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vendredi 31 janvier 2014

Ploërmel: une ambulance des pompiers envoyée en Guinée

Le Service départemental de secours et d’incendie a fait don d’une de ses ambulances à l’association Terres sans frontière Ploërmel-Dabola. Les pompiers ont donné une ambulance à l’association Terres sans frontière Ploërmel-Dabola pour ses actions de solidarité et de coopération en faveur de la population de Dabola (Guinée Conakry), ville jumelée avec Ploërmel, et notamment en matière de santé et de sécurité. Le véhicule de secours est déjà en cours d’acheminement vers la Guinée Conakry, bénéficiant d’un transport jusqu’à Dakar par navire affrété par les armées, grâce au soutien du ministère de la Défense et des différentes démarches entreprises par la mairie de Ploërmel.
Ouest-France

Flash Info: Retour à conakry du Président de la République Pr Alpha Condé

Après un périple qui l’a conduit à Davos en Suisse où il a pris part au Forum économique mondial, en Italie où il répondait à l’invitation des investisseurs de ce pays et en Ethiopie où il a participé au sommet de l’Union africaine, le Président de la République, son Excellence le Professeur Alpha Condé, a regagné Conakry dans la nuit du 30 janvier 2014.
Bureau de presse de la Présidence

Le groupe Louvre Hotels veut ouvrir au Sénégal, Burkina Faso, Rwanda, Bénin, Guinée, Côte d’Ivoire…

Le groupe français Louvre Hôtels a indiqué vendredi 31 janvier 2014 lors d’une interview accordée à Bloomberg, qu’il ouvrirait environ 16 hôtels en 2014 en Afrique, confirmant ainsi son ambition accroître son volume de chambres sur le continent, notamment dans la zone francophone au sud du Sahara.Selon Alain Sebah, directeur des opérations du groupe qui est cité dans l’information, ces ouvertures d’hôtels concernent le Sénégal, le Burkina Faso, le Rwanda et l’Ethiopie. Des travaux devraient être lancés fin février au Bénin et un bureau régional à Abidjan en Côte d’Ivoire.
Le groupe, avec cette annonce, reste en droite ligne, avec celle faite en avril 2013 lorsqu’il inaugurait ses deux premiers hôtels en Algérie, à savoir poursuivre son développement autour de deux axes : l’accélération de son développement dans des pays où il est déjà présent et l’ouverture d’hôtels dans de nouveaux pays.
« Le Groupe a la volonté d’être présent dans de nouveaux pays du continent Africain et prévoit des ouvertures en Afrique Francophone (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Sénégal, Cameroun, au Gabon, Guinée-Conakry), ainsi qu’en Afrique de l’est et en Afrique Subsaharienne (Kenya, Rwanda, République Démocratique du Congo et Ethiopie) », expliquait le communiqué de presse.
L’Afrique, continent de toute les promesses avec un sous-sol riche et des multinationales qui affluent en quête de placement à fort taux de rentabilité, connait aujourd’hui des mouvements sans précédents, une aubaine pour les chaines hôtelières du monde présentes sur le continent et qui ont toutes accrus leurs nombres de chambres.
Agence Ecofin

Agriculture et sécurité alimentaire: l'Afrique face au défi de son développement industriel

A l’occasion 22ème sommet de l’Union Africaine consacrée à l’agriculture et la sécurité alimentaire et qui se tient à Addis Abéba en Ethiopie jusqu’au 31 janvier, éclairage sur les grands défis auxquels sont confrontés le développement industriel du continent.
Malgré son milliard d'habitants, soit 15% de la population mondiale, le poids de l’Afrique tout entière dans la production manufacturière mondiale est seulement de 1,1%.Ce chiffre, marquant et alarmant est l'un des enseignements d'un rapport que viennent de publier deux organisations spécialisées des Nations Unies : la CNUCED (pour le développement) et l'ONUDI (pour l’industrie).
Notre continent reste donc totalement marginalisé en matière d'industrie et ces dernières décennies sa croissance a été essentiellement tirée par les produits de base et les services. En fait, le taux de la valeur ajoutée manufacturière (VAM) dans le PIB africain qui était de 12,8 % en 2000 a même chuté à 9,5 % en 2012.
Qui plus est, l’essentiel de l'appareil productif africain repose sur un nombre restreint de pays, à savoir pour l'essentiel l'Afrique du Sud, l'Egypte, l’Ile Maurice, la Tunisie, le Maroc, l’Algérie. La situation est d’autant plus alarmante que si depuis l'an 2000, le poids de l'Afrique dans la production manufacturière mondiale stagne à 1%, la part des pays en développement asiatiques est passée, elle, de 13% à 25%, Chine en tête, dans le même temps.
Depuis 20 ans pour asseoir leur développement économique beaucoup de pays asiatiques se sont appuyés sur l'industrie notamment les activités à forte intensité de main d'œuvre. Malgré sa plus grande proximité avec le marché européen, ce modèle n'a pas fonctionné pour l'Afrique.
Les raisons de cette situation sont multiples. Elles vont du manque de "compétitivité-prix", à la taille réduite de beaucoup de marchés intérieurs en passant par le poids du secteur informel et des petites entreprises, la faiblesse des soutiens publics, la bureaucratie et la corruption ou l'instabilité politique. Des indicateurs qui se reflètent dans le classement souvent médiocre de bien des pays d'Afrique dans le "Doing Business" de la Banque mondiale.
Il faut aussi compter avec la dépendance de nombreuses économies aux matières premières (pétrole, mines, produits agricoles...) qui selon un schéma classique et paradoxal handicapent souvent le développement d'autres activités industrielles.
Ainsi selon le rapport, 50% des exportations africaines de biens manufacturés sont directement liées aux ressources naturelles quand, dans les pays en développement d'Asie ou d'Amérique latine, cette part a été divisée par deux en dix ans et n'est plus que de 13%. Bref, pour l'Afrique, l'important n'est pas tant ses ressources naturelles que sa capacité de monter en gamme. Mais les experts des Nations-Unies assurent que la bataille n'est pas perdue.
Selon eux, le continent peut jouer sa carte dans l'industrie mondiale et asseoir en partie son développement sur le secteur secondaire, en s'appuyant sur ses entrepreneurs et aussi les investissements directs étrangers, notamment les flux "sud-sud" (Chine, Inde, Brésil.). De fait, certains pays africains ont de beaux succès en matière d'accueil d'investisseurs comme le montre l'implantation du japonais Sumitomo au Maroc, les investissements dans l'automobile (BMW, Ford.) en Afrique du Sud ou ceux de Lafarge en Afrique de l'est.
POUR DES POLITIQUES INDUSTRIELLES VOLONTARISTES
Le cabinet Ernst & Young a même publié un rapport sur l'attractivité du continent intitulé "It's time for Africa" battant en brèche l'afro-pessimisme et soulignant les perspectives de croissance de nombreuses nations africaines et de leurs entreprises. Des projections qui attendent toutefois confirmation : en 2010, sur un flux mondial d'investissements étrangers total de 1 121 milliards de dollars l'Afrique n'a attiré que 50 milliards de dollars selon la CNUCED, pour beaucoup dans les matières premières et les services (télécom notamment).
Pour assurer le développement manufacturier des pays africains, la CNUCED et l'ONUDI plaident aussi pour la mise en place de politiques industrielles volontaristes, tirant les leçons du passé. Car la crise a remis l'Etat et les politiques industrielles au centre du jeu dans bien des nations développées. Cela doit se faire en Afrique aussi. C'est le bon moment. Ce concept ne doit plus être un tabou.
Les recommandations des experts de la CNUCED à ce sujet sont pourtant assez convenues. Elles mettent l'accent sur la promotion de l'innovation, la formation et la qualité, le renforcement des capacités d'action des administrations ou l'entreprenariat. Autant de vœux pieux s'ils ne sont pas accompagnés de mesures plus structurelles que ce rapport mentionne aussi. Il s'agit de l'accès au crédit pour les entreprises, de la stabilité des politiques macro-économiques privilégiant l'offre, de la bonne gouvernance ou de la stabilité politique gage du temps long nécessaire à l'industrie.
Les experts des Nations-Unies recommandent enfin une plus grande intégration régionale. Il n'est plus concevable que chaque pays, même peuplé de quelques millions d'habitants puisse penser développer à lui seul tout un ensemble de filières industrielles. Les stratégies industrielles doivent se penser dans un ensemble.
En la matière, les institutions économiques régionales en place comme la CEDEAO (Afrique de l'ouest) ou la SEADC (Afrique australe) ont un rôle immense à jouer via l'harmonisation des politiques commerciales, la mise en place de réglementations communes ou des projets partagés d'infrastructures. En concrétisant des initiatives comme celles de la CEDEAO qui le 2 juin 2010 s'était accordée sur une politique industrielle commune.
(*) Alioune Badara SY, Délégué Thématique au Club de l’Economie Numérique est Ingénieur Expert en économie industrielle et Spécialiste des PME/PMI en Afrique. Il a notamment participé au projet de la Banque Mondiale « Promouvoir des Pôles de Compétitivité en Afrique »
Enquête

