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samedi 30 novembre 2013

Le président guinéen rassure les travailleurs du port de Conakry face aux rumeurs de la "vente" de ce patrimoine

CONAKRY, (Xinhua) -- Le président guinéen Alpha Condé a effectué une visite au port autonome de Conakry vendredi, où il a rassuré les travailleurs des efforts entrepris par son gouvernement en faveur de l'agrandissement des capacités de ce port, une démarche qui n'a rien à voir avec une éventuelle "vente" de ce patrimoine, dont les rumeurs continuent de courir dans la ville, a-t-on appris de sources officielles. Des rumeurs relayées par certains médias locaux, et selon lesquelles c'est le groupe français Bolloré qui seraient sur le point de s'adjuger le port de Conakry. Le président Alpha Condé a indiqué devant les membres de l'association de la gestion de la main d'œuvre portuaire que son gouvernement voudrait faire augmenter les capacités du port en vue de lui permettre de recevoir de gros bateaux. Les travailleurs ont mis cette rencontre à profit pour solliciter une amélioration de leurs conditions de vie, qui à leurs yeux passerait forcément par une "augmentation" de salaires.
Le chef de l'Etat guinéen a à son tour souligné la nécessité de procéder à un recensement biométrique des travailleurs du port. Chose qui pourrait faciliter la gestion de ce personnel estimé à près de 3 000, selon des sources syndicales.
A noter que la psychose s'est installée au sein du port de Conakry depuis que les rumeurs faisant état d'une éventuelle cession de ce patrimoine à Bolloré, pour la gestion de toutes ses activités, a commencé à courir dans la capitale.
Il y a environ trois semaines, le Premier ministre guinéen Mohamed Saïd Fofana avait rencontré le syndicat des travailleurs du port autour de la question.
Le chef du gouvernement avait démenti la rumeur, sans pour autant parvenir à chasser cette hantise chez les employés. Ceux-ci craignant que Bolloré, vienne compresser les effectifs, au cas où cette "probable vente" arrivait à voir jour.
Mais ce passage du président Condé au port ce vendredi pourra certainement faire renaître le sourire dans ce port dont les activités sont capitales dans la vie économique de la Guinée.
Xinhua

Sommet de l'Elysée : l'Afrique conviée à Paris début décembre

PARIS, (Xinhua) -- Le sommet de l'Elysée pour la paix et la sécurité en Afrique doit réunir à Paris les 6 et 7 décembre prochain, à l'invitation du président français François Hollande, de nombreux dirigeants d'Etats africains. Selon des observateurs politiques, ce sommet entre dans le cadre des efforts déployés par la France pour préserver son influence traditionnelle sur le continent africain, où elle a été accusée, par le passé, d'être "Gendarme d'Afrique" pour avoir lancé des opérations d'intervention controversées, notamment en Libye et en Côte d'ivoire. Au total, les représentants de 42 pays africains, sur les 54 Etats que compte le continent, doivent être rassemblés au palais de l'Elysée afin de se pencher sur les questions des conflits et de l'insécurité qui touchent leur continent. Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, et la présidente de la Commission de l'Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, seront également présents, sans oublier les délégations de l'Union européenne, du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale.
Cette réunion au sommet doit notamment porter sur les différentes crises politiques et sécuritaires qui touchent le continent africain, à l'exemple de la situation de la République centrafricaine (RCA), où l'armée française s'apprête à intervenir aux côtés d'une force militaire de l'Union africaine (MISCA). Il s'agira de la deuxième opération militaire engagée par la France sur le sol africain en une année. En janvier 2013, des soldats français ont été envoyés au Mali pour arrêter l'avancée de groupes djihadistes. Plusieurs chefs d'Etat du continent africain sont attendus à cet évènement, en particulier le Malien Ibrahim Boubakar Keïta (IBK), le Burkinabé Blaise Compaoré, le Congolais Denis Sassou Nguesso, le Gabonais Ali Bongo Ondimba et l'Equato-Guinéen Teodoro Obiang Nguema.
Selon le magazine Jeune Afrique, l'entourage du président Hollande se réjouit de la venue de ces "poids-lourds" de l'Afrique francophone. D'autres dirigeants n'ont pas été conviés, en raison de leurs "démêlés" avec la Cour pénale internationale (Soudan et Zimbabwe) ou encore de la suspension de leurs pays par l'Union africaine après un coup d'Etat (Madagascar, Guinée-Bissau, Centrafrique et Egypte). "Des invitations leur ont quand même été transmises, mais pas au plus haut niveau", a précisé l'hebdomadaire panafricain, citant une source parisienne. Ces pays seront donc représentés.
L'Afrique du Sud ne sera pas non plus représentée par son président Jacob Zuma, qui a récemment indiqué son absence, invoquant une réunion importante de son parti, le Congrès national africain (ANC). Le désistement de cet acteur clé de la communauté africaine non-francophone est un coup dur pour la politique française en Afrique.
Le président Hollande s'était en effet rendu en Afrique du Sud en octobre dernier pour une visite officielle de deux jours, marquant une volonté de rapprochement bilatéral. M. Zuma lui avait alors laissé entendre qu'il serait sans doute présent au Sommet de l'Elysée.
D'autres chefs d'Etat ont décidé d'envoyer un représentant. C'est le cas du président de l'Angola, José Eduardo dos Santos, qui a dit dépêcher son ministre des Relations extérieures, et du dirigeant algérien Abdelaziz Bouteflika, encore convalescent, qui doit être représenté par son Premier ministre.
Le président français avait annoncé l'organisation de ce Sommet lors du 50e anniversaire de l'Union africaine en mai dernier à Addis-Abeba, en Ethiopie.
"C'est le sens du Sommet de l'Elysée qui se tiendra en décembre, huit mois après que l'Union Africaine ait décidé de créer une capacité de réponse aux crises, et six mois après la réunion sur la sécurité maritime dans le Golfe de Guinée qui a engagé des actions contre la piraterie", a indiqué le président français François Hollande, en août 2013 à l'occasion de la Conférence des Ambassadeurs.
L'Europe sera représentée au Sommet de Paris. Car c'est ensemble que nous devons répondre aux demandes des pays africains en matière de formation, d'encadrement et d'équipements de leurs armées, a indiqué François Hollande devant des ambassadeurs, et d'ajouter :"Car ce continent est plein d'avenir. Il doit pouvoir par lui-même maîtriser son destin. La France sera à ses côtés. Sans rien chercher pour elle-même".
François Hollande, qui a déclaré à plusieurs reprises que la "Françafrique est terminé", a en effet convoqué, les 6 et 7 décembres à l'Elysée, son premier "sommet France-Afrique", ont estimé certains observateurs politiques.
Xinhua

vendredi 29 novembre 2013

La Guinée "présente des risques" de tension et "des opportunités" de dialogue (responsable Onu)

AKAR, 29 novembre 2013 (AFP) - La situation en Guinée "présente des risques" de tension mais aussi des "opportunités immenses" de dialogue au sein du Parlement issu des législatives du 28 septembre, a estimé vendredi Saïd Djinnit, représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Afrique de l'Ouest. "Les résultats définitifs proclamés par la Cour suprême doivent être acceptés par tous. Nous ne pouvons pas ignorer les frustrations des uns et des autres. Cette situation présente des éléments de risques", a indiqué à la presse M. Djinnit à l'issue d'une réunion des chefs des missions de paix des Nations unies en Afrique de l'Ouest. "Il y a des problèmes économiques et sociaux qui peuvent malheureusement exacerber ce genre de tension", selon M. Djinnit. "La situation présente des risques mais aussi des opportunités immenses pour aller de l'avant", a-t-il cependant ajouté. Selon lui, les hommes politiques guinéens "ont désormais la possibilité d'aller à l'Assemblée nationale où le dialogue institutionnel doit s'approfondir", avec une institution "représentative où le pouvoir a une majorité simple (avec 53 députés pour le parti au pouvoir sur 114) et l'opposition fortement représentée". "C'est une invitation faite par le peuple de Guinée à leurs leaders pour qu'ils discutent à l'Assemblée nationale, pour construire ensemble la Guinée, dans le respect des règles du jeu démocratique", a-t-il poursuivi. Un jeune a été tué par balle et au moins dix sept civils blessés lundi à Conakry, en marge d'une "journée ville morte" à l'appel de l'opposition et lors de laquelle deux gendarmes ont également été blessés, selon des sources médicales et des témoins
L'opposition guinéenne avait appelé à cette "journée ville morte" pour protester contre ce qu'elle appelle le "hold-up" du pouvoir aux élections législatives du 28 septembre remportées par le parti du président Alpha Condé et ses alliés.
Plusieurs incidents liés à la contestation des résultats ont eu lieu ces dernières semaines.
Selon les résultats définitifs publiés le 15 novembre par la Cour suprême, le Rassemblement du peuple de Guinée (RPG, au pouvoir) est arrivé en tête avec 53 députés et, avec de petits partis alliés, le pouvoir a obtenu la majorité absolue (fixée à 58 sièges) à l'Assemblée nationale, comprenant au total 114 élus.
Selon les mêmes chiffres, les partis d'opposition ont obtenu 53 députés.
AFP

