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lundi 21 juillet 2014

Malgré une étroite surveillance, l'épidémie d'Ebola progresse en Afrique

Il est plus de 18 heures, jeudi 17 juillet, quand la jeune femme se présente à l'entrée du centre de traitement de l'hôpital de Donka, à Conakry, la capitale guinéenne. Elle se tient la tête, assise par terre, seule. Elle a été dirigée vers le centre car elle présente les symptômes de la maladie Ebola. Ce virus extrêmement contagieux, pour lequel il n'existe ni traitement ni vaccin, provoque des fièvres hémorragiques très souvent mortelles.
La jeune femme va rapidement être prise en charge et interrogée dans la première tente, de triage, puis mise à l'isolement comme « suspecte ». Si les analyses se révèlent positives, elle deviendra « confirmée » et sera alors placée dans une autre tente, là où les personnels soignants ne rentrent qu'équipés d'une tenue complètement hermétique, pour éviter toute contamination, car la maladie se transmet par les sécrétions (salive, transpiration, etc.).
Le docteur Olivier van Eyll, responsable du centre mis en place et géré par Médecins sans frontières (MSF), venait juste de se féliciter de la présence d'une seule malade à l'intérieur du centre hautement sécurisé. Il avait même annoncé le prochain transfert de la responsabilité du centre de MSF aux autorités sanitaires locales, lors d'une réunion des personnels intervenant dans le centre, quelques heures plus tôt. « La situation s'améliore à Conakry, mais on sait que l'épidémie fait des hauts et des bas. Il suffit d'une famille qui a dissimulé un ou plusieurs décès et cela peut repartir », explique le médecin belge. Le centre de Donka a accueilli 1...
Rémi Barroux/ Le Monde

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