jeudi 30 janvier 2014

Regard sur l’Espagne d’aujourd’hui : plein d’espoirs, selon Garcia

Le diplomate Espagnol en poste à Conakry a animé ce jeudi une conférence de presse à l’intention des medias guinéens. Le thème portait sur le « Regard sur l’Espagne d’aujourd’hui ». Objectif, expliquer la nouvelle dynamique du royaume aux guinéens. A propos, il faut dire que ces dernières années, l’image de l’Espagne, pays de football est ternie et se trouve à la UNE des medias internationaux avec la crise économique, le chômage, notamment avec 26% de la population, soit 5 millions de chômeurs, le déficit public, la forte concentration des immobiliers, l’évolution galopante des prix, fort endettement extérieur du royaume, la crise de confiance mondiale, perte de confiance des circuits financiers, des scandales de corruption, entre autre, excusez du peu la liste est longue. Mais pour Ardizone Gracia Guellermo, ambassadeur de l’Espagne en Guinée, l’espoir est encore permis en raison de la diversité de l’économie du royaume. « Nous avons des opportunités qu’il faut saisir», rassure Garcia. Et c’est parti avec les chiffres et classement en main. L’Espagne est la puissance Hôtelière, 5è économie de l’union européenne, membre de la zone euro, 5è contributeur au FED, fonds européen de développement avec 7,8% du total, 6è contributeur aux nations Unies. Le royaume a envoyé plus de 130 mille hommes dans les opérations de maintien de la paix à travers le monde, la création de fonds d’Espagne avec 900 millions d’euros, 1 million pour l’eau et l’assainissement, 500 millions d’euros pour le soutien à la femme. Pour cette raison, l’Espagne veut être membre du conseil de sécurité de l’ONU. L’Espagne est aussi première dans le secteur des télécommunications en Europe en termes de chiffre d’affaire. Pour le tourisme, l’Espagne bat des records avec 60 millions de visiteurs en 2013, soit la troisième destination mondiale après la France et les Etats Unis. Ce n’est pas tout car 495 millions de personnes parlent l’Espagnole à travers le monde. C’est la deuxième langue maternelle dans le monde après le Chinois et deuxième langue utilisée à l’internationale par les internautes après l’Anglais. Dans le domaine de l’énergie, l’Espagne occupe le premier rang en Europe, 3è dans le monde et 4è mondial en énergie solaire. En Afrique, l’Espagne soutien le processus d’intégration et de coopération avec 41 millions d’euros. Le royaume est aussi un partenaire stratégique de la CEDEAO, communauté économique pour le développement des Etats de l’Afrique de l’ouest avec le commerce bilatéral. L’Espagne, c’est aussi la diversité avec 17 régions officiellement reconnue par le gouvernement. Chacune d’elle possède ses lois, son gouvernement, ses sources de financement, son parlement régional avec une nette séparation des pouvoirs. Tout de même, affirme Ardizone Gracia Guellermo, il existe une constitution qui couvre tout de même tout le pays qui est le symbole de l ‘unité. En outre, la monarchie parlementaire qui a une légitimé démocratique est reconnue par la constitution, note le conférencier. Pour ce qui est des revendications séparatistes, le diplomate Espagnol croit savoir que c’est une partie de la population. Tout de même, le gouvernement cherche à gérer cette situation, rassure Ardizone Gracia Guillermo . Parlant des hommes, l’Espagne a une population estimée à 47 millions d’habitants plus 630 mille étrangers. Le diplomate Espagnol dira par ailleurs que la démographie Espagnole a été longtemps très lente. Mais ces dernières années, des étrangers qui viennent de partout pour chercher l’emploi ont entrainé un flux migratoire important. La proximité de l’Espagne avec l’Afrique en est aussi pour quelque chose. Mais le phénomène étant naturel souligne Garcia, le gouvernement cherche à trouver des solutions. Le royaume est éclaboussé par des scandales de corruption au sein même de la famille royale, interroge un journaliste. En réponse, Ardizone Gracia Guellermo note que le dossier est en instruction par la justice et qu’il faut attendre les conclusions de celle-ci. Le Football très prisé dans ce pays représente selon le diplomate Espagnol non seulement la vivacité de la société mais aussi une valeur morale. De la coopération de l’Espagne avec la Guinée, Ardizone Gracia Guellermo affirme que les ressources financières du royaume sont limitées. Et la priorité est donnée à la sécurité alimentaire, l’éducation, la santé, la formation professionnelle. La langue Espagnole est aussi enseignée aux officiers militaires guinéens. En outre de 2008 à 2013, l’aide au développement d l’Espagne en Guinée a été portée à 30 millions d’euros avec notamment l’appui aux productions agricoles avec le programme de sécurité alimentaire et 15 millions d’euros avec la CEDEAO et la banque mondiale pour la formation des professeurs, le soutien à la réforme du secteur de la sécurité, entre autre. Pour l’avenir de la Guinée, Ardizone Gracia Guellermo est optimiste avec la stabilité et le dynamisme des guinéens.
 Almamy Kalla CONTE / Guineelive

Salaire : nos députés demanderaient 25 millions GNF cash le mois

Qui a dit qu’on fait la politique pour soi même, ensuite pour les autres ? En tout cas nos élus semblent donner un sens à cette idée en demandant, selon nos informations, un salaire net de 25 millions par mois. Sans compter les primes de session et des 4X4 (Fortuner, déjà commandés).
Cette demande pourrait bien faire tilt chez une population dont la majorité vit avec moins de 1 dollar par jour, donc au dessus du seuil de la pauvreté. Les travailleurs guinéens parmi les moins payés de la sous région sont soumis à un régime de SMIG à 440 000 GNF !
Selon Jeune Afrique, Alpha Condé qui dirige la Guinée depuis le 21 décembre 2010 touche par mois 15 millions de francs guinéens. Selon l’hebdomadaire panafricain, c’est le chef de l’Etat guinéen qui a décidé, à son arrivée au pouvoir, de baisser son salaire qui était fixé à 20 millions GNF. Donc, moins payé qu’un ministre ivoirien (4 792 290 millions de fcfa), sénégalais (2 millions de fcfa). Si la demande des députés guinéens était entérinées, ils seraient mieux payés que le chef de l’Etat.
*1 Cfa égal environ 14Gnf
*1 dollar égal environ 7000Gnf
Ibrahima S. TraoréGuinee7

Le caricaturiste Oscar veut bien représenter la Guinée au Festival de BD d'Angoulême

