industrie pour les initiatives qui ont permis à la Guinée de s’améliorer de trois points dans le classement Doing Business. Cette année, la Guinée fait partie des 23 économies qui ont mis en place trois reformes du climat des affaires. Il s’agit notamment de la création d’entreprise avec le guichet unique, la réduction du frais des permis de construire et enfin l’amélioration du raccordement à l’électricité avec la demande du permis d’excavation en même temps que la requête du permis. Pour la première fois depuis la création du rapport Doing Business de la Banque Mondiale, la Guinée a mis des reformes en place. Nous sommes très heureux de voir une telle amélioration, de voir ces reformes se passer sur le terrain, voir les entrepreneurs contents et les choses bouger dans le quotidien ».
De son côté, Hadja Ramatoulaye Bah, ministre de l’Industrie et des PME a, au nom de ses collègues des Finances et du Budget, exprimé sa gratitude à la Banque Mondiale : «Nous sommes très heureux et nous félicitons la Société Financière Internationale pour son appui technique, surtout pour nous amener à entreprendre ces trois reformes. Je dois remercier mon collègue ministre d’Etat de l’Economie  et des Finances, Kerfala Yansané, celui du Budget, Mohamed Diarré et le Ministère de la Justice qui nous a permis de mettre en place le guichet unique. Car, c’est à travers ces critères que nous avons gagné 26 points par rapport à d’autres pays. Mais ce n’est qu’un début. Nous avons encore des reformes à faire dans le cadre non seulement de Doing Business, mais aussi dans le domaine du secteur privé pour permettre à notre pays d’enregistrer les reformes souhaitées. En 2013, nous aurons 4 nouvelles reformes à entreprendre qui sont le transfert de propriété, l’accès au crédit, le commerce transfrontalier et aussi le paiement des taxes et impôts ».
Autant dire que l’année 2013 s’annonce prometteuse pour le développement du secteur privé guinéen et surtout en matière d’appui institutionnel et des facilités d’investissement en Guinée.
BS
Le Bureau de Presse de la Présidence

mardi 30 octobre 2012

Communiqué/Recomposition de la CENI : « la Guinée démocratique en sort renforcée »

Conakry, 30 octobre 2012 – En parvenant à former la nouvelle Commission électorale nationale indépendante (CENI), la Guinée met fin à la crise politique qui enrayait la préparation des élections législatives. Résultat d’un dialogue approfondi entre l’opposition et le gouvernement, le consensus trouvé permet à la Guinée de relancer activement le processus électoral.
Annoncée par décret présidentiel lundi 29 octobre, la nouvelle CENI paritaire est composée de dix représentants de l’opposition, dix de la mouvance présidentielle, trois représentants de la société civile et deux représentants de l’administration. Mi-octobre, le refus de l’opposition de déposer sa liste de dix représentants avait bloqué la recomposition de la CENI et le processus électoral dans son ensemble, alors qu’une très large majorité de Guinéens souhaite aller aux élections et avancer.
« Je salue la maturité de notre classe politique dans son ensemble. Elle est finalement parvenue à un consensus, permettant à la Guinée d’avancer », a déclaré le Président de la République Alpha Condé.
« C’est non seulement le processus électoral qui est relancé mais c’est aussi le signe que notre nation toute entière progresse dans son apprentissage démocratique. Il y a une chance historique pour l'émergence d'une opposition guinéenne démocratique et responsable, pour qu’elle se construise dans le consensus et l’apaisement », a souligné le Président Condé.
« Nous aurons bientôt une Assemblée Nationale représentative, émanation de la volonté du peuple souverain. Les différents partis pourront y mener un débat d’idées, consensuel ou non, mais toujours constructif. Ce dialogue apaisé est essentiel à l’équilibre et au renforcement de notre démocratie », a indiqué le Président Condé.
Le Ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation Alhassane Condé a rappelé, dans un communiqué publié aujourd’hui, la feuille de route de la nouvelle CENI : après la nomination de son président, elle proposera prochainement au Président de la République un chronogramme lui permettant de fixer la date des élections législatives.
Bureau de Presse de la Présidence de la République de Guinée

Communiqué du Ministère de l´Administration du Territoriale et de la Décentralisation: La Guinée forme sa nouvelle CENI

