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lundi 1 décembre 2014

Enquêtes de voisinage sur la piste d'Ebola pour arrêter le virus

Le patient ou son cadavre à peine emporté, l'enquête commence: combien de personnes vivent ici? Avez-vous voyagé récemment? Assisté à des obsèques? Face à l'épidémie d'Ebola, l'interrogatoire vise à identifier tous les contacts en espérant arrêter la course du virus.
A Mabella, un quartier miséreux de Freetown, la capitale de Sierra Leone, dans une cour congestionnée bordée de masures en tôle dépourvues d'évacuation, les yeux sont braqués sur Hawa, les visages tendus. Ils sont 88, hommes, femmes et enfants entassés dans le même abandon, partageant la promiscuité, l'unique toilette et l'air étouffant.
Deux enfants de la courée, une fille de 11 ans d'abord, puis un garçon de 20, ont été emportés par les ambulances depuis respectivement neuf et six jours, condamnant les riverains à une mise en quarantaine de 21 jours (la durée maximale d'incubation du virus) sous la garde d'une policière et d'un soldat.
Une simple ficelle leur barre la sortie, et le ravitaillement est assuré par le Programme alimentaire mondial (PAM).
Deux fois par jour, Hawa leur rend visite avec l'équipe de "contact tracers" de la Croix-Rouge, questionnaires en main. La jeune veuve de 33 ans a résisté à Ebola, seule survivante avec un fils de 4 ans d'une famille - mari, enfant, bébé - emportée par l'épidémie en l'espace de deux semaines.
"J'étais vraiment découragée", confie-t-elle. Mais puisqu'elle a survécu, elle s'est mise depuis au service des vivants, auxquels elle prêche la vigilance et la patience: "J'ai perdu mon mari, j'ai perdu mes enfants, si vous êtes malades, allez à l'hôpital, évitez les contacts directs".
C'est difficile. Les gens sont entassés, enfermés, frustrés, sans nouvelles des deux jeunes dont on ne sait s'ils sont hospitalisés quelque part dans le pays ou déjà morts. Un jeune homme montre ses mains vides, une femme s'énerve et demande du riz, des haricots et de la farine: "On a faim!".
- Faire l'appel -
Hawa plaide la patience. A ses côtés, le chef d'équipe Gray Davidson revient chaque matin poser les mêmes questions - 18 en tout - et remplir les formulaires: fièvre? Maux de tête? Douleurs musculaires? Nausées? Diarrhées? Démangeaisons?
"On a la liste des personnes répertoriées, on vérifie si toutes sont présentes et qui manque, car certains tentent d'échapper à la quarantaine".
Ces équipes de "contact tracers", chargées littéralement d'établir et de garder le contact avec l'entourage des malades, constituent la meilleure prévention possible pour barrer la route au virus en l'empêchant de se propager d'une maison à l'autre.
Gérées par le ministère de la Santé, avec l'aide des grandes organisations comme Médecins sans Frontières (MSF) ou la Croix-Rouge, pour tenter de remonter et de circonscrire la chaîne de contamination à chaque nouveau cas confirmé, elles reposent en grande partie sur le volontariat.
A travers le pays, les rescapés d'Ebola, en principe immunisés, se mobilisent pour faire barrage au virus, comme les simples citoyens qui espèrent bien y échapper.
"Chaque fois qu'on nous signale un cas suspect, un malade ou un mort on visite le voisinage, maison par maison. Deux fois par jour on rend visite aux foyers en quarantaine". Mohamed Fofanah, 32 ans et père d'un garçon de 5 ans, s'est porté volontaire le 30 septembre dans sa communauté de Mayemba, à deux heures à l'est de la capitale.
Ici, on a compté 25 morts et 17 rescapés. Trois maisons sont toujours en quarantaine. Lui-même a été épargné, jusqu'à présent. Ils sont 21 jeunes gens, dont une femme, à s'être inscrits comme "contact tracers" auprès de la chefferie de Fakunya.
"C'est chez nous ici. On n'a pas d'autre endroit. C'est notre responsabilité. Si on reste à ne rien faire, on va tous mourir. La bataille n'est encore gagnée, mais ainsi, on a une meilleure chance de survie".
AFP

Francophonie: discussions difficiles pour trouver un chef, un vote envisagé (source française)

Les tractations entre les dirigeants réunis en sommet à Dakar pour désigner un successeur au Sénégalais Abdou Diouf à la tête de la Francophonie étaient dans l'impasse dimanche matin, laissant entrevoir l'hypothèse inédite d'un vote, selon une source au sein de la délégation française.
"Nous nous orientons vers un vote à bulletin secret" pour désigner le prochain secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), a déclaré cette source sous le couvert de l'anonymat. Lors des désignations passées, les discussions avaient permis de parvenir à un consensus, sans vote formel.
Les représentants des pays membres doivent se réunir à huis clos en fin de matinée pour désigner le successeur de l'ex-président sénégalais Diouf, après plus d'une décennie à la tête de la Francophonie. Mais sa succession est un vrai casse-tête.
Quatre Africains et une Canadienne d'origine haïtienne, l'ex-gouverneure générale du Canada Michaelle Jean, sont en lice. Les Africains sont l'ex-président burundais Pierre Buyoya, l'écrivain et diplomate congolais Henri Lopes, l'ex-Premier ministre mauricien Jean-Claude de l'Estrac et l'ancien ministre équato-guinéen Agustin Nze Nfumu.
En marge du sommet samedi, les dirigeants ont tenté d'oeuvrer à un consensus au sein des pays africains pour aboutir à une candidature unique.
"L'objectif, c'est que les choses soient un peu plus claires et qu'il n'y ait pas quatre candidats africains", a indiqué une source diplomatique française.
"Il pourrait y avoir des désistements dans la matinée" avant la réunion à huis clos des 55 Etats membres de plein droit (la Thaïlande et la Centrafrique, sont suspendus par l'OIF pour cause de coup d'Etat), a déclaré cette source dimanche.
Des "discussions intenses entre les chefs d'Etat au dîner à la présidence sénégalaise" samedi soir se sont prolongées tard dans la nuit, a-t-on précisé de même source.
La chute fin octobre du président burkinabè Blaise Compaoré, que Paris et M. Diouf souhaitaient voir hériter du poste, selon les révélations du secrétaire général sortant, a bouleversé la donne.
Ce contre-exemple pourrait en particulier obérer les chances de deux des candidats africains: Pierre Buyoya, au passé de putschiste, et Henri Lopes, ambassadeur du Congo à Paris. Des élections sont prévues dans ce pays l'an prochain et le clan du président Denis Sassou Nguesso est accusé par l'opposition de vouloir lui permettre de garder le pouvoir en modifiant la Constitution.
Une règle non écrite veut que le secrétaire général soit issu d'un pays du Sud -- certains plaident même pour une chasse gardée africaine -- et que l'administrateur(actuellement le Québécois Clément Duhaime) vienne du Nord.
Le poste, créé en 1997, a vu se succéder deux Africains: l'Egyptien Boutros Boutros-Ghali, ancien secrétaire général de l'ONU, et Abdou Diouf.
AFP

mardi 29 juillet 2014

Ébola: un centre sous-régional de coordination à Conakry

Face à l'apparition continue de nouveaux cas et de décès imputés au virus Ebola en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a ouvert un Centre sous-régional de coordination de la réponse à l’épidémie d’Ébola à Conakry, la capitale guinéenne.
La cérémonie s'est déroulée en présence du directeur général de l'OMS Afrique, le Dr. Luis Gomes Sambo, qui a indiqué que ce Centre permettra un suivi en temps réel des activités de lutte contre l’épidémie, en lien avec les comités nationaux de lutte et les équipes déployées sur le terrain.
'Le Centre servira de plate-forme pour consolider et harmoniser l'appui technique apporté aux pays ouest-africains affectés par l'épidémie'.
'Il servira aussi à mobiliser des ressources pour la riposte', a souligné le Dr. Francis Kasolo, directeur du Centre pour la prévention et le contrôle des maladies pour la région Afrique à l'OMS.
Il s’agit d’un lieu de travail où les différents partenaires techniques, notamment le CDC/Atlanta, l’Institut Pasteur, MSF, Plan International, la Croix-rouge et les Agences du système des Nations unies seront représentées et travailleront ensemble pour renforcer le partenariat international en appui aux pays qui luttent contre l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest.
L'idée de la création de ce Centre est à l'initiative des ministres de la Santé de 11 pays africains lors d'une réunion d'urgence convoquée par l'OMS du 2 au 3 juillet à Accra, au Ghana.
La réunion d'Accra a identifié les principaux défis et lacunes dans la réponse, à savoir: la coordination, la communication, la collaboration transfrontalière, le traitement des patients, la recherche des contacts et la participation communautaire, les ressources humaines et le soutien financier.