Ben Youssouf Barry
APA-Conakry (Guinée) - Le célèbre caricaturiste guinéen, Ben Youssouf Barry dit Oscar, a confié jeudi à APA sa volonté de rehausser l’image de la Guinée au Festival International de la bande dessinée d’Angoulême (Sud de la France), prévu du 30 janvier au 2 février prochains.
Grâce à l'appui des autorités françaises, Oscar sera fois au grand rendez-vous des dessinateurs d'Angoulême, en présentant son ouvrage BD intitulé ‘'Face de l'an pire''.
Pour le caricaturiste, sa participation n'est qu'une suite logique de ce que le festival Bulles d'Encre, prévu en février prochain à Conakry, apporte au niveau du paysage médiatique guinéen. ‘'C'est, souligne-t-il, une ouverture pour la Guinée et une fierté pour moi d'avoir initié ce festival pour la première fois en Guinée''.
Par ailleurs, le directeur de l'hebdomadaire satirique Bingo et président de l'Association Bulles d'Encres de Guinée promet de représenter dignement son pays en prélude à la troisième édition du festival Bulles d'Encres organisée par son association, du 25 au 27 février 2014.
Le festival international de la bande dessinée, qui a débuté à Angoulême pour se poursuivre jusqu'au 2 février prochain, décerne neuf prix dénommés ‘'les Fauves d'Angoulême'' à de talentueux auteurs de bandes dessinées.
APA

La BAD et la CUA signent un accord de don pour les infrastructures d'Afrique

ADDIS ABEBA, (Xinhua) -- La Banque africaine de dé veloppement (BAD) et la Commission de l'Union africaine (UA) ont signé un accord de don de 8,9 millions de dollars pour la construction de capacité dans le développement des infrastructures en Afrique.
La cérémonie de signature de ce mécanisme de dons sur trois ans a eu lieu à Addis Abeba en Éthiopie à l'occasion du 22ème Sommet de l'UA qui a lieu actuellement à Addis Abeba, en présence de responsables de l'UA, de la BAD, et de l'Agence de planification et de coordination du NEPAD (NPCA), a rapporté l'UA dans un communiqué mercredi.
Cet argent servira à renforcer des activités visant à renforcer les capacités des pays africains par le biais de leurs Communautés économiques régionales (CER) respectives ainsi que de la Commission de l'UA et de la NPCA, et à préparer et coordonner la mise en oeuvre de projets et programmes d'infrastructure ré gionaux.
Les programmes et projets mis en oeuvre sont nécessaires pour renforcer l'intégration physique et économique de l'Afrique et sa transformation socioéconomique, avec une priorité au Programme pour le développement des infrastructures en Afrique (PIDA).
Ce don contribuera à accélérer la mise en oeuvre du Plan d' action prioritaire du PIDA (PIDA PAP), un ensemble de 51 programmes prioritaires et projets, pour un coût d'investissement de 68 milliards de dollars, d'ici à l'année 2020.
Le développement des infrastructures reste l'une des principales priorités de la BAfD et de l'Afrique, et la Banque a investi directement plus de 20 milliards de dollars dans les infrastructures au cours des six années closes en 2012, selon ce communiqué.
Xinhua

mercredi 29 janvier 2014

Environnement : défis de gestion des zones côtières

Un forum de 3 heures sur la gestion et la planification intégrée des zones côtières et maritimes en République de Guinée s’est tenu ce mardi 28 janvier à Conakry. Objectif, ouvrir un espace d’échange d’expériences entre les parties prenantes de la gestion des ressources naturelles, de la biodiversité et de la gouvernance environnementale. L’initiative est de l’ONG Agroforestry Ressources Unlimited (ARU) en partenariat avec la Direction nationale de l’environnement.
Gestion intégrée des zones côtières et maritimes et initiative de planification côtière en République de Guinée, tel était le thème de ce forum qui a regroupé une centaine de stagiaires et cadres de la direction générale de l’environnement.
Pendant 3 heures d’horloges, les participants sous la houlette de l’expert et chercheur Docteur Alkhali Doumbouya, ont passés au peigne fin la notion de gestion intégrée des zones côtières et maritimes. C’est un thème développé à travers les objectifs comme permettre de s’approprier des démarches à suivre et des outils à utiliser pour éviter une altération non irréversible des équilibres écologiques. Le forum vise aussi à promouvoir une utilisation rationnelle des ressources environnementales.
Une idée soutenue par l’ONG Agroforestry Ressources Unlimited (ARU).
«C’est une manière de faire changer de comportements, la population guinéenne sur la manière de gérer l’environnement. Si on parle aujourd’hui de changement climatique, de gestion de déchets, on n’est pas à la marge. Donc c’est pour un peu apporter notre contribution, qu’on organise ces forums » a affirmé Kadiatou BARRY, membre de l’ONG.
Aujourd’hui, selon ladite structure, malgré la non assistance financière du gouvernement, arrive de par ses propres relations à assurer cette formation hebdomadaire à l’endroit du personnel de la direction nationale de l’environnement.
Une démarche bien accueillie chez les principales bénéficiaires.
«C’est ma première fois de participé à ce forum. J’ai trouvé que c’est nécessaire. Il ya beaucoup de chose déjà que j’ignorais dans ce domaine comme l’écosystème, et la gestion intégrale dans le domaine de l’environnement » A déclaré DIALLO Alpha Ibrahima, participant.
«Les différents acteurs intervenants dans le secteur environnement comme la pêche, la mangrove…doivent cultiver des relations concordantes afin que la zone côtière ait un aménagement bon et sain». A souligné NABE Mohamed Lamine, participant.
L’initiative du projet de planification côtière en République de Guinée est une vision déjà réalisé par d’autres pays de la sous région. A l’absence du gouvernement, le projet est appuyé par une équipe multisectorielle nationale et du partenariat régionale de conservation de la zone côtière et maritime de l’Afrique de l’Ouest.
Haby BAH/ Sayon KOUROUMA/Tam-tam Guinee

Quatre jours de retraite pour plancher sur les activités de la jeunesse en Guinée

APA-Conakry (Guinée) Le nouveau ministre guinéen de la jeunesse, Moustapha Naité, organise une retraite de quatre jours à Kamsar, cité industrielle à plus de 300 kilomètres de Conakry, la capitale, à partir de mercredi, pour bâtir un plan d’actions à court, moyen et long termes sur le développement des activités de la jeunesse en Guinée, a appris APA mardi de sources proches de son ministère.
Outre les cadres de son département, des experts guinéens et étrangers sur les questions de jeunesse sont également attendus à Kamsar, cité industrielle située dans le Bagataye en Basse Guinée.
Durant les quatre jours, les activités juvéniles sur tous les plans seront étudiées avec une feuille de route assortie d’un chronogramme détaillé qui sera soumis au gouvernement et aux partenaires étrangers.
Nommé à la faveur du dernier remaniement gouvernemental, M. Naité, précédemment directeur du patrimoine bâti public, fait partie des plus jeunes ministres appelés dans la nouvelle équipe dite de mission.
APA

Avant son sommet, l’Union africaine présente ses nouvelles ambitions

Les ministres des Affaires étrangères de l’Union africaine (UA), réunis en sommet à Addis-Abeba, devraient adopter ce mercredi 29 janvier une longue série de résolutions qui seront soumises à la fin de la semaine aux chefs d’Etat du continent. RFI a pu se procurer le dernier projet de résolution qui compte cinquante pages et couvre à la fois le fonctionnement des nombreuses institutions de l’UA, ses programmes et son ambition pour les cinquante années à venir. Premier point abordé : l’argent. Le budget 2014 s’élève à près de 400 millions de dollars dont 150 alloués aux frais de fonctionnement. L’UA appelle de nouveau ses membres qui doivent des arriérés à se mettre en règle sans tarder.
L’agenda 2063 de l’Afrique, chère à la présidente de la Commission Nkosazana Dlamini-Zuma, devra être finalisé à temps pour le prochain sommet au mois de juin. D’autres dates sont à retenir : le sommet Afrique-Japon du Ticad qui se déroulera au Cameroun en mai 2014 alors que la Guinée équatoriale accueillera le sommet Afrique-Turquie en novembre prochain.
Sécurité alimentaire
Dans ce document, pas un mot sur la Cour pénale internationale, contre laquelle l’UA est pourtant fâchée. L’Union africaine admet par ailleurs qu’elle peine à faire face aux situations humanitaires d’urgence et s’engage à adopter des mécanismes pour mieux venir en aide aux déplacés.
Le thème de cette année étant la sécurité alimentaire, l’UA incite les Etats membres à tenir leur engagement de consacrer 10% de leur budget à l’agriculture.
RFI