Conakry, 30 octobre 2012 – Fruit d’un dialogue politique intense, la Guinée vient de former sa nouvelle Commission électorale nationale indépendante (CENI), mettant ainsi un terme à la crise politique qui bloquait la préparation des élections législatives. Le 17 octobre, l’opposition avait refusé de déposer sa liste de dix représentants au sein de la nouvelle CENI.
Résultat d’un consensus de la classe politique, formalisé par un décret présidentiel annoncé lundi 29 octobre dans la soirée, la formation de la nouvelle CENI paritaire relance le processus électoral.
La CENI est composée de dix représentants de l’opposition, dix représentants de la mouvance présidentielle, trois représentants de la société civile et deux représentants de l’administration :
-      L’opposition est représentée par Hadja Biya Diallo, Abdourahmane Tely Touré, Mamady Condé, Hadja Fatoumata Fafa Baldé, Dr. Ibrahima Diallo, Mamie Sia Tolno, Étienne Soropogui, Charles André Soumah, Pathé Dieng, Jacques Bonimi.
-      La mouvance présidentielle est représentée par Ibrahima Kalil Keita, Oumourou Sanoh, Oumane King Bangoura, El hadj Amadou Oury Baldé, Alpha Yéro Condé, Mme Séraphine Tonguiano, Maxime Koivogui, Yaya Kane, Francis N’fa Koulémou, Sory Sidibé.
-      La société civile est représentée par Bakary Fofana, Me Amadou Salif Kébé et Kader Aziz Camara.
-      L’administration est représentée par Djénabou Touré et Dr Amadou Kaba.
Désormais formée, la nouvelle CENI doit nommer son président.
Conformément à la loi, elle pourra alors proposer un chronogramme au Président de la République, lui permettant de fixer la date des élections législatives.
Transmis par le Bureau de Presse de la Présidence

Le gouvernement guinéen renforce les capacités des ordonnateurs des budgets sectoriels de développement

CONAKRY -- Animé d'une volonté de réforme profonde et d'efficacité dans l'action gouvernementale, l'Etat guinéen avec l'appui technique et financier des partenaires dont le FMI et l'UE, renforce ses capacités opérationnelles des ordonnateurs de budgets sectoriels de développement des différents départements ministériels.
Cette séance de formation et de sensibilisation des acteurs gouvernementaux débutée lundi, vise essentiellement à débattre des questions stratégiques concernant "la loi organique relatives aux lois de finance" de l'exercice budgétaire 2012.
Désormais contrairement aux années précédentes, le ministère des de l'Economie et des Finances n'est plus le seul ordonnateur des dépenses. Chaque ministre est "autonome" et devient de facto, ordonnateur déconcentré des lignes de budget sectoriel pour la réalisation des programme sectoriels de développement.
Pour la mise en oeuvre et l'application de la loi organique, conformément aux préalables inscrits dans le plan quinquennal 2011- 2015, les ordonnateurs de budgets et tous les intervenants dans la chaîne de dépense publique de l'Etat, sont interpellés pour un changement d'attitude, afin d'éviter de gaspillage et le financement des dépenses non prévues dans la loi de finance.
Pour y parvenir, le ministre guinéen de l'économie et des finances Kerfalla Yansané a noté que le gouvernement s'est engagé dans une réforme économique et des finances publiques, afin d'atteindre un certain niveau de performance économique, pouvant amener le pays vers une croissance durable.
Ces réformes économiques ambitionnent de réaliser la consolidation du système de gestion des finances publiques, la transparence et la performance de la gestion et la responsabilité des acteurs financiers.
Dans cette logique de réaménagement structurel, le gouvernement guinéen a adopté cette année trois documents importants pour le contrôle et la mise en oeuvre des principes globaux des finances publiques. Il s'agit de la loi organique relative aux lois de finances, du nouveau code des marchés publics et du règlement général sur la comptabilité publique.
Ces documents sont des instruments servant à corriger les faiblesses enregistrées dans la gestion des finances publiques et de fixer de façon objective les indicateurs de dépenses à effectuer en fonction des ressources disponibles.
Pour soutenir cette réforme économique "gigantesque", le chef de la délégation de l'Union européenne en Guinée Phillipe Van Damme a annoncé la mise à disposition d'une enveloppe financière de 12 millions d'euro, prévue sur les ressources du 10e FED (Fonds européen de développement).

Xinhuanet

Guinée : le retrait annoncé de la circulation des coupures de 10 mille francs devient une source d'inquiétude pour certains

CONAKRY -- L'usage des anciens billets de 10 mille francs guinéens commence à poser problème dans la capitale guinéenne où des altercations sont enregistrées ces derniers temps au niveau de certains commerces ainsi que dans des transports en commun, suite au rejet de ces coupures, a-t-on constaté.
Ce sont de fausses rumeurs qui seraient à l'origine de cette psychose chez les populations, qui ont appris que cette coupure de 10 mille francs guinéens ne sera plus acceptée dans les banques primaires à partir du 1er novembre 2012.
La Banque centrale de Guinée tente de rassurer les populations à travers des interventions dans la presse du vice-gouverneur de l'institution Abdoulaye Yéro Baldé, qui multiplie les sorties dans les médias en affirmant que "c'est le 31 décembre 2012" qui est retenu pour marquer la fin de la circulation de ce billet de banque.
En attendant cette date butoir, les commerces et les transports en commun ainsi que tous les citoyens guinéens et étrangers vivant sur le sol guinéen peuvent utiliser ce billet de 10 mille francs guinéens dans leurs échanges quotidien, sans aucun risque.
Abdoulaye Yéro Baldé exhorte ses compatriotes à bancariser leurs avoirs.
Une précision de taille apportée cependant par le vice-gouverneur de la Banque centrale, c'est que les banques primaires vont cesser de recevoir ces billets à compter du 1er novembre, si ce n'est de la part de leurs clients. Des gens qui bénéficient de comptes domiciliés dans ces banques.
Pour les autres, il faudra recourir simplement à la Banque centrale et à ses différentes agences implantées dans les provinces intérieures, a-t-il indiqué.
Le gouvernement guinéen justifie le retrait de ces billets au profit de nouvelles coupures plus sécurisées, à cause des "faux billets" de banque qui circulent dans le pays.