Afrique de l'Ouest : près de 11 millions de personnes menacées par la famine

ABIDJAN, (Xinhua) -- Près de 11 millions de personnes en Afrique de l'Ouest et au sahel sont menacées par la famine malgré une campagne agro-pastorale 2013-2014 "globalement assez bonne" dans la région, estiment les experts du Réseau de prévention des crises alimentaires en Afrique de l'Ouest et au Sahel (RPCA). A l'issue de sa 29ème réunion annuelle tenue à Abidjan, le RPCA a relevé des "risques d'insécurité alimentaire et nutritionnelle localisés" en raison des "prix encore élevés" des denrées malgré une campagne agro-pastorale 2013-2014 "globalement assez bonne" en Afrique de l'Ouest et au Sahel. "La production céréalière au Sahel et en Afrique de l'ouest est estimée à 57 millions de tonnes, soit une hausse de 16%, la production de riz a connu une hausse importante de 31%" mais "près de 11 millions de personnes sont susceptibles d'être affectées par l'insécurité alimentaire et nutritionnelle", indique le communiqué final de la réunion transmis jeudi à Xinhua. "La malnutrition aiguë globale risque de toucher près de 4,5 millions d'enfants de moins de cinq ans", ajoute le communiqué final. Face à ces risques, les experts ont souligné "l'urgence de la reconstitution des stocks alimentaires nationaux" ainsi que la nécessité de "renforcer la gouvernance des Etats au niveau des systèmes statistiques agricoles" afin de mieux orienter et renseigner les politiques alimentaires et nutritionnelles. A la clôture des travaux qui ont duré trois jours, le Premier ministre ivoirien, Daniel Kablan Duncan a insisté sur l'objectif de "l'éradication de la faim" en Afrique de l'Ouest et au Sahel "à l'horizon 2020", tout en appelant à "une solidarité plus accrue" des Etats et à "l'utilisation de la science et des technologies" pour développer l'agriculture. La 29ème réunion du RPCA a permis aux participants de valider, entre autres, le projet de grille d'indicateurs de suivi et d' évaluation de la Charte pour la prévention et la gestion des crises alimentaires en Afrique de l'Ouest et au sahel.
Xinhua

jeudi 28 novembre 2013

Conférence des Partenaires et des Investisseurs privés : La Guinée récolte un montant historique de plus de 6 milliards de dollars US à Abu Dhabi.

Abu Dhabi - 26 novembre 2013 - La Conférence des Partenaires et des Investisseurs privés de la Guinée, qui s’est déroulée sur deux jours, avec l’appui des autorités des Emirats Arabes Unis, de la Banque africaine de développement, de la Banque mondiale et du Programme des Nations Unies pour le Développement, a terminé ses travaux avec succès ce lundi 25 novembre 2013. Cette conférence a examiné la vision d’émergence du Président de la République de Guinée, le Professeur Alpha Condé, les stratégies sectorielles et de diversification de l’économie, ainsi qu’une soixantaine de projets transformateurs pour lesquels les partenaires et les investisseurs ont fait des déclarations d’intention de financement de plus de 6 milliards de dollars US.
La conférence était placée sous la haute présidence effective du Professeur Alpha Condé, Président de la République de Guinée. Elle a été ouverte en présence de Son Excellence Sheikh Abdullah bin Zayed Al Nahyan, Ministre des affaires étrangères des Emirats Arabes Unis, et a connu la participation de plusieurs personnalités influentes de l’économie, de la finance, du développement et de la politique, y compris Monsieur Tony Blair, ancien Premier Ministre du Royaume Uni, Monsieur Bernard Kouchner, ancien Ministre français des affaires étrangères, le Président de la Banque Islamique de Développement, El hadj Ahmed Mohamed Ali, Monsieur Thierry Tanoh, Directeur Général de Ecobank, Monsieur Makhtar Diop, Vice-président pour la Région Afrique de la Banque mondiale, Monsieur Philippe Prosper, Vice-président Afrique et Amérique latine, Société Financière Internationale (IFC), Monsieur Zondo Thomas Sakala, Vice-président chargé des programmes pays, régionaux et des politiques, Banque africaine de développement (BAD), Monsieur Harry Snoek, Chef de Division Adjoint, Département Afrique, Fonds Monétaire International et Monsieur Anthony Ohemeng-Boamah, Représentant Résident du Programme des Nations Unies pour le Développement en République de Guinée, ainsi que Monsieur Sam Walsh Président Directeur Général de Rio Tinto, et le Président de Chinalco, Monsieur Xiong Weiping.
Plusieurs autres personnalités représentant les bailleurs de fonds, partenaires au développement multilatéraux et bilatéraux, leaders d’opinion, ainsi que la communauté des investisseurs et des affaires, tant guinéennes qu’internationales, ont également pris part aux travaux de cette conférence, et la salle des congrès de l'hôtel Jumeirah à Etihad Towers où s’est déroulée la conférence, a dû refuser du monde, avec plus de 600 participants présents au lieu de 350 attendus.
Les présentations et panels de discussion des participants, ainsi que les déclarations d’intention de financement des projets d’investissement publics par les partenaires au développement, ont marqué la première journée de la conférence. D’autres panels de discussions ont eu lieu au cours de la deuxième journée, de même que les présentations du secteur privé sur de nombreuses opportunités d’investissement.
Les moments forts ont consisté en la signature de conventions et en l’annonce des déclarations d’intention de financement et d'appui des investissements et des programmes par les partenaires et les investisseurs. Au titre des signatures, le partenariat stratégique entre la République de Guinée et les Emirats Arabes Unis, pays hôte de la conférence, s’est concrétisé par une convention minière amendée entre Mubadala, le fonds de diversification économique d’Abu Dhabi, Global Emirates Aluminum Corporation et le gouvernement guinéen portant sur un projet d’exploitation de la bauxite à Sangarédi, de construction d’une raffinerie d’alumine et d’expansion du port minéralier de Kamsar pour un investissement total de 5 milliards de dollars US. L’accord illustre la nouvelle dynamique des investissements étrangers en Guinée.
Le gouvernement a également signé deux protocoles d’accord, respectivement, avec Al Dahra pour promouvoir le développent d’opportunités d’investissement privé dans le domaine du développement rural et avec Abu Dhabi Port Corporation pour l’extension du Port de Kamsar. La Banque africaine de développement a signé, elle aussi, deux accords de crédits et deux accords de dons dans le secteur de l’eau et de l’énergie, pour un montant total de 63 millions d’unités de compte.
Au titre des déclarations d’intention, la Banque mondiale a mis 500 millions USD sur la table, en appui à la mise en œuvre du DSRP 3 dans les secteurs de l'hydroélectricité, de l'agriculture, et de l'éducation, ainsi que dans les domaines de la gouvernance et des projets régionaux. Le représentant de la Banque mondiale a invité les autres partenaires au développement à en faire autant pour appuyer l'émergence de la Guinée. Appel qui a été entendu car la Banque islamique de développement, à son tour, a promis d'injecter 300 millions de dollars US pour appuyer le développement des infrastructures, l'amélioration de l'éducation et de la formation, ainsi que l'accès aux soins de santé de qualité. La Banque africaine de développement a présenté un programme de financement pour la Guinée de 250 millions de dollars US.
Quant au Fonds Saoudien de Développement – qui a récemment conduit une mission exploratoire d'études de projets en Guinée dont les estimations s'élèvent à 32 millions de dollars US – il a relancé la mise avec des intentions de financement s'élevant à 100 millions de dollars US, avec 30 millions supplémentaires sous forme d'appui budgétaire au gouvernement guinéen. L’Arabie Saoudite compte également faciliter ses flux d'échanges économiques avec la Guinée. L’Union Européenne compte appuyer le développement de la Guinée avec un montant total de 200 millions €, et la Coopération japonaise, JICA, dont les investissements s’élèvent déjà à 170 millions de dollars US depuis 2011, mettra désormais l’accent sur les projets d’infrastructure, d’éducation, de renforcement des capacités, et de pêche. Enfin, l’Allemagne s’est engagée à investir 24,4 millions € dans sa coopération financière et technique avec la Guinée, dans l’éducation primaire, la santé de la reproduction et la santé infantile.
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest, après avoir salué les efforts de la Guinée en faveur de la paix et de la stabilité régionale, s'est engagée à s'appuyer sur ce pays pour dynamiser l'économie de l'Afrique de l'Ouest.
Ces engagements forts des partenaires et investisseurs serviront à concrétiser la vision d’émergence et de diversification de la Guinée. Le gouvernement et le secteur privé guinéens ont séduit les partenaires et les investisseurs qui ont eu l'occasion au cours de cette conférence, de découvrir réellement les opportunités d'affaires que la Guinée offre. Les investisseurs sont sortis rassurés de la conférence d’Abu Dhabi, compte tenu des progrès accomplis par la Guinée dans l’amélioration de 7 places du classement de la Guinée au titre des critères du Doing Business et de la détermination des autorités guinéennes à poursuivre ses efforts de sécurisation de l’environnement des affaires.
Le succès de la conférence, les engagements pris, les accords signés et le dialogue ouvert avec les milieux investisseurs sont une illustration concrète des actions de la Guinée pour engager sa transformation économique. « Les défis sont encore nombreux, mais il ne fait aucun doute que la Guinée avance, pas à pas. Avec cette conférence, nous avons amené la Guinée au monde. Il faut maintenant amener le monde en Guinée », a déclaré le Ministre d’Etat, Ministre de l’Economie et des Finances de la République de Guinée, Monsieur Kerfalla Yansané.

