CONAKRY -- Le gouvernement guinéen va procéder à l'assainissement de son cadastre minier à compter du 10 janvier 2012, a appris xinhua de source officielle vendredi.
Des équipes d'inspecteurs seront déployés sur le terrain, pour identifier "les titulaires d'autorisation de reconnaissance, les titulaires de permis de recherche et les titulaires de permis d' exploitation".
Plusieurs dizaines de permis miniers ont été attribués sous la deuxième république de Lansana Conté ainsi que sous le règne de la junte militaire de Moussa Dadis Camara à des personnes qui, pour la plupart des cas, les ont revendus à des sociétés, pour en tirer de "gros bénéfices", a confié à Xinhua une source proche du département guinéen des Mines.
Le même phénomène s'est poursuivi sous la transition de Sékouba Konaté.
Dans sa politique de réforme minière, le gouvernement du président Alpha Condé a fait adopter en septembre 2011 un nouveau code minier, qui consiste à "encourager les investisseurs, tout en préservant les intérêts financiers et l'environnement du pays".
Selon des statistiques officielles, le secteur minier ne contribue qu'à hauteur de 20% du PIB national de la Guinée, alors qu'il représentait plus de 85% des recettes d'exportation et plus de 65% des recettes propres de l'État, une tendance que le nouveau pouvoir voudrait inverser.
C'est ainsi que la Société Guinéenne de Patrimoine Minier " SOGUIPAMI" a été créée pour gérer "les actions ou participations de l'État guinéen dans les sociétés de recherche et exploitation minières, et l'accomplissement pour le compte du gouvernement des opérations minières avec prise de participation dans toutes les sociétés créées ou à créer en Guinée ou à l'étranger.
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