Guinée : lutter contre la diarrhée à travers l'hydraulique villageoise

CONAKRY, (Xinhua) -- Le gouvernement guinéen fait recours au système d'hydraulique villageoise pour lutter contre la propagation des maladies diarrhéiques, dont le choléra, en fournissant de l'eau potable aux populations des zones défavorisées.
Au cours des trois dernières années, plus de 32 milliards de francs guinéens (4,5 millions de dollars) ont été injectés dans le secteur, afin de réparer les forages abimés et de réaliser des nouveaux dans les préfectures où l'accès à l'eau portable est un véritable casse-tête pour les populations.
Cette action humanitaire a permis aux personnes bénéficiaires d' éviter l'usage des puits traditionnels, dont les eaux sont souvent impropres à la consommation et contiendraient des microbes de toute nature.
Grâce aux efforts du gouvernement, le taux d'adduction d'eau dans les communautés rurales et urbaines est passée de 41,7% à 53, 9%, a rappelé le directeur général du Service national des points d'eau (SNAPE) Alpha Ibrahima Nabé.
L'objectif du SNAPE, a-t-il dit, est d'atteindre les 13.220 points d'eau repartis sur l'ensemble du territoire nationale, soit une couverture estimée à 100%.
A défaut, avec le soutien du gouvernement et des partenaires étrangers, le service compte aller jusqu'à 71,3% de couverture en forages dans le pays.
Actuellement, seulement 42,3% de la population rurale ont accès à un point d'eau moderne, dans un rayon de moins d'un km, pour une dotation moyenne journalière de 10 litres/jour/habitant.
Le réseau hydrographique de la Guinée est très dense et comprend 1.165 cours d'eau répartis dans 23 bassins fluviaux dont 9 nationaux et 14 internationaux.

samedi 26 juillet 2014

Guinée : 4 millions d'euros pour assainir Conakry en six mois

CONAKRY, (Xinhua) -- Les autorités guinéennes viennent de valider un budget destiné à l'assainissement de la capitale du pays, Conakry, à hauteur de 36 milliards de francs guinéens (4 millions d'euros), sur une période de six mois, a-t-on appris de sources officielles.
Ce budget a été adopté au terme d'un atelier initié par le Premier ministre guinéen Mohamed Saïd Fofana, qui a regroupé des acteurs du secteur, dont des petites et moyennes entreprises de ramassage d'ordures.
Ce budget servira à financer l'assainissement de la ville, le long de toute la chaîne. Ceci de "la pré-collecte à la collecte, en passant par le ramassage des ordures, ainsi que le volet sensibilisation", a indiqué le gouverneur de Conakry, Soriba Sorel Camara, au terme de cet atelier qui s'est achevé vendredi.
Le gouverneur a mis l'occasion à profit pour inviter les populations à s'impliquer dans le ramassage des ordures.
A la veille du lancement de cet atelier de validation du budget d'assainissement de la capitale, M. Camara avait prévenu que " toute personne qui jettera volontairement les ordures dans la rue sera sévèrement sanctionnée", rappelant que l'assainissement de la ville de Conakry se fera désormais la nuit.
Il a par ailleurs indiqué que les candidatures aux postes de chefs de quartiers et maires de la cité devraient être soutenues par "la présentation d'un projet de sécurité et d'assainissement".
Pareillement à ce programme gouvernemental axé sur l' assainissement de Conakry, la Guinée entend louer à moyen terme les services d'une société spécialisée dans la collecte et le traitement des déchets solides, rapportent nos sources.
Xinhua

USA: prison ferme pour un Français dans une enquête de corruption en Guinée

Le Français Frédéric Cilins, qui avait plaidé coupable en mars d'obstruction à une enquête des autorités américaines sur une affaire de corruption sur un contrat minier en Guinée, a été condamné vendredi à deux ans de prison ferme.
M. Cilins, âgé de 51 ans, avait été arrêté mi-avril 2013 en Floride (sud-est). Outre la peine de deux ans de prison ferme, il va également s'acquitter d'une pénalité financière de 95.000 dollars, selon une décision d'un tribunal de Manhattan à New York, rendue publique par le département américain de la Justice (DoJ) dans un communiqué.
"La décision rendue aujourd'hui (vendredi) tient M. Cilins pour responsable de ses efforts pour saper l'intégrité de notre système judiciaire et envoie le message à ceux qui s'immiscent dans les enquêtes fédérales qu'ils seront poursuivis en justice et condamnés à de la prison ferme", s'est réjouie la ministre adjointe de la Justice, Leslie Caldwell, citée dans le communiqué.
M. Cilins avait reconnu en mars avoir soudoyé un témoin pour qu'il lui remette des documents réclamés par le FBI et les détruise, et avoir également tenté de lui faire signer de fausses déclarations, selon le ministère.
Le FBI enquêtait sur le paiement de pots-de-vin à la veuve d'un responsable guinéen par une société minière en vue d'obtenir des concessions dans la région de Simandou, dans le sud-est du pays, précise le DoJ sans identifier la société concernée.
Une autre enquête est ouverte dans cette affaire par la justice suisse qui, saisie d'une demande d'entraide judiciaire de la Guinée, avait interrogé en octobre l'homme d'affaires et diamantaire israélien Beny Steinmetz.
Ce dernier avait obtenu en 2008 une licence d'exploitation d'une mine de minerai de fer dans la région de Simandou où il a investi 170 millions de dollars. Il en a depuis revendu 51% au groupe brésilien Vale, pour 2,5 milliards.
La Guinée, scandalisée par cette énorme plus-value, avait engagé une procédure judiciaire contre une entité du groupe du milliardaire, appelé BSG.
D'après des informations publiées l'an dernier par le site Mediapart, Frédéric Cilins était le patron d'une société appelée Pentler Holdings, créée aux Iles Vierges et liée à l'une des nombreuses sociétés du groupe de Beny Steinmetz. Il aurait promis 4 millions de dollars à Mamadié Touré, veuve de l'ancien président Lansana Conté, afin qu'elle use de son influence pour obtenir la concession de la mine de Simandou.
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COMMENTAIRES
AFP

vendredi 25 juillet 2014

Guinée : le taux d'inflation passe à un chiffre

CONAKRY (Xinhua) - Le taux d'inflation de la Guinée passe désormais à un chiffre et se situe autour de 9,9%, a annoncé jeudi le gouverneur de la Banque centrale de la république Guinée (BCRG) Louncény Nabé lors d'une réunion technique sur la situation macroéconomique.
En fin décembre 2012, le taux d'inflation devrait ressortir à 12,8% en glissement annuel et 15,2% en moyenne annuelle.
Pendant ce temps, le franc guinéen s'est relativement peu déprécié par rapport au dollar en atteignant 3,5% contre 12,5% en 2011.
Selon M. Nabé, c'est grâce à la mise en oeuvre d'une politique monétaire rigoureuse et d'un exploit dans la gestion des finances publique, avec l'appui des institutions financières internationales dont la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) que cette performance a été atteinte.
Depuis 1989, la Guinée n'avait pas réussi à ramener son taux d' inflation monétaire à un chiffre, à cause de la mauvaise gouvernance économique et de l'instabilité du franc guinéen ( monnaie locale) par rapports aux devises étrangères à savoir le dollars américain et l'euro.
"Je suis heureux de vous annoncer que le taux d'inflation qui passe à un chiffre pourrait se situer au environ de 8% en fin d' année selon les prévisions", a dit M. Nabé, avant d'ajouter que des les projections s sont bonnes pour les prochaines années.
Xinhua

La Guinée saisit le tribunal d'arbitrage de Paris après le verdict en sa défaveur contre Rusal

