Préparation d’une lutte armée contre le régime de Conakry. C’est la seule véritable information que l’opinion (nationale et internationale) doit retenir de l’entretien que Oury Bah, vice-président de l’Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) a accordé aux confrères du journal français ‘’Le Monde’’ du mardi 07 février 2012. . . Le cerveau présumé de l’attaque inouïe perpétrée, dans la nuit du 19 juillet 2011, contre la résidence privée, sise à Kipé, du Pr. Alpha Condé, Président démocratiquement élu de la Guinée, depuis son refuge volontaire français, a donné un signal fort de l’ambition qui l’anime désormais pour la Guinée et les guinéens. Une attaque armée pour conquérir ce qu’on son parti, UFDG, a démocratiquement perdu dans les urnes. Le pouvoir. Que ces propos, d’un homme aussi haineux que rancunier, ne soient pas pris à la légère. Cette affirmation doit être prise en considération à la mesure de la volonté qui anime son auteur. Un homme avertit en vaut deux, dit-on. . En Droit, l’intention vaut mieux que l’action. Dans cet entretien dont on ne dispose pas de l’intégralité, le numéro deux l’UFDG affiche manifestation son intention de plonger la Guinée dans une guerre fratricide pour marcher sur les cadavres d’innocents guinéens. Que les guinéennes et guinéens de toutes ethnies confondues se tiennent débout et prêts pour montrer à cet apatride que quiconque s’en prend au vaillant Peuple de Guinée trouvera celui-ci sur son chemin. . L’ex ministre de la réconciliation nationale guinéenne, qui n’a fait qu’approfondir le fossé entre les différentes ethnies de la Guinée dans ses pérégrinations, prend souvent sa rêverie pour du vai. . Dans une naissante et jeune démocratie comme celle de la Guinée, où dans un passé très récent, lorsque son mentor Mamadou Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG était le tout Puissant Premier Ministre, toute manifestation, même pacifique, était réprimée dans le sang, assortie de longue détention arbitraire, est-il besoin de recourir à la force pour remettre en cause les acquis démocratiques arrachés au bout de longs et âpres combats d’idées ? . Celui que Oury Bah prétend combattre, le Pr. Alpha Condé, Président de la République de Guinée, n’avait-il pas déclaré, après s’être fait voler sa première victoire électorale lors de la présidentielle de 1993, pendant que les extrémistes de tous bords politiques demandaient de descendre dans les rues pour faire respecter la volonté des urnes, qu’il n’est pas venu en Guinée pour gouverner les cimetières ? Et que son combat est un combat d’idées, avec pour seule arme le bic. . A la tête d’une opposition perspicace et responsable, le Pr. Alpha Condé s’est opposé à tous les successifs régimes dictatoriaux de la Guinée Il a connu tous les traitements inhumains jusqu’à la prison. Près de deux ans d’emprisonnement arbitraire dans la célèbre Maison Centrale de Conakry, communément appelée ‘’Sûreté’’. Cependant, dès son élection, un soir du 26 novembre 2010, il a demandé à tous ses militants, sympathisants et au Peuple de Guinée dans son ensemble de pardonner. Et que lui, en tout cas, il a pardonné à tous ceux qui lui ont causé du tort. . Ceux qui devraient, sous d’autre cieux, devraient se trouver dans le box des accusés, soit pour crimes économiques ou crimes de sang, Mamadou Cellou Dalein Diallo et compagnie, au lieu de saluer la hauteur de vue du Pr. Alpha Condé, après le rachat l’UFDG, plus par soucis de vengeance que par volonté politique, à plus de 3 milliards FG, le parti politique le plus ethnocentriste que la Guinée ait connu, se spécialisent dans la rumeur, le mensonge, le dénigrement… Pour paraître aujourd’hui en donneurs de leçons de démocratie et de bonne gouvernance. . Quelle ânerie de la part Oury Bah ? Et le journaliste, Christophe Châtelot, dans cet article commandé, laisse apparaître sa partialité et son manque de professionnalisme. Car, dans une interview accordée à ARTE Journal, le 16 novembre 2010, à l’annonce de la victoire sans ambages du Pr. Alpha Condé, en direct de Conakry, cet éminent journaliste, Envoyé Spécial du journal ‘’Le monde’’, reproduisait, selon ses propres termes la carte ‘’politique de la ville’’ : « Dans les quartiers à majorité peule, la communauté qui a soutenu Cellou Dalein Diallo, l’un des candidats perdants à la présidentielle de 7 novembre, on n’accepte pas sa défaite. Et les membres de cette communauté sont sortis dans les rues hier soir, ils ont monté des barricades, ils ont continué cette nuit, ce matin aussi donc il y a des accrochages… » . De ce point de vue, le talentueux journaliste, confirmait à l’opinion internationale que seule la communauté peule a voté pour le candidat de l’Union des Forces Démocratique