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jeudi 31 janvier 2013

Une délégation de ‘’Nations Solar’’ à Sékhoutouréya:Des investissements pour des énergies renouvelables en Guinée

Palais Sékhoutouréya, 30 janvier 2013
Une délégation de la société américaine du nom de Nations Solar, spécialisée dans l’énergie solaire, a été reçue en audience par le Président de la République, Pr Alpha Condé, le mercredi 30 janvier 2013 au Palais Sékhoutouréya. Il était question pour le chef de l’Etat et ces hommes d’affaires américaines de discuter des opportunités d’investissement en Guinée dans ce domaine.
Une enveloppe de 3 milliards de dollars américains, c’est le montant que cette société compte investir dans le secteur des énergies renouvelables en Guinée. Un projet qui doit démarrer cette année.
La délégation américaine a été  introduite chez le Président de la République par le partenaire guinéen, Mamady Sènkoun Kaba, accompagné par Abdoulaye Kéita, coordinateur général d’Electricité de Guinée (EDG).
Au sortir de l’audience, Richard M. Nugent, Président directeur général de Nations Solar, a déclaré : « Nous sommes venus pour des projets d’énergies renouvelables en commençant par des petits projets destinés aux villes comme Siguiri ainsi que pour les villages et les zones minières. Nous avons réalisé des projets aux Etats-Unis d’Amérique, au Moyen Orient. Mais en Afrique, c’est le plus grand projet que nous allons réaliser en Guinée. Nous avons fait des petits projets au Burkina Faso, au Botswana et en Namibie ».
Apportant des éclaircissements sur ces projets, Abdoulaye Kéita, coordinateur général d’EDG a indiqué : « Ce sont nos partenaires américains de la société Nations Solar, chargée de l’installation  de centrales solaires de 1.000 Mgw en Guinée, mais qui seront reparties sur les différents sites. La construction va commencer en fonction des besoins précis des différents sites et nous allons augmenter progressivement. Cette énergie aura pour objectif d’assurer l’électrification du pays. Mais aussi, assurer en partie l’industrialisation de notre pays. Vous savez que notre pays est riche en Bauxite, en Fer et la transformation de ces ressources nécessite des quantités énormes d’énergie. Et nous sommes en train de voir comment installer ces énergies pour pouvoir transformer nos matières premières sur place. Nous avons créé un département ‘’Energies renouvelables’’ qui va consister à très long terme à remplacer la production thermique par les énergies renouvelables. Donc à très long terme, la production va se limiter seulement à la production hydraulique et à la production hydroélectrique. On a déjà fini l’étude de faisabilité et les travaux vont commencer en 2013 ».
Le Bureau de Presse de la Présidence

Mines-Différend Gouvernement/BSGR : VBG opte pour l’apaisement !


Selon Africa Mining Intelligence, Vale, la compagnie minière brésilienne, a déclaré que : ‘’Le gouvernement de la Guinée a entrepris une vaste analyse des contrats miniers signés pendant le régime militaire. Il a ainsi envoyé à BSGR (la société de Benny), partenaire de Vale dans VBG (joint-venture Vale BSGR), une lettre demandant des éclaircissements sur les allégations de corruption contre BSGR dans l'acquisition de droits miniers à Simandou. Étant donné que ces allégations concernent une période d’avant l'entrée de Vale au VBG, Vale n'a pas connaissance de cette affaire.’’
La compagnie précise que ‘’VBG a coopéré avec le gouvernement guinéen dans ce processus et n’est pas prêt à faire recours à un arbitrage’’. Les deux sociétés {Vale (Brésil) et BSGR (Israël)} n’auraient non plus pas demandé l’implication de leurs gouvernements respectifs dans le règlement du ‘’différend’’. C’est dire que VBG préfère directement négocier avec le gouvernement guinéen.
Cette approche se voyait déjà en filigrane avec la visite du PDG de Vale en Guinée, il y a quelques jours. En effet, le 14 janvier dernier, le président Alpha Condé avait reçu Murilo Ferreira qui, à sa sortie d’audience, avait déclaré ''Nous savons que la Guinée est sur le nouveau code minier et dans ça, il ya les possibilités pour le développement des projets miniers du pays. C’est de ce contexte, avec les différents scénarios pour le développement de la Guinée que nous avons parlé''.
Ibrahima S. Traoré/Guinee7

mercredi 30 janvier 2013

Guinée : les numéros de téléphone vont passer de huit à neuf chiffres

Le plan national de numérotation (PNN) des téléphonies va passer très prochainement de huit à neuf chiffres en Guinée, a appris APA auprès de l'Autorité de régulation des postes et télécommunications (ARPT).
Les raisons du changement de ce plan de numérotation s'expliquent par la demande croissante en ressources de numérotation de la part des cinq opérateurs de téléphonie de la place, la prolifération des Préfixe des numéros (PQ), soit 11 au total actuellement, les risques d'une concurrence déloyale, la prolifération de la fraude et les difficultés d'introduction de nouveaux services.
Les mêmes sources précisent que l'actuel plan de numérotation a atteint ses limites en capacité et n'est plus en phase avec le développement rapide des réseaux qui a entrainé une croissance marquée du nombre d'abonnés.
Par ailleurs, les avantages du passage du PNN de 8 à 9 chiffres sont, entre autres, l'augmentation de la capacité de la ressource et des redevances qui s'y rapportent.
Le PQ passera d'un million de numéros téléphoniques à 10 millions, a-t-on indiqué.
De même, il y aura l'introduction de nouveaux services à valeur ajoutée avec de nouveaux segments de marché, la meilleure lisibilité des PQ des opérateurs de téléphonie et une meilleure visibilité dans la lutte contre la fraude.
Chaque opérateur de téléphonie n'aura, par exemple, qu'un seul PQ ce qui évitera toute confusion au niveau des utilisateurs et des abonnés, a-t-on remarqué.
La Guinée compte actuellement cinq opérateurs de téléphonie mais ils sont peu efficients en raison de la faillite économique qui secoue le secteur depuis des mois.
Le passage à la nouvelle numérotation est annoncé en mars prochain, selon un employé d'une des cinq sociétés de téléphonie mobile exerçant en Guinée.
Source: APAnews