Xinhuanet

Les chefs des organes électoraux de la Cedeao adoptent un plan d’action pour des élections crédibles

Les commissions chargées de la gestion des élections en Afrique de l’ouest ont convenu d’un plan d’action pour améliorer les processus électoraux et faciliter la tenue d’élections libres, justes, transparentes et crédibles et pour approfondir la démocratie dans la région.
La Commission de la Cedeao a indiqué à ce propos que la décision prise par les dirigeants régionaux était contenue dans un communiqué de deux pages publié à l’issue de leur 3ème Réunion générale annuelle tenue à Abuja le 24 octobre dernier, à l’initiative du Réseau des Commissions électorales de l’Afrique de l’ouest.
Le communiqué a expliqué que le plan d’action adopté vise également à améliorer l’environnement légal et institutionnel pour une bonne tenue des élections dans la sous-région.
« En outre, ce plan vise à améliorer l’apport des organes de gestion des élections dans la résolution des problèmes associés au processus électoraux, le rôle que ces organes peuvent jouer dans les conflits post-électoraux et l’amélioration de la gestion de telles entités. »
« Durant la rencontre, les responsables des élections ont passé en revue les récentes élections dans la région et échangé des idées sur la feuille de route pour l’amélioration des élections à venir. La réunion a permis d’élire un nouveau comité de coordination pour gérer les affaires de la structure sous-régionale pour les deux prochaines années », indique le communiqué.
Le nouveau comité a comme présidente le Dr. Christiana Thorpe de Sierra Léone secondée par le général Siaka Sangaré du Mali au poste de 1er vice-président, le Dr. Manuel Gomez Miranda du Cap Vert comme 2ème vice-président, Mme Léa Hounkpe du Bénin comme trésorière et M. Camara Louseny de la Guinée au poste de trésorier adjoint.
La nouvelle équipe remplace le premier comité de coordination dirigé par Moussa Michel Tapsoba du Burkina Faso, avec comme 1er vice-président Ben Sékou Sylla de la Guinée, tous les deux décédés l’an dernier. La réunion a observé une minute de silence pour ces défunts, de même que pour le défunt président de la Commission électorale de Guinée-Bissau, M. Desejado Lima Da Costa.
Tuesday, 30 October 2012 13:00 Written by Bouba Sow
Source: APAnews

lundi 29 octobre 2012

L’Afrique de l’Ouest et la Chine s’accordent

Pekin
La Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Chine, représentée par son vice-ministre du commerce, se sont engagés la semaine dernière à Abuja dans un accord de coopération économique. Dans ce cadre, les deux parties comptent développer divers projets. Selon le représentant chinois, l’Empire du Milieu montre beaucoup d’intérêt pour la dotation de l’Afrique de l’Ouest en infrastructures. Parmi ces dernières, la Chine met un accent particulier sur celles qui rendent possible l’inter-connectivité entre les différents pays de la sous-région. De ce fait, la CEDEAO a soumis à son partenaire son grand projet routier. Il s’agit de construire une autoroute trans-ouest-africaine. Cette voie s’étendra sur plus de 2 000 km et passera par les neufs Etats qui constituent la CEDEAO. A cette requête, le vice-ministre chinois a répondu qu’il fallait du temps à son pays pour l’examiner et, ainsi, préparer une réponse. Par ailleurs, la Chine entend participer à l’essor des PME ouest-africaines en mettant à leur disposition une ligne de crédit. Elle aura 20 milliards de dollars américains comme budget. Mais, avant d’y accéder, les pays de la CEDEAO devront satisfaire à certaines conditions préalables. C’est ce projet qui fait quelque peu la diversité de l’engagement sino-ouest-africain. Les entreprises potentiellement éligibles à ce financement sont issues de multiples domaines. Il faut préciser que le même fonds servira à mettre en place des infrastructures. Cet accord s’inscrit dans la suite du forum Chine – Afrique de juillet dernier à Pékin. La CEDEAO s’y était distingué, forte d’une importante délégation.
Ce geste, qui pourrait paraître anodin, à encourager la Chine à mieux s’investir dans cette sous-région. D’ailleurs, la deuxième puissance mondiale envisage de fournir à tous ses partenaires africains des systèmes douaniers et d’inspection de marchandises. Ce, dans l’optique de faciliter la coopération en matière d’investissement.
Écrit par Corinna Leblanc-Justin

