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lundi 30 septembre 2013

La France salue la forte mobilisation des guinéens: Déclaration du Porte-Parole

Déclaration du porte-parole du ministère des affaires étrangères, le 30 septembre 2013
La France salue la forte mobilisation des Guinéens lors des élections législatives du 28 septembre. Elle rend hommage au calme et au comportement constructif de tous les acteurs, partis politiques et forces de sécurité, qui a permis au scrutin de se dérouler sans incident.
Dans l’attente de la proclamation des résultats, la France appelle l’ensemble des forces politiques guinéennes à maintenir l’esprit démocratique et de responsabilité qui a prévalu pendant le scrutin. Ces élections doivent marquer l’aboutissement de la transition démocratique.

 

Législatives : Le CODE a observé les élections conformément aux normes et standards internationaux

Le Consortium pour l’Observation Domestique des Elections (CODE) a tenu un point de presse ce lundi 30 septembre à son siège à Coléah. Le Président du CODE, Dr Dansa Kourouma a mis l’occasion à profit pour présenter le rapport d’Observation de ces élections législatives par son Consortium.
Ainsi, Dr Dansa Kourouma  a indiqué que sur la base des informations rapportées par 600 observateurs rapides, le CODE a noté avec satisfaction la mobilisation importante des électeurs qui se sont acquittés dans le calme de leur devoir civique. Selon lui,  Le Consortium pour l’observation domestique des élections en Guinée avec l’appui technique et financier de ses partenaires a observé  les élections  conformément aux normes et standards internationaux régissant les élections démocratiques en Afrique, tels qu’adoptés par l’Assemblée de l’Union Africaine en juillet 2002 et la Charte africaine sur la démocratie, les élections et la bonne gouvernance entrée en vigueur le 15 février 2012.
La procédure de vote pour ces législatives était relativement lourde
Pour ce qui est des conclusions préliminaires, Dr Dansa a indiqué qu’en ce qui concerne le démarrage des Opérations de vote, selon leurs observateurs, la quasi-totalité des bureaux de vote ont démarré les opérations de vote à temps et que le taux de participation à ce stade est de 65 pour cent avec une marge d’erreur avoisinant 5 pour cent. Et de poursuivre :   ‘‘La procédure de vote pour ces législatives était relativement lourde. Le temps du vote par électeur était généralement très long, de sorte qu’il y avait des files d’attente plus ou moins longues dans la matinée et l’après-midi entrainant l’impatience des électeurs dans certains quartiers de Conakry notamment à Matoto centre, Hamdallaye, Kiroti marché, Sandervalia (école primaire Frédérico Mayor) ce qui a occasionné quelques incidents dans ces bureaux de vote.  La plupart des bureaux de vote observés étaient aménagés de manière à garantir la confidentialité du vote en raison de l’emplacement de l’isoloir. Dans 97,44% de bureaux de vote, le vote par dérogation enregistré varie  entre huit et treize personnes représentant 3,25% du nombre de votants.’’
Et d’ajouter : ‘‘En plus de ce qui précède, le CODE a constaté que : 97,47% des bureaux de vote ont fermé à 18h conformément au code électoral, 96,18 % des bureaux de vote ont permis aux électeurs présents à la fermeture de voter, dans 94% des bureaux de vote observés, les copies des résultats ont été remises aux représentants des partis politiques.’’
La FOSSEL de renforcer la vigilance et la sécurisation  de l’acheminement des procès-verbaux
Enfin, se prononçant sur les recommandations, Dr Dansa a indiqué en ces termes : ‘‘A la CENI et ses démembrements, de persévérer dans la transparence et la rigueur par une implication des représentants des partis politiques en lice,  des observateurs nationaux et internationaux dans les travaux de la commission de centralisation des résultats ; de tout mettre en œuvre pour le respect du délai légal de publication des résultats provisoires ; à la FOSSEL, de renforcer la vigilance et la sécurisation  de l’acheminement des procès-verbaux vers les sites de centralisation ainsi que les autres étapes jusqu’à la proclamation des résultats définitifs.’’
Participation active de la société civile
Ensuite : ‘‘Au regard des informations collectées à ce stade, le CODE apprécie  le bon déroulement des opérations électorales dans le calme, la sérénité dans les conditions acceptables.’’
Et de conclure : ‘‘Le CODE se réjouit de la participation active de la société civile dans ses différentes composantes (Jeunes, femmes, médias, religieux...) dans la surveillance, le monitoring et l’observation impartiale de toutes les étapes de l’organisation de ces élections législatives. La mobilisation exceptionnelle, l’appui financier et technique de la Communauté internationale ont permis à la Guinée de franchir cette  autre étape décisive de la transition démocratique. Le CODE à travers ses chambres techniques et politique salue l’engagement citoyen renouvelé par ses observatrices, observateurs, superviseurs et Coordinateurs qui ont défié pluies, faim, nuits et quelques fois la réticence des membres des bureaux de vote pour permettre aux citoyens, les parties prenantes et l’opinion internationale d’avoir en temps réel des informations crédibles sur le déroulement des opérations électorales.’’
El Hadj Mohamed Diallo

Déclaration de l’ambassade des Etats-Unis sur le déroulement des élections législatives du 28 Septembre 2013

L'ambassade des Etats-Unis en Guinée félicite le peuple de Guinée pour l’engagement, le calme et la dignité observés au cours du processus démocratique. Les équipes d’observateurs de l’ambassade des Etats-Unis ont visité quelque 200 bureaux de vote le jour du scrutin, et ont vu des citoyens en rang et patientant, de nombreux autres parcourant à pied de longues distances, attendant  dans la chaleur et sous la  pluie, et aidant les amis et les voisins à fin d'exercer leur droit de vote.Nous invitons le peuple de Guinée à continuer à montrer le même calme, la même dignité et le même patriotisme durant tout le processus de proclamation et de certification des résultats. S'il ya des différends, ils doivent être réglés par le biais des mécanismes juridiques appropriés mis en place.
Les observateurs des partis politiques et de la société civile ont fortement contribué au processus, en aidant à l'éducation des électeurs et en encourageant les populations à voter. Les observateurs ont travaillé en étroite collaboration à chaque étape du processus. Les agents des bureaux de vote ont été professionnels et courtois, en continuant le travail jusqu'à ce que les derniers bulletins de vote aient été exprimés.Les services de sécurité guinéens ont contribué à faciliter le vote dans les 12.000 bureaux de vote, et ont  apporté un soutien efficace tout en garantissant les droits de tous les électeurs.Sur la base de nos observations, nous pensons que le vote était libre, équitable et inclusif. Certains problèmes techniques et logistiques résultant de l'état déplorable des infrastructures en Guinée ont été notés, mais ces difficultés ont affecté toutes les parties de manière égale.A l’instar du peuple de Guinée, nous attendons les résultats et demeurons prêts à aider à renforcer les capacités de la nouvelle Assemblée nationale.
Contact: Ousmane Barry - U.S. Embassy, Conakry – Press Assistant  
Email: BarryO@state.gov                                                               
Phone: 224 65 10 4369 