Financements : La Guinée prête à payer un million de dollars pour le Mali

Plus de 455 millions USD de promesses de financements avec pour certaines la mise à disposition immédiate de fonds ont été recueilles lors de la conférence des donateurs sur le Mali tenue mardi à Addis-Abeba en Ethiopie, avec la participation de quelque 70 partenaires internationaux et quelques chefs d'Etat africains dont le Malien lui-même Dioncounda Traoré.
La réunion organisée par l'Union africaine (UA) à son siège de la capitale éthiopienne avait pour objectif de mobiliser des ressources en vue d'un déploiement rapide de la Mission internationale de soutien au Mali (MISMA) chargée d'aider ce pays d'Afrique de l'Ouest à reconquérir son territoire (le Nord) occupé par des groupes terroristes depuis le coup d'Etat militaire du capitaine Amadou Sanogo contre le président Amadou Toumani Touré en mars 2012.
De 460 millions USD au départ, les besoins pour cette opération auxquels s'ajoutaient 300 millions USD autres pour la restructuration des forces de défense et de sécurité maliennes, ont été réévalués à près de 960 millions USD pour une intervention militaire d'envergure nécessitant un minimum de 8.000 personnels militaires, policiers et civils, d'après les nouvelles projections officielles.
Parmi les contributions enregistrées, figurent 50 millions USD annoncés auparavant par l'UA lors de son 20e sommet ordinaire tenu dimanche et tenu à Addis-Abeba avec dossier dominant des discussions en séances plénières et à huis clos, regroupant à l'ouverte d'une quarantaine de chefs d'Etat du continent et du secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, parmi les invités spéciaux.
A cette allocation sont venues s'ajouter mardi des dons de 35 pays et organisations portant le montant total des annonces à 455, 53 millions USD destinés à la fois au déploiement rapide escompté de la MISMA, au renforcement des capacités opérationnelles de l'armée malienne et puis aux besoins humanitaires des populations affectées par la crise provoquée par les attaques des occupants terroristes du Nord-Mali.
Ces aides proviennent, d'une part, de 15 pays d'Afrique majoritairement issus de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO, organisation régionale à laquelle le Mali appartient) : Nigeria (5 millions USD), Ghana (3 millions), Sénégal (2 millions), Côte d'Ivoire (2 millions), Bénin (2 millions), Niger (2 millions), Gambie (1 million), Guinée (1 million), Sierra Leone (1 million).
En plus de ces neuf pays, l'Afrique du Sud, pays d'Afrique australe, octroie 10 millions USD pour la MISMA et 10 millions USD au titre de l'assistance humanitaire. 5 millions USD sont alloués par l'Ethiopie, pays d'Afrique de l'est nouvellement porté à la présidence en exercice tournante annuelle de l'Union africaine.
En Afrique centrale, le Tchad, déjà plus gros contributeur de la MISMA, met encore dans la cagnotte 1 millions USD, le même montant annoncé par son voisin le Gabon, tandis que la Guinée équatoriale déclare une allocation immédiate de 500.000 USD y compris une aide en carburant non chiffré.
Non membre de l'organisation panafricaine depuis son retrait en 1982 suite à l'admission de la République arabe sahraouie démocratique (RASD), le Maroc, pays d'Afrique du Nord, fournit 5 millions USD.
La majorité des financements proviennent hors du continent. Avec 120 millions USD, le Japon s'inscrit comme le plus grand donateur. Les Etats-Unis octroient 96 millions USD, l'Union européenne (UE) 50 millions d'euros, la France 47 millions d'euros, le Canada 30 millions USD, l'Allemagne 20 millions USD, la Grande- Bretagne 3 millions de livre sterling, Bahreïn 10 millions USD, etc.
En dehors d'une assistance humanitaire aux populations maliennes et des équipements militaires à l'armée déjà fournis, la Chine, disposée à jouer un rôle pour aider à trouver des solutions aux problèmes de paix et sécurité en Afrique, et soucieuse de la restauration de l'intégrité territoriale de l'Etat malien ainsi que de la réconciliation nationale du pays, s'est manifestée par une nouvelle aide de 1 millions USD.
Sous commandement nigérien, la mission militaire de reconquête du territoire malien sous la conduite de la MISMA, autorisée par les Nations Unies à l'initiative de la CEDEAO et de l'UA, est engagée en coalition dans une opération d'imposition de la paix avant une phase de consolidation de la stabilisation, d'après le général ivoirien Soumaïla Bakayoko, président du comité des chefs d'état-major de la CEDEAO.
« L'évolution du contexte sécuritaire, explique le responsable militaire ouest-africain, a conduit à réévaluer à la hausse les moyens nécessaires et les ressources à consentir ». Des élongations importantes liées à une vaste superficie de 7.243 km de frontière à pacifier font ressortir de nouvelles projections d'au moins 8.000 éléments pour cette force, contre une première évaluation de 3.300.
Sur 5.550 troupes actuellement engagées, plus de la moitié sont sur le théâtre des opérations, répartis entre 1.318 de la CEDEAO et 1.500 du Tchad, pays sollicité en renfort en raison d' une longue expérience de combat au désert.
Xinhua

Mali: les soldats français sont à Kidal

Les militaires français continuent de progresser au nord du Mali. Ils ont atterri dans la nuit du 29 au 30 janvier sur l’aéroport de Kidal, l’une des villes du nord du Mali, redevenue depuis le départ des salafistes, le fief des rebelles du MNLA. Cette opération militaire de l’armée française, moins « spectaculaire » que celles menées à Gao et Tombouctou s’est déroulée discrètement, après plusieurs vols de reconnaissance dans la journée.
Les militaires français ont atterri hier soir vers 20h30 (heure locale) sur l’aéroport de Kidal. Plusieurs hélicoptères et gros porteurs se sont posés dans la nuit noire, le courant électrique étant à ce moment là coupé dans toute la ville. Des habitants résidant tout près de la piste ont entendu à plusieurs reprises le bruit vrombissant des moteurs d’avions.
L’intervention française s’est déroulée sans qu’un seul coup de feu ne soit tiré. Alors la question qui se pose : y a t-il eu un accord préalable avec le MNLA, Mouvement national de libération de l’Azawad, dont les combattants étaient revenus la veille en grand nombre dans la ville ? C’est probable.
Pour l’heure, ce sont, en tout cas, les Français qui se déploient à Kidal sans aucune autre force malienne ou africaine de la Misma. Joint par téléphone hier soir à Kidal, un responsable du MNLA affirmait que son mouvement n’accepterait pas de soldats maliens.
Dans ce contexte, le déploiement des militaires français, arrivés les premiers sur le terrain, s’apparente a une sorte de force tampon qui n’aurait pas pour objectif de chasser le MNLA de son grand fief du Nord.
Le MNLA, de son côté, ne prenant pas le risque d’affronter les Français. Après cette intervention à Kidal, troisième grande ville du Nord, l’armée française pourra continuer de faire valoir qu’elle poursuit bien la reconquête de l’intégrité du territoire malien.
Par RFI -

Guinée : accord avec RUSAL pour le développement du gisement de bauxite de Dian-Dian