La CNUCED livre son rapport annuel sur les IDE dans le monde: l’Afrique confirme sa percée

La Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) a confirmé dans son rapport sur les investissements directs étrangers (IDE) dans le monde, publié le 28 janvier, l’attractivité de l’Afrique pour les investisseurs.
Selon la dernière édition de ce rapport intitulée «Le guide des tendances des investissements dans le monde» (Global Investment Trends Monitor), le continent a attiré l’an passé 56 milliards de dollars en IDE entrants, contre 53 milliards en 2012.
Deux pays d’Afrique australe, en l’occurrence l'Afrique du Sud et le Mozambique, absorbent un tiers des montants enregistrés à l’échelle continentale. Les flux des IDE vers l’Afrique du Sud ont atteint 10,3 milliards de dollars en 2013 (+126% par rapport à 2012), grâce notamment aux investissements enregistrés dans le secteur des biens de consommation.
Le Mozambique, où des géants internationaux actifs dans l’industrie minière et l’exploration des hydrocarbures comme le groupe brésilien Vale, l’anglo-australien Rio Tinto et l'italien Eni développent d'énormes gisements de gaz et de charbon, a, quant à lui, attiré 7,1 milliards de dollars d’investissements directs étrangers en 2013, soit une progression de 30% par rapport à 2012.
Les flux des IDE vers le Nigeria ont, cependant, diminué d'environ 20% en glissement annuel, à 5,5 milliards de dollars en 2013, en raison notamment du retrait partiel de certaines majors pétrolières, dont Royal Dutch Shell et Chevron.
En Afrique du Nord, les flux des IDE ont baissé de 1,8% par rapport à 2012, malgré les bonnes performances du Maroc (+24%). Ce recul s’explique essentiellement par les troubles politiques et sécuritaires enregistrés en Egypte, en Libye et en Tunisie.
A l’échelle internationale les flux des IDE ont atteint 1461 milliards de dollars en 2013, soit une hausse de 11% par rapport à 2012. Les flux des IDE vers les pays développés ont augmenté de 12%, à 576 milliards. Les pays en développement ont attiré l’an écoulé 759 milliards de dollars en IDE entrants (en hausse de 6%), soit 52% du total mondial.
Les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) accueillent désormais 22% de des IDE enregistrés dans le monde, deux fois le niveau de 2007, soit 322 milliards de dollars en 2013. La hausse est de 21% par rapport à 2012.
La CNUCED note, par ailleurs, dans son rapport que les IDE devraient poursuivre leur progression, pour s'élever à 1600 milliards de dollars en 2014 et 1800 milliards de dollars en 2015.
Agence Ecofin

Réflexion sur le commerce des armes en Afrique de l’Ouest

Le Réseau d’action sur les armes légères en Afrique de l’ouest (Rasalao), avec l’appui de son démembrement sénégalais et d’Amnesty international, tient un séminaire de formation des formateurs au plaidoyer et à la campagne pour la ratification du traité de commerce des armes. Cette rencontre des Etats de la sous région est un tournant important vers la ratification dudit traité par l’ensemble des pays du continent qui ont une grande part de responsabilité dans le commerce illicite d’arme. Le traité pour le commerce des armes est un moyen de lutte contre le trafic d’arme illicite et pourrait réduire la circulation des armes, gage de réduction conséquente des conflits dans certaines zones du continent. Constat est fait que les armes qui parviennent aux rebelles en Afrique passent par des circuits anormaux. Voilà pourquoi il est devenu une nécessité, voire une urgence, de ratifier ce traité pour parer à ce fléau et stabiliser la paix en Afrique. La Société civile, qui a joué un rôle très important dans la signature de ce traité, doit continuer à s’impliquer dans la sensibilisation des gouvernements et des parlementaires pour qu’ils puissent très tôt ratifiés le traité. Signataire du traité, le Sénégal traîne encore dans sa ratification. Le traité a été signé par 116 pays à travers le monde dont 32 en Afrique. 9 pays l’ont déjà ratifié. Le Mali et le Nigéria en sont les deux représentants ouest africains.
Rewmi

mardi 28 janvier 2014

Guinée : le nouveau ministre de l'Économie promet l'audit du secteur électrique

APA-Conakry (Guinée)- Le nouveau ministre d’État guinéen chargé de l'économie et des finances, Mohamed Diarré, promet l'audit du secteur énergétique de son pays avant la fin du mandat de l’actuel régime en 2015.
Pour le nouvel argentier du pays, il entend s'intéresser à l'utilisation des deniers publics pour, dit-il, s'inscrire dans la poursuite des performances macroéconomique acquise depuis 2011.
« Nous allons approfondir l'examen de tout ce qui a été fait. Que ce soit dans le secteur de l'énergie, mais également dans d'autres secteurs. Nous allons essayer de voir comment l'argent public a été utilisé… », a-t-il prévenu.
Au lendemain de son investiture fin 2010, le nouveau président guinéen a promis d'en finir avec les délestages électriques, si récurrents à Conakry et dans les grandes villes depuis des décennies.
En trois ans, le nouveau gouvernement a injecté près de 40 milliards de francs CFA dans le secteur selon les chiffres officiels, mais en dépit de ces investissements, le pays est dans le noir.
Pour faire face à la demande sociale si « pressante », l'État guinéen a loué des groupes électrogènes d'une société britannique pour dix millions de dollars et le contrat expire en février 2014.
APA

Guinée : Le nouveau garde des sceaux promet une justice "impartiale et indépendante"

APA-Conakry (Guinée)- Le nouveau ministre d’État guinéen de la justice et Garde des Sceaux, Me Cheick Sako, jusque-là avocat au Barreau de Montpellier, entend instaurer une justice "impartiale et indépendante" en Guinée.
« Ce ministère fait partie de ceux dont les Guinéens attendent beaucoup. Si on prend tout au citoyen et qu'il ne lui reste plus rien, il n'a que la justice pour le protéger. C'est pourquoi, il est important que les citoyens reconnaissent et respectent l'institution judiciaire », a-t-il dit lundi lors de son installation.
La nomination d'un nouveau ministre d'État de la justice à la place de Me Christian Sow intervient à un moment où la Guinée a déjà tenu ses Etats généraux de la justice depuis Mars 2011.
Par ailleurs, le chef de l'État guinéen, Alpha Condé, a également dédié l'année 2013 à la justice.
Mais en dépit de ces engagements politiques, de nombreux dossiers dorment dans les tiroirs, alors que les juges sont mal payés et les palais de justice vétustes ou en délabrement.
APA

