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samedi 31 août 2013

Docteur Mamadou Woudy Bah : ’’Le choléra peut éliminer tout un village en 48 heures’’

Docteur Mamadou Woudy Bah est le directeur régional de la santé de Labé. Suite aux multiples cas de cholera signalés dans certaines régions du pays dont 18 cas de décès depuis le début de l’année, nous l’avons rencontré pour connaitre la situation dans la région de Labé. Des cas de cholera se multiplient dans notre pays, après Boffa, Conakry, Mamou, Kouroussa où il y a eu plus de 150 cas dont 18 décès. C’est quoi le dernier constat dans votre région sanitaire ? Pour l’instant, aucun cas de cholera n’est détecté dans la région de Labé. La région sanitaire dispose de 58 centres de santé, 4 hôpitaux préfectoraux, un hôpital régional, 150 postes de santé et des agents de santé communautaires. Tout ce réseau communique chaque matin avec la direction régionale pour remonter les informations liées aux maladies qu’on appelle sous surveillance épidémiologique dans les localités. Ce qui me donne le courage de vous dire qu’aucun cas n’est signalé chez nous encore. Nous les surveillons tous les jours et on enregistre. Par ailleurs, nous suivons de près les maladies comme la diarrhée rouge, la rougeole, la méningite, la fièvre jaune, etc. Depuis le mois de janvier 2013 nous avons enregistré 24 706 cas de paludisme dont 6 décès. 835 cas de diarrhée rouge, 8 cas de rougeole, 4 cas et 2 décès pour la méningite, 14 cas pour la fièvre jaune. Mais c’est 0 cas de choleras de nos jours. Ça veut dire que la situation est sous contrôle. Nous profitons aussi de l’occasion pour féliciter les populations et les encourager à adopter des mesures qui peuvent prévenir le choléra. Comme on le dit souvent c’est une maladie des mains sales. Si vous apprenez que quelqu’un a le choléra dites vous qu’il n’a pas respecté les règles d’hygiènes. Soit il a mangé sans laver les mains, soit il a quitté les toilettes sans laver les mains. Le choléra se transmet par voie orale. Maintenant si tout le monde respecte les règles d’hygiènes personne ne peut contracter la maladie.
D’ailleurs on la chance maintenant d’avoir de l’eau minérale qui est propre à la consommation. Mêmes dans les villages il y a des forages qui donnent une eau potable à la population. On peut également utiliser les produits comme ‘‘Sur eau’’ pour purifier l’eau.
Pourquoi le cholera préoccupe le plus les autorités sanitaires ?C’est suite au danger lié à la maladie. Un seul cas peut faire une épidémie. Un malade s’il ne trouve pas le médicament adéquat dans 10 heures c’est la mort qui suivra. Même son corps constitue un facteur de contamination rapide surtout au moment de le déplacer ou les habits qu’il portait. Le cholera peut éliminer tout un village en 48 heures. Donc j’appelle à la prudence à l’endroit de tous les citoyens. Au cas où quelqu’un contractera la maladie, il doit se rendre dans un centre hospitalier le plus proche pour une prise en charge rapide.
Interview de Alpha Ousmane Bah

Mandela toujours à l'hôpital, son état reste "critique mais stationnaire" (présidence

JOHANNESBURG, 31 août 2013 (AFP) - La présidence sud-africaine a démenti samedi des informations de presse selon lesquelles l'ancien président Nelson Mandela, 95 ans, serait sorti de l'hôpital dans lequel il est traité depuis le 8 juin, précisant que son état reste "critique mais stationnaire", avec des hauts et des bas. "La présidence a noté des informations de presse incorrectes selon lesquelles l'ancien président Nelson Mandela a quitté l'hôpital", a indiqué dans un communiqué la présidence, qui donne les informations officielles sur la santé du héros national. "Madiba est toujours à l'hôpital à Pretoria et reste dans un état critique, mais stationnaire", a-t-elle ajouté, appelant le premier président noir du pays de son nom de clan, affectueusement adopté par la majorité des Sud-Africains. La BBC, CNN et Sky News - qui citait sa fille Zindzi - avaient affirmé que le héros de la lutte anti-apartheid, qui avait frôlé la mort fin juin, était rentré chez lui à Johannesburg. Les trois ont pris acte du démenti de la présidence sud-africaine. "Par moments, son état de santé devient précaire, mais il réagit aux interventions médicales", a encore noté la présidence samedi, reprenant peu ou prou les mêmes formules que dans son dernier communiqué du 24 août. Elle avait alors ajouté que Nelson Mandela faisait preuve d'une "grande résistance". "Il y a des moments où il a des bas, il réagit aux traitements, mais il y a des moments où son état n'est pas stable", avait dit à l'AFP le porte-parole de la présidence sud-africaine, Mac Maharaj. "Mais il est dans un état stationnaire", avait-il conclu. Dans son précédent communiqué, le 11 août, la présidence avait indiqué que Nelson Mandela faisait "des progrès lents mais réguliers" tout en étant "toujours dans un état critique". Et la plus jeune de ses filles, Zindzi, avait de son côté assuré le 9 août qu'il était "chaque jour plus alerte, plus réceptif" et était même capable de quitter son lit pour s'asseoir quelques minutes par jour.
Souffrant depuis déjà quelques jours, Nelson Mandela a été hospitalisé aux premières heures du 8 juin pour une énième récidive d'une infection pulmonaire, dans un état qualifié de "grave". Il pouvait alors respirer sans assistance, selon la présidence. Mais son état s'est nettement détérioré ensuite, au point qu'on a craint le pire à plusieurs reprises.
Le président Jacob Zuma a cependant fait état d'une amélioration le 27 juin, et il dit depuis régulièrement dans ses discours, dont le dernier date de mardi, ou dans les communiqués de ses services que son illustre prédécesseur est "dans un état critique mais stationnaire".
la présidence refuse d'entrer dans les détails, invoquant le secret médical.
Les problèmes pulmonaires de Nelson Mandela sont probablement liés aux séquelles d'une tuberculose contractée pendant son séjour sur l'île-prison de Robben Island, au large du Cap, où il a passé dix-huit de ses vingt-sept années de détention dans les geôles du régime d'apartheid.
Par Michel Leclercq
AFP

En Guinée, les affaires troubles du diamantaire Beny Steinmetz

Cet homme-là n'est pas de ceux qui aiment le grand jour. Pourtant, les perquisitions par les polices française et suisse, mandatées par les Etats-Unis, des locaux de deux compagnies liées au mystérieux milliardaire franco-israélien Beny Steinmetz ont obligé cet aventurier minier à sortir de l'ombre. L'affaire de la concession de la mine de minerai de fer de Simandou, dans le sud-est de la Guinée (Afrique de l'Ouest), est désormais sur la place publique. Jeudi 29 août, des policiers ont visité les locaux en France et en Suisse de la société Onyx, un sous-traitant de l'enseigne minière helvétique Beny Steinmetz Group Resources (BSGR). Les enquêteurs ont emporté des documents qui seraient relatifs à l'acquisition controversée, en décembre 2008, de la moitié de l'exploitation de Simandou recelant l'un des gisements de fer les plus importants au monde. M. Steinmetz avait acquis cette licence d'opération pour 165 millions de dollars (124,8 millions d'euros) grâce à ses appuis auprès du président d'alors, Lansana Conté. En avril 2010, il revendait la moitié de sa participation au brésilien Vale pour... 2,5 milliards de dollars. Même dans l'univers des matières premières qui font et défont les fortunes, pareille plus-value est rare.
POSSIBLES POTS-DE-VIN À D'ANCIENS RESPONSABLES GUINÉENSA l'origine du scandale, la décision en novembre 2012 d'Alpha Condé, premier président démocratiquement élu de Guinée, de revoir l'ensemble des concessions minières octroyées dans des conditions controversées aux exploitants étrangers. Washington mais aussi le spéculateur George Soros et l'ex-premier ministre britannique Tony Blair prêtent main-forte aux autorités de Conakry dans cette opération de transparence qui aboutit aux accusations de corruption lancées contre BSGR.
L'ouverture d'une enquête fédérale sur le versement de possibles pots-de-vin à d'anciens responsables guinéens pour remporter des concessions minières conduit le FBI à se lancer aux trousses de M. Steinmetz. Une prétendue tentative de corruption, en avril, en Floride de l'ex-femme d'un dirigeant guinéen conduit à l'arrestation de Frédéric Cilins, un Français associé à M. Steinmetz en Guinée. Pour durer dans le monde minier opaque, les stars doivent rester dans l'ombre. Afin de tenir les journalistes financiers trop fouineurs à l'écart de ses affaires, M. Steinmetz a embauché les avocats les plus teigneux de Genève comme de Londres.
"PAS DE SQUELETTE DANS LE PLACARD""Il n'y a pas de squelette dans le placard. Notre compagnie ne soudoie pas les hommes politiques", a-t-il déclaré dans l'une de ses rares interviews, publiée le 30 juin par le quotidien israélien Yedioth Ahronoth. L'intéressé dément en bloc les accusations de corruption des Etats-Unis et évoque une tentative d'extorsion de la part du chef de l'Etat guinéen, qualifié d'"excessif" et de "corrompu". L'affaire a braqué les projecteurs sur l'empire bâti par ce fils de l'un des fondateurs de l'industrie diamantaire d'Israël. Après son service militaire, "Beny" s'installe à Anvers, où il excelle grâce à la protection de la De Beers, la compagnie sud-africaine qui contrôlait le marché des gemmes brutes jusqu'au début des années 2000. M. Steinmetz est l'un des clients privilégiés de ce qui était alors un monopole secret et puissant surnommé "le Syndicat". L'Afrique est un paradis pour ces diamantaires sans foi ni loi. Les dirigeants de Namibie, de Sierra Leone ou d'Angola accueillent les bras ouverts ces entrepreneurs israéliens, mais aussi libanais, sud-africains ou russes. Des joueurs qui, motivés par l'appât du gain, arrangent sans cesse les cartes de la combinaison gagnante.
CONTREBANDE ET CORRUPTION ENDÉMIQUESLes gouvernements sont faibles. La contrebande et la corruption, endémiques. Les pierres, parmi les plus belles du globe, concentrent le maximum de valeur dans le minimum de poids. Transmissibles sans formalité, les diamants sont facilement négociables dans les centres de taille d'Anvers, de New York ou de Tel Aviv. Telle est l'antienne, sous couvert d'anonymat, des professionnels du secteur contactés par Le Monde à propos de l'épisode guinéen. Diamants, fer, immobilier, gaz, pétrole, or, médicaments... Les activités de la Beny Steinmetz Group Resources sont éclatées entre une kyrielle de sociétés autonomes. Se présentant comme un "conseiller" ou "un émissaire" du groupe, il n'exerce officiellement aucune fonction de direction. L'intéressé contrôle les filiales par le truchement d'un trust, structure patrimoniale immatriculée dans la place off shore de Guernesey (îles anglo-normandes) dont il est l'un des bénéficiaires. Cette organisation complexe lui a permis de payer un minimum de taxes au plus grand dam du fisc israélien. L'homme d'affaires qui partage son temps entre Israël, la Suisse et le sud de la France aime paraphraser Edith Piaf, "Dans les affaires, il ne faut jamais avoir de regrets."
Le Monde