(Agence Ecofin) - UC RUSAL (NYSE Euronext Paris : RUAL), le plus grand producteur de l'aluminium au monde, a annonce la signature de l'annexe à l'accord avec la République de Guinée précisant les modalités d’exploitation du plus grand gisement mondial de bauxite Dian-Dian dont Rusal possède le droit de développement.
Le document a été signé par Vladislav Soloviev, le premier vice-directeur général de RUSAL et le ministre des Mines et de la Géologie de Guinée, Mohamed Lamine Fofana.
D’après le document signé, l’exploitation du gisement sera divisée en quatre phases. La première phase qui doit être achevée d'ici fin 2015, prévoit la construction d'une mine de bauxite d'une capacité de 3 millions de tonnes par an.
En plus, vers la fin de 2015, RUSAL va réaliser une étude de faisabilité d'un projet d'extension de la production de bauxite jusqu'à 9 millions de tonnes par an, ainsi qu’une étude de faisabilité pour la construction d'une raffinerie d'alumine d'une capacité de 1,2 million de tonnes par an.
La deuxième phase, qui doit être accomplie d'ici fin 2019, prévoit une augmentation de la production de bauxite jusqu'à 6 millions de tonnes par an. La troisième phase, que RUSAL a également l'intention d'achever d'ici fin 2019, prévoit la construction de la raffinerie d'alumine avec une augmentation correspondante de la production de bauxite afin de répondre aux besoins de l'usine.
Le document signé prévoit aussi la quatrième phase du projet, dont le développement reste à la discrétion de RUSAL et dépendra de la situation économique globale et des besoins de la Compagnie. Cette quatrième phase prévoit l'extension de la raffinerie d'alumine jusqu'à 2,4 millions de tonnes par an et l’augmentation de la production de bauxite jusqu'à 12 millions de tonnes par an.
« La signature de ce document marque une étape importante dans le développement et le renforcement des relations entre Rusal et la République de Guinée, ce qui indique le niveau croissant de confiance et de compréhension mutuelle entre les parties. Les conditions de développement du projet que nous avons convenu ont été élaborées dans l'intérêt des deux parties et reflètent notre point de vue sur les perspectives de développement du marché mondial de l'aluminium. Je reste convaincu que le caractère mutuellement avantageux de notre coopération permettra d'améliorer le climat d'investissement en République de Guinée et renforcer la compétitivité de RUSAL en tant que leader de l'industrie mondiale de l'aluminium et l'un des plus grands investisseurs dans ce pays d'Afrique », a commenté Vladislav Soloviev.
Le document signé doit être soumis à l'approbation du Conseil d'administration de RUSAL.
UC RUSAL est le leader de l’industrie mondiale d’aluminium. En 2011, la société a regroupé près de 9% de la production mondiale de l’aluminium et 9% de l’alumine. Elle emploie près de 74 000 personnes. La Société RUSAL est représentée dans 19 pays du monde sur 5 continents. La Société réalise ses produits essentiellement sur les marchés de l’Europe, de l’Amérique du Nord, du Sud-Est asiatique, au Japon, en Chine et en Corée.
Agence Ecofin



mardi 29 janvier 2013

La Guinée est elle devenue le dépotoir des vieux véhicules et autres engins roulants?

Il est inutile de dire que la circulation est un véritable casse-tête chinois en Guinée. Ceci pour la vétusté des du réseau routier qui est vieux et vieillissant, mais aussi et surtout le nombre impressionnant des véhicules d’occasion qui inondent les parcs d’automobile et les voiries de Conakry rendant ainsi la circulation l’allure d’un caméléon.
En effet, le nombre de véhicules d’occasion de tous les âges et de toutes les époques inondent la voirie guinéenne tant à Conakry que dans les autres villes du pays. Pour le Guinéen lambda, cet état de fait serait dû à la porosité de nos frontières, à la corruptibilité de nos soldats de l’économie et surtout au pouvoir d’achat du Guinéen.
Mais en y fuyant un tout petit peu, il y a quoi s’inquiéter pour ce nombre impressionnant des véhicules vétustes et autres engins roulants de tout âge confondu dont l’utilisation pourrait affecter dangereusement la santé précaire des populations et les conséquences sur l’environnement ne se feront pas attendre, à un moment où les spécialistes de l’environnement se battent bec et ongles pour diminuer la pollution atmosphérique au risque d’aggraver le changement desconditions climatiques qui feront de l’Afrique le moins pollueur, mais la principale victime. On ne sait pas seulement les Ministères de l’Environnement et celui des Transports sont conscients du danger vers lequel s’engouffre ce pays dont les habitants ne savent plus à quel saint se vouer.
Pourtant la Guinée est gâtée en matière des lois et règlements définis et des conventions ratifiées à cet effet. Mais pour des
intérêts égoïstes des certains commis de l’État dont le devenir de la Guinée et des Guinéens est leur dernier souci, ces documents dorment toujours dans les tiroirs poussiéreux de ces cadres en carton qui, au lieu de travailler pour l’État, travaillent pour eux. Ah le laxisme quand tu nous tiens!
Dans les autres pays aussi, l’importation des véhicules d’occasion se fait. Mais en obéissant des qui règles strictes qui fixent les conditions d’importation de ces véhicules en fonction de l’âge, du kilométrage…Mais en Guinée rien n’est respectée. La règle qui prévaut partout au sein de l’administration guinéenne, “c’est donne pour moi. Après quoi, tu m’as pas vu, moi non plus.”C’est ce qui amène certains citoyens à s’interroger si la Guinée est devenue le dépotoir des vieux véhicules et des engins roulants de toute sorte. Même si au pays de Alpha Condé, dans la circulation la priorité c’est à droite,
n’empêche que des voitures et autres camions avec direction à droite comme chez les anglophones, roulent en Guinée. Tu parles de laisser aller?
Pourtant la non application de ces lois et règlements en la matière par le Gouvernement, fait courir à l’ensemble des Guinéens des risques sanitaires énormes. Ceci étant, à cause de la cupidité des commis de l’Etat et le laxisme, le favoritisme, la corruption…que sais-je encore qui caractérise l’administration guinéenne, la vie de tout un peuple est mis en danger. Pauvre de nous
Bah Ibrahima Gallé, Aminata.com

Le recours à la rue, ultime alternative pour l'opposition guinéenne?