CONAKRY, (Xinhua) -- La Guinée aurait interjeté appel auprès de la Cour internationale d'arbitrage de la Chambre de commerce internationale de Paris, après un verdict favorable à Rusal, compagnie minière russe, dans le dossier de cession de l' usine d'alumine de Friguia par l'Etat guinéen, a rapporté une radio guinéenne mercredi.
Cette démarche des autorités guinéennes signifierait un "rejet du verdict".
Cette Cour a statué à la demande de Rusal, qui voulait un " arbitrage" dans cette affaire déclenchée par les autorités guinéennes.
Dans un communiqué publié lundi, Rusal annonce que "la Cour a reconnu la validité du contrat d'achat-vente du 14 avril 2006 entre Rusa et la République de Guinée par laquelle Rusal a acquis les actions de la société Friguia S.A."
C'est la junte militaire de Dadis Camara qui avait porté ce dossier auprès de la justice internationale, en vue de réclamer des réparations à la compagnie Rusal, suite à la cession de l' usine de FRIGUIA à une vingtaine de millions de dollars.
Ce montant est jugé dérisoire par les autorités guinéennes d' alors par rapport à la valeur de l'usine.
La société Rusal est le leader de l'industrie mondiale d' aluminium, avec près de 8% de la production mondiale de l' aluminium et 7% de l'alumine en 2013. Elle est représentée dans 19 pays du monde et emploie près de 67.000 personnes.
Xinhua

mercredi 23 juillet 2014

Guinée : des clients réclament 5 millions de dollars US à une banque en faillite

Depuis 3 ans, les anciens clients de la BADAM réclament leurs droits, suite à la faillite de la banque. En vain. Un mauvais signal dans un pays très peu bancarisé.
Les dizaines de milliers de clients de la Banque Africaine pour le Développement Agricole et Minier (BADAM), en faillite depuis 2011, réclament un montant de 36 milliards de francs guinéens soit 5 millions USD.
Lundi, un comité mixte de soutien aux créanciers de la banque, a saisi le premier ministre, Mohamed Saïd Fofana, à travers un courrier, pour la résolution de cette crise qui perdure.
Après l'étape de la primature, les manifestants ont saisi le gouverneur de la banque centrale et le ministre d'Etat en charge de l'Economie et des Finances, à travers des courriers.
Le comité mixte de soutien aux créanciers est composé des représentants des victimes et membres de la société civile.
Iboune Moussa Conté, secrétaire chargé des médias et du plaidoyer au sein du bureau national de la société civile, dénonce cet état de fait. ''Si nous ne réglons pas ce problème, c'est un mauvais signal qu'on envoie à tous ceux qui veulent déposer leur argent à la banque,'' dit-il.
Aujourd'hui, a-t-il ajouté, ''le taux de bancarisation de notre pays est le plus faible en Afrique de l'Ouest. Il ne faudrait pas que cette crise perdure. Il faut vite trouver une solution idoine pour que les victimes de BADAM soient rétablies dans leurs droits'', plaide-t-il.
"On ne nous laisse pas une autre alternative que le recours à la rue, à la violence, pour être rétablis dans nos droits," lance Lansana Diawara, porte-parole des clients.
En 2012, l'Etat guinéen avait pris l'engagement, à travers la loi de finances, d'inscrire sur la chaîne de dépenses, 16 milliards de francs guinéens (2,2 millions USD) pour rembourser certains clients et usagers. Une promesse qui n'a toujours pas été tenue.
Aliou Diallo à Conakry

Droits de l'homme: le gouvernement guinéen va construire bientôt un pénitencier ''moderne'' à Dubréka

Le gouvernement guinéen lancera très bientôt, dans deux mois, les travaux de sa première prison civile moderne à Yorokoguia, à 50 km de la capitale Conakry, dans la préfecture de Dubréka, sur le plateau du mont Kakoulima, a appris kaloumpresse.com de source officielle.
L'objet de la construction d'un pénitencier de type ''moderne'', répond à souci d'améliorer les conditions de vie des prisonniers, en même temps de s'inscrire dans la logique du gouvernement guinéen de faire du respect des droits de l'homme une réalité.
La Guinée, à l'intar de nombre de pays africains a jusque là eu la triste réputation de détenir des ''mouroirs'', en lieu et place de véritables centres de rééducation comme c'est le cas dans la plupart de pays développés.
Construite en 1933 par le colonisateur français, la plus grande prison civile guinéenne située au cœur du centre des affaires de la capitale guinéenne Conakry, plus précisément dans le quartier populeux de Coronthie dans la commune de Kaloum, était faite pour abriter 300 pensionnaires.
Actuellement elle héberge environ 1500 personnes, dans des conditions d'hygiène déplorable, terreau favorable à toutes sortes de maladies y compris la tuberculose.
A rappeler que l'actuel président guinéen le Pr Alpha Condé avait été un pensionnaire de cette prison de 1998 à 2000, soit deux ans, quand il fût arrêté et incarcéré pour dit-on ''attentat à la Sûreté de l'état''.
Même si officiellement aucun chiffre n'a été avancé, on estime cependant le nombre la nouvelle prison de ''Yorokoguia à plusieurs milliers de pensionnaires.
Il faut dire que la construction d'une nouvelle prison moderne n'a jamais été au centre des préoccupations des gouvernements précédents.
En Afrique et en Guinée particulièrement, un mythe assez répandu voudrait que quand on a eu ''l'audace'' de construire une prison, on devrait en être forcément l'un de ses pensionnaires.
Alpha Camara

lundi 21 juillet 2014

Malgré une étroite surveillance, l'épidémie d'Ebola progresse en Afrique

Il est plus de 18 heures, jeudi 17 juillet, quand la jeune femme se présente à l'entrée du centre de traitement de l'hôpital de Donka, à Conakry, la capitale guinéenne. Elle se tient la tête, assise par terre, seule. Elle a été dirigée vers le centre car elle présente les symptômes de la maladie Ebola. Ce virus extrêmement contagieux, pour lequel il n'existe ni traitement ni vaccin, provoque des fièvres hémorragiques très souvent mortelles.
La jeune femme va rapidement être prise en charge et interrogée dans la première tente, de triage, puis mise à l'isolement comme « suspecte ». Si les analyses se révèlent positives, elle deviendra « confirmée » et sera alors placée dans une autre tente, là où les personnels soignants ne rentrent qu'équipés d'une tenue complètement hermétique, pour éviter toute contamination, car la maladie se transmet par les sécrétions (salive, transpiration, etc.).
Le docteur Olivier van Eyll, responsable du centre mis en place et géré par Médecins sans frontières (MSF), venait juste de se féliciter de la présence d'une seule malade à l'intérieur du centre hautement sécurisé. Il avait même annoncé le prochain transfert de la responsabilité du centre de MSF aux autorités sanitaires locales, lors d'une réunion des personnels intervenant dans le centre, quelques heures plus tôt. « La situation s'améliore à Conakry, mais on sait que l'épidémie fait des hauts et des bas. Il suffit d'une famille qui a dissimulé un ou plusieurs décès et cela peut repartir », explique le médecin belge. Le centre de Donka a accueilli 1...
Rémi Barroux/ Le Monde

samedi 19 juillet 2014

Le président burkinabè Blaise Compaoré a quitté Conakry après 24 heures de visite

Le président burkinabè Blaise Compaoré a quitté Conakry vendredi après-midi après un séjour de 24 heures destiné à renforcer la coopération entre les deux pays, a constaté un journaliste de l'AFP.
La visite de M. Compaoré, arrivé jeudi à Conakry, avait d'abord été officiellement programmée pour 48 heures.
Aucune raison n'a été officiellement indiquée pour justifier ce départ initialement prévu samedi.
"En venant à Conakry, j'avais aussi ce centre d'intérêt, à savoir comment regarder la Guinée après l'avoir quittée il y a quelques années sur un terrain politique qui était très difficile", a déclaré, peu avant son départ, le dirigeant burkinabè.
Il s'exprimait lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue guinéen, Alpha Condé.
Blaise Compaoré a été médiateur dans la crise guinéenne après la prise du pouvoir par la junte du capitaine Moussa Dadis Camara (2008-2009), jusqu'à la fin de la transition menée par le général Sékouba Konaté et ayant abouti en 2010 à l'élection du président Alpha Condé.
AFP

vendredi 18 juillet 2014

Guinée- Burkina Faso: pour une ''coopération renforcée''