vendredi 27 septembre 2013

Législatives en Guinée: des chefs religieux prônent l'apaisement

CONAKRY, 27 septembre 2013 (AFP) - Deux chefs religieux de Guinée, l'un musulman, l'autre chrétien, ont appelé vendredi à des élections législatives apaisées, à la veille de ce scrutin précédé par des violences meurtrières. "J'appelle tous les acteurs politiques à mettre la Guinée devant", avant leurs intérêts, a déclaré le grand imam de Conakry, Mamadou Saliou Camara, dans un entretien avec l'AFP et Radio France internationale (RFI) dans la capitale guinéenne. "Mon souhait pour mon pays est la paix. (...) Il faut que le Guinéen se ressaisisse et pense à son pays", a affirmé l'archevêque de Conakry, Mgr Vincent Coulibaly, également à l'AFP et à RFI. La Guinée, pays francophone de quelque 11 millions d'habitants, compte près de 90% de musulmans, et environ 10% de chrétiens, à côté d'adeptes de croyances traditionnelles. Le pays doit organiser samedi des élections législatives repoussées plusieurs fois depuis 2011. Le processus électoral et la campagne en vue du scrutin ont été marqués par des troubles violents. Les 22 et 23 septembre, des heurts entre militants du pouvoir et de l'opposition à Conakry ont fait au moins un mort et plus de 70 blessés, selon un bilan officiel. "Toute lutte politique doit être faite pour la Guinée et non contre elle. Musulmans et chrétiens, tous les chefs religieux demandent au peuple de faire son devoir patriotique sans violence", a dit l'imam Mamadou Saliou Camara. "On demande à l'opposition et à la mouvance présidentielle de mettre la Guinée devant et de la préférer à leurs partis. Je leur demande de protéger l'unité nationale", a-t-il ajouté.
L'archevêque de Conakry a abondé dans le même sens. "Tous les Guinéens souhaitent la paix mais cette paix est compromise par notre péché qui a aujourd'hui pour noms en Guinée tueries et violences et tous les autres actes indignes de l'Homme", a estimé Mgr Vincent Coulibaly. "Je souhaite la paix. Il y a de la manipulation de la part des politiciens et d'autres personnes (mues) par leurs intérêts et cela compromet la paix", a-t-il affirmé. Plus de 5 millions de Guinéens sont appelés samedi à élire, sur un seul tour de scrutin mixte, les 114 députés de leur Assemblée nationale. Les résultats provisoires doivent être annoncés par la commission électorale dans les 72 heures suivant le scrutin, selon la loi.
mrb-cs/sd/ AFP

Le gouvernement guineen prend tres au serieux les revelations du Canard enchaine

Conakry-Selon le journal français Le Canard enchaîné, un homme d'affaires franco-israélien aurait monté un complot pour renverser le président guinéen Alpha Condé avec, en toile de fond, le contrôle du plus grand gisement de fer non exploité du monde. Le gouvernement appelle tous les partis politiques à faire bloc derrière lui.
A deux jours des élections législatives, des rumeurs de coup d’Etat courent à Conakry. C'est Le Canard enchaîné qui en parle dans son édition du mercredi 25 septembre. Selon l'hebdomadaire français, le milliardaire franco-israélien - à la tête d'une société minière - aurait tenté de monter un complot visant à déstabiliser et renverser le pouvoir en Guinée.
Cet homme d'affaires est actuellement en conflit avec l'Etat guinéen à propos des gisements de fer du Simandou dont il détient deux des quatre blocs. Selon Le Canard enchaîné, il est soupçonné de vouloir recruter des mercenaires à l'étranger mais aussi de financer des actes de déstabilisation à l'intérieur du pays.
Le journal met en avant deux notes des services de renseignement français et américains. Interviewé par RFI, le porte-parole du gouvernement guinéen a demandé aux partis politiques, toutes tendances confondues, de soutenir le gouvernement dans l’affaire dite des « monts Simandou ».
« Il est évident qu’aujourd’hui la Guinée est soumise à de forts enjeux au niveau de son patrimoine minier, en particulier le gisement de fer de Simandou. Il y a longtemps que nous, en Guinée, nous avons dit que la plupart des manifestations politiques n’avaient strictement rien de politique et encore moins de spontané », a déclaré à RFI Albert Damantang, porte-parole du gouvernement guinéen.
« Aujourd’hui, des documents venant d’un autre pays, qui n’ont rien à voir avec la Guinée, tendent à entériner cette version. Ce que nous souhaiterions, c’est qu’il y ait un bloc ; que la classe politique guinéenne mais également la société civile fassent bloc derrière le gouvernement pour la protection des intérêts de la Guinée. Pour le reste, laissons à l’appréciation des enquêteurs, à la conscience des uns et des autres », a poursuivi Albert Damantang.
L’opposition « surprise »
Joint par RFI, l’opposant Cellou Dalein Diallo réfute les propos des autorités guinéennes selon lesquels les manifestations organisées ces dernières semaines par l’opposition ne sont « ni spontanées ni politiques » mais elles participent à ce « projet de déstabilisation ». Le président de l’Union des forces démocratiques de Guinée se dit également surpris d’apprendre cette nouvelle sur l’éventuelle préparation d’un coup d’Etat.

RFI

jeudi 26 septembre 2013

Législatives en Guinée: les mythes d'une campagne électorale

La campagne électorale en Guinée s’achève ce jeudi 26 septembre. C'est samedi que se tiendront les législatives. cette campagne a été marquée, sur la fin, par des violences dans plusieurs villes dont la capitale Conakry. Si le pouvoir a mis à profit la campagne pour défendre son bilan et les trois ans de réformes, l’opposition, elle, a critiqué une situation économique et sociale difficile. Au total, le débat d’idée s’est souvent résumé à agiter quelques mythes politiques. Au milieu du catalogue de promesses mirifiques, étalées par les candidats, il existe un mythe bien ancré dans l’esprit des citoyens : une fois passées les législatives, les investisseurs étrangers viendront en Guinée. C’est l’avis de l’homme de la rue.
RFI