Après la phase des menaces, l'opposition guinéenne compte passer désormais à l'acte en invitant ses militants à prendre la rue dans les jours à venir, avec une remise au goût du jour des revendications portant sur l'affaire Waymark et le vote des Guinéens de l'étranger.
C'est du moins ce que le président de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), chef de file de l'opposition Cellou Dalein Diallo a laissé entendre lors d'une assemblée générale qui a réuni ses militants et partisans à son siège samedi dernier à Conakry, a-t-on appris de sources concordantes.
Le fait que le pouvoir n'ait pas encore cédé aux exigences de l'opposition portant sur le recrutement d'un nouvel opérateur technique chargé de gérer le fichier électoral, en lieu et place du sud-africain Waymark continue de diviser la classe politique guinéenne. Et les jours à venir pourraient être marqués par des actions de désobéissance civile.
L'opposition envisage de lancer ses partisans dans la rue pour réclamer le "départ de Waymark et pour obtenir une issue favorable au vote des Guinéens de l'étranger".
C'est Cellou Dalein Diallo qui a annoncé la nouvelle, sans toutefois définir le calendrier devant marquer le début de ces actions.
Mais des sources proches de l'Alliance pour la démocratie et le progrès (ADP) et le collectif des partis politiques pour la finalisation de la Transition, deux blocs alliés de l'opposition tout en confirmant ces dires du président de l'UFDG, prévoient la tenue d'une réunion pour ce mardi entre les leaders de ces blocs, avec pour principal thème la stratégie à adopter pour amener le pouvoir à lâcher du lest.
Dans les états-majors des partis de l'opposition, on assiste à une sorte de veillée d'armes, en prélude à ces manifestations de rue, devenue l'ultime arme de l'ADP et du Collectif pour se faire "entendre".
« Pourtant les populations semblent en avoir assez de ces querelles politiciennes », commente un sexagénaire, le dos voûté, au volant de son vieux taxi, qu'il est obligé de conduire tous les jours, à la recherche de sa pitance.
La plupart des citoyens interrogée par le reporter de Xinhua sur la crise sociopolitique qui obstrue l'horizon électoral, partage cet avis.
Il faut rappeler que dans sa plateforme revendicative, l'opposition dénonce une gestion "unilatérale" des affaires de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) par son président Bakary Fofana. Le reproche est fait à celui-ci d'agir sans consulter son staff.
A entendre pourtant le président guinéen s'exprimer à propos du fichier électoral, on a l'impression que le problème ne se pose nullement pas quant à la gestion de ce fichier.
Ainsi dans un entretien accordé à nos confrères de RFI lors du forum de Davos qui a clos ses travaux ce week-end, Alpha Condé a déclaré que le "fichier électoral ne posait aucun problème," et que les données biométriques avaient été transférées.
Il a annoncé que la CENI avait commencé à procéder à un pré- affichage des listes des électeurs, une étape qui sera suivie de la révision des listes électorales.
L'opposition guinéenne ne semble pas entendre les choses de cette oreille. Elle voudrait obtenir coûte que coûte le départ de Waymark, et son remplacement par un opérateur suite à un appel d'offres international.
Certains observateurs pensent que la classe politique guinéenne aurait à gagner en privilégiant la concertation que de recourir à la rue. Et que la transition n'a que trop duré.
Une sortie de crise sans heurts ni violence serait la plus souhaitable pour ce pays aux énormes potentialités, qui n'a besoin que de se développer par une synergie d'actions de tous ses fils.
Xinhua

Une délégation onusienne en Guinée pour appuyer la consolidation de la paix

Dans le cadre de la consolidation de la paix et de la stabilité sociale en Guinée, une délégation onusienne séjourne actuellement à Conakry pour explorer toutes les possibilités afin de garantir une paix durable dans le pays.
Nomberto Moretti, chef de la délégation, a rencontré les responsables des institutions républicaines concernées par la question de paix en Guinée pour recueillir des informations relatives au contexte sociopolitique et économique du pays et les progrès effectués dans la mise en oeuvre des projets financés par le fonds de consolidations des Nations Unies
Au cours des travaux sur les perspectives de consultation de paix, le chef de délégation onusienne a expliqué aux membres des institutions les paramètres liés à l'appui de l'ONU pour la sauvegarde de l'unité et la consolidation de la paix.
M. Moretti a précisé que le fonds de consolidation de la paix compter oeuvrer auprès des acteurs guinéens et le gouvernement afin de faciliter, financièrement et techniquement, la réalisation d'un plan de sortie de crise et le maintien de la paix sociale.
"Aider la Guinée pour consolider la paix durable, c'est aider toute la zone de la sous région ouest africaine à retrouver une stabilité et une quiétude généralisée", a-t-il déclaré.
Au nom des institutions républicaines, la présidente du CNT Rabiatou Séra Daillo, a noté que la création du fonds de consolidation de la paix des ONU en Guinée a permis de financer plusieurs cadres de dialogues politiques et de concertations sociales, entre différents acteurs guinéens, impliqués dans le processus de réconciliation nationale.
Grâce à l'appui de ce fonds, le CNT réfléchi actuellement sur la mise en place d'un cadre de concertation d'alerte pour prévenir des violences en Guinée et éviter de faire de sorte que "la rue ne soit plus un recours pour solutionner les problèmes politiques et sociaux dans le pays", a fait savoir Mme Rabiatou Diallo, avant d'ajouter que les institutions républicaines sont en pied d'oeuvre pour l'implication de tous dans la résolution des conflits et la création d'un pacte de convergence et de stabilité sociale.
"Nous sollicitons toujours l'intervention du fonds pour la vulgarisation de la Constitution, du Code électoral et des autres textes juridiques, afin que les citoyens guinéens soient mieux imprégnés de leur droit et de leur devoir vis à vis de l'Etat," a conclu la présidente du CNT.
Xinhuanet

Reconquête Après la reprise de Gao et Tombouctou, des notables de Kidal négocient une reddition

Les armées malienne et française sont entrées lundi après-midi dans la ville de Tombouctou, cité mythique du nord du Mali qu’elles contrôlent désormais totalement. C’est vers la ville de Kidal qu’elles se dirigent en se comptant sur le soutien des soldats nigériens et Tchadiens. Selon de sources concordantes, des chefs de traditionnels de Kidal négocient la reddition de la ville.
« L’armée malienne et l’armée française contrôlent totalement la ville de Tombouctou. Tout est sous contrôle », a déclaré un colonel de l’armée malienne qui n’a pas souhaité être cité, information confirmée depuis Bamako par le maire de Tombouctou qui a déclaré que sa ville venait » de tomber aux mains des Français et des Mali.
Les groupes islamistes armés se sont repliés vers Kidal, non loin de la frontière algérienne et fief des islamistes d’Ansar Dine (Défenseurs de l’islam). Le nouveau groupe, le Mouvement islamique de l’Azawad (MIA), issu d’une scission avec le groupe islamiste armé Ansar Dine, qui a annoncé jeudi dernier qu’il voulait « aller vers une solution pacifique », aurait commencé de négocier la reddition de la ville.
Opportunisme, irresponsabilité, inconstance et versatilité : Le MNLA, un vrai caméléon !
Le MNLA aurait encore changé de position au gré de la direction du vent. Il serait revenu à ses premiers amours une fois de plus en se fondant dans ce qui reste d’Ançar Eddine. Objectif : tenter de tromper la vigilance d’observateurs naïfs en faisant croire qu’il a « pris Kidal » y chassant ainsi les jihadistes. Quelle inconstance de la part d’un mouvement qui démontre encore une fois son manque de sérieux. Ils peuvent se permettre de se leurrer encore quelques heures. Tant pis pour eux s’ils n’ont jusque-là rien compris aux différentes résolutions des Nations Unies et la détermination de l’armée malienne à restaurer l’intégrité territoriale du pays, avec le soutien de la communauté internationale et des pays amis comme la France.
Quelles que soient leurs aptitudes à changer de couleur au gré des événements, de l’environnement et ou du climat, les membres du MNLA ne sauraient échapper longtemps à la justice, celle de Dieu et également celle des hommes. Ce n’est qu’une question de temps! Pour l’instant, l’heure est à la reconquête totale de l’intégralité du territoire nationale. Pour l’atteinte de cet objectif, les troupes engagées sur le théâtre des opérations depuis trois semaines, ne feront aucune distinction entre ceux d’en face qui voudraient, par quelle que action que ce soit, enfreindre à leur progression.
Mais, puis que le rêve fait partie de la vie, le MNLA peut continuer à jouer aux petits malins en attendant que l’armée malienne et ses alliées ne mettent définitivement fin à la récréation qui n’a que trop duré.
Comme le dit bien un adage populaire « Il est possible de tromper tout le monde un moment ; tromper quelques personnes tout le temps ; mais jamais tout le monde tout le temps ! « .
Le monde n’a plus de temps à perdre. Ça suffit ! Ce petit jeu que semble affectionner le MNLA doit prendre fin, maintenant !
Bréhima SIDIBE
SOURCE: L'Indicateur du Renouveau

lundi 28 janvier 2013

Retour du Chef de l´Etat de Davos: Communiqué du Bureau de Presse de la Présidence

