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mardi 30 avril 2013

Guinée: le pouvoir essaie de mettre les petits plats dans les grands pour réussir des élections apaisées (analyse)

CONAKRY -- Le gouvernement guinéen essaie de mettre les petits plats dans les grands, en vue d'amener l'opposition à se joindre à sa démarche visant à mettre en place un cadre de dialogue dans la perspective des élections législatives. C'est dans cette optique qu'une réunion s'est déroulée ce lundi après-midi à la Primature, sous la présidence du Premier ministre Mohamed Saïd Fofana, réunion à laquelle l'opposition s'est fait représenter à minima, à travers son porte-parole Aboubacar Sylla.
Celui-ci était porteur d'une correspondance adressée au gouvernement et au groupe de facilitateurs contenant les conditions préalables à la participation de l'opposition au cadre de dialogue.
Il s'agit de "reporter le décret convoquant le corps électoral au 30 juin, le gel des activités de la CENI et la libération des manifestants interpellés lors des récentes marches".
Le porte-parole du gouvernement Damantang Albert Camara a pour sa part indiqué à la presse avoir pris note des soucis de l'opposition, en rappelant cependant que "l'important c'est d'avoir une assemblée nationale, donc qu'il faut aller aux élections pour avoir une assemblée", et qu'il fallait aussi se retrouver autour de la table de dialogue pour discuter et voir dans quelle mesure les revendications des uns et des autres pourraient être prises en compte en vue d'une sortie de crise.
Cette rencontre à laquelle a pris part le diplomate Saïd Djinnit a été initiée en vue de trouver un accord autour de la reprise de la concertation, comme l'a souligné récemment le président Alpha Condé dans une déclaration rendue publique au terme d'un conclave avec le groupe de facilitateurs dont Saïd Djinnit, facilitateur des Nations Unies, qui s'était fait accompagner pour la circonstance par Aboubacar Somparé et Dr. Salifou Sylla, les deux facilitateurs nationaux.
Le président Alpha Condé avait promis en sa qualité de chef d'Etat, "garant des institutions, de veiller à ce que tout soit mis en œuvre avec l'appui des partenaires internationaux pour garantir la transparence et la fiabilité du processus électoral".
Il n'a pas manqué de réitérer que "toutes les mesures d'accompagnement qui seront jugées nécessaires pour assurer la sécurisation du processus seront mises en œuvre".
Cette rencontre qui s'est déroulée à la veille de la marche du 25 avril avait été précédée de la publication d'un communiqué conjoint du gouvernement et des partis politiques, qui avaient tenu à cet effet "à exprimer [leur] profonde préoccupation face aux scènes de violence dont les rues et quartiers de la capitale sont régulièrement le théâtre".
Ils ont appelé les forces de l'ordre, les militants et sympathisants des partis politiques "à faire preuve de retenue et à éviter toute forme de violence, notamment à l'occasion des manifestations organisées par les partis politiques".
Cette démarche a été saluée d'autant qu'il s'agissait d'une première depuis l'avènement du gouvernement démocratiquement élu aux affaires du pays en décembre 2010.
Le secrétaire général des Nations Unies Ban-Ki-Moon lui-même s'était félicité de cette démarche qui s'inscrit dans le cadre "des progrès accomplis en vue de la reprise du dialogue politique en Guinée".
Dans un communiqué publié jeudi dernier, le secrétaire général des Nations Unies avait qualifié d'encourageant "la signature, le 23 avril, d'une déclaration conjointe entre le gouvernement, les partis d'opposition et la mouvance présidentielle".
Il avait "salué à cet égard la déclaration faite par le Président Alpha Condé le 24 avril, dans laquelle il a exprimé sa volonté de mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires en vue de garantir la transparence et la crédibilité du processus électoral, avec la contribution des partenaires internationaux".
A mesure que la date du 30 juin approche, le pouvoir tente de faire bonne figure en tendant la main à l'opposition. L'ouverture d'une enquête pour élucider la mort par balle d'un adolescent de 16 ans survenue lors de la marche du 25 avril est aussi perçue par l'opinion comme un geste d'apaisement.