L'Afrique réinvente son économie depuis Rabat

RABAT, (Xinhua) -- La capitale marocaine de Rabat accueille du 27 au 30 janvier la deuxième édition des Journées Annuelles sur la Gouvernance en Afrique (JAGA) sur le thème « l'Afrique réinvente son économie ». Organisées conjointement par le ministère marocain des Affaires générale et de la Gouvernance et l'Alliance pour Refonder la Gouvernance en Afrique (ARGA), cet événement est l' aboutissement de la rencontre entre des acteurs africains et non africains qui ont décidé de mettre en commun leurs expériences et de mobiliser d'autres acteurs, convaincus que l'avenir de l' Afrique, de ses peuples, de son « être au monde » ne peut se satisfaire de rapiéçages sectoriels, de plans de sauvetage sans succès, de modèles importés et imposés.
Les JAGA répondent au besoin de construire des espaces de mutualisation des expériences et des initiatives en matière de gouvernance en Afrique, de réflexion prospective sur le devenir du continent.
La conférence de Rabat, qui s'inscrit également dans cette entreprise de ré-interrogation des fondements des économies africaines, ambitionne notamment de poser la nécessité pour l' Afrique de réinventer son économie, et surtout de définir et d' accompagner les initiatives qui y contribuent. A la lumière d'expé riences concrètes, de réflexions africaines et du meilleur des trajectoires internationales sur l'évolution des systèmes é conomiques, la conférence vise à définir une conception africaine du développement durable. Il ne s'agit plus maintenant de se borner à imiter le modèle occidental de développement. Celui-ci, fondé sur l'exploitation de l'énergie et des ressources naturelles venant de toute la terre, n'est ni généralisable pour le monde entier ni durable pour lui-même. Il doit connaître une profonde mutation.
Pour réinventer l'économie africaine et réaliser son insertion appropriée dans le monde, et au-delà de l'impératif d'adosser la politique et la gestion économique aux valeurs et principes de gouvernance, la conférence abordera 15 propositions regroupées en 5 ateliers. « Comment construire une vision et des capacités strat égiques, politiques et intellectuelle au service d'une refondation de l'économie africaine? », « Comment recouvrer la souveraineté sur l'ensemble des ressources naturelles et les mettre au service d'économie africaine durables? », « Comment repenser l'industrialisation et l'entreprise dans la stratégie de dé veloppement du continent? », « Comment promouvoir de nouvelles visions et approche de développement des territoires et des é conomies? », « Comment construire une architecture et des systèmes
financiers endogènes, au service du financement du développement africain? », sont autant de questions que la conférence essayera de répondre.
Pour les organisateurs, l'Afrique est assurément le continent des paradoxes ! Certainement le mieux doté en ressources naturelles de la planète, le continent abrite les populations les pauvres du monde. Les statistiques établissent qu'en l'espace de 25 ans, la pauvreté a connu un net recul dans le monde sauf en Afrique subsaharienne où le nombre de pauvres continue d'augmenter. Elle est la seule région du monde où, en pourcentage, la pauvreté est à l'état stationnaire. Pire, elle croît en valeur absolue. Aujourd'hui, 562 millions d'africains au sud du Sahara vivent avec moins de 2 dollars par jours.
En somme, le bilan économique et social du demi-siècle est globalement en deçà des potentialités du continent. Il est en dé calage manifeste avec les défis du continent confronté à la croissance démographique la plus rapide au monde, avec 7 à 10 millions de nouveaux arrivants sur le marché du travail chaque ann ée. Dans cette perspective, des expériences de réussite africaine existent, et peuvent être investies comme points d'appui pour le renouveau et la relance du développement africain.
Xinhua

L'UA appelle l'Afrique à approfondir l'intégration économique pour éradiquer la pauvreté

ADDIS ABEBA, (Xinhua) -- La présidente de la Commission de l'Union africaine (UA), Nkosazana Dlamini-Zuma, a appelé lundi l'Afrique à approfondir l'intégration économique afin d'éradiquer la faim et la pauvreté sur le continent.
Mme Dlamini-Zuma a lancé cet appel à l'ouverture de la 24ème session ordinaire du Conseil exécutif de l'Union africaine. " Nous sommes aujourd'hui plus que jamais convaincus que nous ne parviendrons pas à éradiquer la pauvreté, la maladie, les conflits et la faim et à assurer une vie meilleure pour les peuples de notre continent sans une plus grande intégration de nos économies", a déclaré la présidente de la Commission de l'UA.
Elle a indiqué que l'enrichissement des minerais, l'industrialisation accrue et la production agricole sont également essentiels pour accélérer le développement sur le continent.
Alors que la prochaine 22ème session ordinaire de l'Assemblée de l'UA a pour thème central "l'agriculture et la sécurité alimentaire", Mme Dhlamini-Zuma a déclaré que l'agriculture et l'agro-industrie sont essentielles pour assurer une croissance durable et partagée de 7 % et plus en Afrique.
En 2014, le continent, se concentrera davantage sur l'augmentation des investissements et de la productivité agricole ; l'accroissement des chaînes de l'agro-industrie et des valeurs, l'expansion des infrastructures ; les compétences ; et la recherche pour l'agriculture afin de remplir les objectifs du Programme détaillé de développement de l'agriculture africaine ( PDDAA), a annoncé la présidente de la Commission de l'UA.
L'agriculture constitue une part importante du produit intérieur brut de l'Afrique.
Mme Dlamini-Zuma a déclaré par ailleurs que l'Afrique doit prendre des mesures concrètes pour avoir une plus grande influence sur la tarification de ses produits agricoles. "Nous allons prendre notamment des mesures spéciales pour garantir que les femmes, qui constituent la majeure partie de la force de travail agricole et des producteurs d'aliments, aient accès à la formation et au capital et qu'elles bénéficient d'un soutien pour former des coopératives", a-t-elle ajouté.
Le président du Conseil exécutif, Tedros Adhanom Ghebreyesus, également ministre éthiopien des Affaires étrangères, a déclaré lors de la réunion que l'Afrique a besoin de maintenir sa trajectoire de forte croissance économique au cours des prochaines décennies afin de sortir plusieurs millions de ses habitants de la pauvreté.
"C'est pourquoi nous devons mettre en place une transformation structurelle en favorisant la diversification économique et l'industrialisation pour garantir une croissance partagée et la création d'emplois pour les chômeurs", a-t-il dit.
Lors d'un discours prononcé à la réunion, le secrétaire exécutif de la Commission économique des Nations unies pour l'Afrique (CEA), Carlos Lopes, a déploré le fait que, malgré ses immenses ressources naturelles, l'Afrique demeure la région du monde où la sécurité alimentaire est la plus précaire.
Environ 226 millions de personnes, soit un habitant sur cinq en Afrique, font face à une insécurité alimentaire chronique, a-t- il rappelé.
Il a également déploré l'insuffisance du financement octroyé à l'Afrique pour l'agriculture, affirmant que le continent devra utiliser ce secteur comme un outil de transformation socio-économique.
Il a en outre souligné que, bien que plus de 15 milliards de dollars aient été dépensés dans l'agriculture en Afrique au cours des deux dernières décennies, le continent demeure aux prises avec le problème de la malnutrition. L'Afrique, a-t-il dit, a besoin d'entreprendre une révolution agricole impliquant des améliorations systématiques dans la production, la transformation, le stockage et l'utilisation des produits agricoles pour sortir la population de la pauvreté, notant que les pays qui ont réussi à réduire la pauvreté sont passés par ce processus de révolution agricole, citant le Brésil, la Chine et l'Inde comme exemples.
La sécurité alimentaire doit être abordée d'un point de vue économique et non pas comme un programme de réduction de la pauvreté, a-t-il déclaré.
Xinhua

lundi 27 janvier 2014

L'UE reprend sa coopération avec la Guinée suspendue depuis le coup d'Etat de 2008

BRUXELLES, 27 janvier 2014 (AFP) - La Commission européenne a annoncé lundi la reprise de sa coopération avec la Guinée, qui était suspendue depuis le coup d'Etat de décembre 2008, en débloquant presque 140 millions d'euros.
Salle de Reunion UE
"L'Union européenne s'engage à appuyer les efforts du gouvernement guinéen pour retrouver le chemin d'une croissance durable et équitable", a déclaré le commissaire européen au Développement, Andris Piebalgs, en recevant à Bruxelles l'un des principaux ministres du nouveau gouvernement guinéen, Kerfalla Yansané, chargé du secteur des Mines. La reprise de la coopération avait été décidée après la tenue des élections législatives de septembre 2013, jugées "sans exclusive et pacifiques" par les Européens.
L'UE avait suspendu son aide, à l'exception de l'aide humanitaire et d'urgence, pour protester contre le coup d'Etat de décembre 2008.
M. Piebalgs a annoncé le déblocage de presque 140 millions d'euros pour financer cinq projets de développement. 83 millions seront consacrés à "améliorer durablement le niveau de service du réseau et des transports routiers".
La réhabilitation de la route entre Kissidougou et Guéckédou est ainsi prévue, "permettant de décloisonner la région forestière, un des poumons agricoles et miniers de la Guinée", selon la Commission.
Les autres projets portent sur le soutien aux réformes dans les secteurs de la justice, de la sécurité et de la bonne gouvernance.
Le président guinéen Alpha Condé a nommé la semaine dernière un nouveau gouvernement "de mission", confiant des postes économiques clés à des technocrates, et accordant nettement la priorité à l'économie, dans un pays en proie à de fortes demandes sociales.
AFP