Au terme d’un périple qui l’a conduit à Davos, en Suisse, où il a assisté à la réunion annuelle du Forum économique mondial (World Economic Forum) et à Addis-Abeba en Ethiopie où il a pris part à la 20ème session ordinaire de l'Assemblée de l'Union Africaine, son Excellence, Professeur Alpha Condé, Président de la République, Chef de l’Etat, regagnera Conakry ce mardi 29 janvier 2013.
Sont conviées à prendre part au cérémonial d’accueil prévu à 14 heures à l’Aéroport International de Conakry-Gbéssia, les personnalités ci-après :
·       Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ;
·       Madame la Présidente et les Vice-présidents du CNT;
·       Monsieur le Premier Président de la Cour Suprême ;
·       Monsieur le Président du Conseil Economique et Social ;
·       Madame la Présidente du Conseil National de la Communication ;
·       Monsieur le Grand Chancelier des Ordres Nationaux de Guinée ;
·       Monsieur le Médiateur de la République
·       Monsieur le Président de la CENI ;
·       Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement, les Ministres et Conseillers Membres du Cabinet Présidentiel ;
·       Monsieur le Chef d’Etat-major Général des Armées ;
·       Monsieur le Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale;
·       Messieurs les Chefs des Etats-majors des Armées de Terre, de l’Air et de la Marine ;
·       Messieurs les Directeurs Généraux de la Police et de la Douane ;
·       Mesdames et Messieurs les Chefs des Missions Diplomatiques et les Représentants des Organisations Internationales ;
·       Monsieur le Gouverneur de la ville de Conakry.
Conakry, le 28 Janvier 2013
Le Directeur
Moussa Cissé

Crise malienne : Alpha Condé revoit ses...troupes à la hausse!

Le président guinéen Alpha Condé a révélé samedi que son pays enverra en tout 500 hommes, soit 3 bataillons pour renforcer la force de la Mission internationale de soutien au Mali (MISA).
Lors d'un entretien avec France 24, en marge du Forum de Davos, en Suisse, Alpha Condé a annoncé l'envoi imminent de 140 hommes vers le Mali. Ce chiffre jugé insuffisant par certains observateurs répond plutôt au programme de restructuration des forces armées guinéennes, qui a débuté au lendemain de l'élection du président Condé à la magistrature suprême en 2010.
Au cours de son intervention, le président a rappelé la mise à la retraite de 4 000 militaires, dans le cadre de cette refonte.
Il a indiqué que la Guinée avait été le plus gros pourvoir d'hommes au cours des missions de maintien de la paix au Liberia et en Sierra Leone, au début des années 90.
Mais avec la réforme en cours, la Guinée compte déployer trois bataillons de 500 hommes, qui combattront aux côtés des autres éléments de la MISA.
Le professeur Alpha Condé a insisté sur la nécessité de déployer suffisamment de moyens logistiques et humains pour bouter les islamistes hors du sahel, afin d'éviter que cette région ne devienne un nouvel Afghanistan. C'est un appel qu'il lance surtout aux pays occidentaux, notamment les États-Unis, dont les drones peuvent jouer un rôle crucial dans cette guerre, a affirmé le président guinéen.
Xinhua

Nouveau directeur de Rio Tinto : les craintes du gouvernement guinéen

Le 17 janvier dernier, Tom Albanese a quitté son poste de directeur général de Rio Tinto, d'un ‘‘commun accord avec le Conseil’’, lit-on dans le communiqué officiel. Il a, du coup, été remplacé par Sam Walsh, jusque là directeur du minerai de fer du groupe. Une nomination qui, selon nos informations, ne rassure pas pour le moment Conakry.
Le gouvernement guinéen pensait tirer son épingle du jeu après avoir été ferme à l’égard de Rio Tinto lors de la dernière rencontre du comité de pilotage du projet Simandou à Paris. C’est non sans amertume qu’il a appris que la direction de Rio change de main. Le promu, Sam Walsh, est, selon une source du gouvernement, le promoteur du projet de développement des gisements de Pilbara, en Australie. C’est un peu le projet concurrent de Simandou. ‘‘Est-ce qu’il ne va pas privilégier Pilbara au détriment du Simandou ?’’ poursuit notre source qui laisse entrevoir qu’on ‘‘n’étouffe pas un enfant qu’on a mis au monde !’’.
On s’interroge donc du côté du gouvernement guinéen. Même après cette déclaration du président Alpha Condé, à Davos, Suisse : ‘‘Le gouvernement poursuit des négociations étroites pour un partenariat durable avec Rio Tinto (…)’’ Plus loin, il s’est dit ‘‘pleinement confiant’’ quant au développement du projet Simandou.
De manière officielle, du côté de Rio aussi, on rassure : ‘‘Simandou va continuer’’, nous a-t-on dit.
Mais pourquoi Pilbara pourrait faire obstacle au projet Simandou ? C’est la question. Et tentative de réponse : Pilbara est la plus proche réserve importante de minerai de fer par rapport aux marchés en forte croissance (Chine et Inde). Rio Tinto y a construit d’énormes infrastructures (mine, chemins de fer, ports). La capacité du système actuel est de 237 millions de tonnes par an. La compagnie est dans un projet devant doubler cette production avec un coût d’environ 20 milliards de dollars. Elle prévoit dans ce cadre produire jusqu’à 360 millions de tonnes par an dès 2015.
L’accord transactionnel entre Rio et la Guinée prévoit la même année pour le démarrage de la production commerciale du Simandou. C’est dire que si les deux projets tenaient, le marché déjà frileux risque de s’effondrer par ‘‘overdose’’. Ce qui fait dire aux spécialistes qu’en respectant ses engagements vers la Guinée, Rio se ferait hara-kiri. Question : Quel projet faut-il alors sacrifier ? Tenant compte du fait que le principal promoteur de l’un des deux est désormais le patron de la compagnie, il y a de quoi craindre du côté de Conakry.
De toute façon, selon une source proche du dossier, le gouvernement qui croit peu en la capacité du comité de pilotage de Simandou du côté de Rio songe à discuter directement avec le Comité exécutif. Ne dit-on pas que c’est inutile de passer par les anges quand on a la chance de voir Dieu ?
Ibrahima S. Traoré /Guinee7