Pêches - Gestion durable en Afrique de l’Ouest : «Awa» dévoile ses ambitions


La Commission sous régionale des pêches (Csrp), dans le cadre du projet «Awa» financé par l’Ird (France) et Bmbf (Allemagne) à hauteur de plus de 400 mille euros, a pour objectif principal de permettre aux Etats membres de mettre en place une pêche durable et les écosystèmes de gestion de l’environnement marin basés sur les plans biologique, économique et social. Créée le 29 mars 1985, la Csrp est une organisation intergouvernementale de coopération halieutique.Les Etats côtiers de la sous région ouest-africaine, confrontés à une multitude de problèmes, notamment la surexploitation de leurs ressources halieutiques, peuvent bientôt compter sur le projet «Awa» pour mettre en œuvre une gestion durable des ressources marines transitant dans la région occidentale du continent africain. Hier, lors de l’atelier de lancement dudit projet, défini sous le thème : «Approche éco-systémique de la gestion des pêches et de l’environnement marin des eaux ouest-africaines», Kane Ciré, secrétaire permanent de la Commission sous régionale des pêches, a indiqué que «la Csrp a une lourde responsabilité. Elle constitue la principale plateforme pour la coordination des activités de conservation au niveau sous régional».
Au vu des développements alarmants dans la pêche de la sardinelle, a souligné M. Kane, au cours des prochaines années, la Csrp accordera une grande priorité à l’harmonisation de la gestion pour ces espèces au niveau sous régional. D’après lui, les comités consultatifs nationaux et régionaux joueront un rôle clé dans ce processus. Venu présider l’ouverture de cette rencontre de trois jours, le secrétaire général du ministère de la Pêche et des Affaires maritimes, M. Oumar Ndiaye, a précisé que «depuis plus d’une décennie, la dégradation de l’environnement marin des Etats côtiers de la sous région découle d’une part des nombreux changements hydro-climatiques et d’autre part des actions de prédation sur les ressources halieutiques.»
Par conséquent, note M. Ndiaye, l’impact sur les ressources halieutiques, à savoir l’effondrement ou la raréfaction de certains stocks d’espèces, l’augmentation de l’effort de pêche, surcapacité, etc., a suscité des échanges entre gestionnaires et chercheurs en vue de trouver des solutions durables. L’atteinte des objectifs de ce projet, a dit le représentant du ministre, conduira sans doute au développement d’une «approche éco-systémique de la gestion des pêches et de l’environnement marin dans les eaux ouest-africaines».
Selon les experts de la Commission sous régionale des pêches, la région couverte par la Csrp est à la fois vaste et très productive. «Elle possède 3 500 Km de côtes, une Zone économique exclusive (Zee) qui totalise 1,55 million de km2 et une superficie territoriale de 1,6 million de Km2.» Ce projet «Awa», signalent-ils, vient renforcer le cadre de concertation et d’échanges permanentes, à travers la Commission sous régionale des pêches qui regroupe sept Etats membres (Cap-Vert, Gambie, Guinée, Guinée Bissau, Mauritanie, Sierra Leone et Sénégal). 

(Le Quotidien (Sn)

Mohamed Touré, secrétaire général du PDG RDA : ‘‘La nation est malade….’’

Dans l’après-midi de ce mercredi 25 septembre, le Secrétaire Général du PDG-RDA, Mohamed Touré était face à la presse à Coléah. Avec pour objectif de se prononcer sur la situation sociopolitique qui prévaut et sur la récente tournée du parti à l’intérieur du pays. Le secrétaire général du PDG RDA a affirmé que la nation guinéenne est malade. Et a insisté : ‘‘Il n’y a que ceux qui refusent de constater ce fait qui ne le voient pas. C’est en Guinée que vous voyez des hommes accomplis qui s’asseyent devant vous et vous mentent effrontément. Quand dans une société le mensonge règne, c’est un signe de maladie profonde. Il faut qu’on accepte de dire la vérité quel que soit le prix. Tant qu’on n’arrivera pas à dire la vérité, on ne sortira pas de ces difficultés. La situation est pourrie et ça se gangrène. Un pays où la catégorisation se fait en Peul, Guerzé, Soussou… C’est pour vous dire que nous nous dédaignons.’’ Selon Mohamed Touré nous sommes à la veille d’un événement majeur qui en fait va marquer la renaissance de l’Etat guinéen. Et rêve : ‘‘D’un Etat fondé sur la justice sociale, sur l’égalité des chances accordée à tous les citoyens, un Etat qui permettrait l’expression totale à tous dans le cadre du respect des lois en vigueur. Il est important que le PDG RDA qui se considère être le dépositaire de l’histoire contemporaine s’exprime.’’ Par rapport au processus électoral en cours, il indique qu’il est évident qu’il y a des tensions. Et de lancer : ‘’Dans une certaine mesure, ces tensions sont normales. Dans la mesure où les partis en lice veulent avoir la majorité. Le problème est comment on gère ces tensions ? Est-ce qu’on accepte le jeu démocratique comme il doit être ? Est-ce que les méthodes sont loyales ? Sont régulières ? Le PDG, géniteur de l’Etat guinéen, nous sommes certains que l’aboutissement de ce processus ce fera.’’Et de poursuivre : ‘‘Nous sommes d’autant plus confortés que par le jeu du hasard, les élections législatives qui étaient prévues depuis longtemps, tombent sur la date du 28 septembre. Pour nous c’est un signe fort. C’est un 28 septembre que le peuple de Guinée s’est débarrassé du système colonial. C’est un signe fort, puisque nous constatons que notre nation est malade et nous devons la soigner.’’ M. Touré a par ailleurs rappelé que la tournée qu’il a effectuée dans le cadre de la mission de son parti, l’a amené à Faranah, Albadaria, Kissidougou, Macenta, N’Zérékoré, Beyla, Kérouané, puis à Sana (près de Kankan), à Mandiana, Kouroussa, Dabola, Mamou, Kindia. M. Touré s’est insurgé contre certaines pratiques des hommes politiques. Et fustige : ‘’Le pays est en danger. Le PDG RDA est clair. Il faut que les politiques de ce pays cessent d’utiliser tout et rien pour accéder au pouvoir.’’ Répondant à la question d’un confrère face au travail qu’accomplit la CENI, M. Touré affirme qu’il n’y a pas de système parfait ‘’il est important de trouver un compromis pour rendre ce processus crédible afin que ces élections se passent dans la quiétude’’, ajoute-t-il.
El. Hadj Mohamed Diallo

mercredi 25 septembre 2013

La Guinée au bord du coup d’État ?