Riz: la Cedeao a décaissé 6 milliards de FCFA pour relancer la filière

Le commissaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), Dr. Lapodini Marc Atouga, a indiqué, mardi, que l’institution a décaissé de 15 millions de dollars, soit environ 6 milliards de Fcfa pour accroître la production du riz en Côte d’Ivoire. C'était à l’occasion de la cérémonie d’ouverture de la 29e réunion annuelle du Réseau de prévention des crises alimentaires au Sahel et en Afrique de l’Ouest (Rpca), à Abidjan. Selon Dr. Lapodini Marc Atouga, la Côte d’Ivoire, à l’instar des 14 pays de la Cedeao, doit révolutionner la filière rizicole. « Si nous pouvons avoir dix groupes de paysans de 300 personnes qui produisent du riz dans les 15 États, j’espère que notre sous-région subira une révolution », a-t-il indiqué. Il souligne: « l’offensive riz va rentrer dans sa phase de croisière ». Car, l’Union monétaire et économique ouest-africaine (Uemoa) est fortement préoccupée par la sécurité alimentaire et nutritionnelle en Afrique de l’ouest. Et les montants engagés dans ce processus sont estimés à 492 milliards de Fcfa, a révélé le commissaire de l’Uemoa, Ibrahima Dieme. Pour les experts de l’espace communautaire, les pays membres doivent constituer des groupes de paysans, soit 300 par groupes. Ce qui permettra, selon Dr. Lapodini, d’avoir chaque fois 40% de production en plus. Cette option a eu des résultats encourageant après la première expérimentation, selon lui.
Kamagaté Issouf/ Fraternité matin

L'UA souligne l'impératif de garantir la sécurité alimentaire en Afrique

ADDIS ABEBA, (Xinhua) -- La présidente de la Commission de l'Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini-Zuma, a souligné l'impératif de porter attention à l'ensemble de la chaîne de production et d'approvisionnement pour assurer la sécurité alimentaire sur le continent africain. La présidente a tenu ces propos à l'occasion d'une réunion de haut-niveau de deux jours intitulée Canaliser l'innovation en faveur des systèmes agricoles et alimentaires en Afrique, qui s' est achevée mardi au siège de l'UA à Addis Abeba en Éthiopie. Autour du thème "Relever les défis et concevoir le 21ème siècle ", cette réunion a discuté des modèles de succès récemment observés en matière de développement agricole en Afrique, et étudié les opportunités et défis sur la voie à venir. Dans un communiqué mercredi, l'UA a déclaré que l'issue de cette réunion serait utile pour le sommet de l'UA en janvier 2014 qui aura pour thème "2014, année de l'agriculture et de la sécurité alimentaire".
Impliquant plus de 40 hauts responsables, dont des ministres de l'Agriculture de pays membres de l'UA, des hommes d'affaires, des exploitants agricoles et des universitaires, cette réunion a été organisée en commun par Mme Dlamini-Zuma et par Kofi Annan, l'ex- secrétaire général et directeur de la Fondation Kofi Annan.
Cette réunion a pour but d'identifier les opportunités et de développer les points forts des institutions africaines qui sont à la pointe du changement et de la mise en oeuvre du programme de développement de l'agriculture en Afrique, le cadre CAADP, ainsi que d'autres actions pour renforcer les systèmes alimentaires nationaux et régionaux. Elle vise également à réunir les dirigeants et experts du secteur agricole en Afrique pour une discussion concentrée sur leurs attentes pour l'Année de l'Agriculture et pour la suite du 21ème siècle, ainsi qu'à faire entendre la voix des Africains, du petit exploitant agricole au chef d'État, pour promouvoir un cadre amélioré pour le développement, la planification et la mise en oeuvre des programmes agricoles au niveau des pays.
Xibhua

Guinée : la multiplication des cas d'assassinat et de viols provoque la psychose dans la capitale (synthèse)

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CONAKRY, (Xinhua) -- Un cadre du ministère de l'Economie et des Finances a été sauvagement assassiné par des inconnus, qui ont mutilé son corps avant de le cacher dans le vé hicule de son père, a-t-on appris de sources policières ce mercredi. Une situation qui en rajoute à la psychose déjà grandissante chez les populations face à la montée de la criminalité dans la cité. Mohamed Ghussein, la victime, était âgée d'une trentaine d'années et avait longtemps servi comme conseiller au département des Finances. Ce crime a lieu à peine trois jours après un autre cas, concernant cette fois une adolescente de 13 ans, morte suite à un viol collectif subi de la part d'une bande de bandits, qui se sont introduits dans la demeure d'un opérateur économique en pleine journée, pour prendre sa famille en otage et exiger une rançon de 10 mille dollars us. L'épouse de Ousmane Tanou Diallo dont le témoignage a été repris dans la presse locale, a indiqué que les ravisseurs ont affirmé avoir été commis pour attenter à la vie de son époux. Celui-ci s'en est tiré avec des blessures que lui ont infligées les membres du gang. Avant de quitter les lieux sans être "inquiétés". La police a ouvert une enquête pour élucider ces crimes, indique une source gouvernementale contactée par un reporter de Xinhua. Dans ce même registre d'insécurité, il faut rappeler la mort il environ un mois de Kalil Diané, ce père de famille et fonctionnaire au niveau du Haut commissariat à la reforme de l'Etat. Tué par balles, sur le pont longeant la corniche de la Minière, quartier résidentiel de Conakry aux environs de 21 heures GMT. Alors qu'il regagnait son domicile. Ses présumés assassins, 3 hommes et une femme, habillés en treillis militaires, ont emporté la voiture de leur victime.
Le même groupe de malfrats va commettre un double meurtre dans un télé-centre situé dans la commune de Matama, dans la banlieue de la capitale, la même nuit. Les autorités compétentes en appellent à la collaboration des populations pour endiguer le fléau. C'est dans cette optique que se situe le projet de création d'une police de proximité. A ce propos, 250 agents ont bénéficié d'une formation dans ce sens, et leur déploiement pourrait aussitôt se faire dans des commissariats de police.
Dans un entretien accordé récemment à un hebdomadaire local, le ministre de la Sécurité et de la Protection civile Madifing Diané disait "qu'il n'y aura jamais une sécurité pour une population en dehors de cette population elle-même. » Ce qui signifie en clair que les populations doivent contribuer à informer les services de sécurité pour dénicher les bandits qui écument la cité.
"Que la population ait confiance aux services de sécurité, parce que, si nous avons la confiance entre les services de sécurité et la population, il va de soi que les services de sécurité seront très à l'aisé. Parce que, tout simplement, les criminels et les bandits sont dans les quartiers, ils vivent avec ces populations à la base, ils sont dans les villes, ils vivent avec les populations à la base", a-t-il laisse entendre.
Malgré cet appel, les habitants ont parfois peur de s'inscrire dans cette logique. Craignant d'être pris pour cible par les mêmes malfrats, une fois libérés. Car la plupart des bandits interpellés arrivent à se tirer d'affaires, une fois déférés devant les juridictions compétentes.
Un fait que dénoncent à longueur de temps, les services de sé curité et les médias.
Xinhua

mercredi 27 novembre 2013

Flash Info:Le Président de la République Pr Alpha Condé a regagné Conakry ce matin

Après un voyage fructueux à Abu Dhabi, aux Emirats Arabes Unis, le Président de la République, son Excellence le Professeur Alpha Condé a regagné Conakry très tôt ce matin du 27 novembre 2013.
Le Bureau de Presse de la Présidence de la République de Guinée

Communiqué de la République de Guinée:La République de Guinée, Mubadala et DUBAL s’accordent sur le développement du projet Guinea Alumina Corporation (GAC)