Le président guinéen compte sur le soutien extérieur pour booster l'économie de son pays

CONAKRY, (Xinhua) -- Le président guinéen Alpha Condé a déclaré samedi lors de la clôture du Forum de Davos que "le soutien du secteur public et privé international va permettre à son pays de renforcer les flux commerciaux en Afrique de l'Ouest, diversifier son économie, et faire face à la corruption transnationale", a-t-on appris dimanche dans un communiqué officiel.
Le président guinéen a indiqué à cette occasion croire "fermement que les partenariats entre les secteurs public et privé peuvent faire une grande différence en Guinée et au-delà". Il a affirmé dans la même lancée que "les deux secteurs doivent apporter des résultats tangibles : le gouvernement est comptable envers son peuple, et les entreprises à l'égard de leurs actionnaires".
"Nous avons un objectif en commun : déverrouiller l'immense potentiel de la Guinée pour améliorer la vie du peuple guinéen et partager les fruits d'une croissance économique durable," a-t-il ajouté.
Le président a toutefois reconnu qu'il y a "encore un long chemin à parcourir".
Il a souligné que les efforts de la Guinée sont "soutenus par les partenaires internationaux comme l'ONU, l'UE, la Banque mondiale et le FMI, qui, tous, travaillent avec la Guinée pour renforcer ses capacités et ses institutions, notamment en matière de sécurité et de justice".
Xinhua

Maroc: Le roi Mohamed VI attendu en Guinée en février

Conakry, Guinée - Le roi du Maroc, Mohamed VI, est attendu en février prochain en Guinée où il effectuera une visite officielle, a annoncé, samedi à la PANA Mohamed Diané, directeur du cabinet du président Alpha Condé. La visite du souverain marocain, la première du genre selon la même source, depuis son accession au trône en remplacement de son père, le défunt Hassan II, décédé en juillet 1999, est attendue avec impatience par les pouvoirs publics.
M. Diané assure que la date et la durée du prochain séjour du souverain marocain, 22è monarque de la dynastie alaouite, ne sont pas encore précisées, mais ne tarderont pas à l’être dans quelques jours, ce qui provoquera, selon lui, une grande joie en Guinée.
«Cette visite que nous attendons depuis longtemps sera l’occasion pour les deux hommes d’Etat de passer en revue plusieurs aspects de la coopération guinéo-marocaine. Nous attendons des retombées de ce prochain voyage de Mohamed VI », a dit le directeur de cabinet.
Les experts des deux pays, poursuit la même source, passeront au peigne fin les actifs de la coopération bilatérale entre le Maroc et la Guinée avant d’ouvrir et de proposer de nouvelles perspectives aux pouvoirs publics respectifs qui devraient proposer des solutions en vue de redynamiser la grande commission mixte entre les deux pays.
De nombreux cadres guinéens sont formés au Maroc qui reçoit régulièrement des évacués sanitaires guinéens.
On rappelle que le défunt roi Hassan II, qui était très lié au défunt et premier président guinéen, Ahmed Sékou Touré (1958-1984), a effectué de nombreuses visites d’Etat en Guinée qui ont servi à jeter les bases d’une coopération entre les deux pays.
Pana

L’Union africaine rêve d'un nouveau souffle panafricain malgré les conflits

A la veille de la séance ordinaire du conseil exécutif de l’Union africaine, ce lundi 27 janvier à Addis-Abeba, Nkosazana Dlamini-Zuma a organisé un conclave à Bahir Dar, à 400 km de la capitale éthiopienne. Une réunion à huis clos dont l’objectif est de donner un nouveau souffle à l'organisation panafricaine. La séance ordinaire du conseil exécutif de l’Union africaine s’ouvre ce lundi à Addis-Abeba. Elle réunira, durant deux jours, les ministres des Affaires étrangères du continent africain, avant l’arrivée des chefs d’Etat, jeudi 30 janvier.
Avant le sommet, Nkosazana Dlamini-Zuma, la présidente de la Commission de l’Union africaine, a convié les ministres à un conclave à plus de quatre cents kilomètres de la capitale éthiopienne, à Bahir Dar, une localité touristique au bord du lac Tana, près des chutes du Nil Bleu. Un conclave loin des regards inquisiteurs des médias et des partenaires occidentaux, qui financent largement l’UA.
Les grandes lignes de l'Agenda 2063
RFI

dimanche 26 janvier 2014

Davos:Le président Alpha Condé met l´accent sur le changement durable pour améliorer la vie des guinéens

Davos, 25 janvier 2014 – Alors que la Guinée réfléchit à des solutions pour le développement avec des partenaires du secteur public et privé, le pays doit maintenant montrer quels sont les bénéfices directs pour les populations, le pays et la région. Avec d’immenses ressources naturelles, l'industrie minière est la clé pour déclencher une véritable transformation du pays. Surtout, le développement des infrastructures liées aux activités minières permettra de bâtir une économie diversifiée, basée sur l'énergie et l'agriculture. L’objectif final est d'améliorer directement la vie des populations, et réduire l’inégalité économique et sociale. Cela repose sur la construction de routes, de voies ferrées, un meilleur accès à l’électricité et à l'eau, la création d'emplois, une meilleure éducation pour les jeunes et la santé dans tout le pays.
« Je crois fermement que les partenariats entre les secteurs public et privé peuvent faire une grande différence en Guinée et au-delà. Les deux secteurs doivent apporter des résultats tangibles : le gouvernement est comptable envers son peuple, et les entreprises à l'égard de leurs actionnaires. Nous avons un objectif en commun : déverrouiller l'immense potentiel de la Guinée pour améliorer la vie du peuple guinéen et partager les fruits d’une croissance économique durable », a déclaré le Président Alpha Condé au Forum Economique Mondial à Davos.
« Il y a encore un long chemin à parcourir, mais ce que nous avons réalisé ces trois dernières années est la preuve que nous pouvons réussir », a dit le Président Alpha Condé.
Le soutien du secteur public et privé international va permettre à la Guinée de renforcer les flux commerciaux en Afrique de l’Ouest, diversifier son économie, et faire face à la corruption transnationale. Beaucoup reste à faire, mais les efforts de la Guinée sont soutenus par les partenaires internationaux comme l'ONU, l'UE, la Banque mondiale et le FMI – qui, tous, travaillent avec la Guinée pour renforcer ses capacités et ses institutions, notamment en matière de sécurité et de justice.
Pendant le Forum Economique Mondial de Davos, le Président Alpha Condé a rencontré un large éventail de dirigeants internationaux, issus d’institutions internationales, du secteur privé et d’organisations à but non lucratif.
Parmi les leaders rencontrés :
Jim Yong Kim – Président du Groupe de la Banque Mondiale,
Helen Clark - Administrateur du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD),
Christine Lagarde – Directrice générale du Fonds monétaire international (FMI),
José Manuel Barroso - Président de la Commission de l'Union européenne,
Aliko Dangote - Président et CEO du groupe Dangote,
Brian T. Moynihan - CEO de Bank of America,
Patrice Motsepe – Président executive de African Rainbow Minerals,
Jeffrey Sachs - Economiste,
Joseph Stiglitz – Economiste,
Bill Gates - Co-fondateur de la Fondation Bill & Melinda Gates,
Muhammad Yunus – Président du Yunus Centre,
Bono – Co-fondateur de ONE et (RED), chanteur du groupe U2,
Matt Damon – Co-fondateur de WATER.ORG, acteur,
Médias : CNBC, BBC, Wall Street Journal, RFI.

samedi 25 janvier 2014

Guinée : l'UNICEF promet une campagne de vaccination contre la rougeole après un premier cas de décès