Xinhuanet

Simandou Sud: Le projet de cadre d´investissement transmis aux partenaires



Conakry, 29 avril 2013 – Les discussions engagées entre le Gouvernement guinéen et les partenaires sur le développement du projet Simandou Sud (blocs 3 et 4) ont récemment progressé suite à la transmission par le Gouvernement guinéen à Rio Tinto du projet du cadre d’investissement. Les différentes parties prenantes se sont rencontrées à Abu Dhabi mi-avril 2013, pour évoquer les dispositions à prendre pour finaliser le cadre d’investissement et le financement du projet.
Outre l’affirmation de leur vision partagée sur le développement de Simandou Sud, les différentes parties ont convenu de la mise en place immédiate d’un cadre de discussions pour faire avancer le projet. Les parties se sont accordées sur la nécessité de prendre en compte les contraintes, tout en honorant les engagements respectifs.
Les parties ont convenu de procéder en trois phases : la mise en place de groupes de travail pour discuter d’aspects clefs du cadre d’investissement ; la tenue d’un forum de négociation suite aux travaux des groupes de travail ; la finalisation juridique du cadre d’investissement. 
Le Gouvernement a insisté sur l’importance sociale et économique du maintien du rythme de mise en œuvre du projet dont les retombées doivent profiter aux populations guinéennes.
Simandou Sud est un projet hautement stratégique pour le développement économique intégré de la Guinée, notamment grâce aux infrastructures corrélées comme la ligne de chemin de fer. Long de 670 km, et offrant un débouché sur la mer, le TransGuinéen doit désenclaver les territoires locaux et l’environnement sous-régional, améliorant ainsi significativement la circulation des personnes, des biens et des productions locales, notamment agricoles, qui sont essentielles au décollage économique de la Guinée. 
A Abu Dhabi, la délégation guinéenne comprenait le Ministre d’Etat chargé de l’Economie et des Finances, le Ministre des Mines et de la Géologie, le Ministre Délégué au budget, des Conseillers à la Présidence, l’Administrateur général de la SOGUIPAMI, ainsi que des haut cadres des ministères concernés.
Transmis par le Bureau de Presse de la Présidence

Législatives : délocalisation des bureaux de vote dans les casernes et les lieux de cultes

La Commission électorale nationale indépendante (CENI), préoccupée par la transparence et la fiabilité des prochaines élections législatives, prévues le 30 juin, compte délocaliser tous bureaux de vote installés dans les casernes militaires, dans les lieux de culte (mosquées et églises) et dans les domiciles privés répertoriés à travers le pays.
Selon Yaya Kane, commissaire de la CENI joint au téléphone lundi par Xinhua, cette mesure sécuritaire vise à rassurer les acteurs politiques engagés dans la tenue des élections législatives sur la transparence du scrutin et à faciliter l'accessibilité des citoyens aux différents bureaux de vote.
Dans les 33 circonscriptions électorales que compte le pays et dans les cinq communes urbaines de Conakry, le découpage électoral pour l'installation des bureaux de vote se fera uniquement sur la base d'une stratégie visant à rapprocher les électeurs guinéens de leurs lieux du vote, afin de les permettre d'exercer librement et facilement leurs droits de citoyen épanoui.
D'après les premières estimations, la CENI compte mettre en place plus de 10.000 bureaux de vote à travers tout le pays, avec un moyen de 500 mètres de distance entre un électeur et son bureau de vote.
Lors des dernières élections présidentielles en 2010, nombreux des électeurs de Conakry et de l'intérieur du pays parcouraient plus de 30 km pour avoir accès à un bureau de vote et pouvoir ainsi déposer son bulletin dans l'urne.
Cette situation avait provoqué un taux d'abstention de vote assez élevé eu égard au manque de moyen de transport et aux difficultés liées au déplacement et à la mobilité des électeurs sur une distance relativement longue.
Par ailleurs, l'objectif de la CENI est de parvenir a enrôler plus de deux millions d'électeurs qui s'ajouteront sur la liste des trois millions huit cent mille citoyens déjà récencés au niveau de l'actuel ficher électoral.
Xinhua