Coopération économique Sud-Sud / A l’initiative du Groupe Attijariwafa Bank Plus de 800 opérateurs économiques et décideurs attendus au Maroc

Pour la deuxième fois, Casablanca (Maroc) abrite les 8 et 9 novembre prochains, la 2ème édition du Forum International «Afrique Développement».
Avec comme thème: «Quels leviers d’accélération pour la coopération Sud-Sud ? », la 2ème édition du Forum International constitue une plateforme d’échanges et de réflexion s’inscrivant dans une démarche de promotion des investissements et du commerce Sud-Sud. Il s’agit d’offrir davantage de visibilité, de répertorier les projets d’investissement les plus porteurs et d’assurer l’accompagnement nécessaire pour leur concrétisation. Plus de 800 opérateurs économiques et décideurs politiques du Maroc, d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique Centrale sont attendus à cette 2e édition d’Afrique Développement, en vue d’insuffler une nouvelle dynamique inter-africaine, à travers les partenariats commerciaux, investissements et joint-ventures. Cet événement d’envergure prévoit, durant les deux jours, l’organisation de rencontres d’affaires entre décideurs et investisseurs économiques ainsi que des panels animés par des experts de renom autour des thématiques répondant aux préoccupations des opérateurs se rapportant aux questions de transport et la logistique, de la fiscalité, la protection des investissements et leur cadre réglementaire ainsi que du financement des échanges commerciaux et des investissements. A cette occasion, et pour la seconde fois, les Trophées de la Coopération Sud-Sud seront remis aux meilleures entreprises distinguées par leur contribution au développement des échanges et des investissements intra-africains. Le Groupe Attijariwafa Bank entend à travers le Forum International Afrique Développement contribuer à favoriser les échanges, suggérer et élaborer des propositions fortes en vue de promouvoir la coopération Sud-Sud et ce, à la faveur d’une intégration régionale créatrice de progrès pour tous.
HK avec le service de communication d’Attijariwafa Bank

Kinshasa: les ministres africains de la culture se concertent

A partir de ce lundi 29 octobre, jusqu’au 2 novembre prochain, dans le cadre du 4e rassemblement des responsables de la culture des pays membres de l’Union africaine.
Du 29 octobre au 2 novembre 2012 les ministres de la culture des pays membres de l’Union africaine tableront sur les grands fléaux culturels qui minent leurs différents pays. A l’ordre du jour de cette rencontre, la réunion des experts intergouvernementaux et celle des ministres. Le 4e sommet de la conférence des ministres de la culture est organisé cette année par le Département des Affaires sociales en collaboration avec le Gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC). Son objectif est d’améliorer le débat et de formuler des actions spécifiques pour la promotion de la culture comme outil de la transformation socio-économique de l’Afrique. Le thème qui alimentera les discussions durant ces quatre jours est le suivant : «La culture comme catalyseur de la transformation socio-économique et politique de l’Afrique».
Au départ, le développement est initialement conçu dans le sens économique limité d’un simple accroissement du produit intérieur brut (PIB) ou du revenu par habitant. De nos jours, les arts visuels, le design, la musique, la danse, le théâtre et les moyens audiovisuels contribuent aussi et considérablement au PIB et, comme tels, la culture et les arts sont considérés comme le moteur de la transformation socio-économique de l’Afrique. Si le développement est un phénomène de la transformation qualitative d’une société ou d’un groupe d’individus dotés d’une expérience commune de la vie, alors le développement culturel est la transformation qualitative de la société, qui cimente l’identité et les ressources culturelles de la communauté concernée. Le moment est venu de traiter la culture comme un élément indissociable du développement industriel. La rencontre de Kinshasa sera l’occasion de développer toutes les idées et propositions allant dans ce sens.
Téclaire Ngo Nyeck/Journal de Kin