CONAKRY, (Xinhua) -- L'Organisation des Nations Unies pour l'Enfance (UNICEF) se prépare à lancer une campagne de vaccination contre l'épidémie de rougeole, qui devra toucher 1,5 million d'enfants, en vue d'éradiquer cette maladie qui sévit en ce moment en Guinée, et dont le premier cas de décès a été enregistré à Conakry, a-t-on appris vendredi de sources officielles.
Les hôpitaux de la capitale reçoivent de plus en plus de bébé s touchés par l'épidémie. Au centre hospitalo-universitaire de Donka, le plus grand du pays, des médecins parlent de plus d'une quarantaine de malades admis dans leurs services à ce jour.
Dans la capitale, ce sont les communes de Matoto, Matam et Ratoma qui sont les plus affectées par la maladie. On en a enregistré également en provinces, notamment du côté de Coyah, Dubréka, Boké en Basse Guinée et Mandiana en haute guinée.
Face à cette situation, l'UNICEF n'entend pas croiser les bras. C'est ainsi que cette institution dont la mission principale demeure celle de protéger les enfants, a promis de lancer une vaste campagne de vaccination contre le fléau qu'est la rougeole, dans les jours à venir.
Il faut souligner que la vaccination contre la rougeole a pour but d'éviter "les complications de l'infection qui peuvent avoir des séquelles importantes voire létales", selon les spécialistes.
La rougeole étant une "infection virale éruptive aiguë", qui atteint dans la majeure partie des cas les enfants à partir de l'â ge de 5-6 mois. Même si parmi les enfants admis en ce moment dans les hôpitaux de Conakry, certains sont âgés de plus de un an.
Xinhua

Afrique de l'Ouest : un taux de prévalence contraceptive à 50% à l'horizon 2020

NIAMEY, (Xinhua) -- Un projet régional de planification familiale appelé "Agir pour la planification familiale" en Afrique de l'Ouest a été officiellement lancé mercredi à Niamey, sous le patronage de la Première dame du Niger, Issoufou Malika, marraine du projet au Niger. D'un coût global de plus de 17 milliards de FCFA, le projet "vise à améliorer la santé des femmes en âge de procréer, afin de réduire, par la planification familiale, la mortalité des femmes en Afrique sub-saharienne, en général et au Niger, en particulier. Il s'agit particulièrement, de l'avis ses promoteurs, d'améliorer les conditions de vie des familles en Afrique de l'Ouest et notamment au Niger afin d'atteindre la prévalence contraceptive de 25% en 2015 et 50% en 2020. Selon la directrice régionale du projet, près du 1/3 de la mortalité et morbidité maternelles seraient évitées si les femmes avaient accès à la contraception.
"J'ai vu de près le décès de jeunes femmes nigériennes qui sont mortes de couche suite à des grossesses multiples et trop rapprochées", a-t-elle indiqué.
Pour la ministre nigérienne en charge de la Population, Maikibi Kadidiatou Dan Dobi, malgré les effets conjugués de l'Etat, les multiples acteurs engagés et la mobilisation d'importantes humaines et financières, ayant permis de passer de 5 à 12% en matière de planification familiale en 2012, ce taux reste toujours insuffisant.
Le projet va intervenir, au Niger, notamment dans les régions de Niamey et de Maradi (centre), les zones les plus peuplées du pays.
Xinhua

vendredi 24 janvier 2014

Qui est Mme Camara Sanaba Kaba, la Ministre de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance ?

Depuis le lundi 20 janvier, Mme Camara Sanaba Kaba est Ministre de l’Action Sociale, de la Promotion Féminine et de l’Enfance. Conseillère du Chef de l’Etat chargée des questions d’Education, de santé, de l’emploi jeune et de la promotion féminine,
cette jeune femme d’expériences, politicienne de terrain et non de bureau, a pleinement rempli sa vie socioprofessionnelle et politique. Qui est cette dame, Assistante de la Coordinatrice nationale, Hadja Nantou Konaté, dont l’engagement politique au RPG, devenu le RPG Arc-en-ciel ne souffre l’objet d’aucun doute ?Fonctions Actuelles
Assistante de la coordinatrice Nationale du RPG Arc-en-ciel
Depuis le 17 mars 2011 Conseillère du Président de la République chargée des questions d’Education, de santé, de l’emploi jeune et de la promotion féminine
Membre du Conseil d’Administration de l’Agence Nationale de la micro finance
Représentante de la présidence dans la commission des Bourses Extérieures
Membre du Groupe National de Protection Sociale
2-EXPERIENCES PROFESSIONNELLES
18 Janvier 2010 au 16 mars 2011 Caissière à la BSIC (Banque Sahel-Sahélienne pour l’Investissement et le Commerce)
Décembre 2004 au 17 Janvier 2010 : Caissière chargée de la gestion des comptes de crédit, des fonds de solidarité, du fonctionnement du centre au CEFIPE (Centre de Financement de la petite Entreprise de PRIDE-Finance)
Septembre 2004 à novembre 2004 : caissière zone (1) Dixinn - PRIDE FINANCE
Juillet 2004- Août 2004 : Caissière zone(2) Matoto PIDE FINANCE
Mars 2004-Juin 2004 Caissière à Fria Pride-FINANCE
2000- 2004 : Caissière à Kamsar PRIDE-FINANCE
Décembre 1999-Août 2000 : Caissière à Gueckedou PRIDE-FINANCE
Décembre 1998 - Novembre 1999 : Agent de crédit chargée d’octroyer, de surveiller et de couverture des prêts et de la formation et suivi des clients
FORMATIONS
Janvier 2010 : Formation en SMART BANK
Avril 2002 - Juin 2002 : Formation en Informatique (Word, Excel, Access)
Juin 2002 - Juillet 2005 : Formation en MIS
Décembre 1999 : Formation à l’esprit d’Entreprise et au service client
Septembre 1999 - Novembre 1999 : Formation de caissière au PRIDE-FINANCE
Avril 1997-Décembre 1997 : Formation Agent de crédit PRIDE-FINANCE
Etudes Universitaires
1992 - 1996 : Université Gamal Abdel Nasser de Conakry
Faculté : Institut Polytechnique
Option : Génie Chimique
Diplôme Obtenu : Diplôme ingénieur
Études Secondaires
1988- 1991 : Lycée Almamy Samory Touré et le lycée 3 Avril de Kankan
Sciences : Mathématiques
Diplômes Obtenus: Baccalauréat 1ère et 2ème Partie
1984-1988 : Collège Alpha Yaya Diallo à Kankan avec BEPC en poche
Langues parlées: Français, Anglais, Poular, Soussou.
Radio-kankan

Le FMI organise une grande conférence sur le développement de l'Afrique en mai à Maputo

Le FMI a annoncé, le 23 janvier, la tenue en mai 2014 d'une conférence sur le développement de l'Afrique subsaharienne dans la capitale mozambicaine à Maputo, en présence des grands décideurs économiques d'une cinquantaine de pays. «La conférence réunira des acteurs politiques de toute l'Afrique sub-saharienne (…) qui débattront des principaux risques et opportunités auxquels l'Afrique est confrontée aujourd'hui», a précisé le directeur adjoint du département Afrique du FMI, Roger Nord. Les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales africaines seront invités, et la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, participera aux travaux. M. Nord a, par ailleurs, fait savoir que la conférence sera notamment consacrée à la question du financement des énormes besoins en transport et en énergie, et à la façon dont les revenus des industries d'extraction peuvent profiter davantage à la population.
Le FMI a indiqué récemment dans son rapport sur les perspectives de l’économie mondiale que l’Afrique subsaharienne devrait enregistrer une croissance de 6% en 2014, tout en notant que des menaces pourraient peser sur les perspectives de croissance dans la région, comme le ralentissement de la demande des pays émergents, l’évolution défavorable des cours des matières premières ou la hausse des coûts de financement. L’institution a aussi fait remarquer que la croissance qu’enregistre l’Afrique subsaharienne ne profite pas toujours aux populations, estimant que pauvreté et chômage restent deux fléaux bien ancrés dans la région.
Le Mozambique qui accueillera la conférence du FMI est très représentatif de cette situation. Doté d’importantes ressources naturelles, ce pays d’Afrique australe enregistre depuis environ deux décennies une croissance rapide, mais la majorité de la population continue à vivre avec moins d'un dollar par jour.
Agence Ecofin