La Guinée frappée par une épidémie de méningite

Siège de l’Organisation mondiale de la santé à Genève, Suisse.
Une épidémie de méningite frappe la Guinée depuis le mois de janvier, faisant 40 morts. Quelque 379 cas ont été recensés dans plusieurs préfectures, selon le ministère de la Santé. Ce n’est pas le premier épisode de ce genre. Une grande partie du pays se trouve, en effet, dans ce qu’on appelle la «ceinture de la méningite», une zone allant du Sénégal à l’Ethiopie, qui est régulièrement touchée par des épidémies pendant la saison sèche. Mais vu la gravité de la maladie, la situation est suivie de près, notamment par l’Organisation mondiale de la santé, l’OMS.
 Docteur Abdoul Karim Diallo en charge du programme méningite à l’OMS en Guinée.
Dr Abdoul Karim Diallo
En charge du programme méningite à l’OMS en Guinée

lundi 29 avril 2013

Le Président Alpha Condé au sommet de la Mano River Union



Dans le cadre du renforcement des liens d’amitié et de fraternité existant entre les pays de la sous-région, son Excellence, Professeur Alpha Condé, Président de la République, Chef de l’Etat, effectuera à compter du mardi 30 avril 2013, une visite d’Etat à Monrovia, la capitale libérienne, où il prendra part au sommet de la Mano River Union.
Sont conviées à prendre part au cérémonial de départ prévu à 6 heures à l’Aéroport International de Conakry-Gbéssia, les personnalités ci-après : 
·       Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
·       Madame la Présidente et les Vice-présidents du CNT;
·       Monsieur le Premier Président de la Cour Suprême ;
·       Monsieur le Président du Conseil Economique et Social ;
·       Madame la Présidente du Conseil National de la Communication ;
·       Monsieur le Grand Chancelier des Ordres Nationaux de Guinée ;
·       Monsieur le Médiateur de la République ;
·       Monsieur le Président de la CENI ;
· Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement, les Ministres et Conseillers Membres du Cabinet Présidentiel ;
·       Monsieur le Chef d’Etat-major Général des Armées ;
·       Monsieur le Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale;
·  Messieurs les Chefs des Etats-majors des Armées de Terre, de l’Air et de laMarine ;
·       Messieurs les Directeurs Généraux de la Police et de la Douane ;
·       Monsieur le Gouverneur de la ville de Conakry.
Conakry, le 29 avril 2013
Le Directeur 
Moussa Cissé

Législatives: la CENI se dit « techniquement » prête pour le scrutin du 30 juin

Lors d'une conférence de presse tenue samedi à la Maison de la presse à Coléah, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), dit être « techniquement prête pour le respect de la date du scrutin législatif fixé le 30 juin 2013
« Nous sommes résolument engagés, nous avons la capacité administrative, organisationnelle et juridique à respecter la date du 30 juin » a déclaré Yaya Kane directeur des opérations de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
La CENI ayant déjà fixé le montant du cautionnement à 220 000 000 pour l'uninominal et 80 000 000 fg pour la liste nationale, limite les dépenses allouées à la campagne électorale à 5 milliards par parti politique et par candidat.
Par ailleurs, l'institution chargée d'organiser des élections en Guinée affirme avoir reçu déjà 9 candidatures seulement pour la journée du vendredi, et les dossiers sont reçus à la Villa 15 de la Cité des Nations.
Toutefois, la question de la participation de l'opposition à ces élections reste pour le moment en suspense. L'aile dure de l'opposition revendique toujours le vote des guinéens de l'étranger et départ de l'opérateur Waymark, alors que les opérations de révision des listes électorales se poursuivent, mais si les militants de l'opposition préfèrent pour le moment bouder ces opérations de révision des listes électorales.
Il reste à voir si ces élections se feront avec ou sans l'opposition, car à cette allure là, les choses semblent aller plus vite .
Abdoul Wahab Barry Kabanews