Comme annoncé, le président du Burkina Faso, répondant à une invitation de son homologue et ami, Alpha Condé, est à Conakry pour deux jours.. Accueilli sous une fine pluie par le chef de l’Etat guinéen, le président Blaise Compaoré a indiqué que son séjour en Guinée s’inscrivait dans le cadre du renforcement des relations de coopération entre les deux pays.
C’est finalement dans les bandes de 10 heures que l’avion du président Blaise Compaoré s’est posé sur le tarmac de l’aéroport international de Conakry. Son épouse à ses côtés, il a été accueilli au bas de la passerelle par le président guinéen, lui-même accompagné de la Première Dame de la république, Madame Condé Djéné Kaba.
Après le cérémonial d’accueil, les deux présidents se sont rendus aux Cases de Bellevue pour un premier entretien. Dans sa toute première déclaration, le président du pays des hommes intègres, exprimant sa joie de revenir en Guinée, a placé sa visite sous l’angle de la redynamisation des rapports entre son pays et la Guinée. C’est ainsi qu’il a affirmé : « Nous (Alpha Condé et lui-même) avons pensé que c’est une opportunité pour les deux pays qui ont des liens d’amitié et de fraternité très avancés, de se rencontrer pour pouvoir construire des instruments qui vont nous permettre d’organiser notre coopération avec beaucoup plus de vigueur, d’actions, qui favorisent à la fois la construction de la stabilité et de la paix dans la sous-région. Mais aussi, de permettre à nos deux pays de mieux agir ensemble pour le développement surtout économique et social. Donc ici, c’est avant tout une réunion de travail qui va créer ces possibilités, ces passerelles pour que nos deux communautés puissent mieux coopérer ».
Des propos que le ministre d’Etat guinéen en charge des Affaires étrangères, François Louncény Fall a décortiqués en mentionnant le projet de la voie ferrée Conakry-Kankan-Bamako-Bobo Dioulasso qui, dit-il « est déjà sur la table ». Outre ce premier projet, le chef de la diplomatie guinéenne dit que lui et son homologue burkinabé recevront de leurs présidents respectifs l’autorisation de lancer la commission mixte Guinée-Burkina Faso. Une commission qui pourrait alors identifier d’autres domaines devant faire l’objet de coopération entre les deux pays.
L’on apprend que le président burkinabé qui a été facilitateur dans la crise guinéenne du temps du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD) devrait avoir une série de rencontres avec quelques leaders politiques et des représentants des institutions républicaines.
Histoire pour lui de se faire une idée du climat qui règne entre les différents acteurs. Par ailleurs, avant son départ, il est prévu que lui et le chef de l’Etat animent conjointement un point de presse au cours duquel ils feraient certainement un bilan plus exhaustif de la visite effectuée par le président Blaise Compaoré en Guinée.
Fodé Kalia Kamara pour GuineeConakry.info

mardi 15 juillet 2014

L'Allemagne efface plus de 4 millions d'euros de dette de la Guinée

L'Allemagne a signé lundi avec la Guinée deux accords portant sur l'annulation de 4,4 millions d'euros de dette commerciale du pays de l'Afrique de l'Ouest. Le premier accord porte sur l’annulation de la dette extérieure de la Guinée tandis que le second porte sur la coopération financière. La cérémonie de signature est intervenue entre le Ministre d’Etat guinéen de l’Economie et des Finances et l’Ambassadeur d’Allemagne en Guinée.
Hartmut Krausser, ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne a déclaré que la signature des accords marque le rehaussement de la coopération entre Conakry et Berlin.
En clair, pour l’accord cadre portant essentiellement sur les domaines économiques et sociales, le gouvernement allemand annule pour la Guinée le reliquat des dettes découlant des affaires commerciales d’un montant de 3,7 millions d’euros, ainsi que celui des crédits pour le développement d’environ 0,7 million d’euros.
L'annulation complète des dettes commerciales et des dettes résultantes du crédit spécial conclue avec l’association internationale pour de développement porte sur un montant total de 4,4 millions d’Euros.
Peu avant de parapher les documents, le diplomate ambassadeur a affirmé que son pays apporte ainsi, "une contribution importante à la réduction des dettes extérieures et au soutien des réformes économiques de la République de Guinée".
En annulant ces dettes, le gouvernement allemand entend accompagner la Guinée dans la réalisation des projets liés à l’éducation et à la santé.
"L’Allemagne s’est déclarée prête à contribuer par un montant de 24,4 millions d’euros pour les projets de l’éducation de base et de la santé, dont le nouvel accord de coopération financière dégage un montant de 15 millions d’Euros pour le projet santé reproductive et familiale", a expliqué Hartmut Krausser.
Le gouvernement guinéen, par le biais du ministre d’Etat de l’économie et des finances, Mohamad Diaré, a exprimé sa satisfaction suite à l’annulation de cette dette extérieure.
"Je salue la gratitude du laborieux et courageux travail du peuple allemand et de son gouvernement pour la signature de cet accord bilatéral et l’échange d’investissement juridique, auquel nous avons procédé, dont l’importance politique et l’impact économique et financier vont nettement au-delà des chiffres relatifs à l’annulation de la dette extérieure de la Guinée à l’égard de la République Fédérale d’Allemagne".
Aliou BM Diallo

jeudi 3 juillet 2014

Guinée : l'opposition accepte le principe d'un dialogue inclusif avec le parti au pouvoir

CONAKRY (Xinhua) - Dans une lettre adressée jeudi au ministre guinéen de l'Administration du territoire et de la Décentralisation, le porte-parole de l'opposition républicaine a déclaré avoir accepté le principe d'un "dialogue inclusif" avec le RPG Arc-en-ciel (parti au pouvoir), en présence des médiateurs nationaux.
Selon Aboubacar Sylla, porte-parole de l'opposition, cette acceptation se matérialise par la désignation de cinq leaders politiques pour défendre les points de vue et la position de l'opposition au cour des séances d'échange et de débats avec les parties adverses.
Ce nouveau comité de suivi de l'accord politique inter guinéen de 3 juillet 2013 est composé des représentants de l'opposition, de la mouvance prudentielle, des médiateurs nationaux et des partenaires au développement dont l'ambassadeur des USA en Guinée, l'ambassadeur de France et le chef de délégation de l'Union européenne en Guinée.
En tout état de cause, l'opposition affirme être dans l'attente de la publication de l'arrêté ministériel confirmant la mise en place officielle de ce comité, pouvant piloter le démarrage des travaux dudit dialogue.
"Nous vous confirmons que conformément à votre demande, la délégation de l'opposition républicaine sera bien présente à la prochaine réunion du cadre de dialogue", a rassuré M. Sylla de l'opposition.
Par ailleurs, les partis politiques membres de cette opposition dite républicaine exigent le changement sur appel d'offre de l'actuel opérateur électoral (weymark), afin d'établir un fichier électoral "propre et fiable", pour plus de transparence lors des élections présidentielles prévues en 2015 en Guinée.
Xinhua

dimanche 15 juin 2014

Guinée: au moins 11 morts dans un accident de la route dans le Centre-Est

Au moins 11 personnes ont été tuées et une dizaine blessées vendredi soir lorsque le véhicule qui les transportait est tombé dans un ravin dans le centre-est de la Guinée, a-t-on appris de source sécuritaire.
"Le camion abordait un virage près (d'une) rivière et s'est renversé dans un ravin" situé près de la ville de Dabola (centre-est), a expliqué à l'AFP cette source.
Les corps et la dizaine de personnes blessées ont été acheminés à l'hôpital de Dabola.
Outre des passagers, le véhicule convoyait des marchandises dont du riz, de l'arachide, des légumes et de l'huile.
Selon les premiers éléments de l'enquête, la surcharge du camion, l'état défectueux de la route et l'imprudence du conducteur sont à l'origine de l' accident.
AFP

mardi 27 mai 2014

Guinée: le Cadre d'Investissement sur le Simandou prévoit la construction d'un chemin de fer et d'un port en eau profonde