D’après des notes des services de renseignements français et américains, un coup d’État est en préparation pour renverser le président Condé, élu démocratiquement en 2010.
On entre là dans le cœur d’une affaire politico-financière de grande ampleur. Face à face : le président guinéen Alpha Condé et un richissime homme d’affaire franco-israélien, Beny Steinmetz. L’enjeu ? Le plus grand gisement ferreux encore non exploité sur Terre, le gisement de Simandou, dans le sud-ouest de la Guinée. Valeur estimée : plusieurs dizaines voire centaines de milliards de dollars.L’histoire débute en 2008. À l’époque, le prédécesseur d’Alpha Condé, le dictateur Lassana Conté, accorde une partie des droits d’exploitation du site de Simandou à la société de Beny Steinmetz, pour 165 millions de dollars. Deux ans plus tard, l’homme d’affaires revend une partie de ce contrat au géant minier brésilien Vale, pour 2 milliards et demi de dollars : belle plus-value ! Sachant que le gisement n’est toujours pas entré en exploitation.                                               

Mais 2010, c’est aussi l’année où des élections démocratiques sont organisées en Guinée, portant au pouvoir un ancien opposant, Alpha Condé. Celui-ci décide de se lancer dans une vaste opération mains propres, en revoyant notamment tous les contrats miniers signés par son prédecesseur
Sur l’Afrique, chez Kontre Kulture :

Source: Franceinfos

Tentative de coup d Etat en Guinée : la part de verite du ministre de la Securite

Madifing Diané, ministre guinéen de la sécurité a déclaré ce mercredi que des alliés de l’Union des forces démocratiques de Guinée étaient actifs dans la préparation d’un coup d’Etat en Guinée. Kaloum presse vous livre un long extrait de ses propos.
« Nous avons des informations depuis des mois par rapport à un coup d’état en préparation dans notre pays. Je peux vous dire aujourd’hui que l’Alliance UFDG a  des ailes qui se sont installées en son sein et qu’il y a des personnes membres de cette alliance qui sont à l’extérieur qui tirent les ficelles pour la réalisation de ce coup d’état.
Ce n’est un secret pour personne. Ce sont les personnes qui vivent à l’Etranger qui tirent les ficelles. Ce sont ceux-là qui manipulent, qui orientent, qui diffusent. Je dis sur la base des informations que j’ai. Le plus important n’est pas de dire que nous allions aux élections, c’est de sensibiliser sur la nécessité de cette élection parce que cette Assemblée ne peut que contribuer au développement harmonieux de la Guinée. Aujourd’hui, ceux qui incendient, ceux qui tuent ne sont pas des hommes politiques à partir du moment où le président de l’alliance UFDG et d’autres de ses alliés ont appelé à la retenue et ont ensuite affirmé que ceux qui sont dans la rue ne sont pas des militants de leurs partis. Ils ne sont autres que des loubards, des criminels et des assassins qui s’agitent au nom d’un parti politique qui n’est pas impliqué dans cette situation. Ils  sont entrain actuellement de faire du tort à tout un peuple, à tous les partis engagés dans les élections législatives. C’est ça la réalité et c’est connu de tout le monde. Nous les avons identifiés et nous garderons ça pour nous jusqu’à  ce que nous ayons la possibilité. Ceux qui ont incendié le véhicule de campagne de l’UFDG ne sont autres que des criminels. L’auteur principal est identifié. Ceux qui ont tué, deux d’entre eux, sont arrêtés en ce moment. Nous sommes entrain de faire la part des choses pour situer qui a tué. La Guinée est en danger mais comme je le dis, la ficelle est tirée de l’extérieur et quelques politiques qui ont dérapé de leur option politique sont au cœur de cette agitation. Vous êtes à Conakry, allez voir ceux qui sont dans la rue, regardez leur tranche d’âge, regardez même leur comportement, vous vous rendrez compte qu’ils n’ont rien de militants d’un parti politique. Ceux ne sont autres que des loubards, des criminels que nous avons obligation de cueillir dans les conditions régaliennes. Nous ne serons jamais une force de répression, nous ne nous engagerons jamais dans la tuerie. C’est le piège qui nous  est tendu. Mais par les moyens que nous avons, tous services confondus répondent à la situation pour que demain la Guinée puisse en tout cas avoir son Assemblée   et amorcer son développement dans l’intérêt inclusif de toute l’Afrique.

Ce n’est pas un secret. Vous l’avez lu, ce n’est pas moi qui le dit. Ce sont des services plus structurés que les miens que sont la CIA et la DGSE français qui le disent. Je le disais tout de suite dans mon introduction : notre richesse est un piège pour nous. Tout le monde nous querelle à cause de notre richesse mais il serait quand même bon qu’au lieu de nous quereller, de venir négocier avec nous sur des bases saines, responsables. Comme on dit : gagnant-gagnant au lieu de nous quereller. L’article que vous avez, il est inadmissible pour un peuple qui se respecte, pour un chef d’Etat digne de ce nom, qu’une ressource naturelle de ton pays soit bradée en moins de 160 millions de dollars et que cette ressource que vous avez bradée dans sa totalité soit cédée en moitié avec environ 2 milliards 500 millions de dollars. Ce n’est pas moi qui le dit mais en son temps, les autorités gouvernementales de Guinée ont pris toutes les dispositions d’informer  de la base au sommet. L’Etat guinéen s’est même fait écho de l’enquête des services français et américains pour parler de la situation de ce israélien. Tout le monde le sait. C’est à ciel ouvert. A partir du moment où il y a intérêt, le problème des hommes se pose. C’est la règle aujourd’hui mais nous ne sommes plus dans la jungle où la raison du plus fort est toujours la mieux. Des nations responsables, des nations  soucieuses du développement des peuples miséreux assis sur un potentiel économique comme la Guinée, nous avons à nos côtés des responsables des pays étrangers plus forts que nous qui nous assistent dans ce désarroi. Ça s’est connu de tout le monde, allez sur le site. Ça été diffusé à ciel ouvert. Ce n’est pas un tabou. Ce que je peux vous dire, c’est qu’on avait des informations depuis des mois. Nous travaillons sur la question avec l’appui de nos amis étrangers mais aujourd’hui que c’est à ciel ouvert, nous sommes entrain de nous quereller à cause de ça. Je ne vais pas m’étaler sur le sujet, vous pouvez aller sur n’importe quel site, vous allez lire et vous allez tirer votre conclusion sur la situation. On n’a pas de commentaire à faire. Encore une fois, je suis dans la logique de la sécurité pour la Guinée en cette période d’élections. »
Kaloum Presse

Flash: Un coup d'Etat imminent en Guinée par des mercenaires étrangers en passant par des milices peules selon les services secrets américain (CIA) et français (DGSE)

