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mercredi 31 juillet 2013

La France définit 16 pays africains "prioritaires" pour l'aide au développement

PARIS, 31 juillet 2013 (AFP) - Le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault a annoncé mercredi "un recentrage" de l'aide française au développement aux pays les plus pauvres, prioritairement 16 Etats africains, à l'issue d'une réunion interministérielle consacrée au développement. "Nous sommes engagés dans une maîtrise de nos comptes publics (...) mais pour autant, la France maintient son effort en matière de développement", a déclaré le Premier ministre, à l'issue de la première réunion depuis quatre ans du Comité interministériel de la Coopération internationale et du développement (CICID).
Désormais, "les dons seront concentrés sur un certain nombre de pays qui en ont le plus besoin, les pays prioritaires", a ajouté M. Ayrault. Ces pays sont le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, les Comores, Djibouti, le Ghana, la Guinée, Madagascar, le Mali, la Mauritanie, le Niger, la République centrafricaine, la République démocratique du Congo, le Tchad, le Togo et le Sénégal. "85% de l'effort financier de l'Etat en aide directe va aux pays de l'Afrique et de la Méditerranée", a ajouté Jean-Marc Ayrault. "Nous voulons aussi aider des pays qui sont en sortie de crise", a-t-il ajouté, citant "en premier lieu Haïti, mais aussi l'Afghanistan, le Yémen et la Palestine. Pour le reste du monde, le Premier ministre français a rappelé le rôle de l'Agence française de développement (AFD) qui concentrera ses aides "sur toutes les politiques de croissance vertes et solidaires qui se développent tant en Asie qu'en Amérique Latine et en Caraïbes". Enfin, le gouvernement français souhaite aussi mettre l'accent sur la "transparence" avec un "contrôle d'efficacité des aides". La France doit consacrer en 2013 9,4 milliards d'euros à l'aide publique au développement. Elle est le 4e pays contributeur de l'aide et représente 10% de l'aide mondiale.
AFP

Contrat de contrôle des importations : Veritas, ambassade de France, Alpha Condé et les autres (Enquête)

Les péripéties du renouvellement du contrat du marché de contrôle et vérification des importations à partir du port autonome de Conakry sont riches d’enseignements. L’opération semble coincée depuis près d’un mois. La raison, le français Veritas qui détient ce marché depuis cinq ans, mais dont le contrat est arrivé à expiration fin mars, est accusé d’avoir à tout prix ce marché. Il aurait même utilisé son entregent diplomatique pour influencer la décision présidentielle. ‘’Allégations mensongères’’, rétorque la firme. Le contrôle des importations au port autonome de Conakry est un juteux marché qui suscite beaucoup de convoitise chez les entreprises évoluant dans ce secteur. En Guinée, c’est le français Veritas qui détient ce marché depuis 5 ans. Normalement le contrat qu’il a avec l’Etat guinéen a expiré fin mars. Dans la perspective de la fin de ce contrat, les autorités ont lancé un appel d’offres international à toutes sociétés intéressées y compris Veritas à prendre, ou à garder (cas de Veritas) ce marché à concourir dans le cadre d’une procédure régulière en la matière. Le dépôt des offres et l’ouverture des plis étaient prévus pour le 10 juin dernier. C’est finalement le 14 juin que l’ouverture des plis a pu avoir lieu. Selon nos sources, c’est pendant que la commission étudiait les offres, que Veritas a bénéficié de deux prorogations successives pour avril-mai et une seconde prorogation à partir de juin dans l’attente de l’étude des offres. Cependant, au cours de nos enquêtes, certains connaisseurs du dossier nous ont révélé qu’avant même l’ouverture des offres financières, l’Ambassadeur de France en Guinée serait intervenue auprès de la Présidence insinuant que Veritas qui affirmait être en avance de neuf points sur ses concurrents, serait victime d’une tricherie suite aux agissements d’un cadre de la commission chargée de l’attribution de ce marché. La démarche de Veritas viserait insidieusement à faire croire au président de l’existence d’une corruption orchestrée à son détriment. Ainsi, des pressions aigres-douces seraient actuellement exercées sur le président Alpha Condé afin que Veritas continue de conserver le juteux marché.
Si, pour recouper cette information, notre mél envoyé à l’Ambassade de France en Guinée est resté lettre morte, nous avons par contre eu Mme Marc Marie, Chargée des Relations avec le Gouvernement à Veritas.
Selon Mme Marc, ‘‘L’Ambassade de France en Guinée n’a à aucun moment intervenu près du Président en faveur de Veritas’’. Elle estime que sa boite, présente dans 180 pays à travers le monde est l’une des plus vieilles au monde (créée en 1828). Et donc est bien outillée pour répondre à un appel d’offres international lié au contrôle douanier. ‘‘Nous sommes une marque de fabrique. Nous avons des satisfécits du gouvernement guinéen. Nous avons aidé la douane qui nous utilise comme outil technique à faire plus de 3 mille milliards de recettes, c’est du jamais vu. Nous n’avons pas besoin d’aide pour avoir ce marché. Nous avons un bilan’’, estime Mme Marc.
Le marché des PVI (programme de vérification des importations) est juteux et pour l’avoir tous les moyens paraissent bons, c’est le moins qu’on puisse dire.
AD/Guinée7

Le Président du Groupe MTN Areeba à Sékhoutouréya:Le développement du secteur de la télécommunication en question

Palais Sékhoutouréya, 30 juillet 2013
Le Président de la République, Pr Alpha Condé, a reçu en audience ce mardi 30 juillet 2013 au Palais Sékhoutouréya, M. Sifiso Dabengwa, Président et Directeur exécutif du Groupe MTN Areeba, une société sud-africaine de téléphonie mobile en activité en Guinée. Il était venu pour exprimer son engagement au Président de la République d’investir pour le renforcement du secteur de la télécommunication et le développement des ressources humaines dans ce domaine.
Il a été introduit par M. Moustapha Mamy Diaby, Directeur général de l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications (ARPT) en présence de l’ambassadeur d’Afrique du Sud en Guinée, Mme Nmsibanda Thusi.
A l’issue des entretiens avec le chef de l’Etat, le Président et Directeur exécutif du Groupe MTN Areeba a précisé : « L’objectif de notre présence ici aujourd’hui est de faire une visite de courtoisie à son excellence M. le Président de la République, écouter ses conseils sur les questions qu’il juge utile et où MTN Areeba devrait apporter son appui dans le cadre du développement du secteur de la télécommunication en Guinée.
L’objectif de cette visite, c’est aussi d’exprimer notre engagement d’investir en faveur du renforcement du secteur de la communication et le développement des ressources dans ce domaine ».
De son côté, Mme l’ambassadeur d’Afrique du Sud donne la signification de sa présence aux côtés du Président de cette société : « Je suis là en tant que représentante du gouvernement sud africain parce que toute société sud-africaine bénéficie du soutien du gouvernement et nous savons que MTN est plus active en Guinée dans le domaine de la télécommunication. A ce niveau, l’Ambassade est plus engagée parce que nous voulons beaucoup plus développer les relations économiques avec la Guinée. Et MTN est une grande société sud-africaine qui fait beaucoup de projets sociaux en Guinée dans le domaine de l’éducation et dans le système de communication. Notre présence ici dénote l’engagement de cette société pour le développement de la télécommunication en Guinée. Le Président de MTN a visité des pays tels que la Côte d’Ivoire, le Nigeria, la Guinée Bissao et la Guinée est une étape très importante pour cette société ».
Le Bureau de Presse de la Présidence

mardi 30 juillet 2013

Législatives : fin des opérations de révision complémentaire des listes électorales

CONAKRY (Xinhua) - La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a mis fin aux opérations de révision complémentaire des listes électorales, malgré les perturbations enregistrées durant ces enrôlements, tant dans la capitale que dans la région forestière, qui fut le théâtre de violences du 15 au 17 juillet dernier. La CENI a pris cette décision dans le souci de respecter le chronogramme électoral, qui limitait ces opérations au 27 juillet, a-t-on appris de source proche de l'institution ce lundi.
Les deux jours de révision complémentaire qu'elle avait voulu ajouter exceptionnellement en faveur des populations des villes de N'Zérékoré et Beyla, située dans la zone forestière, où des affrontements intercommunautaires avaient interrompu le processus d'enrôlement durant une semaine environ, n'ont pas été traduits en acte. L'opposition avait décidé de porter une requête auprès du comité de suivi de l'accord global signé récemment entre les parties prenantes au processus électoral, en vue d'obtenir un prolongement des opérations de révision des listes électorales. Mais à l'allure où vont les choses, cette requête a "peu de chance" d'aboutir, vu la volonté de la CENI de privilégier " l'application stricte" de l'accord, en respectant à la lettre le chronogramme défini par les différentes parties. Cette deuxième phase de révision complémentaire concernait surtout les militants de l'opposition qui avaient boudé la première phase, qui avait eu lieu, il ya environ deux mois.