de Guinée (UFDG). C’est pourquoi, à juste titre, ce parti s’assimile à un parti politique des peuls. Il ne faut pas avoir peur des mots. . Dan l’entretien accordé au journal français ‘’Le monde’’, l’incendiaire de la politique guinéenne, sans aucune forme de retenue, accuse le Pr. Alpha Condé « d’autoritaires et ethnique, au profit de son ethnie, les malinkés » . Encore une fois pour de bon, est-il besoin de rappeler à Oury Bah et à ses thuriféraires qu’il n’y a pas eu de gouvernement d’union nationale en Guinée ? Mais un changement de régime. Un parti d’opposition pendant des décennies, avec ses alliés, a bénéficié de la confiance de ses compatriotes à travers une élection juste, transparente et équitable, pour conduire ses destinées pendant les cinq années à venir. Ceux qui ont perdu l’élection, comme partout ailleurs, doivent dignement rester dans une opposition démocratique constructive, et non destructive. Il n’y a aucune place pour l’amalgame. Dans la coalition Arc-en-ciel, se retrouvent toutes les communautés guinéennes. Sauf les militants de l’UFDG de Mamadou Cellou Dalein Diallo. Qui doivent accepter, après leur défaite, leur place dans l’opposition démocratique. . On ne reconnaît plus Christophe Châtelot quand il se permet de qualifier l’élection du Pr. Alpha Condé de ‘’controversée’’. Et pour tant, dans le direct qu’il a accordé à ARTE journal, au soir de cette élection le même journaliste affirmait : « D’après les observateurs internationaux, et d’après ce que nous journalistes avons pu voir le jour du scrutin, on peut dire que globalement c’est un scrutin qui s’est déroulé dans de bonnes, voire très bonnes conditions…. Globalement, c’est un scrutin qui était jugé assez équitable… » . Au lieu de rentrer en Guinée, où il aura l’occasion de se défendre devant la justice pour les faits à lui reprocher, le pyromane de la politique guinéenne, Oury Bah le fuyard, joue à la politique de la menace depuis son refuge parisien. Que "la Cédéao [organisation régionale d'Afrique de l'Ouest] ou les Nations unies organisent le scrutin législatif ". "Sinon, prévient-il, le pays risque de sombrer dans la violence et les luttes interethniques qui déstabiliseront toute la sous région". "Les Guinéens ont tout essayé ces dernières années : mobilisation sociales massives, élections, manifestations pacifiques. En vain. Certains pourraient maintenant être tentés de croire que la seule solution tient dans le recours à la lutte armée". . Oury Bah, s’il y a eu quatre mois entre deux tours en Guinée, c’est de la faute des parvenus de politique guinéenne. Si le général Siaka Sangaré, de l’OIF, a organisé les élections présidentielles en sa qualité de président de la CENI, c’est encore de la faute de vous qui craigniez de perdre le scrutin. La Guinée est un pays indépendant, souverain, elle n’est pas en guerre pour qu’une organisation internationale vienne organiser ses élections. . Si vous avez choisi la lutte armée pour parvenir à votre fin. C’est votre droit. Tentez l’aventure. Mais soyez rassuré, sûrement vous trouverez, comme un seul Homme, le peuple de Guinée sur votre chemin. Et n’oubliez surtout pas, pour citer Christophe Châtelot, le 16 novembre 2010 : « Le défi pour le nouveau président est énorme. Effectivement, la Guinée est un pays sans Etat, il n’y a pas d’institutions dignes de ce nom, c’est un pays rongé par la corruption… Conakry vit avec des coupures d’électricité permanentes parce qu’il n’y a pas de barrages… Donc les défis sont terribles pour le futur président… » . Tout cela par la faute de cette opposition dont vous êtes, Bah Oury, l’incarnation parfaite. Interrogeons les archives de la BICIGUI pour évaluer vos dégâts sur l’économie guinéenne… . Quant au Président de République de Guinée, le Pr. Alpha Condé, il l’a encore réitéré son souhait récemment : « Je souhaite moi-même une organisation rapide de ce scrutin législatif pour doter la Guinée d'une Assemblée nationale représentative, qui s'attelle à l'examen des principales réformes. Cela étant, ma préoccupation est d'organiser des élections législatives crédibles, qui correspondent au souhait de tous les Guinéens de voir s'exprimer le suffrage universel, de manière totalement libre. Ce n'est pas l'exécutif qui organise l'élection, mais la Commission électorale nationale indépendante, composée des représentants de tous les partis politiques. Si le scrutin n'a pas encore été organisé, c'est parce qu'il faut aménager le fichier électoral, de manière à permettre aux Guinéens exclus jusque là du droit de vote d'être dotés d'une carte d'identité et d'une carte d'électeur hautement sécurisées. » . A bon entendeur salut ! . SACKO Mamadou, Balgique..
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