vendredi 30 août 2013

Communiqué de la Section RPG Arc-En-Ciel Espagne

Dans le cadre des préparatifs des élections législatives du 22 Septembre 2013 en Espagne, le Bureau du RPG Arc-En-Ciel Espagne convoque une importante reunion de travail demain Samedi le 31 Août 2013 à 11H30 Precises au Domicile du Secrétaire Politique.
Sont conviés a prendre part à cette rencontre:
- Les Membres du Bureau
- Les Militants
- Et les Sympathisants
Vu l´importance de l´ordre du jour la présence de tous est vivement souhaitée
Le Bureau

Guinée/législatives : 24 observateurs électoraux de l'UE seront déployés samedi dans les préfectures en prélude au scrutin législatif

CONAKRY, 29 août (Xinhua) -- La Mission d'observation électorale de l'Union européenne (MOEUE) en Guinée s'apprête à déployer dès ce samedi vingt-quatre observateurs de longue durée, dans les provinces intérieures, en prélude à la tenue des élections législatives du 24 septembre, a-t-on appris dans un communiqué publié à cet effet ce jeudi. Une fois sur le terrain, ces observateurs auront pour mission d'évaluer le processus électoral dans les 8 provinces du pays. La présence des observateurs au niveau des préfectures intérieures est aussi une aubaine pour les acteurs politiques de dresser un état des lieux des préparatifs du scrutin. Lors de la présidentielle de juin 2010, la Mission d'observation électorale de l'Union européenne avait déployé 23 observateurs de longue durée dans les régions intérieures. Il conviendrait de rappeler qu'une mission de l'Union européenne avait séjourné récemment en Guinée, en vue de préparer le terrain pour le déploiement de cette mission d'observation électorale
Xinhua

Guinée : le coordinateur du Système des Nation Unies réaffirme l'appui de son institution pour les élections législatives

CONAKRY, (Xinhua) -- Le coordinateur du Système des Nation Unies en Guinée, Anthony Ohemeng Boamah, a réaffirmé jeudi l'appui et l'accompagnement nécessaire de son institution pour l'organisation des élections législatives, libres, transparentes et crédibles dans le pays, prévues pour le 24 septembre prochain. Au nom d'une trentaine d'agences onusiennes qui apportent leurs appuis techniques et financiers dans le développement socioéconomique de la Guinée, M. Boamah a assuré que ces différentes agences s'engagent auprès du gouvernement guinéen pour instaurer une véritable démocratie et un Etat de droit, grâce à des bonnes élections fiables et saines, emmenant de la volonté des populations guinéennes. Pour ce faire, il a rappelé que la mission fondamentale des agences du Système des Nations Unies en Guinée est centrée autour d'un plan cadre pour l'aide au développement du pays qui définit la réponse collective, cohérente et intégrée des Nations Unies aux priorités et besoins nationaux du pays pour la période 2013-2017. Ce plan cadre est décliné en trois axes stratégiques d'intervention qui prennent en compte les recommandations du Document de stratégique de réduction de la pauvreté (DSRP) dont la troisième version serait en phase de finalisation grâce à une conjugaison d'effort entre le gouvernement guinéen et les partenaires au développement. Sur les questions politiques et électorales, le coordinateur a indiqué que les Nations Unies oeuvrent auprès du pays pour éviter que le tissu social ne soit déchiré au lendemain des élections et pour préserver l'accalmie totale, gage de tout développement national. "Je voudrais dire que le vrai travail commence après les élections, car au sortir d'un scrutin électoral, les populations doivent se mettre à la tâche pour préserver la paix et développer leur pays", a dit Anthony Boamah, avant d'ajouter que même en dehors des élections les organismes de l'ONU accompagnent le processus de développement du pays. A noter que le montant du plan cadre des Nations Unies destiné à accompagner les efforts de la Guinée est estimé à environ 220 milliards de dollars américains, dont 33% proviennent des ressources propres des agences du système onusien et près de 70% de ressources à mobiliser auprès des partenaires du pays.
Xinhua

De nouveaux équipements pour la RTG

Le ministre de la Communication, Togba Césaire Kpoghomou, en compagnie des cadres de son département, a effectué mercredi, 28 août, une visite des installations de la Station d’émission de Boulbinet sise dans la Commune Urbaine (CU) de Kaloum à Conakry. Cette visite a eu pour but, de permettre au ministre et à sa suite, de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux d’installation des émetteurs et autres équipements offerts au ministère de la Communication par le chef de l’Etat, Pr Alpha Condé. Ce matériel comprend entre autres, 20 émetteurs de télévision, 25 émetteurs de radiodiffusion FM, 2 limiteurs compresseurs FM digital audio processeurs, 4 bands pour la Radio Kaloum Stéréo (RKS), 2 onduleurs backup de 10 KVA pour les stations de Boulbinet et Sonfonia, un lot de pièces de rechange, 2 liaisons faisceaux FH, un lot de matériels de protection et des matériels de maintenance. Dans son allocution de circonstance, le Directeur National des Services National de Diffusion (DN/SND), Saliou Camara qui s’est réjoui de l’obtention de ces équipements, a rassuré que ces acquis permettrons d’améliorer le confort d’écoute et de la couverture audiovisuelle de l’ensemble des préfectures qui étaient privées du signal de la Radiodiffusion Télévision Guinéenne (RTG). ‘’Le SND est conscient de la volonté exprimé par les autorités en ce qui concerne l’installation correcte de ces émetteurs dans les zones en souffrance’’, a fait savoir le DN, qui a sollicité entre autres, la prise en charge des surveillants des sites abritant les équipements, la formation continue des cadres du SND en tenant compte de la migration de l’analogique pour le numérique dont la date butoir est 2015. Pour sa part, la directrice de la RTG de Boulbinet, Hadja Mariama Dubréka Camara s’est, tout d’abord, dite ‘’très réconfortée’’ de l’attention que le président de la République accorde au département de la Communication, avant de poser quelques doléances par rapport aux moyens de transport des reporters pour l’intérieurs du pays. Dans son intervention réponse, le ministre de la Communication, Togba Césaire Kpoghomou a, d’entrée de jeu, rappelé que, ‘’la volonté du chef de l’Etat se matérialise dans son slogan de campagne de la présidentielle de 2010 qui dit ‘’Ensemble changeons la Guinée’’. Il a ensuite indiqué, que chacun fasse correctement son travail là où il est placé et que l’on accepte de se remettre en cause pour le travail mal fait, avant de flétrir certains comportements qui, selon lui, entrave la bonne marche de la RTG de Boulbinet due à un problème de leadership et de manque d’harmonie entre les chefs qui dirige.
AGP