N’Zérékoré: Hadja Nantou Chérif au chevet des victimes de violences

Suite aux violences inter-ethniques qui ont opposé récemment Koniankés et Guerzés à N’zérékoré et Beyla, en Guinée forestière, la coordinatrice nationale du RPG Arc-en-ciel Hadja Nanténin Chérif Konaté, à la tête d’une forte délégation du parti au pouvoir et du gouvernement, s’est rendue sur le terrain. Objectifs : exprimer sa compassion aux victimes et dire également son mécontentement vis-à-vis des actes de barbarie enregistrés dans cette partie sud de la Guinée. Aussitôt arrivée à N'zérékoré, Hadja Nantou et sa suite ont directement rendu visite au patriarche vieux Hazali Zegbélémou, qui s’était réfugié dans un réceptif hôtelier de la ville. Là, Hadja Nantou, visiblement meurtrie et attristée par ces douloureux événements, a présenté les condoléances aux familles éplorées et souhaité prompt rétablissement aux blessés. « Nous avons envoyé 50 tonnes de riz plus 2 cent cartons de vêtements, 5 tonnes de produits pharmaceutiques et des sommes symboliques qui seront mises à la disposition des victimes pour essuyer les larmes des populations de N’zérékoré, Koulé et environs qui ont été touchées par ces violences », dit-elle. Le patriarche vieux Hazali Zegbélémou, prenant la parole, a salué la démarche de la coordinatrice en ces termes : « J’accueille ma fille à bras ouvert. Car la délégation est venue au bon moment. Mais, je souhaiterais que la lumière soit faite sur ces actes. Par ce que j’ai été agressé. Pour que si c’est moi le fautif, que je sois corrigé. Et si ce n’est pas moi, que les auteurs soient conseillés pour que plus jamais la Guinée ne connaisse de tels actes ». Après cet entretien avec le patriarche Hazali, la coordinatrice du RPG-Arc-en-ciel et sa délégation ont mis successivement le cap sur le camp Béhanzin qui abritaient les déplacés, ensuite à l’hôpital préfectoral de la ville pour rendre visite aux blessés et enfin à la grande mosquée de N’Zérékoré. Là, des prières et bénédictions ont été dites en faveur de la paix et de la quiétude sociale en Guinée.
Tamtamguinee in mediaguinee

L'AFD met 7 millions d’euros à la disposition du Ministère des Finances dédiés à l'enseignement pré-universitaire

Le Ministre d’Etat Chargé de l’Economie et des Finances, Monsieur Kerfalla YANSANE, Représentant le Gouvernement Guinéen, le Directeur de l’Agence Française de Développement en Guinée, Monsieur Yazid BENSAÏD, et l’Ambassadeur de la République Française en République de Guinée, Monsieur Bertrand COCHERY, procèderont, ce 30 juillet 2013 à 15 heures au Ministère des Finances, à la signature de la Convention sur l’Aide Budgétaire de Sept (7) millions d’euros dédiée au Secteur de l’Education (Enseignement Pré-Universitaire). Cette signature fait suite à la signature du Contrat de désendettement et de développement (C2D) le 24 juin dernier entre la République Française et la République de Guinée, qui avait défini le cadre général de la mise en œuvre de la première tranche de l’effort bilatéral additionnel de la France envers la Guinée, après l’atteinte du Point d’Achèvement de l’initiative PPTE, relatif aux créances françaises d’Aide au développement, pour un montant de 75 millions d’euros. Il s’agit de la première Convention d’affectation signée sur fonds C2D. Cette Aide Budgétaire permettra de financer partiellement le Budget 2013 du Ministère de l’Enseignement Pré-Universitaire (MEPU) à hauteur de Sept (7) millions d’euros. Le choix de ce Secteur pour recevoir cette Aide Budgétaire confirme la volonté du Gouvernement Guinéen de faire de « l’Education de base » une priorité. Cette Aide contribuera à cet objectif en finançant des activités à fort impact immédiat pour la jeunesse guinéenne : seront éligibles les dépenses d’examen de fin d’année et de la rentrée scolaire 2013, la réhabilitation des établissements d’enseignement sinistrés et la formation des enseignants, entre autres.
Source : Ambassade de France

A deux semaines du match amical Algérie - Guinée: Des Verts perturbés par le mercato

Ces internationaux algériens se trouvent bien dans une situation qui risque de leur jouer de mauvais tours sur le plan psychologique.
Certains joueurs internationaux algériens sont quelque peu perturbés dans leurs clubs respectifs où ils sont annoncés pour un éventuel départ, sans pour autant que leur situation ne soit claire.
Le point de leur situation respective: le cas qui a fait couler beaucoup d'encre et qui le fait d'ailleurs toujours, est celui de l'international algérien Ryad Boudebouz qui, bien avant le mercato était annoncé partant de Sochaux.
Annoncé dans plusieurs clubs, le Sochalien ne voit rien de concret. D'ailleurs, il y a une semaine, le président du FC Sochaux, Laurent Pernet a confirmé l'intérêt de l'Inter Milan pour l'international algérien Ryad Boudebouz. Selon le premier responsable du club sochalien, l'intérêt des Nerrazzuri pour le meneur de jeu algérien est une réalité et «des discussions ont même eu lieu depuis une semaine entre les deux parties». Sous contrat jusqu'au 30 juin 2014 avec les Lionceaux, Boudebouz intéressait l'Olympique de Marseille lors de la dernière trêve hivernale des transferts. Et jusqu'à présent, Ryad Boudebouz se cherche toujours un nouveau club.
Aux dernières nouvelles, Laurent Pernet a annoncé que «nous avons eu beaucoup de contacts, mais pas une seule offre concrète. Ryad aspire à jouer dans un grand club, mais ce sont ceux-là justement qui bougent le moins».
Sans commentaire! Un autre joueur a fait et fait toujours couler beaucoup d'encre sur son cas. Il s'agit du gardien de but de l'Equipe nationale, Raïs Ouahab M'bolhi. Sous contrat avec son club russe Krylia Sovetov, ses dirigeants veulent le vendre pour une histoire de salaire trop élevé. Ils l'ont mis sur la liste des partants, mais point de club recruteur. Ainsi, cette situation perdure depuis plus de six mois.
Et voilà que M'Bolhi se retrouve en Russie pour reprendre les entraînements avec l'équipe réserve et ce, pour se préparer à un éventuel départ également. Avant ça, M'bolhi s'entraînait en solo avec un entraîneur de gardien de but, d'origine algérienne et d'un préparateur physique, pour garder la forme. Selon l'agent de M'bolhi, ils attendent une réponse des responsables de deux clubs anglais de Championship. On a évoqué l'intérêt de la JSK pour M'bolhi, mais apparemment rien de concret là-dessus...

Taïder, Djebbour et Boudebouz dans l'expectative
De son côté, le milieu international algérien, Saphir Taïder sous contrat avec le FC Bologne intéresse la formation de l'Inter Milan (Serie A italienne). Après avoir suivi de près le joueur algérien, la direction du club présidé par Massimo Moratti, compte passer à la vitesse supérieure sur le dossier Taïder, en préparant une offre à son homologue de Bologne.
Outre l'Inter, le milieu des Verts est également convoité par le Bayern Munich (Allemagne) et Liverpool (Angleterre). Sous contrat avec Bologne jusqu'en 2015, Taïder pourrait quitter son club durant cette intersaison, une éventualité que refuse son entraîneur, Stefano Pioli. Taïder (21 ans), est arrivé à Bologne en 2011 en provenance de Grenoble Foot 38 (CFA/France), pour un contrat de quatre saisons. Selon le site La Gazettedufennec, «alors que l'AS Saint-Étienne et le FC Torino ont trouvé un accord concernant le transfert de l'international algérien Faouzi Ghoulam, ce dernier tergiverse encore et le salaire en serait la principale cause». «Regardez le cas de Faouzi Ghoulam, explique Bernard Caïazzo, le président de l'ASSE, au site Football365. Ça fait maintenant un mois qu'il nous tanne pour aller au Torino. On s'est mis d'accord avec le club italien sur l'indemnité de transfert, mais aujourd'hui, il n'y a rien. Pourquoi? Parce que Ghoulam n'a toujours pas trouvé d'accord salarial. Alors, sûrement qu'il signera au Torino, mais tant que rien n'est signé, rien n'est fait». Voilà qui résume bien la situation de Taïder.
Pour sa part, l'attaquant international algérien, Rafik Djebbour, en fin de contrat avec l'Olympiakos Le Pirée, devrait s'engager dans les prochaines heures avec Hull City, nouveau promu en Premier League anglaise. Libre de tout engagement avec le club du Pirée, Rafik Djebbour (29 ans) a décidé de quitter la Grèce après avoir passé huit ans dans ce pays. Le joueur algérien était convoité en premier temps avec Bursaspor (Div 1 turque) avant que les négociations n'échouent. Il était également sur le point de signer au profit de Nottingham Forest (Div 2 anglaise), sous réserve de passer la visite médicale, avant que Djebbour ne refuse de passer par cette procédure.
Et pour le moment, Rafik Djebbour est toujours dans l'expectative! Enfin, reste le cas du défenseur international Essaïd Belkalem. Belkalem (24 ans) s'était engagé avec l'Udinese pour un contrat de cinq ans le 21 juin passé. Mais, le directeur sportif de l'Udinese, Cristiano Giaretta, a évoqué jeudi dernier l'intention du club de Serie A italienne de céder Belkalem, au profit de Watford. Seulement, et pour le moment rien n'est fait. Quant à son directeur sportif, il confirme, dans une déclaration à la Gazette dello Sport, le prêt de Belkalem au club anglais de Watford?...
Ces internationaux algériens se trouvent donc bien dans une situation qui risque de leur jouer de mauvais tours sur le plan psychologique et ce, à quelques semaines du match amical contre la Guinée prévu le 14 août prochain au stade Tchaker de Blida alors qu'un stage est prévu pour la préparation de cette rencontre amicale à partir du 11 août prochain au Centre technique de Sidi Moussa (Alger).Par Saïd MEKKI(L'Expression alg