L’accord d’un montant total de 5 milliards de dollars illustre la nouvelle dynamique des investissements étrangers en Guinée,
tout en garantissant des ressources à Emirates Global Aluminium
Abu Dhabi, 25 novembre 2013 – La République de Guinée, qui a engagé une nouvelle phase de sa transformation économique basée sur de massifs investissements directs étrangers, a signé aujourd’hui un accord avec Guinea Alumina Corporation (GAC), une joint-venture détenue par Mubadala Development Company et Dubaï Aluminium (DUBAL), redéfinissant la stratégie de développement du projet de raffinerie d’alumine de Sangarédi.
L’accord a été conclu lors de la Conférence des Partenaires et Investisseurs Guinéens d’Abou Dhabi, par son Excellence Mohamed Lamine Fofana, Ministre des Mines et de la Géologie de la République de Guinée, et Khaled Al Rashedi, Administrateur de GAC et Conseiller Senior de Mubadala. L’accord a été signé aujourd’hui en présence de Son Excellence Kerfalla Yansané, Ministre d’Etat, Ministre de l’Economie et des Finances de la République de Guinée et Son Excellence, Khalid Ghanem Al Ghaith, Vice-Ministre des Affaires étrangères délégué aux Affaires économiques.
Les points clés de l’accord sont les suivants :
La construction à Sangarédi d’une mine de bauxite destinée à l’exportation qui sera opérationnelle en 2017 ;
Le développement d’un port ouvert à de multiples utilisateurs à Kamsar en 2017. Le port sera ouvert à d’autres projets d’exploitation minière et de raffinage dans la région, ainsi qu’aux utilisateurs locaux d’autres secteurs ;
Une raffinerie d’alumine d’une capacité de production initiale de 2 millions de tonnes par an dont les travaux débuteront en 2018 et dont la première production commerciale d’alumine est prévue en 2022.
En mai 2013, Mubadala et DUBAL ont annoncé qu’ils reprenaient conjointement le projet GAC en Guinée, acquérant ainsi les 66.6% de BHP Billiton et Global Alumina. Mubadala et DUBAL étaient jusqu’alors des investisseurs minoritaires dans le projet, possédant respectivement 8% et 25% des parts de GAC. Mubadala et la société Investment Corporation of Dubai (ICD) ont ensuite annoncé la fusion de DUBAL et EMAL qui a donné naissance à Emirates Global Aluminium (EGA), le cinquième plus grand producteur d’aluminium mondial qui détiendra cent pour cent des parts de GAC.
En réaction à la signature de cet accord, le Ministre guinéen des Mines et de la Géologie, S.E. Mohammed Lamine Fofana a déclaré : «L’accord matérialise la nouvelle dynamique de la Guinée, tournée vers la promotion des investissements privés et des partenariats stratégiques. Aujourd’hui, nous mesurons pleinement les bénéfices futurs du partenariat stratégique de long-terme établi avec les Emirats Arabes Unis. Cet accord rapportera à la Guinée des investissements étrangers estimés à 5 milliards de dollars, au cours des huit prochaines années. A son apogée, le plan de développement créera 14,000 emplois directs et indirects et contribuera à la croissance du PIB de la Guinée. Le projet engendrera des bénéfices économiques et sociaux considérables, dont la formation d’une nouvelle génération d’ingénieurs et de techniciens guinéens. »
Abdulla Kalban, Président de GAC, PDG de DUBAL et PDG désigné d’EGA a ajouté : « Aujourd’hui, nous avons renforcé notre partenariat avec la République de Guinée. Ce nouvel accord générera des bénéfices considérables pour les deux parties. L’accord qui prévoit de développer ce projet d’envergure internationale dans la bauxite et l’alumine en Guinée marque une étape importante pour les actionnaires de GAC en garantissant des ressources en amont de la chaîne de production de l’aluminium. Notre stratégie en Guinée, qui comprend ce projet et nos relations commerciales avec la CBG, occupe une place importante dans la vision d’Emirates Global Aluminium et nous sommes impatients de le voir réalisé et de générer des bénéfices pour les deux nations.»
A propos de la Guinée :
· La Guinée attire des investissements directs étrangers massifs pour la croissance économique.
· « La Guinée est entrée dans une nouvelle phase, celle de la transformation économique basée sur les investissements. C’est le temps de la mise en œuvre », a déclaré le Président Alpha Condé, le 25 novembre à Abu Dhabi, à la Conférence des Partenaires et des Investisseurs de la Guinée.
· La Guinée, prochaine destination privilégiée pour les investissements en Afrique : la Guinée est aujourd’hui une démocratie stabilisée qui entre dans une nouvelle ère, celle de la transformation économique basée sur les investissements. La Guinée est “open for business”, avec une politique économique claire de diversification au-delà des mines, une économie assainie, les ingrédients d’une croissance à deux chiffres, un environnement des affaires renforcé, et des potentiels exceptionnels : minerai, agriculture, énergie, infrastructures, accès aux marchés sous-régionaux.
· La Guinée est amenée à devenir dans les prochaines années un des global players de l'économie minière internationale, un grand producteur agricole, et un exportateur sous-régional d’énergie hydroélectrique.
· Depuis 2010, la Guinée a engagé d’importantes réformes dans les secteurs clés de l’économie, des finances, de la justice, de l’administration et de la sécurité. Ces choix stratégiques portent déjà leurs fruits. La croissance du PIB a ainsi atteint les 3,9 % entre 2011 et 2012 ; les recettes fiscales ont progressé de 14,9 % du PIB en 2009 à 19,2 % en 2012 ; le déficit budgétaire s’est considérablement réduit ; l’inflation a remarquablement baissé ; le taux de change du franc guinéen s’est stabilisé; les avoirs extérieurs ont remarquablement augmenté ; les investissements publics s’y sont accrus ; et l’accès des populations aux services sociaux de base a commencé à s’améliorer.
Pour toute demande media, merci de contacter:
Le Bureau du Président de la République de Guinée

Lutte contre la consommation de drogue : la MASAD entend contribuer à l’éradication du fléau

La Mission d'aide à la Santé et Développement (Masad), une structure sanitaire qui regroupe des professionnels de la santé et qui œuvre en faveur de la lutte contre certaines maladies et la promotion de la santé, entend s'investir activement à la lutte contre la consommation de la drogue. Elle l'a fait savoir lors d'une conférence organisée mardi au Centre Culturel Franco-guinéen. La MASAD entend contribuer à la lutte contre la consommation de la drogue et des stupéfiants sous toutes ses formes, à travers des campagnes de sensibilisation sur les risques liés à ce fléau. Cette conférence avait pour objectif de sensibiliser les jeunes élèves et étudiants des établissements d'enseignement publics et privés où la consommation de drogue est très répandue. Des observateurs affirment que la majeure partie des jeunes élèves consomment de la drogue. C'est pourquoi, la toxicomanie est devenue un problème inquiétant, un vrai problème de société. Au cours de la conférence, Dr Mamady Mory Keïta, Psychologue à l'hôpital national Donka évoque les raisons de l'attention particulière qu'il accorde à la lutte contre la consommation de la drogue : « Le nombre de jeunes ayant intéressés à la consommation de drogue devient de plus en plus important. Nos dernières études montrent par exemple sur un nombre de 1 821 malades il y a eu 395 cas de malades qui consomment la drogue .Voilà que nous, en tant qu'intervenant, ça nous intéresse à plus d'un titre. » a expliqué Dr Mory Keïta. Compte tenu du taux élevé des jeunes dépendant de la drogue, Dr Mamady Mory Keïta énumère quelques méfaits liés à sa consommation de la drogue. « Les méfaits les plus important sont par exemple, si je prends le cas de canabis, la perte de mémoire. Pour un élève qui va à l'école, qui ne peut plus retenir sa leçon, qui ne peut plus suivre un professeur en classe, c'est déjà un grand méfait et c'est ce qui devrait attirer notre attention, attirer l'attention des jeunes » a-t-il conseillé. Dr Mory Keïta a toutefois signalé la perturbation de la santé physique même du consommateur de la drogue. « La Drogue qui est le canabis va être brûlé, donc la combustion va libérer la même puissance sinon plus que la cigarette. Donc ils sont toxiques sur notre cerveau qui peut entraîner ce qu'on appelle le cancer. » Un fléau qui doit interpeller à la fois les parents d'élèves et les autorités à tous les niveaux.
Abdoul Wahab Barry Kabanews