Guinée/législatives : début du pré-affichage des listes électorales

CONAKRY -- La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a commencé le pré-affichage des listes électorales sur l'ensemble du territoire, a annoncé dimanche Yaya Kann, chef des opérations de la CENI.
Selon lui, cette opération de pré-affichage concerne seulement les électeurs en possession d'une carte électeur biométrique et ayant voté lors du deuxième tour des dernières élections présidentielles en 2010.
Dans l'ancien fichier électoral, plus de 3,8 millions d'électeurs avaient été recensés et dotés d'une carte biométrique, contenant toutes les informations nécessaires, indispensables pour être électeur.
Les détenteurs des cartes électeurs alphanumériques ne sont pas concernés par cette mesure de vérification et de rectification, a indiqué le chef du département des opérations.
Pour M. Kann, au cours de ce pré-affichage, les populations pourront venir vérifier leurs identités et toutes les informations leurs concernant, afin de soulever d'éventuelles anomalies que la CENI corrigera dans les jours à venir.
"Cette fois-ci, la CENI veut une participation massive des populations durant l'enrôlement et durant les opérations de vote", a fait remarqué Yaya Kann.
La semaine dernière, la CENI a procedé à l'installation de plus de deux mille démembrements de la CENI à travers l'intérieur du pays.
Ces démembrements seront subdivisés entre les Commissions électorales préfectorales indépendantes (CEPI), Commissions électorales communales indépendantes (CECI) et Commissions électorales sous-préfectorales (CESPI), avec la participation des partis politiques de l'opposition.
Ces différentes étapes du processus électoral visent à faire respecter le délai fixé par le président de la CENI, Bakary Fofana, pour la tenue des élections législatives le 12 mai prochain.
Xinhuanet

dimanche 27 janvier 2013

Commerce régional et sécurité alimentaire: La CEDEAO et l'USAID mènent la réflexion à Accra

Accra
Accra, la capitale ghanéenne, abritera du 29 au 31 janvier prochain, une conférence sur le commerce régional des produits alimentaires locaux « Libre circulation des produits alimentaires : Améliorer la sécurité alimentaire en Afrique de l'Ouest par le développement du commerce intra-régional » tel est le thème de cette conférence qui réunira plusieurs parties prenantes, notamment des ministres, fonctionnaires gouvernementaux, organisations régionales, associations commerciales, compagnies commerciales régionales, associations de cultivateurs, institutions financières et partenaires du développement.
Il s'agira, pour ces différents acteurs, d'analyser l'importance du commerce régional pour la sécurité alimentaire en Afrique de l'Ouest ainsi que les obstacles actuels au commerce.
« Cette conférence aidera ensuite à dégager un consensus entre le secteur public et le secteur privé sur la manière de progresser et produira un ordre du jour pour l'augmentation du commerce régional et de la sécurité alimentaire au bénéfice de millions d'Africains de l'Ouest », précise le communiqué de l'USAID dont nous avons reçu copie, hier vendredi 25 janvier.
Il faut noter que la conférence va durer trois jours et comprendra un Forum pour l'action du secteur privé et le dialogue public-privé. Cette rencontre est une initiative de la CEDEAO avec l'appui technique et financier du Gouvernement des Etats-Unis, par l'intermédiaire de son projet USAID-ATP (Agribusiness and trade promotion).
I.B. /L'Inter

Angola : Isabel Dos Santos, première Africaine milliardaire |

Isabel Dos Santos
Selon le magazine américain Forbes, la fille aînée du président angolais José Eduardo dos Santos, Isabel, fait désormais partie du groupe très restreint des milliardaires africains.
Dans un article publié le 23 janvier par Forbes, qui répertorie chaque année les plus grosses fortunes mondiales, Isabel dos Santos est sacrée première femme Africaine milliardaire. Le magazine explique l'enrichissement d'Isabel dos Santos par l'acquisition, ces dernières années, de nouvelles parts dans une banque et une entreprise de télécommunications du Portugal.
De fait, la fille aînée du président de l'Angola, José Eduardo dos Santos (au pouvoir depuis 1979), possède désormais plus de 20 % d'actifs de la banque BPI, l'une des principales sociétés portugaises cotées en bourse. Ses titres ont une valeur d'environ 465 millions de dollars, rapporte Forbes.
Isabel dos Santos siège par ailleurs au conseil d'administration de la principale société de télécommunications du Portugal, ZON Multimedia, dont elle est la plus importante actionnaire, avec 28,8 % des parts détenues à travers deux compagnies, Kento et Jadeium.
Née à Bakou, en Russie
Isabel dos Santos, âgée de 40 ans, possède en outre quelque 25 % d'actifs au sein de la banque angolaise BIC, pour une valeur de 160 millions de dollars américains, et siège à son conseil d'administration. Sa participation de 25 % chez Unitel, l'une des deux sociétés de téléphonie de l'Angola, serait la plus impressionante : elle s'élèverait à environ un milliard de dollars, soutient le magazine d'affaires.
Née à Bakou en 1973, Isabel dos Santos parle plusieurs langues dont le français, le russe, et est diplômée en génie mécanique et électrique du King's College de Londres, en Angleterre. Toujours très discrète, elle fuit les médias. Mariée au collectionneur d'art congolais Sindika Dokolo, elle s'est lancée dans les affaires en 1997, ouvrant un restaurant à Luanda. Sa mère, Tatiana Koukanova, est la première des trois épouses du président dos Santos. L'homme de 70 ans a été reconduit au pouvoir en août 2012, malgré des allégations de fraudes électorales lors des législatives, et n'a jamais reçu l'onction du suffrage universel direct.
(JA avec AFP)

Mali: Ligne de Force/Ansar dine à l’épreuve d’une défaite inéluctable

La reprise des localités de Konna, Diabali et Douentza par les troupes françaises et maliennes au prix de lourdes pertes en hommes et matériels chez l’ennemi, les frappes aériennes qui ont détruit ou endommagé ses dépôts d’armes et de munitions, ses centres d’entrainement et ses lieux de regroupement dans les régions septentrionales ont, à l’évidence, produit l’effet recherché : les jihadistes ont perdu l’initiative des affrontements militaires sur le terrain. En fait, c’est bien de débâcle qu’il faudrait parler.
N’étant visibles nulle part dans l’immense Sahara qu’ils avaient réussi à conquérir en mars – avril 2012 quasiment sans combattre, ils ont probablement choisi la tactique de la dissimulation au sein des populations des grandes agglomérations du nord : AQMI à Tombouctou, le MUJAO à Gao. Quant aux fugitifs de Ansar dine, ils ont dû se partager entre leurs familles de Kidal et les collines de Tegargaret qui leur servent de bunker naturel.
La prochaine étape pour les armées du Mali, de la France et les contingents de la MISMA consistera à aller les déloger de ces villes et de ce repaire d’accès difficile et anéantir ceux d’entre eux qui s’entêteront à faire de la résistance. L’offensive terrestre généralisée qui se profile à partir du centre (où les soldats burkinabé sont en train de se positionner) et de l’est (où les forces nigérienne et tchadienne se préparent à donner l’assaut) devrait être soutenue par d’intenses frappes aériennes pour annihiler ce qui reste de l’infrastructure terroriste.
L’optimisme a désormais gagné le sommet de la hiérarchie militaire malienne. La semaine dernière, le chef d’Etat-major des armées, le général Ibrahim Dahirou Dembélé déclarait dans une interview sur RFI : « Si les appuis sont conséquents, Gao et Tombouctou seront libérées dans un mois « .
Même s’ils ne se mettent pas en place au rythme souhaité par le Mali, ces appuis ne font pas défaut et la réunion des bailleurs de la MISMA, prévue le 29 du mois courant à Addis-Abeba, devrait en apporter la confirmation.     