lundi 29 juillet 2013

Législatives: la CENI confrontée à une insuffisance de moyens financiers

L'insuffisance des moyens financiers nécessaires pour l'organisation des élections législatives prévues le 24 septembre 2013 risque de causer un préjudice sérieux à l'évolution normale du processus électoral guinéen très attendu, sans véritable succès à la satisfaction de parties prenantes engagées dans cette bataille législative. Selon les estimations faites récemment par le département des opérations de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le budget prévisionnel pour l'organisation sans faille du scrutin législatif projeté autour de 12 millions de dollars, l'Etat guinéen n'a débloqué que 2 milliards de francs guinéens, soit 285 milles dollars. Ce qui signifie qu'il y a une nécessité urgente de combler le gap financier de 80 milliards francs guinéens, soit 11,4 millions de dollars, avec la clémence et la bienveillance des partenaires au développement de la Guinée. Or, à écouter de plus près les membres CENI et les acteurs politiques de premiers rangs concernés, cette carence de financement due surtout à la réticence des "anciens" partenaires électoraux tels l'Union européenne (UE), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), l'Organisation internationale de la francophonie (OIF), qui n'ont manifesté aucune intention de participer au bouclage du financement des étapes du processus électoral. Cette situation est d'autant plus inquiétante et angoissante pour le gouvernement guinéen, et le président de la CENI Bakary Fofana entouré de plusieurs commissaires responsables de départements techniques a lancé cette semaine le cri d'alarme pour alerter les leaders des partis politiques et la communauté internationale sur ce qui pourrait advenir si la CENI ne mobilisait pas les fonds nécessaires pour respecter le chronogramme préalablement fixé par consensus. Faute de consensus, les troubles sociaux enregistrés dans le pays durant les multiples manifestations politiques organisées par l'opposition ont fait perdre 30% des recettes publiques à l'Etat guinéen, par rapport aux objectifs prédéfinis dans la loi de finance 2013.Ainsi, n'étant pas en position d'assurer le financement de la tenue des élections, le gouvernement et les acteurs politiques du pays entendent se tourner vers la communauté internationale et les partenaires bi et multilatéraux capables de mettre "la main à la poche'' pour éviter un nouveau décalage dans le déroulement des activités du processus électoral.Dans une déclaration publique à la presse nationale, le porte-parole de l'opposition radicale Aboubacar Sylla a invité l'organe chargé de la tenue du scrutin à développer une synergie et une approche convaincante vers les partenaires au développement afin d'obtenir les moyens financiers et d'accomplir ainsi sa mission régalienne.
Il est évident que la CENI fait face à un véritable casse-tête pour venir à bout de toutes les opérations et les différentes activités pouvant corroborer à la réussite des élections législatives libres, transparentes et crédibles.
La commande, la confection, l'acheminement et la distribution d'environ cinq millions de bulletins de vote avec toute l'arsenal sécuritaire nécessaire, ne semblent pas être une chose aisée, eu égard à la défaillance de budget de fonctionnement non disponible ce jour.
Faut-il rappeler que si le récent dialogue politique inter-guinéen piloté par un collège de facilitateurs dont celui désigné par les Nations Unies Saïd Djinnit a permis d'obtenir un accord global de sortie de crise pour l'organisation des élections inclusives, et les parties prenantes du dialogue n'ont cependant pas définit les paramètres qui entrent en jeu pour la mobilisation des fonds indispensables à l'organisation desdites élections.
Certes, un appel sera lancé à la communauté internationale et la société des bailleurs afin de venir au secours de la Guinée en difficulté économique et financière, mais cela ne pourrait pas suffire pour déclencher la dynamique de mise à disposition des fonds que le pays pourrait avoir besoin avant de commencer l'opération électorale sur l'ensemble du territoire national.
Et c'est pour cette raison que la CENI a permis de faire une acrobatie pour se tordre la main et revoir à la baisse son budget jugée faramineux par les financiers qui y mettent l'argent de leurs contribuables, dans le processus électoral du pays.
Ce budget avait été fixé à 11 millions de dollars puis haussé à 17 millions de dollars, avant d'être ramenée en fin de compte à 12 millions de dollars américains, soit 84 milliards de francs guinéens (en monnaie locale du pays).
Au dire du président de la CENI, les prévisions financières destinées aux FOSSEPEL (Forces spéciales pour la sécurisation du processus électoral) ont fait l'objet de rabais en faveurs d'autres aspects plus urgents dans la chaîne du processus.
Cependant la sécurisation du processus des élections nécessitera la mobilisation de plus de 16 mille agents de forces de l'ordre dont 8 mille policiers et 8 mille gendarmes, qui seront formés, dotés de matériels de travail et déployés sur l'ensemble du territoire national, pour éviter les dérapages avant, pendant et après les élections législatives.
Xinhua

Mines : BSGR avait engagé une grande firme pour dénigrer le régime d’Alpha Condé

Le gouvernement guinéen l’a souvent maugréé : une campagne de dénigrement contre le régime d’Alpha Condé est montée de toute pièce par le patron de BSGR (Beny Steinmetz Group Ressources). Un article bien fouillé du New Yorker vient donner du crédit aux accusations portées par le gouvernement guinéen contre BSGR. Ainsi, ‘‘BSGR élargit sa campagne contre Condé, et se tourna vers une société appelée FTI, basée à Palm Beach, mais qui a des activités partout dans le monde. FTI pratique une forme agressive de relations publiques, cherchant non seulement à supprimer la couverture médiatique négative sur un client, mais aussi de planter des histoires défavorables sur les adversaires du client’’, a révélé récemment The New Yorker. Selon le magazine américain dont les journalistes sont réputés pour leur rigueur, ‘‘la firme (FTI) a encouragé les journalistes à exécuter des histoires négatives au sujet de Condé (Alpha)’’. Ainsi, le ‘‘président a aussitôt commencé à recevoir une mauvaise presse au sujet du retard dans les élections législatives et sur plusieurs opérations apparemment douteuses faites par des personnes qui lui sont proches dont son fils, Alpha Mohamed Condé’’. On se rappelle par ailleurs du traitement de l’affaire Palladino dans la presse internationale notamment dans The Sunday Time qui avait malencontreusement trouvé le lien entre cette affaire, Alpha Condé, son fils et ses amis dont Tony Blair. Au-delà des faits, la volonté de nuire était patente.
Cependant, fait remarquer, The New Yorker, dans FTI, la décision de travailler pour le compte de Steinmetz n’a pas fait l’unanimité. ‘’En 2012, l’entreprise a embauché un cadre pour superviser certains de ses comptes en Afrique, et quand ce cadre a découvert que le cabinet a représenté Steinmetz et Dan Gertler, un autre magnat diamantaire israélien, qui a été impliqué dans des affaires controversées de la République démocratique du Congo, il a protesté, et a démissionné’’, a révélé le magazine qui ajoute : ‘‘Mark Malloch-Brown, l’ancien secrétaire général adjoint des Nations Unies, est maintenant le président de FTI pour le Moyen-Orient et l’Europe. Craignant que la réputation de l’entreprise ne soit ternie par son association avec Steinmetz, il a plutôt mis fin à la relation.’’ Décision qui aurait rendu furieuse, la direction de BSGR.
‘‘Comme les ennuis de l’entreprise se sont accumulés, Steinmetz et ses collègues ont commencé à orienter leurs griefs vers George Soros’’, accuse The New Yorker. En fait, Soros proche de Revenue Watch et de Global Witness, -toute des ONG, l’une aide la Guinée à revoir ses contrats miniers et à assainir l’environnement minier, l’autre luttant contre le pillage des ressources naturelles africaines, ont dans leur viseur BSGR-, est perçu comme un ennemi de Beny par celui-ci et son entourage.
Selon The New Yorker, la rupture du contrat de BSGR par Mark Malloh-Brown est une exigence de son vieil ami : Soros.
Interrogé par l’enquêteur du New Yorker, sur ses relations avec Beny, affirme n’avoir ‘‘aucune rancune contre lui’’. ‘‘En grand philanthrope, Soros s’est engagé depuis longtemps à promouvoir la transparence, la réduction de la corruption. Il finance de nombreuses organisations dans ces domaines (…)’’, a dit le magazine.
Pour rappel, le gouvernement guinéen accuse BSGR d’avoir acquis des droits sur le gisement de fer de Simandou par le biais de la corruption. Ce que la société dément. Les enquêtes sur l’affaire sont ouvertes aussi bien aux USA qu’en Grande Bretagne et en Guinée.
Ibrahima S. Traoré/ Guinée7