Santé / Lutte contre le sida : l’Afrique face au défi de la résistance aux anti-infectieux

Du mardi 1er au vendredi 4 octobre 2013, se tiendront conjointement à l’Université Félix Houphouët-Boigny le premier congrès francophone de la société des laboratoires biomédicaux (ASLM),sigle en Anglais, (ndlr) et le 1er Salon international de la santé et du matériel médical(MEXCI). Soucieux de la réussite de ces évènements, le ministère de la Santé et de la Lutte contre le Sida, a initié une rencontre avec les organisateurs, le jeudi 29 août 2013 au siège du Centre régional d’évaluation en éducation, environnement, santé et d’accréditation des établissements sanitaires en Afrique(Cresac). Eliane Ekra, chef de cabinet de la ministre de la Santé et de la Lutte contre le Sida, a souligné que l’organisation du congrès et du salon est un défi pour la Côte d’Ivoire, et qu’il appartenait à chaque acteur du système de sanitaire de s’y investir. Plusieurs professionnels de la santé, des décideurs politiques et des partenaires au développement de plusieurs pays seront présents à la ASLM et au MEXCI. Les débats autour du sujet permettront de faire le point sur les avancées technologiques en matière de traitement du VIH/SIDA. « VIH/SIDA et résistance aux anti-infectieux en Afrique : Nouveaux défis pour la santé publique », est le thème générique de cette première édition. « L’amélioration durable de l’offre de soins aux populations passe nécessairement par le renforcement des plateaux techniques des structures sanitaires, par l’appropriation des nouvelles techniques biomédicales par les praticiens et par le rapprochement des centres de santé au plus près des populations », a ditEliane Ekra. Elle a demandé aux organisateurs de s’unir pour réussir ces rencontres afin d’honorer notre pays et l’Afrique. Quant au professeur Sess Daniel, président du comité d’organisation il a promis faire tout pour relever le défi de l’organisation.
A.H

jeudi 29 août 2013

La Chine publie un livre blanc sur la coopération économique et commerciale avec l'Afrique

BEIJING, 29 août (Xinhua) -- Le gouvernement chinois a publié jeudi un livre blanc sur la coopération économique et commerciale sino-africaine, mettant en évidence les dernières réussites de la coopération mutuellement bénéfique entre la Chine et les pays africains. Le livre blanc, publié par le Bureau de l'information du Conseil des Affaires d'Etat, présente les faits du développement commercial, de l'expansion des investissements, de la coopération agricole, de la construction d'infrastructures et d'autres domaines de coopération entre la Chine et l'Afrique depuis 2009. "Le développement économique et commercial sino-africain a permis d'améliorer les conditions de vie du peuple et de diversifier le développement de l'économie dans les pays africains, offrant également un soutien important au développement socio-économique de la Chine", indique le livre blanc. La coopération entre la Chine et l'Afrique a également contribué à promouvoir la coopération Sud-Sud et à équilibrer le développement économique mondial, selon le livre blanc. Grâce aux efforts conjoints de la Chine et de l'Afrique, la coopération économique et commerciale jouit de fondations plus solides et de meilleurs mécanismes qu'auparavant, profitant en outre de l'émergence constante de nouveaux intérêts communs et points de croissance, selon le document.
Xinhua

Législatives : la mission d’observation électorale de l’UE est déjà à Conakry

Au total 70 observateurs électoraux issus de la plupart des 28 Etats membres de l'Union Européenne et la Norvège sont déjà arrivés à Conakry pour assurer la supervision du scrutin législatif prévu le 24 septembre prochain, a-t-on appris de sources officielles. Conduite par Cristian PREDA, chef observateur de la Mission et député du Parlement européen, accompagné de Tommaso CAPRIOGLIO, chef observateur adjoint, la Mission d'observation électorale de l'Union Européenne, ces observateurs électoraux seront déployés dans toutes les régions du pays et suivront la précampagne et la campagne électorale, la sensibilisation des électeurs, les préparatifs logistiques, le déroulement du scrutin, le comptage des voix, la publication des résultats et, le cas échéant, un suivi des plaintes et du contentieux électoral. Mais avant le départ pour l'intérieur du pays, la Mission d'observation électorale de l'UE animera une conférence ce vendredi 30 Août à 11heures à la Maison de la presse à Coléah.
Abdoul Wahab Barry, Kabanews

Transport routier en Afrique de l'ouest: L’application des textes au centre d’une concertation à Ouagadougou

Le Projet régional de facilitation des transports et du transit routier en Afrique de l’Ouest(PRFTTAO) a ouvert sa 12e session du comité de pilotage, le mercredi 28 août 2013 à Ouagadougou. Cette session s’est inscrite dans le cadre de l’application des dispositions des textes portant réglementation générale des projets et programmes de développement exécutés au Burkina Faso. Les travaux de la douzième session du comité de pilotage du Projet régional de facilitation des transports et du transit routier en Afrique de l’Ouest (PRFTTAO) des transports ont débuté le mercredi 28 août 2013 à Ouagadougou. Au cours de la session, le comité de pilotage a apprécié, d’une part, le bilan d’exécution des programmes d’activités approuvés lors de la session du 8 février 2012 et d’autre part, le niveau de mise en œuvre des recommandations des missions de supervision. Il s’est agi plus précisément d’examiner et d’adopter les rapports d’activités de l’année 2012 du Financement additionnel de projet sectoriel des transports (FA /PST), du Projet de sécurité et de sûreté du transport aérien en Afrique de l’Ouest et du Centre (PSSTAAOC), du projet régional de facilitation des transports et du transit routier en Afrique de l’Ouest (PRFTTAO). Les participants à la session ont aussi abordé les conclusions et recommandations de la mission d’audit des comptes financiers des projets clos au 31 décembre 2012. « La tenue effective et régulière des sessions du comité de pilotage des programmes mis en œuvre sous la responsabilité directe du Secrétariat permanent du Programme sectoriel des transports (SP / PST) est la preuve de la qualité du travail abattu par cette instance au sein du dispositif de gouvernance », a déclaré le secrétaire général du ministère des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports, Pascal Yaméogo, par ailleurs, président statutaire du comité de pilotage. Pour lui, la présente session se tient à un moment où la coordination du programme sectoriel des transports a été consacrée Secrétariat permanent du programme sectoriel des transports dans le nouvel organigramme du ministère qui est intervenu suite à la fusion de la structure du désenclavement et du transport. A l’endroit des participants, Pascal Yaméogo a invité à des contributions bien avisées afin qu’au sortir de la rencontre, une feuille de route claire puisse être définie. Toute chose qui, selon lui, permettra d’impulser et de réussir la mise en œuvre des projets dont le comité a la charge d’accompagner, afin de répondre aux attentes légitimes des populations burkinabè. Aussi, il a saisi la même opportunité pour adresser ses félicitations au Secrétaire permanent du Programme sectoriel des transports, Pegdwendé Serge Béla, nouvellement élu à la tête de cette structure pour l’aboutissement du processus ayant conduit à l’érection de la coordination du Programme sectoriel des transports en secrétariat permanent.
Wendemi J.Annick KABORE
Jude SOME
(Stagiaires)

mercredi 28 août 2013

Les magistrats guinéens décident d'aller en grève pour boycotter les élections législatives

CONAKRY, (Xinhua) -- Dans la perspective de la tenue des élections législatives prévues pour le 24 septembre prochain, les magistrats guinéens décident d'organiser un vaste mouvement de grève afin de boycotter le processus électoral en cours, a dit mardi, le président de l'association des magistrats de Guinée Kélafa Sall. Pour ce faire, les magistrats entendent s'abstenir de toute participation le long du processus des élections pour revendiquer les meilleures conditions de vie et de travail, conformément aux dispositions juridiques et règlementaires contenues dans le statut particulier des magistrats guinéen, dont l'application tarde encore à produire des effets. Selon le président de l'association des magistrats de Guinée, leur statut n'est pas conforme aux statuts de l'union internationale des magistrats qui déterminent et fixent les paramètres nécessaires a créer toutes les conditions de vie et de travail en faveurs des magistrats. M. Sall a estimé que l'application des dispositions du statut des magistrats constitue une conditionnalité pour la lutte contre la corruption et le favoritisme dans le secteur juridique du pays et à assurer l'indépendance totale de la justice en Guinée. "Nous avons décidé de lier notre participation à une quelconque consultation populaire dans notre pays à la satisfaction de certaines conditions pour garantir l'indépendance de la magistrature", a dit le président de l'association guinéenne des magistrats. En Guinée, le statut des magistrats a été signé depuis 1991 et n'a jamais fait l'objet d'application par les autorités politiques et juridiques du pays. La part accordée à la justice par le Budget national de développement (BND) est très faible, ce qui expose les magistrats à toutes sortes de corruption et de mauvaises pratiques dans l'application des textes juridiques du pays. 
Xinhua