Des mercenaires français, Sud-africains et Israéliens disposeraient de relais à paris et en Afrique et soutenus par un roi du diamant, préparent un coup d’Etat en Guinée, véritable eldorado minier. C’est la thèse retentissante défendue dans deux notes rédigées respectivement par les services de renseignement américain (CIA)  et français, et que, « le canard » a pu consulter. Le document français évoque de sérieux risques d’opération en cours tendant à déstabiliser l’Etat guinéen. Et un mode opératoire consistant, lors de grandes manifestations, à inciter la police et les forces armées à recourir à la force et ainsi créer des martyrs. Le texte américain intitulé «note sur les questions de sécurité en Guinée » et daté du 13 septembre, évoque le « financement de partis d’oppositions » et le, recrutement de miliciens peules « ethnies supposées hostiles au président, Alpha condé. Le contexte des prochaines élections législatives (28 septembre), ajoute-il, sera propice à « de violentes manifestations de masse à Conakry et d’autres villes ». Ces mouvements pourraient « servir de couverture à des opérations ciblées menées  par les mercenaires ». Nous y reviendrons

La France appelle toutes les parties à faire preuve d esprit de responsabilité dans ces derniers jours de campagne.


Le comité de suivi des travaux d’organisation des élections législatives a décidé, par consensus, de reporter au 28 septembre la date du scrutin en Guinée.
La France salue le rôle du facilitateur, M. Saïd Djinnit, représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest, ainsi que l’esprit de consensus qui a prévalu. Nous appelons l’ensemble des acteurs politiques à continuer à œuvrer pour que les élections législatives permettent à la Guinée d’achever son processus de transition démocratique.
Nous appelons toutes les parties à faire preuve d’esprit de responsabilité dans ces derniers jours de campagne.
Guinee sud

Recherche scientifique: l’Afrique doit relever le défi de la valorisation des résultats

Le défi de la valorisation des résultats de la recherche scientifique est au cœur des préoccupations de chercheurs et étudiants de divers pays, réunis à Ouagadougou pour un symposium international sur la valorisation des résultats de recherche et des innovations en Afrique, du 24 au 27 septembre 2013.Aucun pays ne peut se développer sans la recherche scientifique. C’est la conviction affichée par le chef du gouvernement burkinabè, Luc Adolphe TIAO lors du symposium symposium international sur la valorisation des résultats de recherche et des innovations en Afrique. Le défi auquel sont confrontés les pays africains reste la valorisation des résultats de la recherche.Selon le ministre en charge de l’Innovation, Gnissa Isaïe Konaté, sur la base de l’expérience des pays émergents, « la valorisation des résultats de la recherche et des innovations est un processus de longue halène qui dépend de plusieurs facteurs comme l’éducation ».Au Burkina Faso, a noté le chef du gouvernement, des efforts ont été faits et la valorisation de la recherche scientifique et de l’innovation a permis de faire des avancés aussi bien sur le plan technologique que dans les secteurs de l’agriculture et de l’élevage. « Mon gouvernement a consenti en 2013, un effort budgétaire important pour financier la valorisation et l’accompagnement de six produits issus des résultats de la recherche », a indiqué Luc Adolphe TiaoEn 2011, un ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation a été créé pour valoriser et exploiter les résultats de la recherche scientifique et les rendre plus utiles aux populations.
AIB

Les pays africains invités à lutter contre la corruption dans les secteurs de la construction et des transports

ARUSHA (Tanzanie)- Un haut responsable de Tanzanie a appelé mardi les pays d'Afrique à s'unir pour lutter contre la corruption abondante dans les secteurs de la construction et des transports car ce problème contribue au ralentissement socioéconomique de la région.Le vice-ministre tanzanien des Travaux Gerson Lwenge a tenu ces propos à Arusha à l'occasion du Séminaire international sur la performance et la gouvernance de l'administration des routes et des transports.Cette réunion, qui mobilise 25 pays du monde entier, a été organisée par l'Association mondiale des réseaux routiers (PIARC) en collaboration avec l'Association des agences routières nationales d'Afrique australe (ASANRA).Les pays africains, et en particulier ceux d'Afrique sub- saharienne, déploient de grands efforts pour mettre en place de meilleures infrastructures routières et de transports, mais la corruption demeure un défi « mortel » qui met en péril le développement de ces pays, a déclaré M. Lwenge.
"Il est grand temps que les pays se rassemblent pour affronter ensemble ce défi qui ruine nos économies, lorsque les projets de construction ensevelissent des masses énormes de financement", a-t-il déclaré.La corruption est menée de manière très sournoise, c'est pourquoi les pays doivent être prudents lorsqu'ils luttent contre ce fléau, a-t-il déclaré, ajoutant que ces deux secteurs étaient particulièrement exposés à la corruption du fait des grands montants de fonds impliqués dans l'exécution des projets.M. Lwenge a également décrit la corruption généralisée comme un phénomène social, politique et économique complexe qui touche tous les aspects de la société."Pour mieux comprendre le phénomène de la corruption tel qu' il existe dans nos pays, il est nécessaire de comprendre les causes, la dynamique et l'impact de ces pratiques aux échelles petites, grandes et intermédiaires", a-t-il dit.
Xinhua

mardi 24 septembre 2013

Législatives du 28 Septembre:Enfin une vraie élection en Guinée

Conakry-En Guinée, l'Histoire avance avec des prudences de félin. Après la première élection présidentielle libre depuis l'indépendance (2010), il aura fallu attendre trois ans pour qu'enfin le mirage des législatives devienne réalité. Rarement processus électoral aura été aussi contrôlé que celui-ci : la sécurisation du fichier et celle des opérations de vote ont été validées de bout en bout par un comité technique de suivi, au sein duquel cohabitent les représentants du pouvoir et de l'opposition ainsi que ceux de l'Union européenne et de l'Organisation internationale de la francophonie, le tout sous supervision onusienne - difficile de faire plus électoralement correct. Autant dire que celui qui prendrait cette fois l'initiative de faire capoter les premières législatives démocratiques depuis cinquante-cinq ans ne serait suivi ni par la communauté internationale ni par la majorité des Guinéens. Au demeurant, et même si elle conteste les données du rééquilibrage des inscriptions en faveur de l'électorat de Haute-Guinée, ce fief du président Alpha Condé qui fut, en 2010, pénalisé par l'ancien fichier électoral, l'opposition a jusqu'ici su faire preuve d'esprit de responsabilité, à la mesure des concessions consenties par le pouvoir. "Personne ne veut voir se reproduire les dérapages passés et personne ne comprendrait que des déclarations politiciennes viennent à nouveau raviver les tensions", avertit le Sénégalais Ousmane Paye, conseiller et émissaire d'Abdou Diouf à Conakry.
Jeune afrique

Législatives: seuls les détenteurs des cartes d’électeurs voteront le 28 septembre prochain