dimanche 28 octobre 2012

Communiqué du Ministère des Mines: Simandou, un gisement d’avenir commun

Conakry, 28 octobre 2012 – Alors que la Guinée accélère sa dynamique de renouveau économique, le gouvernement réitère sa détermination et sa pleine confiance en la réussite du projet de valorisation de Simandou, le premier gisement mondial non exploité de minerai de fer.
« J’ai une confiance totale en la réussite de Simandou. C’est un gisement d’avenir, surtout d’avenir commun. Sa valorisation profitera à tous, aussi bien aux populations guinéennes qu’à nos partenaires industriels. La route est encore longue, mais nous nous approchons jour après jour un peu plus de sa mise en exploitation », a déclaré le Ministre des Mines Mohamed Lamine Fofana.
Avec ses principaux partenaires industriels Rio Tinto et Vale, premiers groupes mondiaux de l’extraction minière, la Guinée partage la volonté commune d’aller de l’avant, et de hisser Simandou en un puissant moteur de croissance aux bénéfices mutuels et réciproques.
« Les derniers résultats trimestriels de Vale, second leader minier mondial, n’ont absolument pas changé la confiance que nous plaçons en ce partenaire stratégique », a commenté M. Fofana. « Nous connaissons les enjeux et les défis inhérents à la baisse mondiale de la demande en minerai de fer. Mais nous avons aussi la certitude que nous pouvons compter sur l’engagement responsable et durable de Vale en Guinée ».
Outre les créations d’emplois et les revenus générés par l’exploitation du minerai, Simandou doit contribuer à la revitalisation de l’économie nationale et locale guinéenne. Les territoires locaux et régionaux situés à proximité du gisement ne sont pas les seuls concernés. La construction de la ligne de chemin de fer Transguinée, qui doit relier sur 670 kilomètres le sud-est à la côte, et toutes les infrastructures connexes comme les installations portuaires, doivent désenclaver la région forestière de la Guinée, et renforcer son intégration dans le tissu national et ouest-africain.
Notes
La Guinée a effectué en 2010 une transition démocratique historique mettant fin à 52 ans de régimes autoritaires et de mauvaises gouvernances.
Depuis son élection en 2010, le Président Alpha Condé a fait de la bonne gouvernance, de la transparence et de la lutte contre la corruption une priorité absolue pour sortir durablement la Guinée de la pauvreté et l’emmener sur la voie de l’émergence.
Sur le plan des ressources naturelles, l’une des premières réformes du régime démocratique a été l’adoption d’un nouveau code minier (septembre 2011), salué par la communauté internationale comme l’un des plus progressistes d’Afrique.
La mise en place d’un cadre légal et transparent, indispensable aux investissements, vise à normaliser et consolider le secteur minier. Dans ce cadre, le Comité technique de Revue des Titres et des Conventions miniers, organe autonome bénéficiant du soutien technique, légal et financier d’organisations et de spécialistes internationaux, effectue un processus de revue légal et transparent.
Signe de normalisation, la Guinée a rejoint en mars 2011 l’Initiative pour la Transparence des Industries Extractives (ITIE), et applique ses standards internationaux de transparence.
Transmis par le Bureau de Presse de la Présidence

..Cette année 420.150 personnes ont quitté l'Espagne ,dont 54.912 Espagols

Les passagers à T4 de Madrid Barajas
Madrid, Le nombre d'espagnols qui ont quitté le pays a augmenté un 21,6 pour cent.
Dans les premiers neuf mois de l'année, 420.150 personnes ont quitté Espagne , dont 365.238 étaient étrangers et 54.912 espagnols, soit 37,539 personnes plus que durant la même période en 2011, en particulier due par la migration espagnole.
Les ressortissants qui sont sortis  d´Espagne ont augmenté de 21,6 % entre janvier et septembre 2011 avec 45.161 emigrants, pouvant atteindre 54.912 cette année, selon les estimations de la population actuelle publiée le 15 Octobre dernier par l'INE (Institut National statistique).
Le solde migratoire qui represente la différence entre les gens qui entrent et ceux qui sortent est  moins 137,628 personnes - C´est à dire 25,539 espagnols et 112,089 étrangers , et pour la première fois a été négatif en ce qui concerne les espagnols dans toutes les communautés autonomes.
Ces chiffres ont cessé d'êtres positifs, dit-on  en 2009, avec -62.156 ,en 2010, avec - 47.362, et  2011, a enregistré un solde de -50,090 personnes. Entre janvier et septembre 2012, - 927.890 personnes ont émigré de l'Espagne, dont 117.523 étaient espagnoles. Selon l'INE, dans les  12 mois passés, la population espagnole a diminué de 45,245 personnes.
Mohamed Cissé
Coaguines.com

samedi 27 octobre 2012

Communiqué:Retour du Chef de l’Etat de la Mecque

Au terme d’une visite d’Etat qui l’a conduit à la Mecque, en Arabie Saoudite, où il a accompli le Pèlerinage musulman, cinquième pilier de l’Islam, son Excellence, le Professeur Alpha Condé, Président de la République, Chef de l’Etat, regagnera Conakry ce dimanche 28 octobre 2012.
Sont conviées à prendre part au cérémonial d’accueil prévu à 8 heures à l’Aéroport International de Conakry-Gbéssia, les personnalités ci-après :
·       Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
·       Madame la Présidente et les Vice-présidents du CNT;
·       Monsieur le Premier Président de la Cour Suprême ;
·       Monsieur le Président du Conseil Economique et Social ;
·       Madame la Présidente du Conseil National de la Communication ;
·       Monsieur le Grand Chancelier des Ordres Nationaux de Guinée ;
·       Monsieur le Médiateur de la République
·       Monsieur le Président de la CENI ;
·       Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement, les Ministres et Conseillers Membres du Cabinet Présidentiel ;
·       Monsieur le Chef d’Etat-major Général des Armées ;
·       Monsieur le Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale;
·       Messieurs les Chefs des Etats-majors des Armées de Terre, de l’Air et de la Marine ;
·       Monsieur le Chef d’Etat-major Particulier de la Présidence ;
·       Messieurs les Directeurs Généraux de la Police et de la Douane ;
·       Monsieur le Gouverneur de la ville de Conakry.
Conakry, le 27 octobre 2012
Le Directeur
Moussa Cissé

vendredi 26 octobre 2012

Communiqué de la Présidence :Annulation de la dette du Club de Paris / l’économie guinéenne accélère sa dynamique de redressement