Les experts ouest-africains réfléchissent sur la gestion des crises alimentaires

ABIDJAN, (Xinhua) -- Des experts ouest-africains assistent depuis mardi à une réunion du Réseau de prévention des crises alimentaires au Sahel et en Afrique de l'Ouest (RPCA) à Abidjan en vue d'améliorer les outils et les mécanismes de prévention et de gestion des crises alimentaires dans la sous-région. La rencontre de deux jours devrait permettre de faire le diagnostic de la situation agricole, alimentaire, nutritionnelle en vue de proposer des mesures concrètes pour faire face à toutes éventualités relativement aux crises alimentaires et aux personnes vulnérables. La réunion vise également à analyser "les indicateurs et outils méthodologiques de mesures de la résilience", a indiqué le secrétaire exécutif du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le sahel (CILSS), Djimé Adoum. La malnutrition au Sahel et en Afrique de l'Ouest reste une question préoccupante en raison des taux de malnutrition chronique supérieurs à 40% dans certaines zones et des taux de malnutrition aiguë globale qui dépassent régulièrement le seuil critique de 15% dans certaines régions. Près de 128 millions de personnes vivent dans une situation agro-alimentaire et nutritionnelle déficitaire en Afrique de l' Ouest et dans le Sahel, selon le CILSS.
Xinhua

mardi 26 novembre 2013

Mohammed bin Zayed reçoit a reçu lundi, le président Alpha Conde de la Guinee

Mohammed bin Zayed reçoit a reçu lundi, le président Alpha Conde de la Guinee
Général Sheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan, Prince héritier d'Abou Dhabi et commandant suprême des Forces armées Émirats Arabes Unis, a reçu le lundi, à Al Bahr Palace le président Alpha Condé de la Guinée.
Président Condé est actuellement en visite au pays pour assister à la Conférence sur le partenariat, de développement et d'investissement sur la Guinée, organisée par le ministère des affaires étrangères de l'UAE et Abu Dhabi Chamber of Commerce et d'industrie.
Lors de la réunion, Cheikh Mohammed et le Président Condé ont traité des relations de coopération et les moyens de renforcer, en particulier dans les domaines économiques et secteurs d'investissement, pour servir les intérêts mutuels des deux pays amicaux. Ils ont également échangé leurs vues sur diverses questions d'intérêt commun
Cheikh Mohammed a affirmé que les Emirats Arabes Unis, sous la direction de la Présidente son Altesse Sheikh Khalifa bin Zayed Al Nahyan, sont attache à cultiver des relations avec les pays amis et coopérer avec eux dans différents domaines pour renforcer l'action commune.
Pour sa part, le Président de la Guinée a exprimé sa reconnaissance pour l'appui à l’eau pour l'économie de son pays par le biais de partenariats avec le gouvernement et le secteur privé. Il a remercié les Emirats Arabes Unis pour les initiatives qu'ils ont lancé, notamment la récente conférence à Abou Dhabi, pour renforcer le partenariat économique et s'est félicité des projets et des investissements conjoints.
Il a exprimé l'intérêt de son pays à bénéficier de l'expérience de développement des Émirats Arabes Unis.
GuineeSud

Signature d'un accord de 5 milliards de dollars entre la Guinée et Mubadala pour la construction d'une raffinerie d'alumine

CONAKRY, 26 novembre (Xinhua) -- Le gouvernement guinéen et la société Mubadala Development Company et Dubai Aluminium (DUBAL) ont paraphé lundi en marge des travaux du forum économique d'Abu-Dhabi, un accord portant sur le montant de 5 milliards de dollars américains destinés au financement du projet de construction d'une raffinerie de transformation de l'alumine. Cet accord a été signé pour la partie guinéenne par le ministre des Mines et de la Géologie Mohamed Lamine Fofana, et par Khaled Al Rashedi, représentant la société Mubadala, a-t-on appris de sources officielles. Les composantes de cet accord sont entre autres la construction d'une société d'exploitation et d'exportation de la bauxite dans la localité de Sangaredi, située en Basse Guinée, qui pourrait être opérationnelle en 2017, la construction à Kamsar d'un port en eau profonde en 2017. Le projet prévoit également la construction d'une raffinerie de transformation d'alumine d'une capacité de 2 millions de tonnes par an, dont les travaux démarrent en 2018 et la première commercialisation de la production pourrait survenir vers 2022. A noter que c'est en mai 2013 que Mubadala and Dubai Alumina (DUBAL) ont announcé l'acquisition de 66.6% de BHP Billiton et de Global Alumina.
Xinhua

lundi 25 novembre 2013

La Guinée veut attirer des investissements directs étrangers massifs pour la croissance économique

Abu Dhabi, 25 novembre 2013 - La Conférence des Partenaires et des Investisseurs privés de la Guinée, conjointement saluée par les donateurs et le milieu des affaires internationaux, n’est pas seulement un succès, au-delà des attentes, mais aussi l’illustration des actions de la Guinée pour concrétiser la transformation économique.
Cet événement, qui a duré deux jours et a rassemblé plus de 600 participants, a ouvert la voie au renforcement de l’économie, de l’investissement et du développement, avec les partenaires investisseurs qui souhaitent saisir les opportunités d’investissement dans ce pays d’Afrique de l’Ouest. Elle est à l’aube d’une croissance accélérée à travers une économie diversifiée. En seulement trois ans, la Guinée a apporté d’importants changements primordiaux à sa stabilisation et à son processus de démocratisation.
« La Guinée est entrée dans une nouvelle phase, celle de la transformation économique basée sur les investissements. C’est le temps de la mise en œuvre », a déclaré le Président Alpha Condé à la conférence aujourd’hui.
« Les défis sont certes encore nombreux, mais un autre départ est possible. Avec cette conférence, nous avons amené la Guinée au monde. Il faut maintenant amener le monde en Guinée », a déclaré le Ministre d’Etat, Ministre de l’Economie et des Finances de la République de Guinée Kerfalla Yansané.
La Guinée se positionne comme une des prochaines destinations privilégiées pour les investissements en Afrique. L’objectif de la conférence était d’encourager l’investissement massif en Guinée et de présenter les opportunités aux investisseurs dans divers domaines tels que l’agriculture, le secteur minier, l’énergie, les infrastructures, la sphère sociale, la construction et l’intégration régionale. La Guinée, qui est une démocratie stable armée d’une stratégie économique claire et d’un environnement propice aux affaires, est amenée à devenir dans les prochaines années un des global players de l'économie minière internationale, un grand producteur agricole, et un exportateur sous-régional d’énergie hydroélectrique.
La conférence a également servi de plateforme d’échanges pour les donateurs afin de prolonger le développement et l’assistance économique de la Guinée. Le Président Alpha Condé, l’ancien Premier Ministre britannique Tony Blair, les représentants du Secrétariat Général des Nations Unies, l’Union Africaine et la CEDEAO ont été des intervenants majeurs, comme ceux de la Guinée, des Emirats Arabes ; sans oublier les partenaires, les investisseurs tels que Sam Walsh, Président Directeur Général de Rio Tinto Group, Xiong Weiping, Président de Chinalco, Thierry Tanoh, Directeur Général, Ecobank, et Patrice Motsepe, Président d’African Rainbow Minerals.
Sélection de citations :
Alpha Condé, Président de la République de Guinée : « Notre pays a retrouvé la confiance des partenaires du développement qui nous ont soutenu lorsque nous avons entrepris des projets ambitieux ; ceux-ci ont été rendus possibles par la patience héroïque du peuple guinéen ».
Tony Blair, Ancien Premier Ministre de la Grande-Bretagne: « Le Président Condé a une vision pour l’avenir de son pays selon laquelle son immense potentiel économique ne pourra être réalisé qu’à travers un partenariat avec le secteur privé. L’avenir de la Guinée ne dépend pas de l’aide des donateurs et des partenaires du développement, bien que ce soit important. Son avenir repose sur un secteur privé dynamique et sur des investissements étrangers de qualité. Mon message aux investisseurs est le suivant : “Venez. Soyez attentifs et réalistes quant aux défis qui se présentent, mais soyez là. Les investisseurs qui agissent vite ne le regretteront pas” ».
Obiageli Ezekwesili, Conseillère économique principale, African Development Policy Initiative, Open Society Foundation: « Nous avons besoin d’un leader fort pour une nation complexe comme la Guinée, avec une approche pragmatique du management économique et des investissements du secteur privé. Un long chemin a déjà entrepris par le Président Condé pour le bien de son pays ».
Sam Walsh, Président Directeur Général de Rio Tinto Group : « Je suis ici aujourd’hui parce que la Guinée est d’une importance stratégique pour Rio Tinto. »
Patrice Motsepe, Executive Chairman d’African Rainbow Minerals: « Je n’ai absolument aucun doute que dans quelques années, les investissements viendront massivement en Guinée. »
La Conférence des Partenaires et Investisseurs de Guinée, tenue du 24 au 25 novembre à Abu Dhabi, a été conjointement organisée par les Emirats Arabes Unis (UAE), le Ministère des Affaires Etrangères, Abu Dhabi Executive Affairs Authority et la Chambre de commerce et de l’Industrie d’Abu Dhabi. La conférence a été financée par le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), la Banque Mondiale, le Fond Monétaire International (FMI) et la Banque Africaine de Développement (BAD).
- FIN -
For Immediate Release
Guinea Takes Action to Attract Massive Foreign Direct Investment for Economic Growth