Seuls les électeurs en possession des cartes d’électeurs valides pourront participer effectivement au processus électoral en votant pour leurs candidats de choix le 28 septembre prochain au compte des législatives 2013, a précisé lundi, la directrice adjointe du département planification, Mme Djénabou Touré. Les récépissés et les autres types de documents anciennement délivrés par les responsables locaux aux citoyens en âge de voter ne seront plus permis dans les bureaux de vote, a ajouté la directrice adjointe du département planification, à l’occasion d’une conférence de presse. Cette décision permettra à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) d’empêcher le vote multiple des électeurs animés par une ambition de frauder en faveurs de leurs candidats. De même, le vote par procuration ne sera pas accepté, car elle contribue aussi à provoquer des situations complexes de falsification électorale. Parlant des dispositions prises relatives à la correction des anomalies, elle a affirmé que son institution œuvre inlassablement pour respecter le chronogramme électoral. ‘’Nous travaillons pour les partis politiques et pour l’intérêt de tous les citoyens guinéens’’, a-t-elle martelé. Pour ce faire, la CENI compte mettre tout en œuvre pour proceder à l’éclatement des bureaux de vote où il existe un nombre pléthorique d’électeurs, au rapprochement des électeurs éloignés de leurs bureaux de vote, au déboulonnage des cas signalés par les partis politiques, ainsi qu’à la correction de toutes les anomalies possibles, pour éviter des nouvelles revendications de l’opposition.A présent la commissaire de la CENI déclare que des corrections sont apportées à hauteurs de 70 à 80 % au niveau du fichier électoral qui contient plus de 5 millions d’électeurs inscrits à l’intérieur et à l’extérieur du pays. Mme Touré a souligné que le processus électoral en cours bénéficie de l’expertise de la communauté internationale à travers des experts venus de l’Union européenne, du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), et de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), pour accompagner et encadrer toutes les étapes de l’organisation des élections législatives. La CENI est à la fois une institution technique et politique, qui concourt à la stabilité sociale dans le pays, à travers l’organisation d’un scrutin fiable et transparent inclusif avec la participation de tous les acteurs politique du pays, conclu Mme Djénabou Touré.
Lansana Camara

Législatives : deux hélicoptères mis à la disposition de la Céni

La Commission Electorale Nationale Indépendante était face à la presse ce lundi 23 septembre à la maison de la presse. M. Yéro Condé, chef de la Communication de la CENI et Mme Camara Djenabou Touré, Directrice adjointe du département planification ont animé ce point de presse axé sur les dispositions relatives à la correction des anomalies. Prenant la parole, Mme Camara Djenabou Touré a d’abord commencé ses explications en affirmant que par rapport à l’état de la distribution des cartes d’électeurs, c’est une situation très avancée et qu’ils sont entre 70 et 90 pour cent. Mme Camara précise que suite aux anomalies du Comité de suivi, des dispositions sont en train d’être prises. Et d’expliquer : ‘‘Par endroit, il y a des bureaux de vote qui se sont retrouvés avec plus de 1000 électeurs. Cela a causé des soucis au niveau de la base des données. De 700, on s’est retrouvé à 900 électeurs. Il est toujours resté 31 bureaux de vote qui excédent 1000 électeurs. Des dispositions ont été prises avec l’éclatement des 31 bureaux de vote qui ont donné 39 bureaux de vote.’’ Pour ce qui est des bureaux qui se retrouvent avec 700 ou 900 électeurs, Mme Camara affirme qu’ils ont décidé d’apporter des corrections suivantes : ‘‘de 2 isoloirs, on aura 4 isoloirs. Cela nous a amené à mettre en place la logistique sur l’ensemble du territoire. Cette disposition est mise en œuvre. Nous avons déployé les isoloirs et les urnes complémentaires.’’ Par rapport à l’éloignement des bureaux de vote, Mme Camara indique que c’est un phénomène qui existe depuis 2010. Et qu’ils ont pris la décision de faire un travail de terrain avec les partis politiques de la mouvance et de l’opposition. Et d’insister : ‘‘Le travail continue et les informations sont en train d’être remontées par les différents partis concernés. Les commissaires sont aussi très actifs par rapport à ce travail.’’ Mme Camara a aussi révélé que pour ces élections législatives, le Comité de Suivi a décidé qu’il n’y aura pas de vote par procuration. Et que c’est une décision prise en accord avec les partis politiques. Elle a aussi annoncé que le gouvernement a mis à la disposition de la CENI deux hélicoptères pour le bon déroulement du processus et que le Système des Nations Unies a annoncé que si un troisième hélicoptère était nécessaire, il allait le mettre à la disposition de la CENI. Yéro Condé, chef du département de la Communication de la CENI a déclaré : ‘‘Ce que nous sommes en train de faire, c’est d’organiser des élections selon les normes universelles. Nous estimons que la vigilance des uns et des autres dans ce processus est un élément de qualification pour ce processus. Nous essayons de faire de notre mieux"
El Hadj Mohamed Diallo/ Guinée7

L'ONUSIDA se réjouit d'une réduction considérable des nouveaux cas d'infection du VIH

Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) s'est félicité, dans un rapport publié lundi, d'une accélération sensible dans la réalisation de l'objectif mondial de lutte contre le VIH fixés pour 2015, connu comme le sixième des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD).Pour 2012, l'ONUSIDA estime à 2,3 millions le nombre de nouvelles infections par le VIH chez les adultes et les enfants, soit 33% de moins qu'en 2001. Chez les enfants, les nouvelles infections ont été réduites de 260.000, soit 52% de moins qu'en 2001, alors que les décès liés au sida ont diminué de 30% depuis leur pic de 2005 grâce à un élargissement de l'accès au traitement antirétroviral.Fin 2012, près de 9,7 millions de personnes dans les pays à revenu faible ou intermédiaire avaient accès au traitement antirétroviral, soit une augmentation de près de 20% en une seule année, selon le rapport, soulignant qu'en 2011, les Etats membres de l'ONU ont approuvé l'objectif pour 2015 de fournir un traitement contre le VIH à 15 millions de personnes."Non seulement nous faut-il atteindre l'objectif fixé pour 2015 de mettre 15 millions de personnes sous traitement, mais nous devons aussi aller plus loin et avoir la vision et la volonté de nous assurer qu'il y a pas de laissés pour compte", a déclaré Michel Sidibé, directeur exécutif de l'ONUSIDA, lors de la présentation du rapport.Par ailleurs, des progrès significatifs ont été également enregistrés au niveau de la réponse aux besoins des patients tuberculeux vivant avec le VIH, et les décès liés à la tuberculose des personnes infectées par le virus ont diminué de 36% depuis 2004, selon la même source.Malgré une stabilisation des dons des bailleurs de fonds pour la lutte contre le VIH, qui restent proches de leurs niveaux de 2008, les dépenses nationales consacrées à la riposte au sida ont augmenté et représentent 53% des ressources mondiales allouées pour combattre le virus en 2012. Pour cette même année, les ressources disponibles totales ont été estimées à 18,9 milliards de dollars, ce qui est insuffisant pour couvrir les besoins annuels estimés à 22-24 milliards d'ici à 2015, a conclu le rapport.
Xinhua
 