Conakry, 25 octobre 2012 – L’économie guinéenne accélère sa dynamique de redressement. La Guinée a franchi aujourd’hui une nouvelle étape historique, en obtenant l’annulation de 99,2% de sa dette bilatérale auprès du Club de Paris – une réduction record ramenant la dette de 661,2 millions de US dollars (USD) à 5,3 millions USD.
La décision du Club de Paris intervient exactement un mois après que la Guinée a atteint le Point d’achèvement de l’Initiative des Pays Pauvres Très Endettés (PPTE). Les 25 et 26 septembre derniers, la Banque mondiale et le Fonds monétaire international ont décidé d'appuyer un allégement de la dette multilatérale guinéenne, équivalant à 2,1 milliards USD.
« En l’espace de quelques mois seulement, la Guinée a engagé une dynamique positive, bâtie sur la bonne gouvernance, la rigueur budgétaire, les réformes et la volonté commune d’aller de l’avant. Les défis à relever restent nombreux, mais notre détermination à avancer n’a jamais été aussi forte. Car nous savons aujourd’hui qu’ensemble, nous pouvons réussir, donner un souffle nouveau à notre pays et sortir enfin de la pauvreté », a déclaré le Président de la République Alpha Condé.
« Je salue la décision de nos partenaires du Club de Paris. C’est un signe fort de la confiance retrouvée, et d’une volonté commune de reconstruire notre économie sur des bases saines », a souligné le Président Condé.
L’allégement de la dette est l’aboutissement des réformes macroéconomiques et structurelles menées depuis la transition démocratique de 2010, et des efforts consentis par la population guinéenne. En deux ans, la Guinée a enregistré plusieurs avancées : réduction du déficit public de 13% à 2%, baisse du ratio dette-PIB, stabilisation du taux de change, diminution de l’inflation de 21% à 15%. Bien que vulnérable aux cours des matières premières, la Guinée est revenue à la croissance (estimée à 4,7% en 2012 par le FMI), montrant sa résilience à la crise mondiale.
L’allègement de la dette ouvre de nouvelles perspectives. Elle permet notamment à la Guinée de disposer pour la première fois d’un espace fiscal équivalent à 150 millions USD annuels. Il sera utilisé pour des opérations de développement et de lutte contre la pauvreté, selon cinq axes d’investissements prioritaires : infrastructures, santé, éducation, énergie, relance agricole.
Pour soutenir la création d’emplois et attirer les investisseurs, la Guinée entend accélérer les efforts de consolidation du secteur privé entamés depuis 2010. Plusieurs réformes visant à faire progresser la réglementation des affaires ont été réalisées : obtention de permis de construire moins coûteux, raccordement au réseau électrique simplifié, et processus de création des entreprises facilité par la mise en place d’un guichet unique.
L’amélioration de l’environnement des affaires été confirmée par le nouveau rapport Doing Business 2013 de la Banque mondiale, publié le 23 octobre. La Guinée figure parmi les vingt économies mondiales qui ont fait le plus de progrès dans le classement.
Le Bureau de Presse de la Présidence

jeudi 25 octobre 2012

Dans le rétroviseur : Pourquoi Hollande a ‘’boudé’’ Conakry ? La réponse d’un spécialiste .

En route pour le dernier sommet de la francophonie, François Hollande, le président français a fait escale à Dakar, ‘’juste à coté de Conakry’’. Certains se sont empressés de poser une question : Pourquoi Hollande n’est pas venu à Conakry où un socialiste comme lui, a été élu suite à des élections reconnues démocratiques par la communauté internationale ? A cette question, Jean Karim Fall, journaliste à RFI, spécialiste de l’Afrique a répondu.
Intervenant la semaine dernière sur les ondes de RFI, Jean Karim Fall a rappelé que ‘’Dakar est une étape incontournable pour tous les présidents de la 5ème République française. François Hollande n’a pas dérogé à la règle. C’est vrai que le Sénégal a vécu une alternance qualifiée d’exemplaire il y a quelques mois. Alternance qui a permis à Macky Sall de succéder dans le calme à Abdoulaye Wade’’.
Par ailleurs, pour Jean Karim Fall, le président Hollande n’est pas passé chez un président socialiste (Alpha Condé, Guinée ; Mohamed Yessoufou, Niger) préférant un président de l’internationale libérale (Macky Sall): ‘’c’est pour ne pas être accusé de jouer la camaraderie au sens socialiste du terme.’’ En plus aller à Dakar là où Nikola Sarkozy a, il y a cinq ans, tenu des propos controversés sur l’homme africain était important pour Hollande.
‘’ En 2007, Nikola Sarkozy disait que l’homme africain n’était pas assez rentré dans l’histoire. Cinq ans plus tard au même endroit, Hollande dit : l’avenir du monde se joue en Afrique. La symbolique était très forte’’, analyse Jean Karim Fall.
Bily Camara/Guinee7