Guinée : les mines comme opportunités d’exportation vers l’Afrique du Sud

Au terme du Forum économique sud-africain en Guinée avec près de 250 investisseurs, le ministre guinéen de l’Industrie, des petites et moyennes entreprises, Mme Hadja Ramatoulaye Bah se persuade que le secteur des mines, avec celui de l’agriculture, sont des secteurs stratégiques qui « constituent pour la Guinée des opportunités d’exportation vers l’Afrique du Sud », a rapporté vendredi guineenews.org.
« Je pense que l’Afrique du Sud a aussi beaucoup à gagner dans le secteur minier de même que dans la transformation ainsi que dans les services », a-t-elle ajouté, en se félicitant de la réussite de cette rencontre d’échanges entre opérateurs des deux pays.
« L’Afrique du Sud réalise aussi que la Guinée a un grand potentiel devant lui servir de tremplin vers la diversification de sa propre économie », a souligné Ramatoulaye Bah.
En fait, la Guinée lorgne sur l’Afrique du Sud comme une porte d’entrée sur le marché dynamique du BRICS. Dans cette perspective, l’Agence de promotion des investissements privées (APIP) projette réaliser dans les pays du BRICS une tournée de promotion des investissements. Pour 2013, elle cible l’Inde, l’Afrique du Sud et le Brésil.

Agence Ecofin

dimanche 28 avril 2013

Pourquoi la reprise de l´enrôlement est une nécessité impérieuse pour la transparence des élections en Guinée ?


La récente déclaration de Monsieur le Président de la République, le Professeur Alpha Condé s´adressant aux guinéens en ces termes "Allez-y vous enrôler ! Pas question de revenir sur la date du 30 juin" a été un acte courageux qui mérite d´être appuyé par tous ceux qui soutiennent le processus de démocratisation dans notre pays. Ce geste permettra à tous ceux qui ont été privés de leur droit civique pendant les scrutins présidentiels, de s´exprimer aux prochaines élections législatives qui visent enfin à doter notre pays d´une assemblée nationale ; véritable expression de la volonté du peuple.
Ce n´est un secret pour personne que la CENI du feu Ben Sékou Sylla constituée durant les dernières années du régime du Général Lansana Conté était totalement minée par les partisans de UFDG.
Pendant que le défunt régime agonisait, son supposé allié Cellou Dalein Diallo, n´avait d´autres ambitions que de préparer la relève. Il contrôla ainsi tous les échelons de la vie socio- économique du pays. Les Banques, Assurances, Industries, Commerces, Organismes publics étaient taillés à la mesure de Haal Pular.
Les opérations de recensement ne sont pas restées en marge de ce plan machiavélique savamment élaboré pour la conquête du pouvoir. Il consistait d´une part à favoriser l´enrôlement des militants de UFDG, et de l´autre, empêcher le vote dissident.
Le passage de certains cadres de la CENI et du MATAP en Espagne, avant et durant les présidentielles de 2010 sont entre autres les évidences les plus palpables :
1º) Il faut remonter à l´Enrôlement du mois d´avril 2010 , contrairement à celui du mois d´octobre 2009 ; la délégation conduite par M Moustapha Diallo alors directeur des élections, au Ministère de l´Administration du territoire et chef de mission a décliné la collaboration de la Coordination des Associations guinéennes d´Espagne « Coaguines » ,pour se lancer dans les bras des militants de UFDG en Espagne.
Durant tout leur séjour, la délégation a été prise en charge par les militants de ce Parti (logement, déplacement, nourriture, etc..). Malgré que tous les frais de séjour aient été payés par le gouvernement guinéen. La dite équipe n´a sillonné que les villes et villages de forte concentration des ressortissants de Foutah. Les opérations ont même eu lieu dans les Télécentres de certains militants connus de UFDG à Madrid.
Lors d´une rencontre controversée tenue à cet effet à l´Ambassade de Guinée à Madrid avec la présence de tous les agents de la mission, j´avais exigé la répétition des opérations de recensement pour le bien de la démocratie. Promesse faite par M Diallo, mais finalement non tenue.
2º) À la veille du premier tour, M Abdoulaye Beye, alors délégué de la CENI a été accueilli à l´Aéroport de Madrid Barajas par les militants de UFDG, et conduit à l´Ambassade de Guinée sans que le personnel diplomatique de la place en soit informé.
3º) Pendant les préparatifs des deux échéances électorales, dans les salles de réunion ou ailleurs, nous avons été témoins dans plusieurs occasions, des appels téléphoniques entre les militants de UFDG et les responsables de la CENI.
4º) Lors des deux scrutins présidentiels de 2010 en Espagne, nombreux sont les militants de UFDG qui ont été impliqués dans des multiples cas de fraudes, tels que : les faux bulletins de vote, supplanter un autre électeur, voter plusieurs fois par le même électeur, car les « encres indélébiles » ne paraissaient pas l´êtres entant que telles.
Ces exemples sont loin d´êtres des cas isolés, sinon une pratique généralisée.
Imaginez la suite d´une course de vitesse au cours de la quelle votre concurrent se place à 100m devant vous. C´est à dire, les 43% de Cellou Dalein Diallo au premier tour n´est autre que le résultat d´une mascarade minutieusement préparée. Le leader d’UFDG, comptait avec d´innombrables avantages sur ses concurrents.
C´est vrai que UFDG, est un grand parti. Mais certes, son électorat est le plus facile à définir sur la scène politique guinéenne, non seulement à cause de sa vocation régionaliste, mais aussi pour l´esprit de l´écrasante majorité de ses militants. Un électorat homogène, fidèle et peu susceptible de variation.
Objectivement, son potentiel électoral est estimable entre 20% et 28% dans un scrutin uninominal avec la présence des Partis adversaires de la région, mais ne pourra en aucun cas franchir la barre de 28% dans une consultation transparente.
Mohamed Cissé
Président de Coaguines et Administrateur