CONAKRY, (Xinhua) -- Parmi les principales dispositions du Cadre d'Investissement figure la construction des infrastructures, qui seront financées et construites par une nouvelle société d'infrastructures dénommée (InfraCo), qui en sera le propriétaire durant 30 ans, a-t-on appris de source officielle.
InfraCo sera composée de "grands investisseurs internationaux qui possèdent les ressources financières et les compétences techniques nécessaires pour réaliser ce projet d'envergure complexe'', selon un communiqué conjoint signé par la partie guinéenne et ses partenaires impliqués dans le projet du Simandou sud, à savoir Rio Tinto, Chinalco et la SFI.
Le même communiqué précise que "les infrastructures seront transférées à la République de Guinée après 30 ans.''
Un aspect important du Cadre d'Investissement est le caractère "multiutilisateurs" des infrastructures de transport, ce qui signifie "qu'elles seront accessibles par différents utilisateurs commerciaux et privés de la Guinée, afin de faciliter la mobilité du peuple guinéen dans le pays et de stimuler l'économie en autorisant le transport de marchandises tant vers les marchés intérieurs que vers les marchés d'exportation mondiaux ouverts par le port.''
Les autorités guinéennes se réjouissent du fait que "le chemin de fer et le port diversifieront l'économie et maximiseront les débouchés dans des secteurs tels que l'horticulture, l'agriculture, la foresterie et l'exploitation minière". Car "le modèle multi-utilisateurs prévu par le Cadre d'Investissement permettra l'accès aux producteurs miniers le long du Couloir de croissance du sud de la Guinée", peut-on lire dans ce communiqué.
Qui souligne ainsi que de nouvelles "villes pivots", telle Forécariah, émergeront sur le parcours des infrastructures, en fonction des services fournis et des activités commerciales générées par le projet.
Il faut noter également que la Guinée devient à travers la signature de cet accord un actionnaire actif de la mine Simandou sud. Le pays possède en effet maintenant "une participation de 7,5 % dans Simfer S.A., propriétaire de la mine.''
Xinhua

Maladie du charbon en Guinée, dix victimes

Dix personnes, en majorité des enfants, sont décédées dans un village de la préfecture de Koubia (Nord) à la suite de la maladie du charbon provoquée par la consommation de la viande d'un animal malade, a annoncé lundi à la radio nationale, le Dr Ibrahima Kourouma, directeur préfectoral de la santé de ladite localité située à environ 300 km de Conakry.
La même source a fait remarquer que 9 autres enfants sont hospitalisés dans le district sanitaire de Koubia où un des malades, un enfant en bas âge, est décédé ce lundi.
Soulignant que la maladie a été détectée depuis mars dernier dans sa localité où 'les gens ne font pas attention à cause de leur ignorance', le Dr Kourouma a assuré que le mal a été circonscrit grâce aux dispositions prises, notamment la distribution gratuite des médicaments.
La maladie du charbon, également appelée anthrax, est une infection causée par une bactérie qui forme des spores. Elle s'observe habituellement chez les animaux, notamment le porc, le cheval, la vache et la chèvre, mais elle peut aussi infecter les humains.
L'infection de l'homme peut se produire par contact avec les spores ou avec une égratignure de la peau (charbon cutané) ou par ingestion de viande contenant les spores (charbon intestinal). La maladie du charbon, rappelle-t-on, n'est pas contagieuse.
PANA

vendredi 16 mai 2014

La Guinée produit a 3,4 millions de tonnes de céréales et 1,9 million de tonnes de riz en 2013

APA-Conakry (Guinée) - La Guinée a produit 3,4 millions de tonnes de céréales en 2013 soit une hausse de 6 pour cent par rapport à 2012 et 1,9 million de tonnes de riz, soit une hausse de 7,2 pour cent par rapport à 2012, a appris APA vendredi matin dans un communiqué officiel.
S'exprimant devant le conseil des ministres, la ministre de l'Agriculture, Mme Jacqueline Sultan, a fait le compte rendu relatif aux résultats de la campagne agricole 2013 et aux préparatifs de celle de 2014.
Elle a indiqué à cette occasion que la Guinée a produit 3 430 591 tonnes en 2013 pour les céréales (soit une hausse de 6% par rapport à 2012) et 1 918 841 tonnes pour le riz spécifiquement (soit une hausse de 7,2% par rapport à 2012).
Toujours selon le communiqué, une enquête réalisée par le Programme Alimentaire Mondial (PAM) laisse conclure que les efforts de soutien du gouvernement ont permis, en terme d'impact, l'approvisionnement des marchés du pays à 89%, d'où un équilibre entre l'offre et la demande de riz sur toute l'année et donc une stabilité des prix du riz local ou importé en Guinée.

jeudi 8 mai 2014

40 mille passeports biométriques en attente de distribution en Guinée

APA-Conakry (Guinée) - La police guinéenne s'apprête à procéder à la distribution de 40 mille passeports biométriques nouvellement confectionnés et intégrant pas moins de 27 éléments de sécurité pour les populations, a appris APA jeudi à Conakry.
Selon une source proche de la Direction centrale de la police de l'air et des frontières (DCPAF), les spécimens étant validés, plus de 40 mille passeports biométriques nouvellement confectionnés sont disponibles et sont attente d'être distribués.
Pour soulager les demandeurs, tous les équipements sont paramétrés et le personnel mobilisé de sorte qu'au moins 400 passeports pourraient être délivrés par jour.
Aux dernières nouvelles, le ministre de la Sécurité et le Directeur Général de la Police nationale sont en pourparlers avec les responsables des finances pour signer un arrêt conjoint qui va sonner le coup d'envoi de la délivrance des passeports.
Cet arrêté est censé fixer le prix, les conditions et les procédures d'acquisition des passeports.
La Guinée est confrontée à une pénurie de passeports depuis des mois.
Seuls, les étudiants et d'autres boursiers de l'État ou fonctionnaires privilégiés sont autorisés à avoir le document.
En août 2013, le gouvernement guinéen était obligé de prendre des mesures "particulières" pour soulager les 7 200 candidats au Hadj 2013.

jeudi 24 avril 2014

Guinée : deux anciens ministres comparaissent devant la justice pour des soupçons de corruption

Carref Bambeto-Conakry
Conakry-Dr Ousmane Doré et Dr Mahmoud Camara, deux anciens ministres du gouvernement guinéen de Transition mis en place en 2007, sous la deuxième république, condamnés en mars à "cinq ans d'emprisonnement par défaut" pour des faits supposés de détournement de fonds d'une valeur de près de 1,6 million d'euros, ont comparu mardi devant la justice, après avoir interjeté appel contre ce verdict, a-t-on appris de sources judiciaires.
Dr Ousmane Doré et Mahmoud Camara, respectivement ancien ministre de l'Economie et des finances et ancien ministre de l'Agriculture, ont rejeté mardi les faits à eux reprochés, dans le cadre de cette affaire de détournement d'une subvention destinée à la relance de la filière cotonnière dans la région de Kankan en Haute Guinée.
Pour leur défense, ils ont déclaré avoir agi dans le traitement de ce dossier sous la recommandation du conseil des ministres d'alors, qui avait décidé de financer ce projet, destinée à créer des emplois et des revenus pour les paysans de la région. La Cour a renvoyé pour mardi prochain la suite de ce procès portant sur le "réquisitoire et la plaidoirie".
Il conviendrait de noter que le verdict dans ce procès qui s'était déroulé à la mi-mars dernier, avait condamné ces deux anciens ministres à une peine de "cinq ans d'emprisonnement par défaut". Dans la foulée, un mandat d'arrêt avait été décerné contre eux par la Cour.
Les deux personnalités avaient été reconnues "coupables de délit de complicité de détournement de deniers publics" par le tribunal de Kaloum.
Cette condamnation avait été précédée de celle du directeur d'Intracam, une société qui avait été coptée pour relancer le projet coton, et qui était censée bénéficier d'un montant de 1, 6 million d'euros. Adama Camara, dont il s'agit a écopé de "sept ans d'emprisonnement par défaut", à l' issue de ce procès.
Dès cette condamnation, les deux anciens ministres du gouvernement de Transition qui avait été dirigé à l'époque par l'ancien Premier ministre Lansana Kouyaté, avaient réagi dans la presse, pour dénoncer la procédure.
Xinhua

Un casque bleu guinéen blessé Kidal (officiel)

APA-Conakry (Guinée) - Le ministre guinéen de la Défense, Me Abdoul Kabélé Camara, a confirmé la blessure d'un soldat guinéen à Kidal (Nord du Mali), par un engin explosif artisanal, a appris APA jeudi de bonnes sources.
Le soldat a été blessé lorsque le camion a sauté sur une mine à l'aéroport de Kidal, a précisé Me Camara, ajoutant toutefois qu'il n'y a pas eu mort d'homme.
Par ailleurs, le ministre guinéen délégué de la Défense dit attendre le rapport circonstancié de l'État major de l'armée pour pouvoir donner l'identité du soldat qui, aux dernières nouvelles, a été admis dans un hôpital de Mopti.
En janvier 2013, la Guinée a envoyé 120 soldats au sein de la Mission des Nations Unies au Mali) pour la pacification du Nord du Mali.