FAO: coup d'envoi de l'Année internationale de l'agriculture familiale 2014

NEW YORK (Nations Unies), (Xinhua) -- L'ONU a lancé vendredi dernier l'Année internationale de l'agriculture familiale (AIAF) 2014 afin de souligner le vaste potentiel détenu par les agriculteurs familiaux dans l'éradication de la faim et la conservation des ressources naturelles. Dans les pays développés comme en développement, plus de 500 millions de fermes familiales produisent les aliments qui servent à nourrir des milliards d'êtres humains. Dans de nombreux pays en développement, elles constituent en moyenne 80% de toutes les exploitations agricoles. Au lancement de l'Année internationale à New York ont participé de hauts responsables des Nations Unies, des ambassadeurs auprès de l'ONU, des ministres et des dirigeants de la société civile nommés comme ambassadeurs spéciaux pour l'Année, et dont les noms figurent plus bas. Le directeur général de la FAO, José Graziano da Silva, a mis l'accent sur l'énorme potentiel productif des agriculteurs familiaux: "En choisissant de célébrer cette année, nous reconnaissons que les agriculteurs familiaux sont des figures de proue dans la double urgence à laquelle est confronté le monde aujourd'hui: améliorer la sécurité alimentaire et sauvegarder les ressources naturelles, conformément aux Objectifs du Millénaire pour le développement, au débat sur l'Agenda de développement post 2015 et au Défi Faim Zéro", a-t-il déclaré. "Rien ne se rapproche plus du modèle de la production vivrière durable que l'agriculture familiale. Les agriculteurs familiaux gèrent généralement des activités agricoles non spécialisées et diversifiées qui leur confèrent un rôle central pour un environnement durable et la conservation de la biodiversité". Le directeur général a également précisé que la plupart de ces agriculteurs et les petits pêcheurs, éleveurs, communautés autochtones et traditionnelles font partie des populations les plus vulnérables au monde, une situation que l'AIAF sera tenue d'affronter.
Xinhua

Maputo accueillera la Conférence des ministres des mines

La 3ème Conférence des ministres en charge du développement des ressources minérales aura lieu à Maputo, au Mozambique du 13 au 17 décembre sur le thème: Tirer parti du Projet Afrique Extraction minière pour la Renaissance africaine en vue d'une gestion élargie par l’Afrique. La conférence sera précédée par une réunion des hauts fonctionnaires qui aura lieu du 13 au 15 décembre. Le thème a été délibérément choisie pour approfondir la participation des États membres et de leurs institutions dans la mise en œuvre du Projet Afrique Extraction minière. Le secteur est caractérisé par des relations complexes et des demandes concurrentes, des droits et des revendications. Devenue le premier forum du genre sur le continent, les es ministres africains en charge des ressources minérales saisiront l’occasion pour aborder les questions liées au développement des ressources minérales sur le continent. Un sous-thème sera consacré également à la «Gouvernance des ressources minérales et l'engagement communautaire». Les objectifs de la conference sont de : de proposer des approches pour les dirigeants africains et des options politiques relatives à l'exécution du Plan d'action pour le Projet Afrique Extraction minière dans le but de promouvoir le développement durable en Afrique en ligne avec le Programme de développement 2015 et le Programme «UA 2063» de l'Afrique.
La Réflexion sur l'adéquation, la pertinence et les lacunes dans le plan d'activités pour le Centre africain pour le développement des ressources minérales comme un cadre institutionnel qui vise à appuyer la mise en œuvre du Projet Afrique Extraction minière, est aussi attendee de cette conference.
On attend aussi le renforcement de l'appropriation et la participation des États membres et les Communautés économiques régionales dans la mise en œuvre du Plan d'action pour le Projet Afrique Extraction minière et améliorer la compréhension de ses implications sur le développement minéral de l'Afrique, et le lancement du Centre africain pour le développement minéral comme projet.
Selon les organisateurs, il s’agit aussi de considérer les modalités à suivre pour renforcer la planification et l'échange d'informations sur le Plan d'action pour le Projet Afrique Extraction minière entre les États membres et les parties prenantes;
Ainsi, les experts, lors de leur séance officielle préparont et adopteront un rapport concis sur les principales recommendations, Déclaration et décision de leur réunion, et le soumettront à la Conférence pour adoption.
Les ministres africains et hauts fonctionnaires en charge du développement des ressources minérales, les fonctionnaires de la CUA et des CER sont attendus à ces travaux. Les participants viendront également d’un large éventail de parties prenantes, notamment, les partenaires au développement, les représentants des institutions des Nations Unies, le secteur privé africain, les Chambres des mines et de l'industrie africaines, les ONG et les Organisation de la société civile, la BAD et la Banque mondiale.
Les participants définiront la façon dont les pays africains pourraient concevoir et mettre en vigueur des stratégies et politiques sur les ressources minérales grâce au Projet Afrique Extraction minière, qui pourraient inclure la promotion de la transformation économique et de la valeur ajoutée, qui peut réduire la dépendance sur les exportations de matières premières, ainsi promouvoir une croissance durable à long terme. Ceci, selon les organisateurs veillera à ce que les bénéfices d’une telle croissance soient largement partagés afin de réduire la pauvreté et améliorer le niveau de vie pour tous les Africains.
Habib NGOM/Groupe Futurs Médias

samedi 23 novembre 2013

Alpha Condé: en Guinée, «L'Etat va jouer son rôle de protecteur»

Le président guinéen Alpha Condé est l'invité de RFI ce samedi 23 novembre. De passage à Paris, il évoque les élections législatives - remportées par la majorité présidentielle mais contestées par l’opposition -, l’affaire Beny Steinmetz - du nom de ce puissant homme d’affaires que l’Etat guinéen accuse d’avoir voulu renverser le président de la République -, ainsi que du contingent guinéen au Mali. Les élections législatives du 28 septembre ont rendu leur verdict : vous avez la majorité, mais votre parti, le Rassemblement du peuple de Guinée (RPG), n’obtient qu’une majorité relative. Etes-vous tout de même satisfait des résultats ? Alpha Condé : Je suis surtout satisfait du comportement du peuple de Guinée qui a voté massivement sur l’ensemble du territoire sans qu’il y ait un seul incident, malgré les oiseaux de mauvais augure qui prédisaient la catastrophe, etc. Jamais on a eu des élections aussi tranquilles en Afrique. Deuxièmement, la mouvance présidentielle, ce n’est pas seulement le RPG. La mouvance présidentielle couvre d’autres partis. Mon problème à moi, c’est qu’on tourne la page de la transition. Il n’y a pas de démocratie sans Parlement. Donc aujourd’hui, les débats sont au Parlement et non pas dans la rue. Certains partis menacent de ne pas siéger dans la future Assemblée. Cela vous inquiète-t-il ? Chacun est libre d’avoir le comportement qu’il veut. Mon problème aujourd’hui, c’est m’atteler maintenant au développement du pays pour le grand profit des jeunes, des femmes et des larges couches populaires.
L’opposition appelle à une journée « ville morte » pour lundi. Comment réagissez-vous à cette attitude de l’opposition ?
J’ai prévenu que désormais l’Etat, tout en préservant les libertés fondamentales, va aussi jouer son rôle de protecteur des citoyens. On ne permettra plus que l’on casse les biens des citoyens ou que l’on s’en prenne aux citoyens. Il faut trouver une solution en Guinée.
Y a-t-il des négociations en cours ou envisagées pour répartir les rôles au sein de la future Assemblée, notamment en ce qui concerne les commissions ?
Cela regarde les députés. Moi je ne suis pas député.
Le RPG va-t-il briguer la présidence de l’Assemblée nationale ?
Posez la question aux responsables du RPG, c’est eux qui sont mieux placés pour cela.
Vous savez très bien que votre parti vous consulte quand même de temps en temps ...
Ils ne sont pas obligés de me consulter ! Je ne dirige plus le parti. Le parti a ses dirigeants. Je suis président de la République, je suis président de tous les Guinéens, président de la nation, donc le RPG est libre de se déterminer.
Quels sont les textes que devrait examiner, selon vous, en priorité ce Parlement ?
Le budget. On a pris beaucoup de retard. Comme nous sommes en programme avec le Fonds monétaire pendant encore un an, il est donc important que, après l’accord avec le Fonds sur le budget, ce dernier puisse être voté par le Parlement pour être mis en exécution. Le reste, on verra après.
A nouveau Parlement, dit-on, nouveau gouvernement. Allez-vous procéder à un remaniement ministériel ?
Napoléon disait qu’« un chef militaire qui donne à l’avance les divisions de ses troupes est sûr de perdre la guerre » .
Sur les révélations de coup d’Etat par la presse durant la fin de la campagne, l’Etat guinéen a-t-il ouvert une enquête ? Et si oui, des personnes ont-elles été arrêtées ?
Il y a une enquête qui est ouverte aux Etats-Unis. Moi, je suis exécutif, je ne me mêle pas de la justice. Je laisse la justice faire son travail.
Bény Steinmetz, a-t-il réellement monté un complot pour vous renverser ?
Moi, je ne parle pas des hommes. Je suis là pour défendre l’intégrité et la souveraineté de la Guinée. Et la Guinée ne sera pas déstabilisée.
Steinmetz rejette les accusations et affirme qu’il a acquis le plus légalement possible du monde les droits sur les deux blocs de la mine de Simandou. Que lui répondez-vous ?
J’ai mis en place un processus : un Comité technique est chargé de faire la revue de tous les contrats de faits et de propositions au commissaire stratégique [Comité technique de revue des titres et conventions miniers (CTRTCM), soumis au Comité stratégique, ndlr]. Donc le président n’est pas concerné. C’est pour le moment le Comité technique qui est concerné.
Le même Steinmetz vous accuse dans une interview parue dans L’Opinion le 10 octobre, « de vouloir salir sa réputation » pour lui reprendre son bien. Ce n’est pas tout, il accuse également les autorités guinéennes d’avoir monté de toute pièce cette affaire de complot. Vous-même et la justice, avez-vous des preuves contre ce monsieur ?
Je n’ai jamais fait de déclaration concernant ce monsieur. S’il a affaire à la justice, moi je n’ai rien à voir dedans. Je ne suis pas Américain, je ne suis pas du FBI. Moi, je ne suis qu’un président de la Guinée, pas président des Etats-Unis qui peut donner des ordres au FBI.
Mais l’avez-vous reçu ?
Il disait que j’étais contre lui. Je l’ai reçu pour lui dire que je ne suis contre personne, et je ne suis pour personne. Tous les contrats qui sont dans l’intérêt du peuple de Guinée, je les accepte. Ceux qui ne respectent pas le code, on les soumet à l’appréciation du Comité technique. Je n’ai rien contre sa personne, ni rien ! C’est pourquoi je l’ai laissé, pour montrer que je n’ai aucune hostilité. Mon seul problème, c’est le fait de la revue de tous les contrats. Je ne favorise personne. Je ne défavorise personne.
Etes-vous en négociation avec lui, comme on le répand ?
Mais comment voulez-vous que je négocie ? Je mets en place une structure de transparence. En aucun cas, je ne peux négocier : oo il y a la transparence, donc tout se passe à travers le Comité technique, ou il n’y a pas de transparence.
Vous avez décidé d’envoyer des soldats supplémentaires au Mali. Combien seront-ils ? Et où seront-ils déployés ?
Nous sommes en train d’arriver à un peu plus de 900. Ils sont déployés au Nord. Je souhaite que les négociations réussissent, mais il faut aussi que le Mali ait les moyens de défendre l’intégrité de son territoire et la Guinée intervient dans ce sens-là.
Pourquoi cette décision alors que la France est en train de se retirer progressivement du Mali ?
Nous remercions beaucoup la France d’être intervenue, parce si la France n’était pas intervenue, tout le pays serait déstabilisé aujourd’hui. Mais est-ce que vous ne pensez pas que c’est humiliant, que 50 ans après nos indépendances, on soit obligé de féliciter la France d’être intervenue ? Donc, il faut que l’Afrique prenne son destin en main. Il faut qu’on soit capable aujourd’hui de défendre notre souveraineté. Beaucoup de chefs d’Etat en ont pris conscience. Aux dernières sommet de l’Union africaine, nous avons décidé qu’il faudrait maintenant avoir une force d’intervention rapide.
RFI