Mandela toujours dans un état "critique", avec "quelques progrès" (présidence sud-africaine

JOHANNESBURG,Nelson Mandela, hospitalisé depuis plus d'un mois et demi à Pretoria, reste toujours dans un état "critique", avec "quelques progrès", a indiqué dimanche la présidence sud-africaine, qui a refusé de commenter des information de presse selon lesquelles l'ancien président aurait subi une légère intervention. Selon la chaine de télévision américaine CBS, le héros de la lutte anti-apartheid, 95 ans, aurait subi vendredi une "intervention chirurgicale pour débloquer le tube de dialyse", à sa septième semaine d'hospitalisation dans une clinique de Petoria. Cette opération a été "bénigne", a assuré CBS. Le porte-parole de la présidence, Mac Maharaj n'a pas confirmé ou infirmer. "Il (Mandela) est dans un état critique, stable, mais il y a quelques progrès", a simplement commenté à l'AFP M. Maharaj.
Selon les dernières informations, M. Mandela, 95 ans, respire à l'aide d'un respirateur artificiel et a commencé une dialyse quelques semaines après son admission à l'hôpital, le 8 juin, pour une infection pulmonaire. La chaine CBS a aussi évoqué deux craintes sur l'état de santé de Mandela ces dernières semaines. "A une occasion, Nelson Mandela ne réagissait pas aux médicaments, et à une autre, son respirateur artificiel a montré qu'il était en détresse" respiratoire, selon CBS. M. Maharaj a affirmé ne pas être au courant.
Le séjour de Mandela à l'hôpital est le plus long depuis sa libération de prison, en 1990, après 27 ans de prison sous le régime d'apartheid. Il a fêté le 18 juillet ses 95 ans sur son lit d'hôpital entouré de ses proches venus à son chevet.
Mandela a été le premier président noir d'Afrique du sud en 1994 et est devenu une "icône" mondiale pour la paix et le pardon, après s'être réconcilié avec ses anciens oppresseurs.
AFP

dimanche 28 juillet 2013

Une Ecole nationale d´Administration pour la Formation des futures Cadres du Pays

Au regard de certaines contraintes de contre-performances décelées dans le disfonctionnement de l'Etat dans sa globale et à la faiblesse de ses structures déconcentrées, le gouvernement guinéen s'est lance dans un vaste projet de création et du fonctionnement d'une Ecole nationale de l'administration (ENA), avec l'appui nécessaire des partenaires étrangers.
C'est du moins ce qu'a indiqué samedi sur une radio locale, le porte-parole du gouvernement Albert Damantang Camara, ministre guinéen de l'Enseignement technique et de la formation professionnelle, suite à une décision approuvée lors du dernier conseil des ministres présidé par le président guinéen Alpha Condé, apparemment très attaché audit projet.
C'est dans cette logique que le haut commissariat à la réforme de l'Etat et la modernisation de l'administration a fait l'état des lieux du projet de l'ENA et la démarche stratégique pour sa réalisation.
Ainsi, l'objectif est de doter le pays d'une école nationale d'administration qui correspond aux standards d'excellence les plus exigeants et qui, à juste raison permettra de combler le vide longtemps constaté dans la qualification des cadres de l'administration publique, dont la mission essentielle reste axée sur la satisfaction des populations.
Cette école a déjà hérité d'un site de six hectares, dans la préfecture de Dubréka située à 50 km de la capitale guinéenne, où les travaux de nettoyage et de bornage, ainsi que les études de faisabilités sur les voies d'accès, sont en cours de réalisation.
Pour y parvenir, une commission interministérielle comprenant les ministres en charge du secteur éducatif, de l'administration du territoire, et de la fonction publique a été mise en place pour déterminer les modalités de création et d'exploitation de cette école.
Avec près de cent mille fonctionnaires, l'administration publique guinéenne est confronté à plusieurs types de difficultés relatives notamment au non respect des principes de fonctionnement d'une administration moderne, mais surtout à la faible capacité opérationnelle des agents et cadres censés gérer les affaires courantes de ladite administration.
Xinhua

samedi 27 juillet 2013

Guinée : La France offre deux tonnes de médicaments suite aux conflits interethniques

CONAKRY (Xinhua) - La France a fait don de deux tonnes de médicaments à des structures sanitaires guinéennes, dont l'hôpital régionale de N'Zérékoré, qui ont reçu les personnes blessées, lors des derniers conflits interethniques ayant fait près de 100 morts et plus de 130 blessés selon le dernier bilan officiel publié par le gouvernement guinéen. Selon une note d'information de l'ambassade de France en Guinée, cette aide permettra de fournir des soins à environ 200 personnes. Ce don du centre de crise du ministère français des Affaires étrangères sera acheminé à Nzérékoré par le Service de santé des armées de Guinée.
Cette assistance comporte également un don de matériels destiné à prendre en charge tous les blessés en situation de détresse et sans aucune possibilité de s'offrir des soins de qualité, dans une région située à plus de 1.000 km de Conakry.Par ailleurs, la France appelle les autorités guinéennes à tout mettre en oeuvre pour que les auteurs des violences ne bénéficient d'aucune impunité et soient traduits en justice.
Xinhua

vendredi 26 juillet 2013

L'UE exhorte les pays africains à optimiser le trafic par Internet

BRAZZAVILLE -- Le représentant de l'Union européenne (UE), Zouli Bonkoun Gou, a souligné jeudi au Congo, l'intérêt de tous les pays africains de trouver des moyens nécessaires pour optimiser le trafic par Internet, afin de soutenir les flux de trafic intracontinentaux et de créer des opportunités d'affaires pour les citoyens africains.
"Abaisser le coût du trafic local permettra de réduire le coût de financement du commerce et d'encourager l'intégration commerciale régionale", a notamment déclaré M. Bonkoun à l'ouverture de l'atelier sur les meilleures pratiques de mise en oeuvre des points d'échange Internet, dans le cadre du projet Système d'échange Internet africain (AXIS) qui s'achève vendredi à la capitale congolaise.En effet, l'Afrique est en train de payer actuellement une forte somme aux grossistes de trafic étrangers pour échanger le trafic local (le trafic continental), ce qui est à la fois coûteux et aussi un moyen inefficace de traiter les échanges du trafic Internet entre pays, a-t-il signifié.Ouvrant les travaux de cet atelier, le ministre congolais des Postes et des Télécommunications, Thierry Lézin Moungalla, a demandé aux pays africains de s'approprier les outils techniques de base, tant par les pouvoirs publics que par les entreprises privées et la société civile.Selon lui, la construction des instruments de gestion devant permettre d'entrer dans la société de l'information et du savoir est une des priorités les plus cruciales de tout Etat responsable.Ainsi, le développement durable en Afrique, ainsi que l' émergence des pays dépendent de manière très étroite de la réussite de cette transition sans laquelle "leurs espoirs resteraient incantations et leurs rêves des purgatoires insondables", a-t-il ajouté.C'est à partir de cet objectif, a-t-il poursuivi, qu'il convient de constater que la configuration de l'interconnexion des pays africains ne favorise pas en l'état et pour l'instant du moins, l'accès aux Technologies de l'information et de la communication (TIC) à faible coût et ne permet pas l'émergence d' un environnement technologique susceptible de permettre aux populations de l'Afrique de profiter des opportunités qu'offrent ces outils à haute valeur ajoutée.Piloté par l'Union africaine (UA), le projet AXIS a pour objectif de contribuer au développement de l'infrastructure Internet, en stimulant l'interconnexion locale et régionale, grâce à la promotion des points d'échange Internet nationaux et régionaux, ainsi que celle des transporteurs Internet continentaux.
Xinhua