Guinée : le choléra fait 8 morts sur 27 cas enregistrés dans la préfecture de Kouroussa

CONAKRY, (Xinhua) -- L'épidémie de choléra a fait 8 victimes sur 27 cas déclarés, dans la localité de Banfèlè, située dans la préfecture de Kouroussa, en Haute Guinée, a-t-on appris de sources proches du département de la Santé. L'épidémie qui s'est déclarée dans cette zone du 3 au 19 août a été maîtrisée grâce à une mobilisation des services de santé, qui ont déployé une logistique, pour stopper la propagation de la maladie. Des solutions ont été distribuées aux populations de Banfèlè, et les latrines et autres puits utilisés par les habitants ont été désinfectés, rapportent nos sources. A ces 8 décès, il faut ajouter les 10 victimes causées par le choléra en Basse Guinée, du côté de Boffa et en Moyenne Guinée, dans la préfecture de Mamou sur les 150 cas déclarés dans ces deux régions, depuis le mois de janvier 2013. Le ministère de la Santé et de l'Hygiène publique a, parmi les mesures visant à contrer cette épidémie, entrepris des campagnes de sensibilisation dans les zones ayant enregistré des cas de choléra. 
Xinhua

La FAO encourage la coopération Sud-Sud

La 2ème édition de la réunion entre les ministres de l’agriculture des pays d’Afrique subsaharienne et d’Argentine organisée le 20 août à Buenos Aires et qui a vu la participation de José Graziano Da Silvano, Directeur Général de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture ( FAO) a été le cadre d’échanges fructueux entre partenaires des deux continents. C’est autour du thème « Une agriculture efficace pour un développement agricole durable » qu’ont évolué les débats lors de cette assemblée. Le Directeur Général de la FAO a tenu à souligner à cette occasion le potentiel considérable d’un partenariat Sud-Sud, en l’occurrence entre les pays d’Afrique et ceux d’Amérique latine, qui permet selon lui, de « renforcer, dans les deux sens, la coopération agricole entre les pays qui font face aux mêmes défis et partagent les mêmes caractéristiques géographiques, climatiques et sociales ». José Graziano Da Silvano a également tenu à louer les efforts entrepris par le continent africain notamment lors de l’organisation à Addis- Abeba (Ethiopie) en juillet dernier, d’une réunion de hauts dirigeants africains et internationaux , assistés de représentants d’ONG et de la société civile, au cours de laquelle a été adoptée à l’unanimité, une résolution pour éradiquer la faim en Afrique à l’horizon 2025.C’est pour atteindre cet objectif que la Fao, par le biais de son plus haut représentant met l’accent sur la multiplication de projet de coopération internationale pour relever le ‘’Défi Faim Zéro’’ lancé depuis juin 2012 par le Secrétaire Général des Nations Unies Ban Ki Moon.Depuis 1996 date de sa création, sur une initiative de la FAO, le programme de coopération Sud-Sud enregistre à son actif plus de 50 accords de partenariats, ainsi que la participation effective de plus de 1600 spécialistes et techniciens qui ont apporté leur expertise en terme de sécurité alimentaire et techniques d’agriculture dans différents pays à travers le monde.
Auteur : NASA


mardi 27 août 2013

Scrutin du 24 Septembre: les Guinéens de l’étranger votent par anticipation

Faut-il y voir le résultat d'un lobbying souterrain de l'opposition guinéenne ? C'est une éventualité à ne pas exclure quand on sait qu'à la publication du décret convoquant le corps électorale pour le mardi 24 septembre prochain, beaucoup de leaders de cette opposition avaient émis quelques réserves par rapport au choix d'un jour ouvrable. Jour qui, prétendaient alors certains d'entre eux, ne favorise pas le vote effectif des Guinéens de l'étranger qui, on le sait, peuvent être soumis à un emploi du temps très rigoureux. Eh bien, le compromis vient d'être trouvé. Ils voteront le dimanche 22 septembre 2013. C'est là le principal résultat d'un travail que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) en vue de rendre effectif le vote des compatriotes vivant à l'étranger. En collaboration avec les départements ministériels des Affaires étrangères et des Guinéens de l'étranger ainsi que de l'administration du territoire et de la décentralisation, l'instance en charge de l'organisation des élections et du référendum en Guinée envisage des dispositions pratiques allant dans le sens de la tenue du scrutin dans les 17 pays qui avaient été retenus en 2010. Au nombre de ces dispositions, il y a l'envoi prochain du listing des matériels et documents électoraux, l'installation des Commissions électorales d'ambassades indépendantes (CEAMI) ainsi que la mise à disposition de scanners permettant l'acheminement des résultats le plus rapidement possible. Parallèlement, la CENI essaie de mettre les bouchées doubles en vue de l'impression des cartes alphanumériques. Car il est à préciser que contrairement à ce qui avait prévalu lors du 1er et second tour de 2010, les récépissés ne permettront de voter cette année.
Anna Diakité, Kabanews

lundi 26 août 2013

La campagne électorale (ANALYSE)

Conakry-Les partis politiques candidats au scrutin législatif se mettent en ordre de bataille suite au lancement de la campagne électorale par un décret du président Alpha Condé, pris jeudi dernier. Ce samedi, qui marque la première journée de cette campagne, qui s'étendra jusqu'au 22 septembre, la plupart des formations politiques ont animé des meetings, qui marquent en quelque sorte le point de départ de cette campagne qui se déroule sur fond de suspicion, vu les réserves émises par l'opposition sur les aspects techniques des préparatifs du vote. L'opposition pointe du doigt en effet "la mauvaise révision des listes électorales et l'inopérationalisation des kits". Des dysfonctionnements auxquels les opposants greffent " l'éloignement de certains bureaux de vote et la non-centralisation des données au niveau du site central". Malgré ces "couacs", ils comptent se lancer dans la bataille électorale, comme l'a indiqué Cellou Dalein Diallo, chef de file de l'opposition ce samedi, lors de l'assemblée générale de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG, opposition). L'opposant a eu des propos peu "aimables" à l'endroit du gouvernement, appelant ses militants à la vigilance et à participer au scrutin du 24 septembre, en ayant à l'esprit que la victoire est à leur portée. Cellou Dalein Diallo a annoncé durant ce meeting, son programme de campagne qui va débuter par une tournée à compter de ce dimanche pour la Moyenne Guinée, son fief. Cette tournée devra durer deux semaines, d'après nos informations. Puis, l'opposant et sa suite devront sillonner les 3 autres régions naturelles du pays, à savoir la Haute Guinée, la Guinée forestière et la Basse Guinée. Dans son équipe de campagne, le leader de l'UFDG compte deux leaders de l'opposition, qui ont préféré se présenter sous les couleurs de son parti. Il s'agit de Mouctar Diallo, des Nouvelles forces démocratiques (NFD) et Aboubacar Sylla, de l'Union des forces du changement (UFC) . Ce dernier qui faisait jusque là office de porte-parole de l'opposition, est d'ailleurs le directeur de campagne de l'UFDG. De son côté, le RPG-arc-en-ciel, parti de la majorité présidentielle, a salué le démarrage de la campagne électorale, et promet de mener la bataille jusqu'à la victoire. En termes de présence sur le terrain, il faut reconnaître que le parti au pouvoir tient une longueur d'avance sur ses adversaires. La tournée des membres du gouvernement entamée il y a une dizaine de jours vise à soutenir le RPG-arc-en-ciel, car dans leur message de sensibilisation, les ministres profitent pour appeler les populations à accorder leurs suffrages au parti au pouvoir lors du vote du 24 septembre. L'autre atout majeur dont dispose le RPG-arc-en-ciel est celui du chef de l'Etat guinéen qui, ces derniers temps, multiplie les tournées dans les provinces.
Le président a visité la région forestière, la Haute Guinée et la Moyenne Guinée, ainsi que la Basse Guinée. Et dans toutes ces régions, il n'a pas manqué de rappeler les acquis de son gouvernement et d'inviter les populations à accompagner son programme, en votant pour le parti au pouvoir lors des législatives. D'où l'enjeu de ce scrutin, que le pouvoir ne veut pas du tout perdre, au risque de se retrouver en minorité dans le futur parlement. Flairant sans doute la menace que pourrait représenter le rouleau compresseur de la mouvance présidentielle, les formations politiques de l'opposition misent surtout sur le jeu des alliances, une tactique qu'elle compte mettre en place pour prendre le dessus sur le RPG-arc-en-ciel, qui, il faut le rappeler est un regroupement d'une quarantaine de partis politiques. Des partis alliés qui ont accepté de fusionner avec le parti au pouvoir, au lendemain de l'avènement du président Condé au pouvoir en 2010. Le lancement de cette campagne électorale sera marqué également par la diffusion des messages de campagne des 32 partis politiques qui se sont installés dans les starting-blocks. Des messages qui seront diffusés dans les médias d'Etat, dès après le journal de 20 heures 30 GMT.
Xinhua