Face à la redoutable efficacité de l’armée de l’air française, à la volonté de se battre qui ne s’est pas démentie chez les soldats maliens depuis le déclenchement des hostilités le 9 janvier dernier, à l’arrivée progressive des troupes africaines, les jours du jihadisme sont assurément comptés au Mali. D’où la scission apparue au sein de Ansar dine, le seul mouvement véritablement constitué de Maliens à s’en réclamer. Certains de ses animateurs ont enfin réalisé que l’aventure est sans lendemain, qu’elle conduira à leur perte à tous si un coup d’arrêt n’y est pas donné. Ils ont donc résolu de se séparer de leur » vieux » chef Iyad Ag Ghali, l’éternel rebelle qui, peut-être atteint par l’usure, a jusqu’ici suivi cette guerre par SMS depuis un hôtel de luxe de Ouagadougou. Et proposé de résoudre le contentieux par le dialogue tout en offrant leur connaissance du terrain et les moyens militaires dont ils disposent encore pour porter le coup de grâce aux jihadistes venus de l’extérieur.
Ce changement de situation inattendu peut abréger la durée de la guerre et épargner des souffrances inutiles aux populations des zones concernées. A plus long terme, s’il se traduisait par la fin définitive de l’aventurisme politico-militaire de Iyad qui irait rejoindre ainsi les dirigeants du MNLA au cimetière des rêves brisés, il pourrait ouvrir une période de paix, de sécurité et de stabilité durable au nord du Mali et à l’ensemble du pays.
Saouti Haïdara/ L'Indépendant

samedi 26 janvier 2013

Sport: Sénégal-Angola aura lieu le 23 mars à Conakry, annonce la FSF

Stade 28 Sept
Le match Sénégal-Angola du 23 mars, qui compte pour la troisième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2014, aura lieu au stade du 28 Septembre de Conakry (Guinée), a annoncé jeudi la Fédération sénégalaise de football (FSF).
''Après des visites dans la sous-région, le choix a été porté sur la République de Guinée pour abriter la rencontre Sénégal-Angola du 23 mars 2013 comptant pour la troisième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2014'', précise un communiqué de la FSF reçu à l’APS.
Le coup d’envoi de la rencontre, qui se disputera au stade du 28 Septembre de Conakry, est prévu à 19H00, ajoute la même source.
L’instance dirigeante du football sénégalais a par ailleurs confirmé, dans le même communiqué, la tenue d’une rencontre amicale entre les sélections du Sénégal et de la Guinée, le 5 février prochain, au stade de Saint-Leu, à Paris (France).
SD/ESF/APS

Or: la Semafo annonce la reprise de la production à Kiniéro

La Semafo a repris la production de l'or sur son site de Kiniéro situé environ à 650 km à l'est de Conakry, selon le site web de la compagnie canadienne.
La production a commencé dans le troisième trimestre 2012 et a enregistré une hausse de 12% dans cette période par rapport à celle de 2011, selon la société minière.
Les installations de la Semafo ont été saccagées en Septembre 2011 après une révolte spontanée des populations riveraines qui demandaient plus de transparente dans la gestion des revenues minières. Les travailleurs expatriés avaient été évacués sur Kankan, la capitale de la Haute Guinée, région qui abrite la société, puis à Bamako la capitale malienne.
Conséquence, la production de l'or en Guinée a chuté de 1,7% en un an, passant de 387.860 onces sur les 9 premiers mois de 2011 à 381.450 onces sur la même période l'année dernière, selon le ministère guinéen des Mines et de la Géologie.
EC/22-01-13/MG
Mines de Guinée

vendredi 25 janvier 2013

Le Président Alpha Condé sur RFI : «Si la France n’était pas intervenue, où en serait-on aujourd’hui ?»