Signature de l'accord de coopération Chine-CEDEAO

Le gouvernement chinois et la comité de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ont signé mercredi à Abuja, capitale du Nigeria, un accord-cadre de coopération économique, afin d'établir officiellement le mécanisme de travail du comité de coopération.
Le vice-ministre du Commerce chinois Li Jinzao a rencontré mercredi le vice-président du comité de la CEDEAO Toga Mclntonsh. Li Jinzao et Toga Mclntonsh ont signé l'accord, au nom de leur partie respective, à l'issue de cet entretien. C'est le deuxième mécanisme de coopération économiquesigné par la Chine avec l'Afrique, après celui établi avec la Communauté économique de l'Afrique de l'Est.
Li Jinzao a déclaré que ce mécanisme était favorable aux deux partis permettant de renforcer la planification des échanges pour exploiter au mieux leurs atouts respectifs, mais aussi élargir et approfondir la coopération à tous domaines, avec pour objectif de réaliser pour l'économie et pour la société de chacun des progrès et viser une prospérité durable.

CRI

mercredi 24 octobre 2012

Hollande a jeté un froid sur l'Afrique francophone

A Kinshasa, le président français a été impeccable dans ses discours de défense de la démocratie. Il a fait la leçon à Kabila, mais son cours magistral manquait de chaleur humaine à l’adresse des Africains.
Il n’y a pas de développement sans démocratie, avait proclamé l'ancien président français François Mitterrand, le 20 juin 1990, devant les représentants de 37 Etats africains (discours de la Baule). Il leur annonçait qu’il subordonnerait désormais l'aide française à l'introduction du multipartisme, déclarant à ses hôtes:
«La France liera tout son effort de contribution aux efforts qui seront accomplis pour aller vers plus de liberté.»
Le 26 juillet 2007, devant des étudiants à Dakar, Nicolas Sarkozy avait estimé que le «drame de l'Afrique» vient du fait que «l'homme africain n'est pas assez entré dans l'Histoire», provoquant un tollé sur le continent noir. Petit point commun entre ces deux discours, ils se voulaient en rupture avec la Françafrique, ce néologisme inventé par Félix Houphouët-Boigny (président de la Côte d'Ivoire de 1960 à 1993) dans les années cinquante, cette communauté d’intérêts obscurs patiemment érigée par les actions convergentes de Jacques Foccart (conseiller aux Affaires africaines de l'Elysée, de 1960 à 1974) et d’Omar Bongo (ancien président du Gabon).
Les illusions mitterrandiennes ont fait naufrage dans l’affaire Elf (une affaire politico-financière qui a éclaté en France à partir de 1994) et les imprécations sarkoziennes se sont transformées en volonté d’imposer la «démocratie par les bombes», en Libye ou en Côte d’Ivoire.
Mais, la Françafrique a échappé au massacre, et même vacillante, elle n’a pas rendu son dernier soupir.
La Françafrique n'est pas morte
En se rendant à Kinshasa (République Démocratique du Congo) les 13 et 14 octobre dernier, François Hollande avait manifesté l’intention de signer son acte de décès, de l’enterrer définitivement, de trouver un «nouveau ton» et d’écrire «une page nouvelle». Belles intentions, mais la mission est-elle réussie?
Rien à dire sur les discours. Ils ont été impeccables et ont célébré la démocratie, les droits de l’homme, tous les grands et beaux principes universels que tous les chefs d’Etat africains devraient s’empresser de partager.
Le président «normal» a fait la leçon à son hôte, le congolais Joseph Kabila, dénonçant une «situation inacceptable dans ce pays sur les plans des droits, de la démocratie de la reconnaissance de l’opposition».
On ne saurait que l’applaudir. Même si son cours très magistral a été administré sur le ton d’un instituteur de la IVe République qui tance, du haut de ses petites lunettes, une classe de mauvais garnements. Mais passons…
Et les images? Elles ont été elles aussi parfaites. Comme le relate un excellent reportage du Petit Journal de Canal Plus, le public du Palais du Peuple de Kinshasa, pourtant tout acquis à Joseph Kabila, a applaudi comme il se doit l’entrée du président français.
Pas l’esquisse d’une rumeur de désapprobation, pas l’amorce d’un sifflet. L’arrivée du chef de l’Etat congolais a, elle, été saluée par un concert d’acclamations et de battements de mains.
Hollande s’est levé le dernier et a gardé les bras ballants. On a alors vu son voisin, le président burkinabé Blaise Compaoré, qui avait commencé à applaudir, se tourner vers lui, et voyant qu’il faisait la grève de la claque, laisser retomber ses mains.
Le même sketch s’est reproduit à la fin de discours de Kabila. François Hollande, qui s’était plongé dans la lecture et l’écriture de notes, manifestant ostensiblement qu’il n’écoutait pas son hôte, a plongé ses mains sous sa table. Surprenant Compaoré, qui s’était lancé dans d’imprudents applaudissements.
Canal Plus a aussi montré la scène de Joseph Kabila, assis sur une chaise à côté de son épouse, s’épongeant le front et patientant pendant quarante deux minutes avant l’arrivée du président français.
Voilà pour les images qui suscitent quand même deux questions. Faire poireauter pendant trois quarts d’heure un chef d’Etat africain, qui, certes, truque ses élections et traque ses opposants, est-ce vraiment un signe de rupture avec les pratiques anciennes de la Françafrique?
En quoi Blaise Compaoré, arrivé au pouvoir par un coup d’Etat, réélu sans discontinuer depuis vingt cinq ans, pompier-pyromane de la plupart des coups fourrés africains depuis un quart de siècle et aussi, à ses heures perdues, gendarme de la France en Afrique de l’Ouest, est-il plus fréquentable que Joseph Kabila?
On attend avec curiosité la prochaine visite de François Hollande en Algérie pour savoir si, les mêmes causes devant provoquer les mêmes effets, il se comportera avec Abdelaziz Bouteflika de façon aussi discourtoise? On en doute fort
Soigner le fond... et la forme aussi
On ne sait pas encore si, avec sa visite à Kinshasa, le président français a ouvert une nouvelle page d’histoire mais, à coup sûr, il a tourné dans l’ancien Congo belge un clip anti-Kabila qui fera date.
Sans envisager une seule seconde que son numéro de père Fouettard contre un des nombreux chefs d’Etat africains qui violent quotidiennement les droits de l’homme puisse être perçu comme une nouvelle manifestation de néocolonialisme de ces blancs, incorrigibles «donneurs de leçon».
A l’avenir, François Hollande devra sans doute travailler la forme et agir plus subtilement s’il veut que l’image, déjà bien écornée de la France en Afrique, reprenne des couleurs.
Avec lui, on est passé de l’ère du tutoiement, des bains de foule, des grandes tapes dans le dos à la Chirac à celle du vouvoiement distancié qui peut paraître hautain et dédaigneux, surtout s’il est administré avec un accent professoral.
Pour trouver le ton juste, il devra apprendre à connaître l’Afrique, ce continent fiévreux et passionné, autrement que par la lecture de rapports, pour créer avec elle des relations un peu plus chaleureuses et affectueuses.
On ne lui demande pas de lui tomber dans les bras à la manière d’un Chirac, mais de lui manifester un brin d’amour. Un peu de tendresse, bordel!
Alexandre Vilar