La douane a saisie deux armes dans des marchandises


Les autorités de la douane nationale guinéenne ont saisies le mardi 22 juillet 13 deux fusils dans des marchandises au Port Autonome de Conakry en provenance des USA. Selon le chef d’Escadron le commandant de la brigade de recherche de Matam, Lanceï Camara, ces armes légères auraient été retrouvées dans les marchandises de Mamadou Alpha Diallo citoyen américain d’origine guinéenne résident aux USA depuis 20 ans.
Lanceï Camara est revenu sur les déclarations faites par Mamadou Alpha Diallo, en disant que lors de l’interrogatoire de celui-ci, il a affirmé avoir embarqué deux fusils à partir des USA dans un container qui appartiendrait à son grand frère sans les avoir déclarées au point de départ, qui selon le chef d’escadron, le simple fait d’introduire des armes en Guinée sans les déclarées constitue un délit. Car, ce n’est qu’au Parc Container de Conakry lors du dépotage que les fusils ont été découverts par les douaniers. Interrogé, le présumé coupable a reconnu les faits qui lui sont reprochés, Mamadou Alpha Diallo a justifié son acte en disant ceci : « mon grand frère a deux troupeaux au village, il m’a toujours demandé de l’aider à trouver des fusils pour lui permettre de protéger ses troupeaux vis-vis des animaux de brousse qui tuent à chaque fois ses bœufs. Donc, lorsque, je me suis préparé pour rentrer au pays, j’ai acheté deux fusils pour lui remettre en lui permettant une protection pour ces troupeaux, ce ne sont pas des armes de guerre ».
Pour sa part le chargé de Communication du Haut Commandement de la Gendarmerie Nationale, commandant Mamadou Alpha Barry, a souligné que la circulation et la prolifération des armes légères en Afrique de l’Ouest est une réalité de nos jours.Il a profité pour revenir sur l’arrestation de Ibrahima Sory Camara à Kaka dans la Préfecture Coyah pour vole de véhicule. Où, il dira que le banditisme prend de plus en plus de l’ampleur en Guinée. D’après les statistiques du commandement de la gendarmerie nationale, direction de la justice militaire, la Guinée traverse une période très difficile de son histoire en matière de criminalité, a-t-il ajouté.
Contrairement à Mamadou Alpha Diallo, Ibrahima Sory a nié en bloc les faits qui lui sont reprochés.
Affaire à suivre…
Oumar M’Böh pour Aminata.com

jeudi 25 juillet 2013

Révision complémentaire : La CENI « prendra une décision » sur le cas de N’Zérékoré

Conakry, le 24 Juillet 2013 / Lors d’une rencontre avec les partis politiques engagés pour les législatives, le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), cet après midi, Bakary Fofana, a rassuré que son institution prendra d’ici à la fin de cette semaine une décision sur la suite à donner à la révision complémentaire des listes électorales à N’Zérékoré. Quant à la circonscription électorale de Beyla, les opérations d’enrôlement y ont repris, a précisé le Président de la CENI aux représentants des partis politiques, ajoutant que les dispositions seront prises pour « gérer » le cas de N’Zérékoré. « N’Zérékoré est même sur le chemin » de reprendre, a-t-il indiqué, avant de rassurer : « D’ici à la fin de la semaine, la CENI prendra une décision ».
Pour rappel, N’Zérékoré et Beyla sont deux circonscriptions électorales touchées par les affrontements interethniques survenus la semaine dernière. Les opérations de révision complémentaire des listes électorales ont, à cet effet, été arrêtés dans ces deux préfectures.
Contrairement à certaines informations qui circulent, M.Fofana a insisté sur le fait que « seules deux préfectures sur six de la Forêt sont touchées » par ces affrontements. FIN
La CENI va octroyer 1 million de GNF à chaque CARLE
Conakry, le 24 Juillet 2013 / La CENI, suite aux mouvements de revendications des membres des Commissions administratives de révision des listes électorales (CARLE), dans la phase de la révision complémentaire, a décidé d’octroyer un montant forfaitaire d’un million de francs guinéens à chaque commission.
C’est à la faveur de la rencontre qui a réuni ce mercredi l’institution électorale et les différents partis politiques engagés dans la course aux législatives que cette décision a été annoncée.
Cette revendication pécuniaire est un « constat amer » fait par le bureau de la CENI, à propos de la révision complémentaire qui doit durer 15 jours pour 2.000 CARLE.
« Les revendications viennent des représentants des partis politiques » a affirmé le Directeur des Opérations, Yaya Kane qui a invité par la même occasion les formations politiques à s’associer à la CENI pour sensibiliser les jeunes sur les difficultés que rencontre son institution.
« Nous avons été ramenés à réduire drastiquement notre budget. Et jusqu’à date aucun partenaire financier n’a pour le moment mis l’argent sur la table », a expliqué M.Kane. FIN
Transmis par le Bureau de presse de la CENI

Nemex Resources Ltd se félicite du progrès des négociations sur le projet de fer de Télimélé

(Agence Ecofin) - Nemex Resources Ltd serait suffisamment avancé dans les négociations avec de potentiels partenaires de joint-venture et des banques de l’Afrique du Sud, du Moyen-Orient et d’Europe pour le financement de son projet de minerai de fer à enfournement direct (DSO) de Télimélé dans l’ouest de la Guinée. Le 24 juillet, la compagnie listée sur ASX s’est félicitée du progrès effectué dans les négociations et annoncé une opportunité de financement offerte par des banques sud-africaines pour une production annuelle initiale de 2,5 millions de tonnes de minerai de fer à enfournement direct. « Nous recherchons plusieurs autres sources de financement, y compris des partenariats stratégiques avec des groupes qui sont en mesure de financer des travaux préparatoires du projet et ou les coûts en capital relativement mineurs nécessaires pour la mise sur pied du projet », a expliqué Peter Turner, directeur général de Nemex Resources. Dans son projet de Télimélé, Nemex Resources aurait foré seulement 5% d’une zone de plateau qui a révélé une minéralisation dont les ressources sont estimées à 258 millions de tonnes à une teneur de 37,3% de fer comprenant 16,8 millions de tonnes éventuelle de DSO à une teneur de 55,1% de fer. - See more at: http://fr.africatime.com/guinee/articles/nemex-resources-ltd-se-felicite-du-progres-des-negociations-sur-le-projet-de-fer-de#sthash.WCCplRfS.dpuf
(Agence Ecofin) - Nemex Resources Ltd serait suffisamment avancé dans les négociations avec de potentiels partenaires de joint-venture et des banques de l’Afrique du Sud, du Moyen-Orient et d’Europe pour le financement de son projet de minerai de fer à enfournement direct (DSO) de Télimélé dans l’ouest de la Guinée. Le 24 juillet, la compagnie listée sur ASX s’est félicitée du progrès effectué dans les négociations et annoncé une opportunité de financement offerte par des banques sud-africaines pour une production annuelle initiale de 2,5 millions de tonnes de minerai de fer à enfournement direct. « Nous recherchons plusieurs autres sources de financement, y compris des partenariats stratégiques avec des groupes qui sont en mesure de financer des travaux préparatoires du projet et ou les coûts en capital relativement mineurs nécessaires pour la mise sur pied du projet », a expliqué Peter Turner, directeur général de Nemex Resources. Dans son projet de Télimélé, Nemex Resources aurait foré seulement 5% d’une zone de plateau qui a révélé une minéralisation dont les ressources sont estimées à 258 millions de tonnes à une teneur de 37,3% de fer comprenant 16,8 millions de tonnes éventuelle de DSO à une teneur de 55,1% de fer. - See more at: http://fr.africatime.com/guinee/articles/nemex-resources-ltd-se-felicite-du-progres-des-negociations-sur-le-projet-de-fer-de#sthash.WCCplRfS.dpuf
Nemex Resources Ltd serait suffisamment avancé dans les négociations avec de potentiels partenaires de joint-venture et des banques de l’Afrique du Sud, du Moyen-Orient et d’Europe pour le financement de son projet de minerai de fer à enfournement direct (DSO) de Télimélé dans l’ouest de la Guinée. Le 24 juillet, la compagnie listée sur ASX s’est félicitée du progrès effectué dans les négociations et annoncé une opportunité de financement offerte par des banques sud-africaines pour une production annuelle initiale de 2,5 millions de tonnes de minerai de fer à enfournement direct. « Nous recherchons plusieurs autres sources de financement, y compris des partenariats stratégiques avec des groupes qui sont en mesure de financer des travaux préparatoires du projet et ou les coûts en capital relativement mineurs nécessaires pour la mise sur pied du projet », a expliqué Peter Turner, directeur général de Nemex Resources. Dans son projet de Télimélé, Nemex Resources aurait foré seulement 5% d’une zone de plateau qui a révélé une minéralisation dont les ressources sont estimées à 258 millions de tonnes à une teneur de 37,3% de fer comprenant 16,8 millions de tonnes éventuelle de DSO à une teneur de 55,1% de fer. -
Agence Ecofin