Cellule syndicale SOTRAGUI : les travailleurs plus que jamais divisés

Opposition ce samedi matin entre travailleurs de la SOTRAGUI (Société de Transport de Guinée) pour l’implantation de différentes cellules syndicales au sein de la société. Le premier groupe relevant de l’USTG (Union Syndicale des Travailleurs de Guinée) qui a tenu son congrès vendredi 23 août 2013 a bloqué l’accès au second relevant de la CNTG qui devait tenir son congrès ce samedi. Ce problème de cellule syndicale au sein de la SOTRAGUI dure depuis plus de quatre mois. Tout divise aujourd’hui ces deux cellules syndicales de la société de transport de Guinée. L’histoire remonte au congrès électif de la centrale syndicale des travailleurs de la SOTRAGUI, il y a plus de quatre mois. A l’époque, il n’existait que la CNTG et les deux candidats étaient sortis à égalité à l’issue du vote. Depuis, les deux candidats n’ont pas réussi à être départagés et la division s’est créée avec un groupe qui a fait défection et qui a rejoint l’USTG. Ce groupe qui s’est désolidarisé de la CNTG a tenu son congrès vendredi. Samedi matin ces membres ont refusé la tenue du congrès de la CNTG au prétexte qu’ils ne veulent pas de deux représentations syndicales. « Ce matin, je viens trouver que les gens sont regroupés à la porte et en un coup d’œil la CNTG est arrivé donc ils ont bloqué la route à la CNTG, que celle-ci ne rentre pas. Moi j’apprécie cela parce que quand il y a 2 cellules dans la cour, on ne pourra rien faire. On se bat pour l’intérêt des travailleurs. S’il y a un groupe déjà, qu’on le laisse faire son mandat. C’est un groupe qui est aussi majoritaire donc quelques personnes ne peuvent pas amener une autre cellule pour gâcher l’intérêt de tous les travailleurs » argumente Souleymane Sangaré, membre de la cellule USTG.
Dans l’autre camp, on ne l’entend pas de la même oreille. On estime que chacun est libre d’installer sa cellule syndicale au sein de la société, et on reste ferme sur la volonté d’installer la cellule de la CNTG. « Hier, lorsqu’ils nous ont demandé de faire leur installation, on a accepté. Ils ont fait leur installation, nous n’avons pas bronché. On a passé toute la journée ici et on ne s’est pas préoccupé d’eux. Si eux aujourd’hui ils prennent des cailloux… parce qu’ils sont de tel, on se demande si nous ne sommes pas des guinéens et si nous n’avons pas le droit d’installer notre cellule ici. En tout cas nous allons installer notre cellule syndicale. C’est notre droit étant guinéen, nous devons le faire » réplique Algassimou Bangoura, secrétaire général CNTG/SOTRAGUI. Les responsables de la direction générale présents sur les lieux n’ont pas accepté de répondre à nos questions face à cette situation. En attendant de connaître une issue, la crise continue à sévir au sein de la SOTRAGUI.
Thierno Amadou MAKADJI/ Tam Tam guinee

La Banque mondiale appelle les gouvernements africains à soutenir l'industrie du tourisme

La Banque mondiale a appelé samedi que les gouvernements africains à prendre l'initialtive pour soutenir le développement de l'industrie du tourisme sur le continent. La Banque mondiale a lancé cet appel dans un rapport sur le développement du tourisme en Afrique publié à l'occasion de la tenue de l'Assemblée générale de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) à Livingstone, en Zambie. Il est essentiel que les gouvernements africains prennent les devants dans la création des institutions et mécanismes pour soutenir le développement de l'industrie du tourisme, estime la Banque mondiale. Il est temps que l'Afrique développe le tourisme en tant qu'une option de développement dynamique, indique le rapport. Un repsonsable de la Banque mondiale, Eneida Fernandes, en présentant le rapport, a dit que le taux élévé de pauvreté et le manque d'emplois adéquats sur le continent présentent des opportunités à l'Afrique pour exploiter le potentiel de l'industrie du tourisme. Selon le rapport, les gouvernements africains devraient comprendre le rôle vital joué par le secteur privé, créer un environnement propice à l'investissement du secteur privé et fournir des infrastructures à des investisseurs. Les gouvernement africains devraient également améliorer la connectivité entre les pays et régions, les réseaux routiers et l'accès à leurs espaces aériens, propose le rapport. Les arrivées internationales en Afrique subsaharienne sont passées de 6,7 millions dans les années 1990 à 33,8 millions en 2012, et les revenus de l'industrie du tourisme a dépassé 36 milliards de dollars en 2012, ce qui réprésentait 28% du produit intérieur brut (PIB) de la région.
Xinhua

dimanche 25 août 2013

La Chine, principal investisseur dans le secteur des infrastructures en Afrique

BEIJING, (Xinhua) -- Sur fond de crise économique mondiale, les pays émergents, notamment la Chine, sont progressivement devenus les nouveaux moteurs de croissance de l'Afrique. En tant que principal investisseur dans le secteur des infrastructures en Afrique, la Chine améliore l'environnement d'investissement et renforce le potentiel de développement du continent. Selon un récent rapport du cabinet d'audit Ernest & Young qui fait état du potentiel d'attraction de l'Afrique en 2013, le taux de croissance des projets d'investissement sur le marché africain des pays émergents a dépassé les 20,7%, contre 8,4% pour les pays développés. Les pays émergents investissent de plus en plus en Afrique. Le nombre de projets dans lesquels ils ont investi sur le continent a bondi de 99 en 2003 à 538 en 2011, soit 319 de plus que les pays développés. Le manque d'infrastructures en Afrique constitue un obstacle majeur à la croissance sur le continent. L'Afrique compte environ 90.000 km de chemins de fer, soit 1/20 de la longueur des chemins de fer européens. La plupart des pays africains connaissent des pénuries d'électricité et moins de 60% de la population africaine a accès à l'eau potable. La Chine a toujours encouragé les entreprises chinoises expérimentées à coopérer avec l'Afrique. Depuis l'établissement en 2000 du Forum de coopération sino-africain, les deux parties ont placé la construction des infrastructures au centre de leur coopération. Malgré la récession de l'économie mondiale, la valeur des nouveaux contrats de chantier à l'étranger signés par la Chine s'est élevée à 156,5 milliards de dollars en 2012, soit une hausse de 10% par rapport à 2011. Selon Mo Wenhe, président général de China Harbour Engineering Co. Ltd, l'entreprise a traité en 2012 des projets d'une valeur de 1,6 milliard de dollars en Afrique, principalement en Afrique du Nord, de l'Ouest et de l'Est. Ce marché émergent représente un quart du nombre total de contrats de l'entreprise.
En outre, le gouvernement chinois continue de soutenir et d'encourager la participation des entreprises chinoises dans la construction d'infrastructures en Afrique et met l'accent sur la coopération en matière de technologies et de gestion en vue d'aider l'Afrique à renforcer sa propre capacité de développement. La Chine a par exemple installé des pipelines et construit des raffineries afin d'aider des pays comme le Soudan, le Tchad et le Niger à se doter d'une industrie pétrolière complète. Fin 2012, les investissements directs chinois en Afrique avaient dépassé les 15 milliards de dollars. La Chine a investi dans les secteurs du transport, des télécommunications, de l'aménagement et de la gestion des eaux, de l'électricité, ainsi que dans le réseau routier et les infrastructures. Elle a directement investi dans 152 nouveaux projets en Afrique au cours des cinq dernières années. Jeremy Stevens, économiste du groupe de Standard Bank, a indiqué dans un récent rapport que le renouvellement et la maintenance des infrastructures coûtaient à l'Afrique près de 100 milliards de dollars chaque année et que la Chine était devenue un partenaire très important pour l'Afrique. En effet, depuis 2007 deux tiers des fonds destinés à la construction de nouvelles infrastructures proviennent de Chine. Par ailleurs, la participation des entreprises chinoises dans la construction d'infrastructures en Afrique crée de nouvelles opportunités pour les secteurs bancaire, immobilier et éducatif du continent. La Chine a non seulement amélioré l'environnement d'investissement en Afrique, mais a aussi créé des opportunités gagnant-gagnant dans sa coopération avec le continent.
Xinhua

Porte-Parolat du Gouvernement:Réaction du Ministre porte-parole sur un communiqué de Reporters sans Frontières