Epidémie de rougeole en Guinée, plus de 1,6 million d'enfants à vacciner (Unicef)

DAKAR, (AFP) - Une épidémie de rougeole est en cours depuis trois mois en Guinée, où plus de 1,6 million d'enfants doivent être vaccinés pour contenir la maladie, a indiqué jeudi le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef). "Depuis le mois de novembre, 37 cas ont été confirmés dans la capitale (Conakry), tous des enfants âgés de moins de dix ans. Au cours des premières semaines de 2014, le nombre de cas de rougeole a fortement augmenté et conduit à la mort d'un enfant", a affirmé l'Unicef. L'Unicef, le gouvernement guinéen, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et des ONG dont Médecins sans frontières (MSF) travaillent ensemble pour contenir l'épidémie, et préparent "une campagne de vaccination pour plus de 1,6 million d'enfants" contre la maladie. Ils ciblent "tous les enfants âgés de six mois à 14 ans" et sont à la recherche de financements "pour reconstituer les stocks de vaccins" et de médicaments "pour traiter les personnes déjà infectées", a précisé l'Unicef, sans indiquer le montant des besoins.
"Nous sommes très préoccupés par cette épidémie. La rougeole est très contagieuse et extrêmement dangereuse (...). Dans une ville à forte densité de populations comme Conakry, la maladie se propage rapidement", a affirmé le représentant de l'Unicef en Guinée, Mohamed Ayoya, cité dans le communiqué.
"Tous les enfants qui ne sont pas encore immunisés sont à risque. Par conséquent, une campagne de vaccination est nécessaire et urgente", a de son côté dit le représentant adjoint de l'Unicef, Félix Ackebo.
La rougeole est une infection virale hautement contagieuse. Le virus se propage essentiellement dans l'air et se transmet soit directement auprès d'un malade, soit parfois indirectement en raison de la persistance du virus dans l'air ou sur une surface contaminée.
Elle peut entraîner des troubles oculaires, la surdité, des dommages au cerveau, voire la mort.
AFP

jeudi 23 janvier 2014

Guinée : Alpha Condé pour une meilleure protection des intérêts des investisseurs

CONAKRY, 23 janvier (Xinhua) -- Prenant la parole au Forum de Davos en tant qu'invité à cette rencontre qui a démarré ce mercredi, le président guinéen Alpha Condé a plaidé pour une meilleure protection des intérêts des citoyens et des investisseurs, à travers "une justice renforcée et un environnement plus stable et adéquat", a-t-on appris à travers un communiqué officiel rendu public ce jeudi. Cet environnement doit permettre aux "investisseurs de générer des profits pour leurs actionnaires", a-t-il indiqué en tant qu'intervenant principal sur la session The Future of Extractives, aux côtés de l'économiste américain Jeffrey Sachs et de l' administrateur du Programme des Nations Unies pour le développement Helen Clark.
Le président Condé a mis cette occasion à profit s'exprimer sur les défis du secteur minier. Il a rappelé qu'il est vital de "promouvoir le dialogue entre toutes les parties prenantes qui sont essentielles pour parvenir à des solutions durables à long terme : les gouvernements, les entreprises extractives, et les communautés".
Parlant de la Guinée, le président Condé a également indiqué que "leur expérience montre que, bien que la plupart des juridictions des grands places financières se disent dans les mots favorables à la lutte contre la corruption dans les pays en développement, deux ont démontré par les actes un engagement fort et sérieux".
Citant ainsi les États-Unis et à la Suisse, qui ont déjà fait "d'énormes contributions à l'effort de lutte contre la corruption dans son pays".
Le dit communiqué souligne qu'en marge des interventions en sessions plénières, Alpha Condé a tenu plusieurs "rencontres bilatérales avec des partenaires, notamment Helen Clark, José Manuel Barroso, président de la Commission européenne.
Xinhua

Guinée : Le ministre des télécommunications promet de révolutionner le téléphone d ' ici deux ans

APA-Conakry (Guinée)- Le ministre d’État des télécommunications et des nouvelles technologies, Oyé Guilavogui, a fait part, jeudi à Conakry, au lendemain de sa reconduction, de sa volonté de révolutionner le téléphone d’ici deux ans en Guinée. M. Guilavogui explique que sa nouvelle politique consiste à rendre le téléphone plus accessible jusque dans les villages les plus reculés du pays. Il a déploré le fait que dans certains villages reculés, les populations locales sont obligées de parcourir des kilomètres pour faire des appels téléphoniques. « Aujourd'hui, plus de sept millions d'habitants ont accès aux téléphones en Guinée, que ce soit les ruraux ou les citadins. Le téléphone est entré dans nos mœurs, dans notre culture. Donc, l'ambition en 2014, ou d'ici la fin de la mandature du Chef de l'État est que tous les Guinéens aient accès au téléphone, ceci est une grande ambition ». Pour M. Guilavogui, le paysage des télécommunications en Guinée a connu une « fulgurante ascension » ces trois dernières années, notamment de 2011 à 2013, a-t-il affirmé : « Durant, les trois dernières années, nous sommes allés d'un taux de pénétration de 35 pour cent à 65 pour cent. Le bond de connexion internet est passé d'un à quatre ».
Par ailleurs, M. Guilavogui a félicité l'agence de régulation des postes et télécommunications, qui, soutient-il, a enregistré des succès considérables depuis 2011.
« L'ambition de l'agence, c'est d'améliorer davantage la qualité et le désenclavement du téléphone partout en Guinée. Ils ont réussi, par exemple, à réduire considérablement les fraudes. Aujourd'hui, nous sommes fiers de constater que ce phénomène a considérablement baissé et cela fait grossir le revenu que le secteur fournit à l'État Guinéen », a-t-il expliqué.
Selon lui, le salut viendra probablement du câble baptisé Africa Coast to Europe (ACE), qui doit relier le Nord aux côtes de l'Afrique de l'Ouest.
Ce câble tant attendu a atterri sur les plages de Kipé, quartier chic de Conakry grâce à un financement de la Banque Mondiale pour un montant estimé à 34 millions de dollars.
APA

Guinée: BNP Paribas lance le concept « Coup de Pouce »

(Agence Ecofin) - La BICIGUI, filiale du groupe français BNP Paribas a procédé le 22 janvier à la remise des chèques à ceux de ses employés ayant bénéficié de son programme « Coup de pouce ». Ainsi trois employés de BICIGUI ayant été sélectionnés par un jury constitué des internes de la banque et de 2 experts extérieurs ont reçu chacun une enveloppe de 75 millions de Francs Guinéens avec pour objectif mettre en œuvre des projets communautaires dans des localités guinéennes. Une cérémonie pour laquelle de nombreux hauts cadres du groupe étaient présents dont Phillippe Tartelin, responsable Méditerranée et Afrique, Jean-François Fichaux, responsable Afrique et Océan Indien et Marcel Bergès, responsable Analyse Stratégique Méditerranée et Afrique
« Nous avons souhaité attendre leur visite pour remettre officiellement les chèques de l’initiative Coup de pouce aux récipiendaires pour qu’ils puissent eux-mêmes toucher du doigt, la qualité de ce qui a été entrepris par des collaborateurs de la BICIGUI dans le cadre social et environnemental », a commenté Jean-Louis Menann-Kouamé, administrateur directeur général de BICIGUI
La Fondation BNP Paribas a créé le programme Coup de Pouce aux projets du personnel pour répondre à l’engagement des salariés dans des actions d’aide et d’entraide. Ce programme initié en France est décliné sous différentes appellations dans plusieurs pays (Belgique, Espagne, Italie, Luxembourg, Maroc, Suisse et Portugal) et aujourd’hui en Guinée Conakry.
Agence Ecofin