5,2 millions d'électeurs inscrits pour les prochaines élections législatives

Sur la base des informations statistiques relatives aux dernières élections présidentielle de 2010 et les nouveaux inscrits de 2013, le fichier électoral guinéen contient de nos jours 5,2 millions d'électeurs dûment enregistrés à travers tout le pays, a déclaré mercredi le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) Bakary Fofana. Lors d'une rencontre de concertation avec les représentants des parties politiques engagées dans la course vers les élections législatives prévues pour le 24 septembre, le président de la CENI a donné l'assurance sur les préparatifs des différentes étapes nécessaires pour réussir le prochain scrutin électoral. Selon lui, les élections législatives doivent êtres un prototype d'élection libre, transparente et inclusive, pour éviter toute suspicion pouvant mettre en cause les résultats obtenus au lendemain des dites élections. Face aux multiples préoccupations exprimées par les leaders politiques, notamment le disfonctionnement constaté au niveau de plusieurs Commission administrative de révision des listes électorales (CARLE), M. Fofana a précisé que les départements techniques de son institutions sont en train de prendre toutes les dispositions afin d'intervenir immédiatement après la détection des anomalies. Il invité les leaders politiques et d'opinions à s'impliquer aussi dans la réussite du processus électoral, à travers les meetings de sensibilisation et d'éducation de leurs militants et sympathisants, afin d'éviter des actes de violences et de vandalismes avant, pendant et après les élections.
"Je vous demande simplement de s'occuper de vos militants et la CENI s'occupe du reste", a insinué Bakary Fofana, avant de martelé que les enjeux des élections législatives est un défi qui s'impose à tous les acteurs.
En réaction aux propos du président de la CENI, le porte-parole du parti Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG) Souleymane Tara n Diallo, a tenu à souligner que l'opposition guinéenne s'est battue "corps et âme" pour obtenir des élection fiables, avec une participation massive des citoyens guinéens.
Xinhua

Des pactes de ‘‘non agression’’ signés entre populations de la région forestière

Les populations de la Guinée forestière, notamment celles de la ville de N'Zérékoré et ses périphéries ont entrepris de sceller des pactes de "non agression" entre autochtones et allogènes en vue de chasser à jamais le spectre de la guerre tribale de cette zone, qui fut le théâtre de violences intercommunautaires, a-t-on appris mercredi de sources concordantes. Des cérémonies ont lieu à cet effet sous la présidence des chefs respectifs de ces communautés, en plus des autochtones Guerzés et des allogènes Koniankés, d'autres communautés allogènes dont les Peuls ont aussi adhéré à cette démarche destinée à pacifier la région. La signature de ces pactes de "non agression" a lieu pendant que la vie est en train de reprendre son cours normal dans cette province où vivent près de 500 mille âmes, dont la plupart de l'agriculture. Les stations services ont ouvert depuis lundi ainsi que les banques primaires présentes dans la ville. Ce qui a permis aux populations de reprendre en partie leurs activités, par l'ouverture des commerces. A cela il faut ajouter que la délégation gouvernementale conduite par le ministre de l'Administration du territoire et de la décentralisation Dr Alhassane a achevé sa mission mardi à N'Zérékoré, par un meeting de sensibilisation des populations, afin de les amener à enterrer la hache de guerre, après les violences meurtrières qui ont été enregistrées dans cette région sud de la Guinée du 15 au 17 juillet dernier. Cette mission qui comprenait également le ministre de la Communication Togba Césaire, a effectué des tournées dans les différents quartiers de la ville de N'Zérékoré et dans les localités environnantes. Sur le terrain pendant que les Organisations humanitaires s'activent pour assister les sinistrés enregistrés lors de ces violences, et dont le nombre fourni officiellement par le Service national des actions humanitaires (SENAH) est de 15 mille, les services de sécurité sont en action, en vue d'interpeller les personnes ayant trempé dans ces incidents meurtriers.
L'assistance à ces personnes qui ont pour la plupart trouvé refuge au camp Béhanzin de N'Zérékoré et dans l'enceinte de l'hôpital régional de la ville va porter sur des distributions de vivres et de couverts, selon nos sources.
Quant aux personnes arrêtées, aucun bilan n'a été diffusé par le gouvernement à ce jour. Ils devront faire face à la justice comme l'a promis le président Alpha Condé dans un discours laconique prononcé au lendemain de ces violences, il avait en effet déploré ces violences et appelé les populations à observer le calme.
Dans le même ordre d'idée, le ministre des Droits de l'Homme et des Libertés publiques Kalifa Gassama Diaby a, dans une déclaration rendue publique suite à ces violences, souligné le fait qu'il revenait à "l'Etat de garantir la sécurité et la justice pour tous ses citoyens et sur toute l'étendue du territoire national".
Le ministre tout en exhortant ses compatriotes au calme a mentionné ceci : "Nous devons absolument traduire dans les faits ces principes indispensables pour l'établissement d'un État de droit et d'une société de justice et de paix. Sans quoi, la parole publique et politique est en train de perdre définitivement tout crédit aux yeux de nos concitoyens".
"Sans une confiance des citoyens aux institutions publiques et à la parole publique, il n'y aura point de démocratie, ni paix sociale", a-t-il conclu.
La crise qui sévit en Guinée forestière a mis en branle toutes les organisations opérant dans la défense des droits de l'Homme au niveau locale. Toutes réclament une enquête sérieuse sur ce qui s'est passé dans cette région, qui a déjà connu d'autres incidents de ce type.
Comme ce fut le cas en 1991, lorsque des incidents pré- électoraux se sont transformés en affrontements intercommunautaires.
A l'époque, les violences qui avaient opposé autochtones et allogènes à la veille d'une élection communale, avait fait près de 200 morts selon des sources officielles. Mais les enquêtes qui avaient été diligentées sur ces violences par les autorités de l'époque n'avaient pas été rendues publiques.
Cette fois, le gouvernement entend y mettre plus de sérieux pour que les auteurs et autres commanditaires de ces violences soient confondus devant la justice.
Xinhua

Souvenir : « Air Guinée », c’était la fièrté de Ahmed Sékou Touré

«Air Guinée», c’était la compagnie nationale de transport aérien de la Guinée-Conakry. La fièrté de tout les guinéens et particulièrement du président Ahmed Sékou Touré. « Air Guinée » est une belle histoire du transport aérien en Afrique de l’ouest du genre et celle qu’on aimerait entendre souvent dans les coulisses des indépendances africaines. La Guinée-Conakry indépendante en 1658, crée sa propre société de transport aérien authentiquement guinéenne en vue d’exploiter l’espace africain, arabe ou asiatique. Al’époque l’initiatiative de Ahmed Sékou Touré prêtait à sourire à l’ivoirien Félix Houphouët Boigny, ou au sénégalais Léopold Sédar Senghor. L France, en 1958 venait de rompre brutalement avec la Guinée de toutes ses rélations politiques diplomatiques et économique, tout simplement parce que Ahmed Sékou Touré avait dit « non » au Général de Gaulle au référendum Franco-africain. Les guinéens lâchés par tous les promoteurs français vont vivre une aventure de gestion d’un type nouveau. Ahmed Sékou Touré est là. Fort, très fort avec sa profession de foi, naît « Air Guinée » sans intervention de la France. Invité à l’époque par Pathé Diallo, journaliste à la radio-Conakry, je visitais le siège de « Air Guinée » à, la 6ème avenue de la république, à Conakry. « Air Guinée » était pour moi, le plus grand’’évènement de l’histoire du commerce aérien en Afrique de l’ouest où l’ivoirien Félix Houphouët Boigny et le sénégalais Leopold Sédar Senghor prêchaient d’avantage pour la communauté Franco-africaine. En tout cas, Ahmed Sékou Touré était très fier de « Air Guinée ». Et les guinéens vivaient de cette ‘’révolution aérienne commerciale’’ au quotidien.
Ben Ismaël/Ethiopian Radio and Television Agency