Maroc : Alpha Condé sollicite l’expertise de Rabat pour développer son modèle agricole

(Agence Ecofin) - « Nous aspirons à ce que le Maroc mette à notre disposition son savoir-faire en matière de développement agricole». C’est par ces mots que le président guinéen a exprimé le vœu de voir le Maroc participer au développement agricole de la Guinée.
S’exprimant lors de la cérémonie d’ouverture des 7ème assises de l’agriculture du Maroc qui se tiennent actuellement à Meknès, Alpha Condé n’a pas tari d’éloges sur le Plan Maroc Vert (PMV), qui est «l’aboutissement et le couronnement de la vision extraordinaire de Sa Majesté le Roi Mohammed VI». Le président guinéen espère pouvoir développer « un modèle s’inspirant de l’esprit et de la philosophie du Plan Maroc Vert (PMV)» dans son pays, avec l’aide du royaume chérifien.
Cette requête intervient peu de temps après la récente tournée africaine de Mohammed VI, qui l’a emmenée au Mali, en Côte d’Ivoire et au Gabon, ainsi que l’annonce de la construction d’une usine de production d’engrais d'une valeur de 600 millions de dollars destinée au marché africain, par l’Office Chérifien des Phosphates (OCP).

Guinée : une ligne budgétaire en faveur de la promotion du livre et de la lecture publique

CONAKRY (Xinhua) - A l'occasion de la célébration de la journée mondiale du livre et des droits d'auteurs qui coïncide aux 72 heures du livre en Guinée, le Premier ministre Mohamed Said Fofana a annoncé mercredi l'ouverture d'une ligne budgétaire pour la promotion du livre et de la lecture en Guinée.
Cette stratégique répond aux attentes des formateurs et encadreurs d'école ainsi qu'à celles de la jeunesse guinéenne confrontée à un énorme besoin d'accès aux livres et aux centres de savoir pour leur formation académique et culturelle.
Pour le Premier ministre, le livre est un outil de démocratisation du savoir et demeurer pour cela un fidèle compagnon des apprenants et des formateurs, soucieux du développement de leur pays.
Eu égard à l'importance du livre dans la consolidation de la culture et des civilisations, M. Fofana a précisé que le gouvernement s'impliquera désormais de façon active, afin de démultiplier les bibliothèques et les centres de lecture au niveau des différentes préfectures du pays.
Toute chose qui permettra aux élèves guinéens, aux hommes de cultures et aux chercheurs d'avoir un accès facile aux ouvrages artistiques écrits et littéraires, contenant des savoirs historiques et socio culturels des peuples.
Le ministre de la culture et du patrimoine historique Ahmed Tidiane Cissé a réitéré les appels de son département envers les partenaires culturels, afin d'aider le pays à matérialiser sa politique nationale du livre et de la lecture publique, gage d'un épanouissement des esprits nouveaux.
Le gouvernement, avec l'appui de la coopération française, a construit 30 bibliothèques et 10 centres de lectures à Conakry et dans les autres régions administratives du pays, pour promouvoir la lecture de proximité.
Devant les 400 auteurs et écrivains guinéens et étrangers invités pour la célébration du livre en Guinée, le ministre de la culture a noté l'ambition du gouvernement de faire de "la Guinée, le rendez-vous du livre et de la lecture en Afrique", à l' image du Festival panafricain du cinéma et de la télévision (Fespaco) pour le Burkina Faso et le Marché des arts du spectacle africain (MASA) pour la Côte D'Ivoire.
Toutefois, il reconnaît que "les écoles et les universités guinéennes n'ont pas suffisamment de livre pour servir de base dans les programmes de formations des futures cadres du pays". Or, ajoute-t-il, "l'avenir du livre est inséparable de l'avenir d'une nation qui ambitionne son développement socioéconomique".

mercredi 23 avril 2014

Arrivée au Maroc du président guinéen Alpha Condé

RABAT, (Xinhua) -- Le président de la République de Guinée, Alpha Condé, est arrivé mardi en fin de matinée à Fès pour assister au 9ème Salon international de l'agriculture au Maroc (SIAM), selon l'agence de presse MAP.
Le président guinéen assistera, mercredi à Meknès, aux 7èmes assises de l'agriculture qui se tiennent sous le thème : "L'agriculture familiale", avant de prendre part jeudi à l'ouverture officielle du SIAM, organisé du 24 avril au 3 mai sous le signe : "Les produits de terroir".
Le président guinéen est accompagné d'une importante délégation composée notamment du ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères Lounceny Fall et de la ministre de l'Agriculture Jacqueline Sultan.

La militante anti-apartheid guinéenne Jeanne Martin Cissé décorée dimanche à Pretoria

APA-Conakry (Guinée)- La militante anti-apartheid guinéenne, Jeanne Martin Cissé, première femme à avoir dirigé le Conseil de Sécurité des Nations Unies, sera décorée dimanche à Pretoria par le président sud-africain, Jacob Zuma.
Ancienne ministre des Affaires Sociales du défunt président Ahmed Sékou Touré, Jeanne Martine Cissé recevra l'Ordre Oliver Reginald Tambo,
Cette distinction est décernée chaque année par le gouvernement Sud-Africain à tout citoyen étranger ayant contribué à la promotion des intérêts et des aspirations de la nation Arc-en-ciel durant la lutte contre l'Apartheid.
Selon des sources diplomatiques, la distinction lui sera remise en marge des festivités du vingtième anniversaire de la fin du régime d'apartheid qui aura lieu le 27 Avril prochain en Afrique du Sud
La Guinéenne Jeanne Martin Cissé, 88 ans, est l'une des invitées personnelles du président Sud-Africain, Jacob Zuma, ont précisé les mêmes sources.

Afrique de l’Ouest : vers la création de la Cour d’appel de la CEDEAO

La présidente de la Cour de justice de la CEDEAO, Awa Daboya, a appelé mardi à la mise sur pied de la Cour d’appel de la CEDEAO.
Mme Daboya a confié mardi aux journalistes à Abuja que cette cour d’appel permettrait aux citoyens des pays membres de la Communauté de contester les décisions de la cour de la CEDEAO.
Elle a révélé que les juristes ouest africains étaient déjà en train de plaider auprès de la Cour de la CEDEAO pour la création de la Chambre d’appel de la cour sous-régionale.
Selon elle, la mise en place de cette cour d’appel devrait renforcer la confiance des citoyens à se rapprocher de la cour.
Elle a indiqué— pour le déplorer— que la cour était très préoccupée par des cas de violations des droits de l’homme en Afrique de l’ouest et qu’elle s’engageait à veiller à ce que la justice prévale dans la sous-région.
APA

mardi 22 avril 2014

Alpha Condé attendu ce mardi au Maroc pour une visite d'État

APA-Conakry (Guinée) - le Chef de l’État guinéen, Alpha Condé, est attendu ce mardi à Rabat, capitale du Maroc, pour une visite officielle devant raffermir les relations de coopération entre les deux Etats, a appris APA mardi auprès du bureau de presse de la présidence guinéenne. La source n'a toutefois pas précisée l'agenda et la durée du séjour du chef de l'Etat. En effet, cette visite de la délégation présidentielle guinéenne intervient plus d'un mois après celle du Roi du Maroc, Mohamed VI, en Guinée, qui a permis la signature d'une trentaine d'accords de coopération entre les deux pays dans tous les secteurs de l'économie.
APA

Levée de l'embargo sur les armes de l'Union européenne sur la Guinée

CONAKRY, (Xinhua) -- L'Union européenne a décidé jeudi de lever son embargo sur les armes qui avait été imposé à la Guinée suite au putsch militaire qui avait été perpétré par une junte dirigée par le capitaine Moussa Dadis Camara, au lendemain de la disparition du général Lansana Conté, le 22 décembre 2008, selon des sources officielles.
L'annonce de cette levée de l'embargo des armes en direction de la Guinée a été faite ce jeudi par le ministre guinéen délégué à la Défense Abdoul Kabèlè Camara. "La Guinée n'est plus sous embargo, le pays ayant rempli ses obligations vis-à-vis de la communauté internationale", a déclaré le ministre à la presse au sortir d'une audience avec le président Alpha Condé.
Abdoul Kabèlè Camara a indiqué que ce décision de l'Union européenne marque le "retour de la Guinée dans le concert des nations".
Il faut souligner que les nouvelles autorités guinéennes ont réussi à relancer la coopération militaire avec alliés traditionnels de la Guinée, notamment la Chine, la France et les Etats-Unis qui appuient le secteur de la défense à travers la formation du personnel dans ce domaine.
Le pays est aussi parmi les Etats impliqués dans des missions de maintien de la paix sur le continent, comme c'est le cas en ce moment au Mali, pour le compte de la MINUSMA (Mission des Nations unies pour le soutien du Mali).