L’ONG Reporters sans frontières, a dénoncé dernièrement des faits qui se seraient produits en Guinée le 16 août dernier lors de la visite du chef de l’Etat en Haute Guinée. Les contrevérités qui y sont contenues obligent le Gouvernement à réagir.
Reporters sans frontières déclare que des militants du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG) auraient saccagé et enlevé tous les équipements de Batè FM, une radio privée implantée à Kankan en Haute Guinée, à l’Est du pays. Dans la même veine, l’ONG déclare que dans la région, un accueil hostile a été réservé au chef de l’Etat lors de sa tournée à Kankan et environs. Accueil hostile commenté par Batè FM et qui aurait amené des militants du RPG à attaquer cette radio qui aurait été fermée par les forces de sécurité. Le tout couronné par une violence exercée contre un journaliste qui a vu sa caméra endommagé à Labé, "une autre ville de la Haute Guinée".
Le Gouvernement dément ces informations d’une légèreté extrême.
Le Gouvernement déclare que les vandales qui s’en sont pris à Batè FM ont été arrêtés, les équipements repris et retournés à la radio, la station a recommencé à émettre et aucune preuve n’indique que ceux qui ont été appréhendés sont des militants du RPG. Mieux, après ces événements, le Gouvernement, à travers le ministère en charge des Droits de l’Homme et des Libertés publiques a publiquement condamné l’acte.
La Guinée, dans un contexte difficile et malgré les dérapages enregistrés par certains médias, s’efforce à appuyer la presse. Le 12 août dernier, son excellence monsieur le Président de la République, le professeur Alpha Condé, a rencontré lors d’un déjeuner les représentants de la presse. Un état des lieux sur la presse a été fait et l’expérience est appelée à se renouveler.
Le Gouvernement appelle RSF à mieux vérifier les informations qu’elle reçoit. Le Gouvernement invite les journalistes guinéens à exercer leur métier avec professionnalisme, rigueur et sérieux, dans le respect de l’éthique et de la déontologie.
Conakry, le 23 Août 2013.
Le Porte-parole du Gouvernement

Guinée : une trentaine de prisonniers se font la belle à Mamou

CONAKRY, (Xinhua) -- Une trentaine de détenus de la prison civile de Mamou, ville située à 260 km de la capitale guinéenne, Conakry, se sont évadés ce vendredi, a-t-on appris de sources policières. Certains des évadés ont été rattrapés dans leur fuite par les services de sécurité, appuyés par les populations de la ville. Au moins 18 prisonniers ont été remis dans les geôles de cette prison civile. Parmi ceux qui ont pu prendre le large figurent de "dangereux" criminels mais aussi des prisonniers de droit commun. La bande aurait réussi à neutraliser la garde pénitentiaire, et détruire le mur d'enceinte de la prison pour s'enfuir. Dans son programme de restructuration de la justice, le gouvernement guinéen envisage de revoir les conditions d'incarcération. Il y a deux mois, le ministre guinéen des Droits de l'homme Gassama Diaby a sillonné quelques préfectures du pays pour s'enquérir de l'état des établissements pénitentiaires.
Xinhua

vendredi 23 août 2013

Le président fait d'importantes annonces sur les mines, à Kamsar

Le président Alpha Condé a bouclé jeudi sa visite à Kamsar, ville située à plus de 300 km au nord de Conakry. Dans cette cité minière et industrielle de Boké, le numéro un guinéen a dit à la population comprendre son impatience. Mais, ajoute-t-il, toutes les promesses seront tenues. Il a ensuite demandé aux citoyens, fortement mobilisés, de voter massivement le 24 septembre prochain pour le RPG-Arc-en-ciel au compte des élections législatives, de cultiver l’unité et la paix. « Le changement annoncé se fera. Je vous promets », a-t-il lancé non sans revenir sur les réalisations faites par son équipe depuis son arrivée au pouvoir en décembre 2010. Parlant des mines, Alpha Condé annonce que leurs retombées reviendront désormais aux Guinéens. Plus question, dit-il, que des affaires men se procurent des permis pour se balader avec dans le monde. Concernant la CBG implantée à Kamsar, le chef de l’Etat a annoncé l’augmentation de sa production qui passera de 13,5 millions de tonnes de bauxite en ce moment à 22 millions en 2017 suite au contrat d’achat de bauxite signé avec Mubadala, une entreprise du gouvernement d’Abou Dhabi, des Emirats arabes Unis. Ce qui, dit-il, va générer beaucoup d’emplois grâce à l’investissement lié à l’augmentation de la capacité de production. Deuxième annonce faite par le président de la République, c’est l’acquisition de toutes les actions de Global et de Bhp dans Guinea alumina corporation (gac) pour le projet d’usine d’alumine de Sangarédi d'environ 5 milliards de dollars d’investissement. La mise en place d’une seconde zone portuaire en dehors de Conakry et l’augmentation de la surveillance sur les côtes maritime pour empêcher les pirates de violer les eaux guinéennes, ont été aussi évoquées par le locataire de Sékhoutouréya. Pour les questions d’eau et d’électricité, Alpha Condé assure qu’elles ne seront plus qu’un lointain souvenir pour les Guinéens. Avant de révéler avoir été le président qui a le plus investi dans l’énergie en Guinée. Boffa, est l’étape suivante...
MEDIAGUINEE

Les ministres déployés dans les provinces pour sensibiliser les populations sur l'enjeu électoral

Les membres du gouvernement guinéen ont été déployés dans les provinces pour mener une campagne de sensibilisation sur l'enjeu du scrutin législatif, qui avance à grands pas, a-t-on appris de bonne source.Une trentaine de membres du gouvernement se trouve répartis dans les 33 préfectures que compte le pays depuis près d'une dizaine de jours, et dans la préfecture visitée chaque ministre profite de l'occasion pour véhiculer le message présidentiel, qui s'articule autour des "acquis du gouvernement et sur la nécessité" pour les populations d'accorder leur suffrage au parti au pouvoir, lors du scrutin législatif du 24 septembre.Au nombre de ces acquis, figure en bonne place "l'atteinte du PPTE (Programme des pays pauvres très endettés), résultant des performances économiques enregistrées par les nouvelles autorités.Ce qui a permis à la Guinée d'éponger une ardoise de plus de 2 milliards de dollars. "La gratuité de la césarienne dans les hôpitaux guinéens, la suppression de l'impôt de capitation et le financement des campagnes agricoles, depuis l'avènement de la troisième République en décembre 2010", sont les autres acquis ponctuant les discours des ministres durant ces tournées de sensibilisation, selon notre source. C'est par égard à toutes ces actions mises à l'actif du gouvernement que les émissaires du président Condé invitent les populations à se mobiliser pour "accompagner le président dans l'exécution de son programme". Ce qui passerait selon eux, par "un vote en faveur du RPG-arc-en-ciel, le parti au pouvoir", lors des législatives du 24 septembre.
Cette tournée des membres du gouvernement n'est cependant pas vue d'un bon œil du côté de l'opposition, qui parle de "violation" de l'accord du 3 juillet paraphé entre les acteurs politiques, qui invite, selon les parties prenantes au processus électoral, de s'abstenir de tout acte susceptible de "compromettre l'application du dit accord". Mais avec la prise du décret fixant le calendrier de la campagne électoral, ce jeudi par le président Alpha Condé, la voie est désormais ouverte à tous les candidats au scrutin législatif, pour mener leur campagne du 23 août à minuit au 22 septembre à minuit.
Xinhua

La campagne électorale se déroulera du 23 août au 22 septembre

Le président guinéen Alpha Condé a fixé jeudi la date de démarrage et de clôture de la campagne électorale, qui s'étalera du 23 août à minuit GMT au 22 septembre à minuit inclusivement, a-t-on appris de sources officielles.Le président appelle à travers ce décret le président de la "Cour suprême, la présidente du Conseil nationale de la communication (CNC) et le président de la Commission électorale nationale indépendante (CNC), ainsi que les ministres de la Justice, de l'Administration du territoire et de la Sécurité, chacun en ce qui le concerne à veiller à l'application correcte de cette décision".Ce décret intervient juste après le tirage au sort des partis politiques pour leur passage sur les antennes des médias d'Etat, durant cette campagne, au cours d'une cérémonie tenue jeudi dans les locaux du Conseil national de la communication (CNC).Le scrutin législatif est prévu pour le 24 septembre, même si l'opposition commence à émettre des réserves sur les préparatifs de ce vote, mettant en cause le fonctionnement de la CENI.
Xinhua

jeudi 22 août 2013

Marchés publics en Afrique : opportunités et challenges pour les entreprises chinoises