mercredi 24 juillet 2013

Projet Kaleta : mettre fin au déficit énergétique en Guinée

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C'est le 4 avril 2012, que le Président Alpha Condé a lancé les travaux du projet d'aménagement hydroélectrique de Kaléta en présence de la nouvelle direction. Le lancement a eu lieu à Bady Centre, au pied du pont de Bady dont la construction a commencé depuis les années 1950 et fut abandonné, il y a de cela un demi-siècle. La République de Guinée, château d'eau de l'Afrique occidentale, est arrosé par 23 bassins fluviaux dont les plus importants portent le nom de quelques pays voisins et de la sous-région tels que le Sénégal, la Gambie, le Niger, et le Nigéria. Tous ces bassins offrent un important potentiel hydroélectrique réparti sur le territoire national estimé à 6 000 MW dont 1200MW sont concentrés sur les sites de Garafiri, Kaléta, Souapiti et Amariya tous sur le fleuve Konkouré qui prend sa source dans le massif du Fouta Djallon à une altitude de 1000m. Il convient de préciser que la mise en valeur des ressources hydroélectriques du fleuve Konkouré a préoccupé en premier lieu l'administration coloniale dans le souci exclusif de développer l'industrie extractive de la bauxite du plateau de Sombori. En effet, les études de faisabilité du barrage de Souapiti étaient déjà achevées dans les années 1956 et c'est le vote historique du peuple de Guinée pour l'indépendance le 28 septembre 1958 qui a mis fin à la réalisation du projet. La première République a repris le projet en créant même un Ministère du Konkouré, sans toutefois réussir à mobiliser les fonds nécessaires à la mise en œuvre des aménagements des sites retenus. La deuxième République a pris d'autres initiatives après Garafiri qui n'ont pas abouti pour défaut de financement. Ce lancement permet ainsi au Pr. Alpha Condé de jeter les bases d'un véritable développement économique et social de notre beau pays la Guinée. Puisse ce geste, enflammer le coeur de tous les futurs bénéficiaires de ces infrastructures, de reconnaissance à votre endroit et à l'endroit de tous ceux qui ont soutenu ce projet. Ce 04 avril 2012 occupera une place de choix dans la mise en valeur du fleuve Konkouré, car il manque le point de départ programmatique d'une suite d'actions concrètes qui seront menées par votre gouvernement pour améliorer à court, moyen et long termes l desserte en énergie de la Basse Guinée, la Moyenne Guinée, et les pays voisins dont entre autres la Guinée Bissau, la Gambie, et le Sénégal à travers l'interconnexion entre Kaléta et Sambandgalou et aussi à partir de Garafiri vers Fomi en Haute Guinée en passant par les Centrales hydroélectriques de Koukoutamba pour rejoindre Manantali au Mali et la République Islamique de Mauritanie.
Ce projet de Kaléta conduira à la réalisation des ouvrages ci-après :
- Une route d'accès de 70km ;
- Un barrage en béton compacté en rouleau (BCR) de 1145m de long environ et d'une hauteur sur fondation de 22m y compris un évacuateur de crue de 360m de long avec un débit d'évacuation de 3800m3/ s à la cote 110,00 et un vidangeur de fond de 190m3/s ;
- Une prise usinière incorporée dans le corps du barrage avec trois pertuis blindés d'où sont paries les trois conduites forcées ;
- Une Centrale Hydroélectrique équipée de trois turbines de type Kaplan à axe vertical d'une puissance installée de 3x80= 240MW avec un débit de turbinage de 3x180=540m3/s ;
- Une ligne de transport de 220kv longue de 145km environ ; et
- Trois postes électriques.
Le dimensionnement des ouvrages a permis de définir les principales caractéristiques suivantes :
• Type : barrage poids en béton compacté au rouleau (BCR)
• Débit moyen : 346m3/s
• Hauteur : 22m
• Longueur : 1060m
• Capacité de la retenue : 23 000 000m3 (au fil de l'eau) ;
• Hauteur de chute nominale : 49,2m
• Débit d'équipement : 540m3/s
• Puissance installée : 240MW
• Type de groupe : Kaplan
• Nombre de groupe : 3
• Puissance nominale d'un groupe : 80MW
• Energie moyenne annuelle productible :
942Gwh
• Taux de rentabilité interne : 21%
Sur le site de l'Aménagement
Ici, de grands travaux préparatoires ont été réalisés dont le plus important est celui de la déviation du lit de Konkouré sur son bras Lekté situé à la rive droite à l'aide d'un batardeau provisoire de :
- 360m de long ;
- 7m de haut
- 12m de large en crête.
Cette déviation provisoire, dite de première phase, va permettre la construction de tous les ouvrages de la rive gauche, notamment :
- la partie courante du barrage en béton compacté au rouleau (BCR) ;
- le vidangeur de fond ;
- la prise d'eau usinière ; et
- le bâtiment de l'usine ;
- une partie de l'évacuateur de crue.En plus du Génie Civil, il y aura la construction des trois conduites forcées de 80m de long chacune avec un diamètre intérieur de 6,3m et le démarrage des travaux de la partie électromécanique.
36 mois de délai prévisionnel pour la 1ère phase.
Ensuite, pour la deuxième phase qui débutera avec la dernière année du projet, un autre batardeau sera construit à la rive droite (sur le Lekté) pour pouvoir construire la deuxième partie de l'évacuateur de crue, ainsi que l'appui rive droite du barrage en BCR pour un délai prévisionnel de 6 mois. Ainsi, le volume cumulé des travaux de la première et deuxième phase du projet se présente comme suit :
a. Travaux d'évacuation des fouilles
- 30 000m3 sur terrain meuble et ;
- 1 000 000m3 de roche dont 765000m3 au niveau du bâtiment de l'usine ;
b. Travaux de bétonnage :
- 145 900m3 de béton conventionnel vibré (BCV) dont 72 000m3 pour le bâtiment de l'usine ; et
- 105 800m3 de béton compacté au rouleau (BCR), soit un total de 251 700m3 de béton de toutes catégories confondues.
Pour la fabrication et le mélange des matériaux de construction destinés à la réalisation de l'ensemble de ces travaux, l'entreprise CWE a installé (dans la phase préparatoire du chantier) deux centrales à béton et une de concassage avec des capacités de production suffisantes et dispose de tous les engins nécessaires pour assurer le respect du délai contractuel.
Les contrôles de qualité des matériaux à utiliser sur les différents ouvrages du chantier sont réalisés progressivement dans un laboratoire construit sur place à cet effet.
Coût
Le financement de ce projet est assuré par le gouvernement guinéen et le gouvernement de la République Populaire de Chine pour un coût total de 526 516 000 dollars US TTC avec un délai d'exécution de 48 mois. Le financement est assuré par le Gouvernement Guinéen : 25%, soit 111 500 000 USD entièrement payés et Exim Bank à hauteur de 334 650 500 USD.
Avancement des travaux sur le site
A la date du 02 Mai 2013, la situation générale du chantier du barrage se présente comme :
a. Toutes les installations industrielles sont opérationnelles, à savoir :
- Laboratoire de matériaux de construction;
- Centrale de Concassage ;
- Centrale à béton conventionnel vibré (BCV)
- Centrale à béton compacté au rouleau (BCR) ;
- Système de refroidissement des matériaux pour la production des bétons ; et
- Ateliers de façonnage et préfabrication.
b. les travaux d'excavation première phase:
- Barrage courant et déversoir : 21/27 sections terminées ; soit 77,78% ;
- Prise usinière : 3/3 sections terminées ; soit 100%.
Par rapport à la longueur totale du barrage (y compris vidange de fond et prise usinière), les excavations sont à 24/40 sections terminées, soit 60%.
c. Les travaux d'excavation de l'emprise
Usine :
Le niveau plus bas atteint actuellement est à 40 NGG et d'après les estimations par rapport au volume et à la cote actuelle, nous sommes à 98% d'excavation. Ainsi, nous estimons que la date du 16 mai 2013 pour la fin des excavations à l'usine sera bien tenue.
d. Protection des talus usine rive droite se poursuivent
e. Travaux de bétonnage
- La préfabrication de la galerie d'injection et de drainage se poursuit sans relâche ;
- Les radiers des sections 27 à 30 ont été entièrement achevés en BCV jusqu'à la cote 98 NGG.
- Les radiers des sections 15 à 26 sont en cours de préparation
- Démarrage du béton de propreté de l'usine.
Au terme de ce projet, le livrable énergétique sera de 240MW qui rajouté à la production des centrales thermiques de Maneyah et de Tombo suffirait pour résorber le déficit actuel. Ainsi, pour éviter à l'avenir toute rupture de fourniture d'énergie aux populations et aux industries, la Direction Générale forte de l'appui précieux du Président de la République, Pr Alpha Condé et de son gouvernement, mettra à profit cette période de desserte normale pour réaliser progressivement les autres barrages sur le fleuve Konkouré. Les retombées bénéfiques du projet de Kaléta ne sont pas uniquement énergétiques, elles sont également agricoles. En effet, Monsieur le Président vous avez dit que si la Guinée est un scandale géologique elle est aussi un scandale agricole. L'ouverture de la voie d'accès sur le site du barrage va permettre de désenclaver toutes les zones agricoles de Labaya, Garanyi, permettant ainsi l'écoulement facile du bétail et des produits agricoles vers les grands centres de consommation et rapprocher davantage la ville de Télimélé à la capitale Conakry.
Dépêche diplomatique/ Kaba Bachir