samedi 27 avril 2013

Guinée : Johannesburg et Conakry se rapprochent sur les secteurs stratégiques dont les mines

Quelque 250 opérateurs économiques guinéens et sud-africains ont échangé, jeudi à Conakry, sur les opportunités qu’offrent les deux pays, selon guineenews.org. « L’Afrique du Sud est le pays le plus avancé en Afrique et qui fait partie de BRICS. Nous aussi, nous avons d’énormes potentialités minières. Sachant que l’Afrique du Sud est aussi un grand pays minier, elle peut beaucoup apporter à la Guinée », a-t-on commenté du côté guinéen.
La rencontre, inscrite dans le cadre d’un Forum économique sud-africain en Guinée, vise à favoriser des interactions entre les opérateurs économiques sud-africains et guinéens.
«Nous n’avons plus besoin de consolider les relations politiques entre la Guinée et l’Afrique du Sud parce que cela est déjà fait. Les défis que nous avons à relever ensemble, sont d’ordre économique», a estimé l’ambassadeur de l’Afrique du Sud en Guinée, Mme Sibanda-Thusi.
Message bien perçu du côté guinéen où la ministre guinéen de l’industrie, des petites et moyennes entreprises, Hadja Ramatoulaye Bah rassure que des « amendements sont en train d’être apportés au code d’investissement en Guinée de manière à le rendre plus attrayant et incitatif avec des avantages à la fois pour les investisseurs étrangers et guinéens ».

Agence Ecofin

vendredi 26 avril 2013

80 ou 220 millions pour être candidat aux législatives du 30 juin

La commission électorale nationale indépendante (CENI) a publié, ce jeudi 25 avril, le montant de cautionnement mais aussi, le plafonnement global des dépenses pour les élections législatives du 30 juin prochain. Ce, précise le communiqué, conformément aux dispositions de l’article 192 du code électoral.
Le montant du cautionnement à verser au trésor public par les candidats ou par les mandataires des partis politiques sont les suivants : Deux-cent vingt millions (220.000.000 GNF) de francs guinéens pour le scrutin majoritaire uninominal à un tour et quatre vingt millions (80.000.000 GNF) de francs guinéens pour le scrutin de liste nationale à la représentation proportionnelle.
Pour le plafonnement global des dépenses pouvant être engagés par un parti politique candidat dans le cadre de la campagne électorale, la CENI précise qu’il est fixé à la somme de cinq milliards de francs guinéens.
Plus loin, l’Institution dirigée par Bakary Fofana indique que le montant total de la caution sera entièrement remboursé dans les quinze jours qui suivent la proclamation définitive des résultats à tout candidat ou toute liste de candidats ayant recueilli au moins cinq pour cent (5%) des suffrages exprimés.
MEDIAGUINEE