Législatives 2013 : le chef de la MOE-UE fait le point avec le ministre Kiridi Bangoura

Au lendemain de la modification de la date des élections législatives en Guinée, le ministre secrétaire général à la Présidence de la république, Naby Youssouf Kiridi Bangoura, a reçu lundi matin le chef de la Mission d’observation électorale de l’Union européenne (MOE-UE), M. Christian Preda, pour faire le point. Avant d’être reçu par le ministre secrétaire général à la présidence, le chef de la MOE-UE avait d’abord supervisé le déploiement de tous les observateurs électoraux de l’UE sur l’ensemble du territoire national. Selon Christian Preda, c’est la preuve que son institution reste confiante en l’organisation du scrutin à la date prévue, c’est aussi la preuve que son institution accompagne le processus. Dans une atmosphère de fraternité et de courtoisie, Naby Y. K. Bangoura et Christian Preda ont salué les engagements pris par les différents acteurs dans le souci d’assurer plus de crédibilité et de transparence à ces élections. Justement, le négociateur en chef de la mouvance présidentielle a souligné que certaines anomalies soulevées par l’opposition étaient déjà identifiées par le pouvoir.L’une des interrogations soulevées par les deux personnalités a été la fiabilité du système électoral actuel, où la CENI est contrôleuse et organisatrice des élections en Guinée. Ce qui, sans doute, est à la base des disfonctionnements de l’institution, parfois, contre le gré même de ses membres. Le ministre secrétaire général à la présidence saluant l’intérêt que la communauté internationale accorde à la Guinée, a plaidé qu’elle continue à soutenir le pays pour corriger toutes les imperfections liées à son système électoral. Saluant la participation remarquée du ministre Bangoura aux discussions, Christian Preda s’est montré confiant en l’avenir avec la tenue ce samedi d’un scrutin crédible en Guinée.
Cheick Ah. Tidiane Diallo

lundi 23 septembre 2013

Campagne législative 2013:Le Gouvernement déplore un cas de décès, des blessés, et des actes de vandalisme

Conakry, 23 septembre 2013 – De sources sécuritaires et hospitalières, le bilan provisoire établi à 12h GMT, lors d’incidents signalés dans la capitale, fait état d’un mort par balle (un élève-gendarme), 2 blessés (deux gendarmes) toujours par balle, deux camion-remorques et un minibus brûlés. Les trois gendarmes ont été pris pour cible alors qu’ils dégageaient des barricades installées par des vandales au niveau du quartier Cimenterie.
Par ailleurs, 49 blessés légers ont été traités dans les centres médicaux de Ratoma et Matam ainsi qu’au CHU de Donka. Plusieurs cas d’agressions et de vols ont également été signalés.
Le Gouvernement guinéen présente ses condoléances les plus émues à la famille du disparu et exprime sa sympathie et sa compassion aux blessés et à toutes les autres victimes non encore identifiées.
Une fois de plus, le Gouvernement lance un appel aux partis politiques afin qu’ils amènent leurs militants à la retenue et les invite à s’abstenir de toute forme de violence sur les paisibles citoyens.
Les autorités guinéennes tiennent régulièrement informés les médias, la société civile et les partenaires internationaux du déroulement de la situation politique.
Le Porte-parole du Gouvernement
Contact médias :
M. Damantang Albert CAMARA, Porte-parole du Gouvernement, ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Emploi
+ 224 628-20-58-58
Transmis par le Bureau de Presse de la Présidence

Communiqué du Conseil National de la Communication (CNC)

Conformément à la Déclaration du Comité de veille du Processus électoral, le Conseil National de la Communication réuni en session plénière extraordinaire ce Dimanche, 22 septembre 2013 ;
Décide la poursuite de la diffusion des messages des partis politiques en lice dans l’émission 5 minutes pour convaincre.
Le CNC sait compter sur la disponibilité des partis engagés dans la campagne en respectant scrupuleusement le programme d’enregistrement en vigueur à la RTG, à savoir de 09h à 12h00.
Le CNC

Campagne élctorale: Des incidebts regréttables signalés

Conakry, 22 septembre 2013 – Le Gouvernement a appris avec regrets que des incidents isolés ont été observés le dimanche 22 septembre dans quelques endroits de la capitale, lors des activités politiques au compte de la campagne législatives 2013. Le Gouvernement déplore et condamne ces incidents qui surviennent à un moment où les différents acteurs des législatives 2013 sont parvenus à un accord permettant d’organiser des élections transparentes, libres et démocratiques le 28 septembre prochain. Jusque là, la campagne s’est déroulée dans des conditions apaisées, et il est surprenant qu’au moment où un consensus a été trouvé sur la date de la tenue des élections que ces incidents regrettables soient signalés. Le Gouvernement appelle tous les partis politiques, surtout les militants, à la retenue, au calme, afin que le 28 septembre, librement, les Guinéens puissent accomplir leurs devoirs civiques. En tout état de cause, les forces de sécurité ont déjà été déployées dans les endroits signalés, pour rétablir l’ordre, sécuriser les populations civiles et leurs biens.
Le Gouvernement invite tous les partis politiques à la sensibilisation de leurs militants pour que le 28 septembre, la Guinée puisse mettre un terme à ce processus électoral qui n’a que trop duré.
Les autorités guinéennes tiennent régulièrement informés les médias, la société civile et les partenaires internationaux du déroulement de la situation politique liée à la campagne législative.
Le Porte-parole du Gouvernement
Contact médias :
M. Damantang Albert CAMARA, Porte-parole du Gouvernement, ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Emploi
+ 224 628-20-58-58
Transmis par le Bureau de Presse de la Présidence

Guinée/législatives: plus de 5 000 observateurs électoraux prendront part au vote 24 septembre

CONAKRY, 21 septembre (Xinhua) -- Plus de 5 000 observateurs prendront part à la scrutation des élections législatives du 24 septembre en Guinée, a-t-on appris ce samedi auprès de la CENI. Si à ce jour la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a enregistré près de 4500 observateurs, ce chiffre pourrait être revu à la hausse avant le jour du vote, vu les demandes qui ne cessent d'affluer sur le bureau de la direction des accréditations de l'institution. Cette direction a à ce jour distribué une dizaine d'accréditations à des ONG nationales et étrangères, indique-t-on du côté de la CENI. Le gros des observateurs sera déployé par des ONG locales, membres de la société civile guinéenne. Comme le CNOSCG (Conseil national des organisations de la société civile de Guinée) et la PCUD (Plate-forme nationale des citoyens unis pour le développement). Environ 400 observateurs sont venus de l'étranger, dont 80 de l'Union européenne et le reste d'institutions et autres ONG africaines. C'est le cas de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) et de l'Union Africaine (UA). Cette fois, la CENI a tenu à prévenir les postulants locaux et ceux de la sous-région, qu'elle ne dispose pas de fonds à octroyer aux observateurs. Lors de la présidentielle de 2010, certains observateurs venus de pays africains avaient séjourné dans des réceptifs hôteliers de la place, au frais de la CENI.

