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jeudi 17 janvier 2013

Mines : voici comment sera le Trans-guinéen


Selon International railway journal (IRJ), le ‘‘trans-guinéen’’ est le plus grand projet de chemin de fer en Afrique de l’Ouest. Cette route ferroviaire partira du gisement de fer de Simandou pour les côtes guinéennes.
Selon IRJ, pour le transport du minerai du Simandou, Rio prévoit de construire une voie de 670 km de chemin de fer. Le projet est développé par Simfer-Guinée où 5% sont détenus par la Société financière internationale et 95% par une société détenue conjointement par Rio Tinto et Chalco de la Chine.
‘‘Le chemin de fer prévu est un projet d'envergure épique. Alors qu'il serait plus rapide et moins coûteux de construire au sud une ligne plus courte de la chaîne du Simandou à un port au Liberia voisin. Le gouvernement guinéen a poussé Rio Tinto à la construction du nouvel axe est-ouest de chemin de fer pour stimuler le développement du pays, selon un rapport de Bloomberg’’, précise IRJ.
Selon le journal, ‘‘le chemin de fer sera à voie unique avec 13 boucles de passage. Il y aura trois tunnels, 34 ponts fluviaux et neuf ponts sur les routes. Passe par la forêt dense (20%) et (environ 25%) par les forêts claires’’.
Il semble que le ‘‘plus grand défi pour les constructeurs sera la traversée de 70 km de montagnes fortement boisées à Mamou dans le centre du pays, une section qui nécessitera cinq ponts fluviaux et 78 ponceaux. Deux tunnels de 12 km et 11,6 km seront également nécessaires. Chaque tunnel sera équipé de barrières de sécurité aux deux extrémités pour empêcher les piétons de les utiliser comme voies, une indication supplémentaire de l'environnement inhabituel face à des opérateurs ferroviaires en Afrique’’.
En plus, ‘‘les trains seront de 240 wagons tractant jusqu'à 37 000 tonnes de minerai chacun, tirés par six locomotives GE ES44AC. La société prévoit de lancer neuf trains de minerai chargés par jour plus un train de carburant du port à la mine tous les deux jours. La vitesse sur piste sera de 80km / h pour les trains chargés et 100 km /h vide, donnant 36 heures pour un aller-retour à partir de la mine’’.
Pour rappel, selon un accord transactionnel conclue entre l’Etat guinéen et Rio Tinto, la production commerciale du projet Simandou commence dans deux ans. Le projet a été déclaré ‘‘projet d’intérêt national’’ par le gouvernement guinéen.
Ibrahima S. Traoré /Guinee7

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