vendredi 22 novembre 2013

Journée ville morte du 25 novembre: la mise en garde du président CONDE à ses opposants

En séjour en France, le président de la République, s'est prononcé sur l'initiative de l'opposition d'organiser une journée ville le lundi 25 novembre prochain.Lors d’un point de presse qu’il a conjointement animé avec le chef de l’Etat français, François Hollande, le président Alpha Condé est monté au créneau pour dénoncer l'attitude des responsables de l'opposition avant de les mettre en garde en ces termes : “ Pour moi la page est tournée avec l’organisation de ces élections législatives, le peuple de Guinée s’est fortement mobilisé, il n’ ya pas eu un seul incident pendant les élections. Le débat c’est au parlement. J’ai prévenu tout le monde lors de mon discours à N’zérékoré, que désormais le débat politique c’est au parlement, je n’accepterais plus de pagaille dans le pays“ a déclaré le président Alpha Condé devant la presse française et internationale. Estimant de passage que certains guinéens ont perdu la notion de l’Etat et de son autorité, le locataire du palais Sékoutoureya promet tout de même de respecter les libertés démocratiques. Mais, prévient t-il, “nous allons aussi essayer de protéger les populations et leurs biens“. Par ailleurs, et comme à l'accoutumé, le président CONDE s'en est violemment pris à son opposition en réitérant qu’elle n’est composée que d’anciens premiers ministres qui, selon le chef de l'Etat ont, mis le pays dans cette situation d’extrême pauvreté. Oumar Rafiou DIALLO, kabanews

Nord Mali: "Il faudra bien utiliser la force pour accompagner IBK", dixit Alpha Condé

Le président Alpha Condé affiche ses armes contre les islamistes toujours actifs au nord du Mali. Il a promis, depuis Paris, de renforcer l’effectif du contingent guinéen dans ce pays frère à 927 hommes avant fin mars, a appris Conakryinfos.com. "Je pense qu’au plus tard vers le mois de mars il y aura 927 soldats guinéens au Mali, notamment à Gao et à Tombouctou, parce que le Mali et la Guinée c’est deux poupons dans un même corps", a déclaré le président guinéen après son entretien avec son homologue français Hollande qui l’a reçu à l’Élysée jeudi. C’est dans le cadre du renforcement de la Mission intégrée de l'ONU pour la stabilisation au Mali (Minusma). Donc pour Alpha Condé, la bataille du Mali est aussi celle de la Guinée. "Nous devons accompagner l’armée malienne, parce que si les négociations ne réussissent pas, il faudra bien utiliser la force. Et nous sommes décidés à accompagner IBK (le président malien Ibrahim Boubacar Keita, Ndlr) dans la bataille pour l’unité du Mali". "Nous ne voulons plus entendre parler d’Azawad, parce que Azawad n’existe pas. Nous nous battrons aux côtés de nos frères Maliens pour libérer le Mali définitivement", a-t-il lancé.
Alphonse Léno
Conakryinfos.com

L'UA accueille la réunion internationale sur le développement africain

ADDIS-ABEBA, (Xinhua) -- La 14ème session du Mé canisme de coordination régional pour l'Afrique (RCM-Afrique) a ouvert ses portes jeudi au siège de l'Union africaine (UA) à Addis- Abeba, Ethiopie. Sous le thème « Le Soutien de l'ONU à l'Agenda 2063 de l'UA », la réunion de deux jours a attiré des officiels de l'UA et des agences et organisations onusiennes entre autres pour permettre à l'ONU d'apporter un soutien coordonné au programme de dé veloppement africain en se concentrant sur les priorités africaines. La session annuelle du RCM met en avant la synergie et la coordination entre les agences et organisations onusiennes afin d' améliorer la réponse collective de l'ONU aux besoins prioritaires de la région. Le mécanisme a pour but d'assurer la coordination et la cohérence dans l'apport du soutien des organisations de l'ONU aux organisations de l'UA pour renforcer son efficacité et son impact. « L'Agenda 2063 » est un cadre sur cinquante ans qui tend à apporter des conseils concrets et viables à tous les acteurs concernés sur la manière d'atteindre la vision de l'UA d'une « Afrique intégrée, centrée sur les gens et prospère, en paix avec elle-même ». S'exprimant à l'ouverture de la session, Carlos Lopes, secré taire exécutif de la Commission économique de l'ONU pour l'Afrique (UNECA), a indiqué que le RCM est important pour forger une plus grande cohérence dans le soutien apporté aux programmes et projets régionaux et sous-régionaux. Erastus Mwencha, vice-président de la Commission de l'UA, a dé claré quant à lui que la réunion est une plateforme visant à permettre à l'ONU de contribuer au programme de développement africain de manière coordonnée. Le vice-président a expliqué que les questions liées à la paix et la sécurité, le développement des ressources humaines et le développement des infrastructures font partie des domaines clefs sur lesquels l'UA et l'ONU se concentrent.
Xinhua

jeudi 21 novembre 2013

Flash Info: Le Le Président de la République, son Excellence le Professeur Alpha Condé, invité de RFI demain vendredi

Le Président de la République, son Excellence le Professeur Alpha Condé, sera l’invité de RFI demain 22 novembre 2013 à 7H40mn temps universel

Guinée: douze morts et des disparus dans l'éboulement d'une mine d'or (sécurité)

CONAKRY, 21 novembre 2013 (AFP) - Au moins douze orpailleurs clandestins ont été tués et plusieurs sont portés disparus en Guinée après un éboulement dans la nuit de mardi à mercredi de galeries dans une mine d'or de l'extrême nord-est, a appris jeudi l'AFP de source sécuritaire et auprès d'habitants. "Douze corps sans vie ont été sortis depuis mercredi matin des galeries souterraines" de la mine d'or appartenant à la Société Ashanti Goldfields (SAG), filiale de la société sud-africaine De Beers, près de Siguiri, a affirmé un membre des forces de sécurité joint depuis Conakry. Selon lui, onze personnes ont été blessées et d'autres, au "nombre indéterminé, ont été prises au piège dans les galeries" concernées où se trouvaient des orpailleurs clandestins.
Les recherches se poursuivaient jeudi pour retrouver d'éventuels survivants et des corps, ont indiqué des témoins. "On ne saura peut-être jamais le nombre de personnes ensevelies dans les galeries profondes de 20 à 25 mètres parce que les recherches se font à la main, à l'aide de pelles et de pioches", a indiqué un journaliste local.
C'est le cinquième éboulement en quinze jours dans cette zone de Siguiri où les quatre précédents ont fait quatre morts dont trois femmes, selon des habitants.
"Une campagne de sensibilisation et des avertissements ont été faits à plusieurs reprises pour empêcher les clandestins de descendre dans les galeries" des mines, a affirmé la source sécuritaire
Le sous-sol de la Guinée abrite d'immenses ressources dont d'importants minerais d'or, de bauxite et des diamant mais la majorité de ses habitants n'en profitent guère et vivent dans la pauvreté.
bm/mrb/stb/jlb/ AFP