A l'heure où de nombreux pays sont toujours en proie à la crise économique, le continent africain enregistre une croissance enviable et fait de la construction des infrastructures sa priorité afin de réaliser un développement plus rapide. Des documents montrent que les transports, l'électricité, les travaux hydrauliques ainsi que les communications sont des secteurs clés dans lesquels les gouvernements des pays africains investissent beaucoup. Lors du 18e Sommet des chefs d'Etat de l'Union africaine, l'Afrique a encouragé les organisations internationales, les pays partenaires ainsi que les capitaux étrangers à participer aux travaux publics sur le continent. Tout cela offre de belles opportunités aux entreprises étrangères souhaitant s'octroyer une part du gâteau, notamment les entreprises chinoises. En fait, grâce au développement du commerce entre la Chine et l'Afrique, les entreprises chinoises ont déjà beaucoup progressé sur le marché africain des travaux forfaitaires. En 2011, le montant des travaux entrepris sous contrats par les sociétés chinoises en Afrique a atteint 36,12 milliards de dollars. Les entrepreneurs chinois possèdent une part de marché très importante dans les pays du nord de l'Afrique, au premier rang desquels figure l'Algérie, et de plus en plus de sociétés chinoises très compétitives commencent à s'implanter sur le continent noir. Ne se contentant plus des projets d'adjudication tels que la construction de logements, de ponts et de routes, les entreprises chinoises participent désormais à des projets nécessitant des technologies avancées et des fonds importants. Cependant, le marché des travaux publics en Afrique n'est pas sans risque, notamment en raison de la dégradation de la situation politique dans certains pays.
Certaines sociétés sont par ailleurs problématiques, n'accordant que peu d'importance à leur intégration dans la culture locale et ne faisant pas preuve de responsabilité sociale. La concurrence parmi les entreprises chinoises implantées en Afrique nécessite également une réglementation afin de prévenir une guerre des prix. Pour tirer de réels bénéficies du marché africain et contribuer au développement local, les entreprises chinoises doivent mener des enquêtes minutieuses avant de se lancer. Il faut considérer le marché africain d'adjudication des travaux publics d'un point de vue stratégique. Dans ce tout nouveau marché, les entreprises chinoises doivent assurer une bonne qualité des travaux en échange de la confiance des partenaires locaux.
Xinhua

La rue africaine cible des trafiquants de faux médicaments

YAOUNDE, 22 août 2013 (AFP) - "Le médicament de la rue tue. La rue tue le médicament", avertit une banderole devant une pharmacie de Yaoundé. Au Cameroun, comme en Côte d'Ivoire, au Kenya, ou encore à Kinshasa, le trafic de faux médicaments est un fléau qui enrichit des contrefacteurs au cynisme sans limite. Faux anti-paludéens, faux antalgiques,... mais aussi fausses perfusions de sérum de réhydratation, faux antibiotiques, ou faux antidiabétiques: aucun domaine du secteur pharmaceutique n'est épargné par les trafiquants, selon des informations recueillies par les bureaux de l'AFP en Afrique. "Là, vous avez le +diclofen fort+ (anti-inflammatoire), c'est le best-seller du marché. Ici, c'est du viagra dont raffolent les Camerounais", vante au marché central de Yaoundé, Blaise Djomo, un vendeur.
Ils sont une centaine, installés sous des parasols, qui animent au quotidien "la pharmacie du poteau", comme on l'appelle au Cameroun, au vu et au su de tout le monde. Des cartons de médicaments sont posés çà et là, en plein air. Des boîtes et plaquettes de cachets sont alignées sur des étals de bois.
Au mieux sans effet, au pire véritables poisons, les faux sont vendus à l'unité, sur les marchés, par des marchands à la sauvette ou des épiciers, souvent mêlés à de vrais médicaments achetés légalement ou détournés du secteur hospitalier. Et pour les organisateurs du trafic, ils générent des revenus considérables.
"Les filières sont de deux types. A côté de petits contrebandiers artisanaux, il existe des réseaux criminels internationaux qui assurent l'acheminement depuis les zones de fabrication éloignées de Chine et d'Inde", explique Parfait Kouassi, président de l'Ordre national des pharmaciens de Côte d'Ivoire de 2005 à 2012.
Lui qui avait fait de la lutte contre ces faux médicaments une priorité a échappé à deux tentatives d'assassinat au siège de l'Ordre des pharmaciens. "Signe que de gros intérêts sont en jeu et qu'il ne s'agit pas seulement de petits trafiquants artisanaux", relève-t-il.
Le phénomène progresse et représente 20 à 25% du marché du médicament en Côte d'Ivoire, selon lui. Au Kenya, la contrefaçon représentait 30% du secteur en 2012, selon le Bureau kényan de la Pharmacie, tout comme au Cameroun.
Le prix, argument choc
En République démocratique du Congo, comme dans bon nombre de pays du continent, il n'y a pas de statistiques, mais des saisies régulières. Au Nigeria - un temps grand fournisseur de contrefaçons -, les faux médicaments et traitements périmés ont représenté jusque 70% des ventes en 2002. Le fléau semble depuis avoir été contenu, selon les autorités.
Comme dans bien d'autres domaines, l'Afrique du Sud fait exception sur le continent. Grâce à un système de contrôle performant des importations et à une industrie pharmaceutique nationale qui tient à préserver son marché, le pays est épargné, Abubakar Jimoh, porte-parole de l'agence nationale de contrôle de l'alimentation et des médicaments (NAFDAC).
Le Nigeria tente lui de promouvoir un système de vérification par SMS de numéros de série des médicaments qui permet à l'utilisateur de vérifier l'authenticité du produit.
Mais dans nombre de pays, la lutte contre le trafic se limite à des descentes ponctuelles de police sur les marchés pour saisir les marchandises, ou à des campagnes publiques d'information et de sensibilisation qui n'ont que peu d'effets sur les consommateurs.
Car dans des pays où les dépenses de santé - médecine, pharmacie, hospitalisation - ne sont pas remboursées et constituent un fardeau pour les plus modestes, le prix de vente est un argument choc.
Au marché central de Yaoundé, une cliente, Nadine Mefo explique: "Je suis là pour acheter un vermifuge et un truc pour prévenir le paludisme chez mes enfants. Ça coûte moins cher qu'à la pharmacie et ça soulage l'enfant".
"Les médecins disent que les médicaments du marché sont dangereux, mais depuis que je viens, je n'ai pas encore eu de problème", ajoute-t-elle, avec en main deux plaquettes de comprimés, d'origine indéterminée.
Xinhua

mercredi 21 août 2013

Les armes s’affutent pour le scrutin du 24 septembre prochain

Conakry-Démarrage ce mardi 20 Août 2013 de la formation des agents des commissions administratives d’affichage, de correction et de distribution des cartes d’électeur dans les cinq circonscriptions de Conakry. Dans la commune de Matoto, c’est une université privée de la place qui abrite les trois jours de formation d’environs six cent (600) agents de quarante deux CARLE. A quelques trente et quatre (34) jours du scrutin législatif prévu pour le 24 septembre prochain, la CENI en partenariat avec IFES et Aide et Action a lancé ce mardi une session de formation des agents chargés d’afficher les listes électorales, d’y corriger les anomalies et de distribuer les cartes d’électeur aux ayant droit. Dans la circonscription de Matoto, les six cents agents sont répartis en six groupes de 106 personnes soient deux groupes par jour. Cette formation est une manière de renforcer leur capacité d’opération. « Cette étape constitue une phase très importante dans le processus électoral. Quand les cartes d’électeur vont venir, les électeurs vont se mobilisés dans les CARLE pour récupérer leur carte. Mais comment faire que ces cartes ne soient pas ne soient pas trouées de fautes et comment leur remettre. Voilà pour l’importance de cette formation. »Nous a confié. A la question d’en savoir plus sur le réalisme de la date du 24 septembre, Barry Boubacar Ditinn, Commissaire à la CECI de Matoto se dit optimiste malgré les quelques problèmes en cours de résolution. « actuellement la CENI travaille 24h sur 24 sans relâche. Ceci pour vous dire que malgré les petits réglages qui sont en cours, nous sommes bien confiants que les guinéens iront aux urnes à la date indiquée, c’est à dire le 24 septembre 2013. Depuis un certain temps nous sommes dans course contre la montre et je suis très optimiste comme tous les autres commissaires qu’ils soient de la CENI, des CECI, CEPI et CESPI qu’on ne ratera pas ce grand rendez-vous tant attendu par les guinéens.» En ce qui concerne la prise en charge des agents, les représentants d’IFES coorganisateur de cette session de formation lèvent tout doute pour dire que toutes les dispositions sont prises pour éviter les fausses notes comme cela a été pendant les opérations de révision des listes électorales.
Daouda Mohamed Camara
Sayon Kourouma
Tam tam Guinee

L' Afrique est attachée au partenariat avec les BRICS (Zuma)

