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jeudi 10 avril 2014

Guinée : Beny Steinmetz et Vale pourraient perdre leurs titres miniers

Le comité en charge d’auditer les contrats miniers guinéens a rendu public le 9 avril sa recommandation de résilier les titres de VBG, coentreprise entre BSGR et Vale.
En Guinée, le groupe BSGR, appartenant à l’homme d’affaires controversé Beny Steinmetz, et son associé brésilien Vale ont du souci à se faire. Le Comité technique de revue des titres et conventions miniers (CTRTCM) a confirmé avoir remis aux autorités un avis défavorable à leur filiale commune VBG.
Faisceau d'indices précis
Organe mis en place après l’élection du président Alpha Condé fin 2010, ce comité a été chargé d’étudier les conditions d’octroi des licences minières accordées avant cette date. Dans un communiqué diffusé ce 9 avril 2014, il explique les raisons générales motivant son avis détaillé sur VBG, confidentiel, remis le 28 mars dernier au comité stratégique en charge du secteur minier : "À l’issue de la procédure de revue et sur la base, d’éléments de preuve dont l’authenticité […] n’a pas été contestée par VBG mais seulement par son actionnaire minoritaire (BSGR) et sans élément étayant sa position, le CTRTCM estime qu’il existe un faisceau d’indices précis et concordants établissant avec une certitude suffisante, l’existence de pratiques de corruption ayant entaché l’octroi des titres et de la convention minières détenus par VBG", indique le document.
Le comité estime que de telles "irrégularités affectent la validité de ces titres et de la convention minière" et annonce avoir recommandé "de retirer les titres et de résilier la convention détenus par VBG sur les gisements de Simandou (blocs 1 et 2) et de Zogota".
Décision finale
Pour autant, la décision finale concernant les licences minières du groupement n’appartient pas au CTRTCM, qui n’émet qu’une recommandation, mais, in fine, au président de la République et au ministre des Mines. Si l’avis du CTRTCM est suivi, et si Vale souhaitait tout de même mener le projet, cela retarderait de plusieurs années le projet.
Selon la loi guinéenne, le groupe brésilien devrait concourir à un nouvel appel d’offres pour ces deux blocs du gisement de fer le plus important du continent. L’avis du CTRTCM n’affecte pas Rio Tinto-Chinalco, le groupement détenteur des deux autres blocs (3 et 4) du mont Simandou.
Jeune Afrique

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