Cette année, la Guinée figure parmi des 20 économies au monde qui ont le plus fait de progrès (Banque mondiale)

Avec trois réformes, la Guinée réussit à améliorer sa position Doing Business (Banque mondiale, SFI). Voici un résumé sur les différentes réformes engagées par la Guinée. Cette année, le climat des affaires s'est amélioré en Guinée.
D'après le classement Doing Business 2013, la Guinée a gagné trois places par rapport à l'année dernière.
La Guinée fait partie des 23 économies dans le monde qui ont au moins mis en place trois réformes de leur règlementation des affaires mesurées par Doing Business. Parmi les 46 économies d'Afrique Sub-saharienne, seules 4 économies (Bénin, Burundi, Guinée et Libéria) ont fait autant d'efforts en mettant en œuvre au moins trois réformes.
Voici les trois réformes qui ont permis d'améliorer la situation des entrepreneurs dans les domaines suivants:
1. Création d'entreprise - La création du guichet unique pour la création d'entreprise et la déclaration sur l'honneur ont permis de réduire le nombre d'interactions et le temps nécessaire à la création d'entreprise.
2. Obtention des permis de construire - Les frais pour l'obtention d'un permis de construire ont été réduits et sont devenus plus transparents.
3. Raccordement au réseau électrique - La demande de raccordement au réseau électrique a été facilitée en intégrant la demande du permis d'excavation.
D'après la distance à la frontière - un nouvel indicateur qui mesure l'écart d'une économie aux meilleures pratiques en matière de règlementation des affaires dans le monde - le score de la Guinée s'est amélioré de 2 points de pourcentage, en passant de 39.1 sur 100 l'année dernière à 41.1 sur 100 cette année. Cette année, la Guinée figure parmi des 20 économies au monde qui ont le plus fait de progrès en réduisant leur écart aux meilleures réglementations des affaires dans le monde.

Guinee7