Guinée/Ebola : le gouvernement donne un bilan officiel de 109 cas confirmés dont 61 décès

CONAKRY, (Xinhua) -- Le ministère guinéen de la Santé et l'Hygiène publique a donné samedi un nouveau bilan de la maladie à virus Ebola en Guinée, qui est basé sur les "cas confimés" par les tests biologiques, selon lequel le nombre de cas est de 109 jusqu'ici, dont 61 décès.
Il y a ainsi 56 cas confirmés (36 décès) à Guékédou, 36 cas (15 décès) à Conakry, 13 cas (2 décès) à Macenta, 1 cas (1 décès) à Kissidougou, et 1 cas (1 décès) à Dabola.
Au cours d'une conférence de presse, le chef de division prévention et lutte contre la maladie Dr Sakoba Keita a expliqué que cette nouvelle nomenclature à travers les testes biologiques a permis au experts des équipes médiales de faire un toilettage des chiffres en l'éliminant les anomalies.
"Les analyses biologiques pouvant désormais être réalisées rapidement, les bilans ne prennent plus en compte que les cas confirmés", a indiqué Dr Keita.
Il a souligné que des malades suspectés et des personnes décédées avaient été comptés "à plusieurs reprises".
Le Dr John Bosco, du bureau régional de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) basé en RD Congo, a fait remarquer pour sa part que le gouvernement guinéen ne cesse d'inviter les populations a observé les mesures d'hygiènes corporelles, alimentaires, environnementales édictées par les services de santé guinéens.
Xinhua

vendredi 11 avril 2014

Guinée : le gouvernement consacre 1,4 million USD à la lutte contrela fièvre Ebola

CONAKRY, (Xinhua) -- Le Premier ministre guinéen Mohamed Said Fofana a délaré jeudi que le gouvernement consacre 10 milliards de francs guinéens (1,4 million de dollars) à la lutte contre la fièvre hémorragique à virus d'Ebola qui sévit dans le pays.
Cette manne financière sera dégagée au fur et à mesure que les besoins se feront sentir pour le financement des axes d'intervention à travers la surveillance épidémiologique, la prise en charge des malades et la coordination des différentes interventions des acteurs nationaux et étrangers en Guinée.
M. Fofana a remercié les experts médicaux internationaux, les équipes d'interventions qui opèrent sur le terrain pour venir à bout du virus Ebola en Guinée.
"Au nom du chef de l'Etat, je remercie tous les professionnels de la santé qui oeuvrent pour préserver des vies humaines dans notre pays", a déclaré M. Fofana.
Selon le dernier bilan officiel, la maladie fait 157 cas suspects, dont 101 décès, dans les préfectures touchées et à Conakry.
Xinhua

Les pays africains invités à s'attaquer au problème de la fuite des capitaux

Les pays africains sont invités à prendre des mesures appropriées pour résoudre le problème de la fuite des capitaux du continent, qui pourraient être utilisés pour le développement durable et pour le programme de transformation de l'Afrique.
Cet appel a été lancé mercredi lors d'un séminaire de politique de deux jours organisée mercredi et jeudi à Addis-Abeba, conjointement par la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA) et le Consortium pour la recherche économique en Afrique (CREA), sous le thème "la fuite des capitaux et les paradis fiscaux en Afrique subsaharienne".
La somme qui quitte les pays en développement chaque année à titre de flux financiers non déclarés, connue comme la fuite des capitaux illicites, est près que dix fois les flux d'aide internationale annuelle, et deux fois le montant de la dette annuelle des pays en développement, a indiqué la CEA et le CREA dans leur communiqué conjoint.
La fuite des capitaux représente un fardeau plus élevé en Afrique que dans d'autres régions, indique le communiqué, appelant à des mesures pour arrêter la fuite des capitaux illicites par les décideurs tels que les hauts responsables politiques en Afrique et dans le monde occident si l'on veut faire des progrès.
Par conséquent, la question de la fuite des capitaux de l'Afrique et de son absorption dans les économies occidentales, mérite une attention particulière et nécessite des efforts concertés, a affirmé le communiqué.
Dans ses remarques d'ouverture, Carlos Lopes, le sous- Secrétaire général de l'ONU et Secrétaire exécutif de la CEA, a déclaré que l'Afrique est en train de perdre des ressources énormes à travers les flux financiers illicites.
Selon lui, la plus grande tragédie est le fait que les pays africains sont privés des ressources nécessaires pour répondre aux besoins en devises étrangères.
Il a noté que le déficit annuel de financement de l'infrastructure de l'Afrique s'élève à 31 milliards de dollars.
Xinhua

jeudi 10 avril 2014

Guinée : Beny Steinmetz et Vale pourraient perdre leurs titres miniers

Le comité en charge d’auditer les contrats miniers guinéens a rendu public le 9 avril sa recommandation de résilier les titres de VBG, coentreprise entre BSGR et Vale.
En Guinée, le groupe BSGR, appartenant à l’homme d’affaires controversé Beny Steinmetz, et son associé brésilien Vale ont du souci à se faire. Le Comité technique de revue des titres et conventions miniers (CTRTCM) a confirmé avoir remis aux autorités un avis défavorable à leur filiale commune VBG.
Faisceau d'indices précis
Organe mis en place après l’élection du président Alpha Condé fin 2010, ce comité a été chargé d’étudier les conditions d’octroi des licences minières accordées avant cette date. Dans un communiqué diffusé ce 9 avril 2014, il explique les raisons générales motivant son avis détaillé sur VBG, confidentiel, remis le 28 mars dernier au comité stratégique en charge du secteur minier : "À l’issue de la procédure de revue et sur la base, d’éléments de preuve dont l’authenticité […] n’a pas été contestée par VBG mais seulement par son actionnaire minoritaire (BSGR) et sans élément étayant sa position, le CTRTCM estime qu’il existe un faisceau d’indices précis et concordants établissant avec une certitude suffisante, l’existence de pratiques de corruption ayant entaché l’octroi des titres et de la convention minières détenus par VBG", indique le document.
Le comité estime que de telles "irrégularités affectent la validité de ces titres et de la convention minière" et annonce avoir recommandé "de retirer les titres et de résilier la convention détenus par VBG sur les gisements de Simandou (blocs 1 et 2) et de Zogota".
Décision finale
Pour autant, la décision finale concernant les licences minières du groupement n’appartient pas au CTRTCM, qui n’émet qu’une recommandation, mais, in fine, au président de la République et au ministre des Mines. Si l’avis du CTRTCM est suivi, et si Vale souhaitait tout de même mener le projet, cela retarderait de plusieurs années le projet.
Selon la loi guinéenne, le groupe brésilien devrait concourir à un nouvel appel d’offres pour ces deux blocs du gisement de fer le plus important du continent. L’avis du CTRTCM n’affecte pas Rio Tinto-Chinalco, le groupement détenteur des deux autres blocs (3 et 4) du mont Simandou.
Jeune Afrique

Sensible baisse de la propagation de la fièvre Ebola va en Guinée, selon les autorités

La propagation de l’épidémie hémorragique virale Ebola, qui a fait au total 101 victimes en trois mois sur l'ensemble du territoire national, s’est fortement stabilisée du faut surtout des efforts déployés sur le terrain, ont rapporté jeudi les médias publics.
S'exprimant au terme d'une rencontre avec le Chef de l'État guinéen, Alpha Condé, avec des chercheurs français, l'ambassadeur de France en Guinée, Bertrand Cochery, a indiqué que la propagation de la fièvre Ebola qui est à sa deuxième phase à présent, a baissé.
Une annonce confirmée par les autorités guinéennes, qui estiment également que les efforts déployés par les agents et les partenaires enregistrent des "résultats encourageants".
Selon le ministre guinéen de la coopération internationale, Dr Moustapha Koutoub Sanoh, la percée de la fièvre Ebola connait une tendance à la baisse ces derniers jours, ajoutant que les cas signalés à Labé, Kamsar, Boké et N'zérékoré n'ont pas été confirmés.
Le ministre de la communication, Alhousseiny Kaké Makanéra, a estimé que la fièvre Ebola diminue en raison des campagnes de sensibilisation sur le terrain, tout en plaidant pour la multiplication des meetings de sensibilisation en provinces.
Le directeur général de la Pharmacie Centrale de Guinée, Dr Moussa Keita et aussi membre de la commission logistique, a estimé que toutes les dispositions utiles sont prises pour circonscrire la fièvre Ebola en vue d'éviter sa propagation.
Par ailleurs, Dr Keita a ajouté que la Pharmacie Centrale de Guinée a mobilisé son équipe pour éviter toute rupture de médicaments dans les centres sanitaires en cette période.
APA

dimanche 30 mars 2014

Ebola: la Guinée tente toujours de contenir la propagation, aide financière de l'UE