Guinée : retour de 30 expulsés de Belgique

28 Guinéens et 2 Sénégalais ont été expulsés de Bruxelles vers Conakry, en vertu d'un accord d'expulsion des sans-papiers signé récemment entre la Guinée et la Belgique.
A leur arrivée à l’aéroport de Conakry, il n'y avait personne pour accueillir les expulsés. Les autorités n'avaient pas fait le déplacement, et très peu de familles avaient envoyé un représentant.
Les 28 Guinéens expulsés étaient tous demandeurs d'asile en Belgique.
Fofana Mfali vivait en Belgique depuis 15 ans.
Par deux fois, il s’était vu opposer un refus à sa demande d’asile.
C’est après la troisième demande qu’il a été arrêté et mis en prison, avant son expulsion mercredi.
« La troisième fois, quand je suis venu, on m’a dit : 'Vous n’avez plus le droit de demander l’asile, on doit vous rapatrier dans votre pays d’origine.' C’était le 28 février. Ce n’est qu’ici, à Conakry, que j’ai été libéré. Chaque expulsé était encadré par un policier. Nous étions menottés »
La plupart de ces expulsés est rentrée sans bagage.
Fofana Mfali ne possède plus qu’un pantalon et une chemise, en plus des vêtements qu’il porte.
Il explique que ses autres bagages sont restés en Belgique.
Quand il a voulu les récupérer, on lui a dit qu’il n’y avait plus de temps pour le faire.
« Je n’aime pas la façon dont on m’a renvoyé ici. Je suis parti chercher l’aventure en Europe. Et là je me retrouve à la case départ... sans rien.», explique-t-il.
Conakry et Bruxelles ont récemment signé un accord sur les migrations, qui prévoit l’expulsion des sans-papiers.
La Guinée a le plus fort taux de demandeurs d’asile en Belgique, après l’Afghanistan.
Au premier trimestre 2013, déjà 442 Guinéens ont introduit des demandes d’asile en Belgique.

BBC Afrique

jeudi 25 avril 2013

ONU: Le secrétaire général se félicite des progrès accomplis en Guinée en vue de la reprise du dialogue politique


  La déclaration suivante a été communiquée aujourd’hui par le Porte-parole de M. Ban Ki-moon, Secrétaire général de l’ONU:
24 avril 2013

Le Secrétaire général se félicite des progrès accomplis en vue de la reprise du dialogue politique en Guinée.  Il estime en particulier encourageant la signature, le 23 avril, d’une déclaration conjointe entre le Gouvernement, les partis d’opposition et la mouvance présidentielle.  Cette déclaration conjointe demande à tous les partis politiques de s’abstenir de toutes manifestations de violence et confirme leur détermination à résoudre les questions en suspens par le biais de solutions pacifiques et négociées.  Le Secrétaire général salue à cet égard la déclaration faite par le Président Alpha Condé, le 24 avril, dans laquelle il a exprimé sa volonté de mettre en œuvre toutes les mesures nécessaires en vue de garantir la transparence et la crédibilité du processus électoral, avec la contribution des partenaires internationaux.

Le Secrétaire général saisit cette occasion pour encourager, une fois de plus, le Gouvernement et les dirigeants de l’opposition à dialoguer de manière constructive afin de surmonter ensemble les défis actuels dans le processus électoral et de préserver la paix et la stabilité dans le pays.  Il salue à cet égard le rôle important joué par le collège de facilitateurs du dialogue inclusif, en particulier celui de son Représentant spécial pour l’Afrique de l’Ouest, M. Said Djinnit.

Le Secrétaire général tient à réaffirmer la détermination des Nations Unies à continuer d’appuyer les efforts des parties prenantes guinéennes, en coordination avec les autres partenaires internationaux de la Guinée.  Le Secrétaire général forme le vœu que ce dialogue politique permette de jeter les bases d’une paix durable et de la stabilité en Guinée, et de garantir la faisabilité et la tenue des élections législatives le plus tôt possible.

Transmis par le Bureau de Presse de la Présidence