Les pays africains sont attachés à plusieurs titres à leur partenariat avec les pays des BRICS, a déclaré mardi le président sud-africain Jacob Zuma. "L' avancement de nos programmes de développement socio-économiques est très largement soutenu par nos partenariats tournés vers le progrès, tels que le groupe des BRICS", a déclaré M. Zuma lors de son discours d' ouverture de la première réunion du Conseil commercial des BRICS à Johannesburg. En plus des pays des BRICS, plusieurs pays africains participent à cette réunion destinée à identifier des mesures et initiatives spécifiques pour accroître le commerce, les affaires, l'industrie manufacturière et les liens d'investissement entre les pays des BRICS, d'une part, et entre les pays des BRICS et l'Afrique, d'autre part. BRICS est un acronyme qui désigne le puissant groupement des principaux marchés émergents de la planète, à savoir le Brésil, la Russie, l'Inde, la Chine et l'Afrique du Sud. "Avec le Conseil commercial des BRICS, notre intention est de fournir une plate-forme pour déterminer de nouveaux modèles et approches pour un développement plus équitable et une croissance solidaire dans le monde", a déclaré M. Zuma. La force du groupe des BRICS est amplifiée par le fait que les pays des BRICS représentent 43 % de la population mondiale, environ 18 % du PIB mondial et 40 % des réserves de devises, dont le montant est estimé à environ mille milliards de dollars, a ajouté le président sud-africain. L'an passé, le total des échanges au sein des BRICS s'est monté à 6,1 milliard de dollars, soit 16,8 % du commerce mondial. "Ainsi, la présence et l'influence du groupe des BRICS continue à se faire sentir. Nous sommes ravis que le 5e Sommet de Durban ait introduit un élément de partenariat avec l'Afrique et nous comptons bien le faire avancer", a souligné M. Zuma.
La valeur du partenariat des BRICS pour l'Afrique du Sud en particulier est également immense, comme le rappellent les relations commerciales bilatérales.
En 2012, le commerce total de l'Afrique du Sud avec les pays des BRICS s'est monté à 294 milliards de rands (environ 29 milliards de dollars), soit une progression de 11 % par rapport aux 264 milliards de rands de 2011, a indiqué M. Zuma.
Le commerce avec la Chine, par exemple, a augmenté de 7 %, passant de 188 milliards de rands en 2011 à 201 milliards de rands en 2012.
"Il y a clairement un fort potentiel au sein des BRICS et, en tant qu' entreprises, vous devriez profiter des opportunités", a souligné le président sud-africain.
Selon M. Zuma, le Conseil commercial des BRICS doit être une plate-forme destinée à examiner et faire avancer les questions clés dans les secteurs suivants au sein des BRICS : infrastructures, mines et minéraux, services, fabrication, énergie et services financiers, entre autres.
M. Zuma a déclaré souhaiter que la réunion donne un nouvel élan à la nouvelle banque de développement dirigée par les BRICS.
"Une politique coordonnée en matière de change entre les pays des BRICS aidera certainement à réduire la volatilité des devises ainsi que les sous ou surévaluations, ce qui permettra d' améliorer à la fois le commerce et l'investissement", a-t-il souligné.
Comparé à la Banque mondiale et la Banque asiatique de développement, la nouvelle banque des BRICS devrait mieux incarner le principe d' égalité dans les opérations.
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Foutah Djallon : les esclaves se sont-ils révoltés contre leur maitre ?

Si officiellement l’esclavage a été abolit en Guinée en 1957 avec la bénédiction du père de l’indépendance guinéenne et premier président de la Guinée, Ahmed Sékou Touré, c’est toujours une réalité au Foutah Djallon.
Et en cette période électorale, les associations se multiplient au Foutah Djallon. Les autochtones qui sont devenus par la force des choses « Rundè » et qui n’avaient pas le droit de vivre dans le même village que leur maitre sont désormais dans des associations dénommée « Mandén Djallon » et « l’Union des Djallonkés ».
Une façon de se démarquer du « Haal Pular ».
Et cette situation inquiète bien évidemment le président de l’UFDG, Mamadou Cellou Dalein Diallo qui lors de la conférence de presse animée mardi à Coleah à la maison du même nom a laissé éclaté son colère. « aujourd’hui, le RPG a délocalisé les bureaux de vote. Les partisans de l’opposition sont obligés maintenant de se déplacer pour parcourir parfois 10 km pour pouvoir voter. Le RPG a déplacé les bureaux de vote dans ses fiefs ».
Mais au juste, que se passe t-il au Foutah. De nos investigations, il ressort que ce sont les Rundè qui avaient l’obligation de se déplacer de leur village pour aller accomplir leur obligation citoyenne dans les villages de leur maitre. Ce que les esclaves n’ont pas apprécié et pour cause. Il est difficile pour un esclave de venir dans les fiefs de son maitre et voter contre lui. Autrement, les Rundè ne peuvent pas venir dans les villages de nobles et voter contre Mamadou Cellou Dalein Diallo.
Conséquence, les bureaux de vote ont été délocalisés. Et à présent, les « Rundè » doivent voter dans leur village et les « nobles » aussi chez eux. D’où les craintes du président de l’UFDG avec cette nouvelle donne qui n’est plus en sa faveur.
Et si l’on n y prend pas garde, la révolte des esclaves risque de changer profondément le Foutah.
Comme pour dire que dans les pratiques, le problème d’esclavage est toujours d’actualité au Foutah.
GuineeLive

Les autorités condamnent les attaques incessantes contre les médias

CONAKRY (Xinhua) - Face aux attaques et aux agressions incessantes contre les médias guinéens et les journalistes, les autorités guinéennes à travers le ministre des droits de l'homme et des libertés publique s'insurgent et condamnent de tels actes barbares, qui entravent la liberté de la presse dans le pays. Dans une note d'information, le ministre guinéen des droits de l'homme Kalifa Gassama Diaby affirme avoir constaté avec regret et préoccupation la récurrence des comportements qui portent gravement atteinte à l'esprit démocratique, aux principes généraux des droits humains, notamment à l'endroit des journalistes, dans l'exercice de leur métier et l'expression libre de leurs opinions. Pour lui, le droit à l'information pour tous les citoyens et la liberté de la presse sont essentiels dans une démocratie et les libertés et droits fondamentaux sont inviolables, inaliénables, imprescriptibles et indispensables pour tout bon fonctionnement démocratique. "Personne et aucun groupe de personne n'a le droit de porter atteinte à ces droits et libertés. Notre pays ne peut pas faire exception si nous voulons nous doter d'une société démocratique et de ses règles universellement définies" a soutenu M. Diaby. Il a rappelé que la liberté de la presse, celle de la communication et d'opinions sont garanties et protégées par la Constitution et par les conventions internationales relatives aux Droits de l'homme. En cas d'anomalie, d'irrégularités ou de dysfonctionnement dans l'exercice et la jouissance des droits et libertés, les voies de recours légales sont prévues et il revient aux autorités légalement compétentes en particulier aux juges, de dire le droit et de prononcer les sanctions prévues à cet effet.
Au regard de toutes ces préoccupations légales et de la nécessité impérieuse de garantir la dynamique démocratique dont le pays a besoin, le ministère des droits de l'homme a condamné fermement l'agissement des groupes d'individus et invite les autorités à tous les niveaux à prendre toutes les dispositions pour veiller à une pleine jouissance des droits et libertés de tous les citoyens ainsi que de tous les journalistes guinéens.
Et pour en finir avec la culture d'impunité et rappeler aux citoyens que la liberté de la presse est un principe sacré en démocratie et "pour dire que tout n'est pas permis dans un Etat de droit démocratique", il est impératif que ceux qui se sont livrés à ces attaques inacceptables, quelques soient les motifs, quelques soient leurs statuts, leurs opinions politiques, répondent de leurs actes devant la justice, a insisté le ministre des droits de l'homme.
Par ailleurs, s'en prendre aux journalistes, pénétrer violemment les locaux d'une radio, faire preuve de violence, sous prétexte qu'on y aurait diffusé des informations fausses, est un comportement absolument inacceptable au regard des principes démocratiques et des droits de l'homme universellement reconnus, a souligné le ministre.
Xinhua

mardi 20 août 2013

Guinée: arrestation d'une vingtaine de policiers trafiquants de carburant

CONAKRY, 20 août 2013 (AFP) - Dix-neuf policiers guinéens impliqués dans un vaste trafic de carburant à Conakry ont été arrêtés et placés en détention, a appris mardi l'AFP auprès de la gendarmerie. Les 19 policiers, ainsi que deux civils, ont été arrêtés ce week end "en flagrant délit de vol de carburant près du port autonome de Conakry", a déclaré le commandant Mamadou Alpha Barry, porte-parole de la gendarmerie guinéenne.
Selon lui, les 19 policiers appartiennent tous au commissariat central de Kaloum, le quartier administratif, des ambassades et des affaires de Conakry. Le groupe détournait depuis 18 mois de très grosses quantités de carburant entre les installations des hydrocarbures du port autonome de Conakry et le dépôt central de la Société guinéenne de pétrole (SGP).
"Ils opéraient grâce à un mécanisme qu'eux-mêmes ont mis en place, à savoir des groupes électrogènes, des motos-pompes, des installations électriques, des fûts, des bidons, des citernes de plus de 50.000 litres, ainsi que des hommes armés qui gardaient les lieux pendant qu'ils pompaient le carburant", a précisé le commandant Barry.
La bande organisait le trafic depuis un bunker installé dans un bâtiment en chantier à la direction nationale des mines dont les travaux avaient été interrompus il y a un an et demi.
La lutte contre la corruption, le vol et les détournements de biens publics, véritables fléaux en Guinée depuis des décennies, est l'une des priorités affichées du régime du président Alpha Condé, premier chef de l'Etat démocratiquement élu en 2010.
AFP