CONAKRY, 29 mars 2014 (AFP) - La Guinée et ses partenaires poursuivaient samedi leurs efforts pour enrayer la propagation de l'épidémie de fièvre hémorragique virale, dont des cas d'Ebola, avec l'appui de l'Union européenne qui va donner 500.000 euros pour aider à contenir la maladie.
La fièvre touche également le Libéria et la Sierra Leone, et, samedi, le Sénégal a décidé de fermer ses frontières avec la Guinée.
A Conakry, la capitale qui avait été épargnée jusqu'à cette semaine, huit cas de fièvre hémorragique, dont un mortel, ont été déclarés depuis jeudi, tous positifs au test du virus Ebola, selon un rapport du ministère guinée de la Santé et de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
Selon les derniers chiffres communiqués vendredi soir par le ministère guinéen de la Santé et l'OMS, au total "111 cas suspects de fièvre hémorragique virale dont 70 décès" ont été enregistrés depuis janvier, "soit un taux de létalité de 63%". Le précédent bilan était de 103 cas dont 66 morts.
La grande majorité des cas ont été enregistrés dans des villes et régions du sud de la Guinée, considéré comme le foyer de l'épidémie, particulièrement Guéckédou (51 décès sur 73 cas) et Macenta (12 décès sur 22 cas). La fièvre hémorragique est aussi apparue à Dabola (centre), où un cas mortel a été signalé, sans que son origine soit précisée.
Jusqu'à vendredi, les échantillons prélevés sur 45 des cas suspects avaient été examinés, dont 19 se sont révélés positifs au virus Ebola. L'origine des autres cas n'a pas été précisée.
A ce bilan guinéen, s'ajoutent huit cas suspects - dont six mortels - de fièvre hémorragique virale au Liberia et six cas suspects - dont cinq mortels - en Sierra Leone, selon l'OMS.
Samedi, le Sénégal a décidé de fermer ses frontières avec la Guinée "jusqu'à nouvel ordre", en raison de la présence de la fièvre Ebola, selon un communiqué du ministère de l'Intérieur rapporté par l'agence officielle APS.
La mesure concerne les points de passage dans les régions de Kolda (sud) et Kédougou (sud-est), zones en temps normal très fréquentées par des commerçants et forains, surtout durant un marché hebdomadaire rassemblant des milliers de personnes des deux pays et d'autres Etats voisins.
- "Une sérieuse menace" -
Vendredi, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) regroupant quinze pays dont la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone, avait appelé la communauté internationale à l'aide, en se disant "fortement préoccupée" par l'épidémie qui représente "une sérieuse menace régionale".
L'Union européenne (UE) a débloqué vendredi 500.000 euros "pour aider à contenir la propagation du virus, qui peut tuer jusqu'à 90% de personnes atteintes, en Guinée et dans les pays voisins", selon un communiqué transmis à l'AFP par son bureau régional pour l'aide humanitaire et la protection civile (Echo) basé à Dakar.
Cette aide sera utilisée par Médecins sans frontières (MSF) notamment "pour la gestion clinique, comprenant l'isolement des malades et un soutien psychosocial, la recherche de cas suspects ainsi que la formation et l'approvisionnement d'équipement de protection individuel pour les professionnels de santé".
Depuis plusieurs semaines, des organisations guinéennes et étrangères dont l'OMS et MSF s'activent sur le terrain pour enrayer la propagation de l'épidémie, particulièrement dans le Sud, son épicentre.
A Conakry, ville de quelque deux millions d'habitants et en grande partie insalubre, l'inquiétude demeurait au sein de la population face à l'Ebola, d'autant qu'il n'existe aucun vaccin ni remède contre ce virus.
Une employée de banque a indiqué s'être armée de chlore et d'eau de Javel, qu'elle utilise "chaque fois (qu'elle) serra la main d'un collègue". Elle a aussi demandé temporairement à ses enfants de ne pas aller à l'école.
Le virus Ebola tire son nom d'une rivière du nord de la République démocratique du Congo où il a été repéré pour la première fois en 1976.
Il a tué 1.200 personnes pour 1.850 cas avérés au cours des épidémies les plus graves qui ont touché l'Afrique centrale, mais c'est la première fois qu'une épidémie de l'ampleur de celle qui affecte la Guinée a lieu en Afrique de l'Ouest.
AFP

Le président ghanéen Mahama succède à l'Ivoirien Ouattara à la tête de la Cédéao

YAMOUSSOUKRO, 29 mars 2014 (AFP) - Le président ghanéen John Dramani Mahama, 55 ans, a été élu à la tête de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Cédéao), qui rassemble quinze Etats, a annoncé samedi à Yamoussoukro son prédécesseur, l'Ivoirien Alassane Ouattara.
"Je suis très heureux de vous dire qu'hier, mes pairs (...) ont décidé de porter à la tête de la conférence des chefs d'Etats et de gouvernement de la Cédéao, mon frère et ami John Dramani Mahama, président de la République du Ghana", a déclaré M. Ouattara lors d'un discours de clôture du 44e sommet ordinaire de la Cédéao.
M. Mahama, né le 29 novembre 1958 dans le nord du Ghana, est arrivé au pouvoir en juillet 2012 à la mort subite de son prédécesseur, John Atta Mills. Cinq mois et demi plus tard, cet ancien député et écrivain, fan de musique Afrobeat et de sa légende, le Nigérian Fela Kuti, était élu président du Ghana.
A la Cédéo, Alassane Ouattara a effectué deux mandats d'un an, marqués notamment par la transition démocratique en Guinée-Bissau, petit état lusophone habitué aux coups d'Etat et la guerre au Mali.
"L'élection du président Ibrahim Boubacar Keïta, le 11 août 2013, a consacré une transition réussie au Mali", s'était réjoui vendredi le président ivoirien.
La Cédéao représente quinze Etats, pour une population évaluée à 300 millions d'habitants anglophones, francophones et lusophones.
AFP

Guinée : découverte d'une importante quantité d'armes appartenant aux anciens combattants du PAIGC

CONAKRY (Xinhua) - Des armes et munitions appartenant au Parti africain pour l'indépendance de la Guinée Bissau et du Cap-Vert ( PAIGC) ont été découvertes dans la ville de Boké. Une importante quantité d'armes et de munitions enfouies du temps de la guerre menée par le Parti africain pour l'indépendance de la Guinée Bissau et du Cap-Vert ( PAIGC) dans les années 70, a été découverte mercredi dans la ville de Boké, située en Basse Guinée, à près de 400 km de Conakry, selon des sources concordantes.
Ces armes et munitions ont été découvertes après que deux adolescents eurent manipulé un projectile ramassé dans un quartier de la ville, qui abritait une ancienne base du PAIGC, qui avait sa base arrière dans cette région, située non loin de la Guinée Bissau.
Les fouilles qui ont suivi ont permis la découverte d'une importante quantité d'armes et de munitions dont des obus, a rapporté nos sources.
Les autorités militaires de la région ont aussitôt entamé la délimitation du périmètre en vue de procéder éventuellement à la sécurisation des populations dans ces quartiers.
La Guinée était fortement impliquée dans la guerre de libération de la Guinée-Bissau et du Cap-Vert, sous la première République de Sékou Touré.
Le PAIGC, fondé en 1956 par Amilcar Cabral et d'autres figures de proue de l'ancienne colonie portugaise, dont Aristides Pereira, Abilio Duarte, Luis Cabral, demi-frère d'Amilcar, avaient trouvé au régime de Conakry un allié sûr.
La lutte armée contre le colonisateur portugais a débuté après l'attaque perpétré contre des militants indépendantistes réfugiés en Guinée-Conakry où ils avaient établi leur base, le 22 novembre 1970.
Xinhua