Législatives du 24 septembre: la CENI publie les candidatures reçues

La Commission Électorale Nationale Indépendante, au sortir de la plénière du lundi 22 juillet, a publié les candidatures des partis politiques reçues au compte des élections législatives du 24 septembre prochain.
Ces candidatures, précise le Directeur de la Communication de la CENI, sont [au moment où nous allions sous presse] en examen par une commission de réception constituée à cet effet à la Villa 15 située à Kaloum. Les jours qui suivent, la CENI va publier, après examen, les candidatures retenues conformément aux dispositions légales du code électoral.
A préciser que ces candidatures sont celles qui ont été nouvellement déposées à la commission de réception, du 6 au 20 juillet, et qui concernent pour l'essentiel, les partis de l'opposition.
Ces candidatures si elles sont retenues, vont s'ajouter à celles de la mouvance présidentielle, et d'autres partis de l'opposition. Lisez plutôt l'intégralité de ces candidatures.
1 - La Nouvelle génération pour le renouveau (NGR) pour un scrutin de liste nationale de 76 membres et un scrutin uninominal de 3 candidats
2 - L'Union pour le progrès national (UPN), une liste nationale de 76 membres
3 - Parti du peuple de Guinée (PPG), une liste nationale de 76 membres
4 - Guinée pour tous (GPT), une liste nationale de 76 membres et de 18 candidats à l'uninominal
5 - L'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), une liste nationale de 76 membres et 18 candidats à l'uninominal
6 - L'Union guinéenne pour la démocratie et le développement (UGDD), pour une liste nationale de 76 membres et de 3 candidats à l'uninominal
7 - Le Parti pour l'union et le développement (PUD), pour une liste nationale de 76 membres
8 - Le Rassemblement pour le développement intégrée de la Guinée (RDIG), une liste nationale de 76 candidats et 3 candidats à l'uninominal
9 - L'Union pour le progrès de la Guinée (UPG), une liste nationale de 76 membres
10 - L'Union des forces républicaines (UFR), une liste nationale de 76 membres et 12 candidats à l'uninominal
11 - Le Parti de l'espoir pour le développement national (PEDN), une liste nationale de 76 membres et 15 candidats à l'uninominal
12 - L'Union nationale pour le renouveau (UNR), une liste nationale de 76 membres et un candidat à l'uninominal
13 - Le Parti guinéen de renaissance et du progrès (PGRP), une liste nationale de 76 membres et 3 candidats à l'uninominal
14 -Le Parti guinéen du travail et de la solidarité (PTS), une liste nationale de 76 membres et 2 candidats à l'uninominal
15 - Le Parti de l'unité et du progrès (PUP), une liste nationale de 76 membres
16 - Le Rassemblement guinéen pour l'unité et la démocratie (RGUD), une liste nationale de 76 membres
17 - La génération citoyenne (GECI), un candidat à l'uninominal
18 - L'Union des forces démocratiques (UFD), une liste nationale de 76 membres et 6 candidats à l'uninominal.
CENI

Guinée : ouverture d'une information judiciaire à propos des affrontements meurtriers de N'Zérékoré

CONAKRY, 24 juillet (Xinhua) -- Le gouvernement guinéen a annoncé mardi l'ouverture officielle d'une information judiciaire à propos des affrontements violents et meurtriers qui a fait près de 80 morts et environ 200 blessés graves, au sud-est du pays, a dit Mohamed Béavogui, chargé de communication du ministre de la Justice.
Cette information judiciaire, ouverte sur réquisition du procureur de la république près du tribunal de première instance de N'Zérékoré, vise à faire toute la luminifère afin de poursuivre les auteurs des crimes et les juger conformément à la loi en vigueur dans le pays, notamment le code pénal.
Selon lui, cet événement malheureux survenu dans la région administrative de N'Zérékoré entre deux ethnies de la localité a plongé tout le pays dans une désolation et une tristesse sans précédant, au égard à la nature des crimes commis et le degré des hostilités enregistrées.
A ce jour, le porte-parole de la justice guinéenne atteste que plusieurs personnes ont été arrêtées et font actuellement l'objet d'enquête préliminaire par les services de la polices judicaire de la région de N'Zérékoré.
Par ailleurs, des personnes ont été interpellées par les services de sécurité pour possession illégale d'armes de guerre.
"Les autorités judiciaires du pays ne ménageront aucun effort pour que la justice soit faite dans cette tragédie qui s'est produite à N'Zérékoré", a rassuré M. Béavogui, avant d'appeler les populations au calme et à la retenue, pour faire confiance à la justice du pays.
Le dernier bilan dressé sur les affrontements interethniques de N'Zérékoré a été estimé à près de 80 morts et plus de 200 blessés, avec la destruction des édifices privées et des lieux de culte ( mosquées et églises), selon les témoignes des responsables d'ONG opérant dans la région.
Xinhua

L'UA souhaite des vols directs entre les capitales africaines

LUANDA -- L'Union africaine (UA) a appelé mardi à mettre en place des liaisons aériennes directes entre les capitales des États membres pour réduire les temps de voyage sur le continent. Cet appel a été adressé par le directeur du département des Transports aériens de la Commission de l'UA pour les Infrastructures et l'Énergie, Adiron Alberto, à Luanda, capitale de l'Angola, en marge de la troisième réunion des ministres africains des Transports qui s'est ouverte ici sous la direction du ministre angolais des Transports Augusto da Silva Tomas. M. Alberto a rapporté qu'actuellement, un passager voyageant de Luanda au Gabon était contraint de faire étape par l'Europe ou l'Afrique du Sud, car il n'y a aucun vol direct entre l'Angola et le Gabon, une situation généralisée dans la plupart des pays d'Afrique. Les voyages sur de courtes distances qui pourraient prendre deux ou trois heures prennent actuellement huit heures ou plus du fait de cette absence de vols directs, a-t-il expliqué. Il a souligné l'urgente nécessité de créer un marché unique pour les transports aériens en Afrique, à travers la mise en oeuvre de la Décision de Yamoussoukro de 1999 sur la libéralisation des services de transport aérien sur le continent - See more at: http://fr.africatime.com/guinee/articles/lua-souhaite-des-vols-directs-entre-les-capitales-africaines#sthash.R4wXTlHh.dpuf
LUANDA -- L'Union africaine (UA) a appelé mardi à mettre en place des liaisons aériennes directes entre les capitales des États membres pour réduire les temps de voyage sur le continent. Cet appel a été adressé par le directeur du département des Transports aériens de la Commission de l'UA pour les Infrastructures et l'Énergie, Adiron Alberto, à Luanda, capitale de l'Angola, en marge de la troisième réunion des ministres africains des Transports qui s'est ouverte ici sous la direction du ministre angolais des Transports Augusto da Silva Tomas. M. Alberto a rapporté qu'actuellement, un passager voyageant de Luanda au Gabon était contraint de faire étape par l'Europe ou l'Afrique du Sud, car il n'y a aucun vol direct entre l'Angola et le Gabon, une situation généralisée dans la plupart des pays d'Afrique. Les voyages sur de courtes distances qui pourraient prendre deux ou trois heures prennent actuellement huit heures ou plus du fait de cette absence de vols directs, a-t-il expliqué. Il a souligné l'urgente nécessité de créer un marché unique pour les transports aériens en Afrique, à travers la mise en oeuvre de la Décision de Yamoussoukro de 1999 sur la libéralisation des services de transport aérien sur le continent - See more at: http://fr.africatime.com/guinee/articles/lua-souhaite-des-vols-directs-entre-les-capitales-africaines#sthash.R4wXTlHh.dpuf
LUANDA -- L'Union africaine (UA) a appelé mardi à mettre en place des liaisons aériennes directes entre les capitales des États membres pour réduire les temps de voyage sur le continent. Cet appel a été adressé par le directeur du département des Transports aériens de la Commission de l'UA pour les Infrastructures et l'Énergie, Adiron Alberto, à Luanda, capitale de l'Angola, en marge de la troisième réunion des ministres africains des Transports qui s'est ouverte ici sous la direction du ministre angolais des Transports Augusto da Silva Tomas. M. Alberto a rapporté qu'actuellement, un passager voyageant de Luanda au Gabon était contraint de faire étape par l'Europe ou l'Afrique du Sud, car il n'y a aucun vol direct entre l'Angola et le Gabon, une situation généralisée dans la plupart des pays d'Afrique. Les voyages sur de courtes distances qui pourraient prendre deux ou trois heures prennent actuellement huit heures ou plus du fait de cette absence de vols directs, a-t-il expliqué. Il a souligné l'urgente nécessité de créer un marché unique pour les transports aériens en Afrique, à travers la mise en oeuvre de la Décision de Yamoussoukro de 1999 sur la libéralisation des services de transport aérien sur le continent
Xinhua