Guinée/législatives: les "anomalies" dans le processus sont "résiduelles" (commission électorale)

CONAKRY, 23 septembre 2013 (AFP) - Les "anomalies" dans le processus menant aux législatives prévues le 28 septembre en Guinée "sont résiduelles", a assuré la Commission électorale nationale indépendante (Céni), estimant être souvent mise en cause "sur la base d'informations erronées". "Nous essayons au mieux de travailler à rendre le processus (électoral) crédible. Nous avons besoin de la confiance des partis politiques sur le travail que nous faisons pour plus de transparence" aux législatives du 28 septembre, a déclaré le responsable de la communication de la Céni, Alpha Yéro Condé, dans un entretien dimanche soir à Conakry avec l'AFP et Radio France Internationale (RFI). "Si nous prenons 5 millions d'électeurs (inscrits) et que nous constatons des anomalies sur 72.042 (d'entre eux), ou que sur 12.000 bureaux de vote, il y a des anomalies sur 31, ce sont des anomalies résiduelles", a affirmé M. Condé. L'opposition a dénoncé plusieurs "anomalies" dans le processus électoral, un de ses griefs étant l'existence de 31 bureaux de vote comptant chacun plus de 1.000 électeurs inscrits, au lieu de 500 au maximum selon la loi. Après des discussions entre opposition, pouvoir et Céni sous l'égide de la communauté internationale, il a été décidé samedi de reporter les législatives du 24 au 28 septembre pour permettre de procéder à d'"ultimes ajustements". Alpha Yéro Condé a assuré que la Céni a "pris des dispositions" pour notamment réduire le nombre d'inscrits dans les bureaux de vote qui comptaient plus de 1.000 électeurs, et faire en sorte "que ces électeurs ne soient pas à plus de 2 km de leurs bureaux de vote"
Il n'a en revanche pas fourni de chiffre sur le taux de distribution des cartes d'électeurs.
"Nous ne garantissons pas que toutes les anomalies seront réglées mais nous essayons de les réduire au strict minimum" d'ici à la date du scrutin, "les gens sont libres d'aller retirer leurs cartes d'électeurs dans les commissions de distribution. Ceux qui y vont sont certains de les (retirer) jusqu'au jour du vote", a déclaré M. Condé.
"La mission de la Céni est ingrate. (...) Chaque parti a envie d'être en position de pouvoir gagner. On culpabilise souvent la Céni sur la base d'informations erronées", a-t-il ajouté.
Les législatives auraient dû avoir lieu dans les six mois suivant l'investiture, en décembre 2010, du président Alpha Condé. Elles ont été reportées plusieurs fois, faute de consensus sur leur organisation. Les dernières élections parlementaires en Guinée remontent à juin 2002, il y a plus de onze ans.
mrb/cs/sba

dimanche 22 septembre 2013

Legislatives : Pour la Communaute internationale les conditions sont desormais reunies pour la tenue du scrutin

C’est dans la soirée de ce samedi 21 septembre que le facilitateur international, Said Djinit, a annoncé à la Maison commune du Système des Nations Unies sise à Coléah, le report des élections législatives pour le samedi 28 septembre prochain.
M. Said Djinitt a rappelé que lors de sa réunion du 16 septembre dernier, le Comité de suivi a examiné un certain nombre de problèmes qui ont été portés à sa connaissance sur des questions relatives au fichier électoral, à la distribution des cartes d’électeurs, ainsi qu’à la répartition et à la localisation des bureaux de vote. Ainsi, selon lui, au cours de cette session, des mesures ont été recommandées à la CENI pour corriger ces anomalies. Et d’ajouter : ‘‘Sur cette base, la CENI a notamment adopté les décisions à savoir l’éclatement des bureaux de vote excédant 1000 électeurs, le renforcement en matériel des bureaux ayant entre 700 et 1000 électeurs, le rapprochement des bureaux de vote des domiciles des électeurs, le regroupement des bureaux à faible effectif d’électeurs.’’
M. Said Djinit précise aussi qu’à l’issue de ce processus et à quelques jours du scrutin, les membres de la Communauté internationale sont arrivés à la conclusion que les conditions sont désormais réunies pour la tenue du scrutin. Il poursuit en indiquant que dans le souci de rassurer toutes les parties concernées quant à la mise en œuvre effective de ce dispositif, la facilitation avec le soutien des représentants de la Communauté internationale a engagé des consultations impliquant les signataires de l’accord du 3 juillet.
Et de révéler : ‘‘A l’issue de ces consultations, il a été convenu qu’un délai exceptionnel de 4 jours est accordé à la CENI pour procéder aux ultimes ajustements avant la tenue du scrutin. Toutes les parties prenantes dans le processus électoral ont souscrit à cet engagement. Nous sommes convaincus qu’avec cet accord, rien ne pourra plus entraver la tenue des élections le samedi 28 septembre 2013 en Guinée et à l’étranger.’’
Et de conclure : ‘‘En cette journée internationale de la paix, j’invite toutes les parties concernées pour qu’elles s’engagent pleinement dans la mise en œuvre de cet accord et la tenue des élections à la date convenue en Guinée et à l’étranger dans un climat apaisé.’’
M. Kiridi Bangoura, ministre secrétaire général à la Présidence a affirmé que les discussions ont été difficiles, mais qu’au finish, il est content qu’un consensus soit trouvé entre les acteurs. Le président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG), El Hadj Cellou Dalein Diallo a indiqué que l’opposition doit maintenant s’adresser à ses structures qui sont à l’intérieur du pays afin que les anomalies détectées soient corrigées par la CENI qui s’est engagée devant la Communauté Internationale à corriger les anomalies.’’
El. Mohamed Diallo
Guinee7