Alpha Condé, chef de l’État guinéen, actuellement à Davos pour le Forum économique mondial, revient sur son soutien à l’intervention française au Mali, mais aussi sur les enjeux que représentent pour son pays des rendez-vous tels que celui de Davos. Propos recueillis par Mounia Daoudi.
RFI : Monsieur le président, vous venez de participer ici, à Davos, à une table ronde sur la situation au Mali. Quelles ont été les préoccupations de vos interlocuteurs ?
Alpha Condé : Je crois que, surtout, il s’agissait de savoir ce qu’il faut faire au Mali. Évidemment, s’il y a eu cette situation, c’est parce qu’il n’y a pas de régime démocratique en Afrique qui travaille pour le peuple africain. Mais pour le moment, le problème qui se pose, c’est le problème des terroristes.
Si la France n’était pas intervenue, où en serait-on aujourd’hui ? Parce que, il est évident que les terroristes auraient pris l’aéroport, ils auraient pris Bamako et toute l’Afrique de l’Ouest aurait été déstabilisée. Donc, il s’agit, à court terme, de résoudre le problème militaire. Et ensuite, de permettre l’installation d’un régime démocratique au Mali, mais surtout d’assister le peuple malien à la gestion du pays, y compris à la gestion des ressources économiques.
Justement, est-ce que vous avez senti un soutien à cette action militaire ? Neuf chefs d’État africains sont présents ici, à Davos, dont le président Jacob Zuma qu’on sent, quand même, un peu plus réticent. Est-ce que vous avez pu lui parler ?
Je pense que le président Zuma et moi on a de très, très bonnes relations. Nous avons été d’accord pour nous opposer à l’intervention étrangère en Libye, mais je crois que dans le cas du Mali, c’était une course de vitesse. Nous n’étions pas capables, en tant qu’Africains, de bloquer les terroristes. Seule la France l’a fait. Mais il faut que nous, on prenne maintenant la relève. Mais aussi que l’on convainque le monde entier, qu’après le Mali, des rebelles vont aller dans le désert. Et là, pour que l’Afrique ne soit pas un nouvel Afghanistan, il faut que les Américains, les Européens et tout le monde s’implique.
Évidemment, nous aurions souhaité que les problèmes soient résolus par l’Afrique, pas par un pays extérieur à l’Afrique. Mais aujourd’hui, nous nous félicitons tous de l’intervention française. Nous allons faire en sorte que, rapidement, les armées africaines se substituent à la France.
L'Afrique, plus que tout autre continent aujourd’hui, a besoin de démocratie, a besoin de gouvernements qui travaillent au profit des grandes couches les plus déshéritées, surtout les femmes et les hommes. Je pense que le problème du Mali, au-delà de la guerre, nous interpelle. Parce que les causes profondes c’est l’inégalité, c’est la mauvaise gouvernance.
Davos c’est un petit peu le rendez-vous de l’élite économique mondiale. Que vient-on chercher à Davos, quand on est un chef d’État africain ?
Quand on est un chef d’État, élu démocratiquement, la préoccupation c’est le développement du pays au profit des populations. Et pour cela, nous avons besoin d’attirer des investisseurs. Donc, nous devons être, en quelque sorte, des commis voyageurs qui doivent présenter nos pays, et attirer des investisseurs, afin d’améliorer les conditions de vie.
Parce que sans les investissements, sans développement de secteur privé, il est très difficile de trouver du travail pour les jeunes et d’améliorer les conditions de vie des populations. Donc, c’est une bonne occasion pour nous, d’attirer les investisseurs.
Il a, justement, été beaucoup question du déficit en infrastructures du continent. Vous-même, quand vous êtes arrivé au pouvoir, vous vous êtes engagé à améliorer le quotidien des Guinéens. Aujourd’hui, les attentes sont encore nombreuses dans ce domaine.
Oui, mais malheureusement, on avait un problème. Nous avons un PIB de cinq milliards et nous avons une dette de trois milliards cent millions. Donc, la priorité, c’était d’abord de sortir du PPTE (pays pauvres très endettés, ndlr). Donc, la macro-économie. Et c’est vrai que la macro-économie, c’est fondamental. Mais ça ne résout pas le problème des populations. C'est-à-dire, ça n’améliore pas l’assiette.
Donc, nous avons dépassé le cap du PPTE. Maintenant, la politique que nous avons, c’est : comment améliorer les conditions de vie des populations. C'est-à-dire, comment améliorer l’assiette de Guinéens. Et ça, cette étape, nous en sommes aujourd’hui – malgré toutes les difficultés – nous sommes certains qu’après les élections législatives, la Guinée va aller très vite.
Justement, la Guinée a signé au mois de décembre, avec l’Union européenne, une convention pour l’obtention du dixième FED (fonds européen de développement). Donc ce fonds qui va vous permettre d’engager des travaux d’urgence. Mais le déblocage de cette aide est soumis à la tenue effective d’élections législatives. Or, aujourd’hui, en Guinée il y a un problème. C’est le problème du fichier électoral. L’opposition conteste ce fichier électoral. Que comptez-vous faire ?
Non !... Je crois que vous êtes en retard ! Le fichier – la Céni [Commission électorale nationale indépendante, ndlr] est en train de faire le pré-affichage du fichier électoral – tous les électeurs qui ont voté au premier tour sont déjà sur le fichier. Et le fichier est déjà en train d’être affiché, pour que les gens viennent voir s’il y a leurs noms. Donc, dans quelques jours, nous allons commencer la révision, pour compléter ceux qui n’avaient pas été sur la liste.
Le problème du fichier ne se pose plus, puisqu’il est déjà en train d’être affiché, et que tout le monde se retrouve dedans. Que ce soit à la fois numérique ou biométrique, le problème est résolu, puisque non seulement on les a transférés, mais on les a imprimés.
Les gens sont en train de voir, maintenant, ceux qui ne sont pas inscrits. Parce que nous avons, à cause de l’impôt de capitation, beaucoup de gens qui ne s’inscrivaient pas. Aujourd’hui, moi, je surveille l’impôt. Donc, c’est ceux qui ne sont pas sur la liste qui vont s’inscrire. Et c’est ce en quoi va consister la révision complémentaire pour aller aux élections.
Et les élections sont maintenues pour le mois de mai ?
Ça, c’est la Céni qui décide. Moi, la seule obligation que j’ai, c’est de convoquer les élections, soixante-dix jours avant. Je suis certain que la Céni tiendra cette date et que je pourrai convoquer les élections soixante-dix jours avant.
Transmis par le Bureau de Presse de la Présidence

Davos : « Africa promise » pour le président Alpha Condé

Arrivé le lundi 22 janvier 2012 en Suisse pour sa seconde participation au Forum économique mondial qui se déroule chaque année dans la célèbre station balnéaire de Davos, le président Alpha Condé, devait initialement consacrer l’essentiel de son séjour aux réunions sur les  questions économiques et financières concernant le continent africain. Et sur l’important secteur minier guinéen devenu très attractif pour de nombreux investisseurs présents à la Table ronde sur les métaux et le secteur minier.  Mais l’actualité politique internationale  a singulièrement enrichi le calendrier, car c’est sur la crise africaine au Mali que le président Alpha Condé a ouvert le jeudi 24 janvier 2013,  un panel sur  les implications régionales et militaires de la crise au Mali. Unique chef d’Etat invité à exprimer la vision africaine de la prévention et règlement des conflits, dans une intervention publique regroupant :  l’ex procureure Louise Arbour,  actuelle présidente de International Crisis group, Mohamed Ashmawey, le patron de  l’organisation Islamic Worldlife, le Premier ministre  Ethiopien, Hailemariam Dessalegn, futur président  de l’Union africaine. L’expertise du chef de l’Etat guinéen sur cette crise intervenue dans la région du Sahel, était attendue par de nombreuses délégations gouvernementales et  d’experts. Sur cette question, le chef de l’Etat guinéen salue l’initiative française et pose l’autre interrogation : comment l’Afrique aurait-elle géré cette crise au Mali, si la France n’était pas intervenue ? Une occasion de rappeler la ligne de constance qui a été la sienne sur le sujet malien. Depuis le début de la crise, le professeur Alpha Condé avait plaidé pour une intervention militaire permettant d’éviter l’installation des groupes terroristes au nord du Mali,  un désastre humanitaire qui serait préjudiciable à l’intégrité de son territoire. Mais dans le traitement de la crise, le président guinéen souhaite  que le cas de la rébellion identitaire touarègue soit séparé de celui des mouvements djihadistes. Avant d’engager un plaidoyer pour le renforcement et la protection des institutions maliennes et de leurs principaux responsables. Mais les questions économiques figurent toutefois au programme avec d’importantes rencontres faisant de la Guinée, une nouvelle destination d’investissement : c’est ainsi que s’inscrit sur l’agenda présidentiel plusieurs audiences : le Premier ministre Tony Blair, Georges Soros,  le fondateur de microsoft, Bill Gates, organisateur de la sixième table ronde philanthropique,  Donald Kaberuka, patron de la Banque africaine de développement, Stephen Gotesfeld de la compagnie minière  Newmont, le président finlandais, Sauli Ninisto, accompagné de Ola Borten Moe, ministre norvégien du pétrole,  Helen Clark , administratrice du Programme des nations unies pour le développement, Thierry Tanoh et Kalapo Lawson, chairmans de Ecobank. Un diner Africa promise, offert par Klaus Schwab, fondateur du Forum économique mondial avec des chefs d’Etats à  l’honneur :  Jacob Zuma et Alpha Condé.
Le Bureau de Presse de la Présidence