Guinée : campagne de distribution gratuite de 2 millions 148 mille moustiquaires dans 14 préfectures

CONAKRY, (Xinhua) -- Une campagne de distribution gratuite de 2 millions 148 mille moustiquaires imprégnées a été lancée mercredi, dans la localité de Dubréka, en présence des autorités gouvernementales et des partenaires au développement, a-t-on appris de sources officielles. Cette campagne, qui a pour thème "Toute la famille, touts les nuits, toute l'année dormons sous une moustiquaire", vise 14 préfectures du pays. En tout 535 points de distribution sont prévus à travers ces préfectures durant cette opération. Le paludisme reste la principale cause de mortalité en Guinée, et les femmes enceintes et les enfants constituent des cibles de cette maladie, causée par les piqûres de moustiques.
Xinhua

CEDEAO : un programme d'appui à la régulation du commerce informel en gestation à Cotonou

COTONOU, (Xinhua) -- Une quarantaine de directeurs en charge du commerce intérieur des Etats membres de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), examinent depuis mercredi à Cotonou le programme régional d'appui à la régulation du commerce informel dans l'espace communautaire. "L' objectif général du programme est de contribuer à l'accroissement des échanges inter-régionaux dans le cadre de la construction du marché commun et de la réduction de la pauvreté dans l'espace CEDEAO", a souligné M. Ahmid Ahmed, commissaire en charge du commerce, des douanes et de la libre circulation de la CEDEAO. Ce programme, a-t-il expliqué, permettra de mettre en oeuvre des stratégies et des mécanismes afin de valoriser le dynamisme des acteurs du secteur informel commercial et de réguler de manière adéquate ses pratiques commerciales. Pour M. Ahmed, ce programme intervient dans un contexte où l' Afrique de l'Ouest est confrontée à des défis majeurs sur le plan économique, malgré les efforts déployés par les pays de l'espace depuis des années. "Le taux de croissance de 6,36% enregistré au cours de la période 2010-2012 est en de ça du minimum de 7% requis pour impulser le développement des Etats membres. Les échanges commerciaux enregistrés entre les pays de la région ne représentent que 10%", a-t-il déploré.
Cependant, a-t-il souligné, plusieurs études ont montré que ce taux des échanges inter-régionaux, ne reflète pas la réalité, vu que le commerce informel, qui échappe à l'enregistrement, constitue une part importante des économies nationales.
Il a affirmé que les mêmes études ont montré que la contribution du taux des échanges inter-régionaux varie de 20% à 75%, selon les pays.
En Afrique de l'Ouest, a-t-il poursuivi, le commerce informel transfrontalier fut longtemps cantonné aux transactions des produits du crû.
"Mais face à la mondialisation de plus en plus poussée, ajoutée à des frontières poreuses, l'on assiste au développement de transactions illégales telles que, les fraudes de toute nature, ou de trafics illicites de marchandises non produites dans la région", a-t-il déploré, regrettant les effets néfastes de ce commerce informel sur le commerce légal.
"Le commerce informel transfrontalier livre une concurrence déloyale aux entreprises installées légalement qui respectent la réglementation en vigueur, s'acquittent régulièrement de leurs impôts et taxes, avec comme conséquence : l'asphyxie des entreprises locales, la perte d'emplois, la perte de recettes budgétaires et fiscales pour les Etats", a-t-il révélé.
Xinhua

Ban Ki-moon insiste sur la création d'emplois pour réduire la pauvreté en Afrique

NEW YORK (Nations Unies), (Xinhua) -- A l'occasion de la Journée de l'industrialisation de l'Afrique, observée mercredi, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon a rappelé mercredi que la création d'emplois et l'esprit d'entreprise étaient essentiels pour éliminer la pauvreté sur le continent. "Il y a en Afrique certaines des économies à la croissance la plus rapide au monde, une croissance plurisectorielle, mais beaucoup trop d'Africains restent laissés pour compte. La région est minée par le chômage, qui touche en particulier les jeunes. Nombreux sont ceux, notamment les femmes, qui ont des conditions de travail précaires et gagnent peu", a déclaré M. Ban dans un message pour la journée. Dans le cadre de l'élaboration du programme de développement post-2015 et des efforts pour réaliser les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD), M. Ban estime qu'il faut accorder une attention particulière au problème du chômage, celui des jeunes en particulier, et aux faiblesses d'une économie qui repose en grande part sur une absence d'infrastructures. "En s'attachant à créer des emplois et à promouvoir l'esprit d'entreprise et la création de petites et moyennes entreprises, nous pouvons stimuler sur tout le continent un développement industriel durable et profitant à tous", a expliqué M. Ban. Le dynamisme économique, la forte proportion de jeunes et le potentiel d'innovation de l'Afrique sont de grands atouts qui devraient lui permettre d'avoir des industries plus solides et compétitives, a-t-il indiqué. "L'ONU tient à réaffirmer l'engagement qu'elle a pris en faveur du développement de l'Afrique et de l'action menée par l'Union africaine pour assurer une croissance qui profite à tous", a-t-il souligné.
Xinhua

mercredi 20 novembre 2013

Guinée :La société civile guinéenne appelle les acteurs politiques au calme et à la retenue

Le conseil national des organisations de la société civile guinéenne (CNOSCG), principale plateforme représentative des citoyens du pays a lancé mardi un appel à la ‘’paix’’, à la ‘’retenue’’ et à la ‘’non-violence’’ en direction de tous les acteurs politiques engagés dans le processus électoral dans le pays. Dans une déclaration publique, elle a exhorté les principaux partis politiques et les leaders à faire preuve de responsable et se soumettre au verdict rendu par la Cour suprême à propos des résultats définitifs du scrutin législatif du 28 septembre dernier. Pour les responsables du CNOSCG, l’acquis démocratique obtenu depuis le début de la transition politique est un lourd prix que les populations guinéennes ont payé de leur ‘’sang et de leur sueur’’, à travers le leadership de la société civile et des hommes politiques. Au nom du bureau exécutif, le secrétaire en charge de la jeunesse de cette organisation Alhassane Camara a rappelé le rôle joué par les acteurs de la composante sociale guinéenne dans le déroulement des dernières élections, notamment celles législatives du 28 septembre dernier. Aux partis politiques et aux medias, M. Camara a précisé qu’en tenant compte du passé récent de la Guinée et de l’option de démocratisation choisie par le peuple, chacun à son niveau doit prendre les dispositions pour éviter des incidents de nature à créer le trouble et le désordre social dans le pays. Pour Alhassane Camara, les medias doivent observer un sens élevé de responsabilité afin de respecter l’éthique et la déontologie, toute chose indispensable pour la cohésion sociale et la pacification des relations inter communautaires et inter sociales. Lors d’un récent affrontement dimanche entre les manifestants de l’opposition et les forces de l’ordre (police et gendarmes) à Cosa et Enco5, un jeune de 15 ans a été tué par des balles et 9 autres ont été blessés, dont un gendarme poignardé dans la foule.
Lansana Camara
www.conakrylive.info

La situation des enfants s'améliore en Afrique

ADDIS ABEBA, (Xinhua) -- Le continent africain offre de meilleures conditions de vie pour les enfants qu'il y a cinq ans, selon le nouveau rapport du Forum politique africain pour l'enfance (African Child Policy Forum ou ACPF). Le rapport tire ces conclusions à l'issue d'une enquête sur les conditions de vie des enfants menée dans 52 pays d'Afrique. Ce rapport, publié mardi à Addis Abeba, la capitale éthiopienne, est intitulé « Rapport africain sur le bien-être des enfants 2013 : vers une plus grande responsabilité à l'égard des enfants d'Afrique », et conclut que le bien-être des enfants ne dé pend pas nécessairement de la richesse du pays. Les pays africains « les plus favorables aux enfants » comprennent Maurice, l'Afrique du Sud, la Tunisie, l'Égypte, le Cap-Vert, le Rwanda, le Lesotho, l'Algérie, le Swaziland et le Maroc, selon le classement de ce rapport qui analyse et note les performances des différents pays en établissant un Indice de soin de l'enfance et en comparant les évolutions depuis le premier classement, effectué en 2008. L'indice de soin de l'enfance se base sur 44 indicateurs qui mesurent l'engagement des gouvernements envers la protection des enfants, la satisfaction des besoins essentiels des enfants, et la participation des enfants dans les décisions qui les concernent, selon l'ACPF. La croissance économique observée récemment en Afrique doit se traduire par des conséquences concrètes en matière de réduction des inégalités et d'augmentation des marges budgétaires consacrées investir dans l'enfance de l'Afrique, a déclaré Theophane Nikyema, directeur exécutif de l'ACPF.
Xinhua