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vendredi 27 mars 2015

Football : Luis Fernandez sur le point de signer avec la sélection guinéenne ?

Le Français Luis Fernandez pourrait signer son contrat de sélectionneur de la Guinée dans le week-end.
Luis Fernandez est tout proche de trouver un accord avec la Guinée. "Nous sommes en phase sur les grandes lignes. Si je suis effectivement nommé sélectionneur (sans doute pour une durée de deux ans, NDLR), je n’aurai pas l’obligation de m’installer à Conakry", explique-t-il à Jeune Afrique.

Ebola: la dette des pays touchés allégée de 100 millions de dollars (FMI)

Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé jeudi avoir achevé son plan d'allègement de dette d'environ 100 millions de dollars en faveur des trois pays africains frappés par l'épidémie d'Ebola.
Début février, le FMI avait créé un mécanisme dédié aux "catastrophes de santé publique" lui permettant d'effacer environ un cinquième de la dette que lui doivent le Liberia, la Sierra Leone et la Guinée.
Jeudi, l'institution a annoncé avoir complété ce plan en accordant un don de 29,8 millions de dollars à la Guinée qui s'ajoute aux sommes offertes à la Sierra Leone (29,1 millions) et au Liberia (36,5 millions) pour alléger le fardeau de leur dette.
Parallèlement, le FMI a également augmenté de 130 à 290 millions de dollars le montant total de prêts à taux zéro accordés à ces trois pays dans le cadre de programmes d'assistance classiques et soumis à des réformes économiques.
"Le Fonds a désormais entièrement rempli ses obligations" en termes d'allègement de dette vis-à-vis de ces trois pays, a indiqué le porte-parole de l'institution, William Murray, lors d'une conférence de presse.
Selon lui, ces fonds devraient permettre d'aider les trois pays à augmenter leurs dépenses de santé publique pour contrer l'épidémie qui a fait plus de 10.000 morts et n'a pas encore été éradiquée.
Des mesures de quarantaine ont dû être de nouveau prises en Sierra Leone tandis que le Liberia vient de détecter son premier cas d'infection en un mois.
"La crise d'Ebola n'est pas encore finie", a assuré le porte-parole du FMI, assurant que le Fonds ferait tout, "dans la limite de son mandat" pour enrayer l'épidémie.
Le FMI avait été récemment critiqué par des ONG et des chercheurs pour avoir imposé des cures d'austérité dans les années 80-90 en Afrique de l'Ouest, affaiblissant les systèmes de santé publique au risque de faciliter la propagation d'épidémies comme Ebola.
AFP

lundi 1 décembre 2014

Enquêtes de voisinage sur la piste d'Ebola pour arrêter le virus

Le patient ou son cadavre à peine emporté, l'enquête commence: combien de personnes vivent ici? Avez-vous voyagé récemment? Assisté à des obsèques? Face à l'épidémie d'Ebola, l'interrogatoire vise à identifier tous les contacts en espérant arrêter la course du virus.
A Mabella, un quartier miséreux de Freetown, la capitale de Sierra Leone, dans une cour congestionnée bordée de masures en tôle dépourvues d'évacuation, les yeux sont braqués sur Hawa, les visages tendus. Ils sont 88, hommes, femmes et enfants entassés dans le même abandon, partageant la promiscuité, l'unique toilette et l'air étouffant.
Deux enfants de la courée, une fille de 11 ans d'abord, puis un garçon de 20, ont été emportés par les ambulances depuis respectivement neuf et six jours, condamnant les riverains à une mise en quarantaine de 21 jours (la durée maximale d'incubation du virus) sous la garde d'une policière et d'un soldat.
Une simple ficelle leur barre la sortie, et le ravitaillement est assuré par le Programme alimentaire mondial (PAM).
Deux fois par jour, Hawa leur rend visite avec l'équipe de "contact tracers" de la Croix-Rouge, questionnaires en main. La jeune veuve de 33 ans a résisté à Ebola, seule survivante avec un fils de 4 ans d'une famille - mari, enfant, bébé - emportée par l'épidémie en l'espace de deux semaines.
"J'étais vraiment découragée", confie-t-elle. Mais puisqu'elle a survécu, elle s'est mise depuis au service des vivants, auxquels elle prêche la vigilance et la patience: "J'ai perdu mon mari, j'ai perdu mes enfants, si vous êtes malades, allez à l'hôpital, évitez les contacts directs".
C'est difficile. Les gens sont entassés, enfermés, frustrés, sans nouvelles des deux jeunes dont on ne sait s'ils sont hospitalisés quelque part dans le pays ou déjà morts. Un jeune homme montre ses mains vides, une femme s'énerve et demande du riz, des haricots et de la farine: "On a faim!".
- Faire l'appel -
Hawa plaide la patience. A ses côtés, le chef d'équipe Gray Davidson revient chaque matin poser les mêmes questions - 18 en tout - et remplir les formulaires: fièvre? Maux de tête? Douleurs musculaires? Nausées? Diarrhées? Démangeaisons?
"On a la liste des personnes répertoriées, on vérifie si toutes sont présentes et qui manque, car certains tentent d'échapper à la quarantaine".
Ces équipes de "contact tracers", chargées littéralement d'établir et de garder le contact avec l'entourage des malades, constituent la meilleure prévention possible pour barrer la route au virus en l'empêchant de se propager d'une maison à l'autre.
Gérées par le ministère de la Santé, avec l'aide des grandes organisations comme Médecins sans Frontières (MSF) ou la Croix-Rouge, pour tenter de remonter et de circonscrire la chaîne de contamination à chaque nouveau cas confirmé, elles reposent en grande partie sur le volontariat.
A travers le pays, les rescapés d'Ebola, en principe immunisés, se mobilisent pour faire barrage au virus, comme les simples citoyens qui espèrent bien y échapper.
"Chaque fois qu'on nous signale un cas suspect, un malade ou un mort on visite le voisinage, maison par maison. Deux fois par jour on rend visite aux foyers en quarantaine". Mohamed Fofanah, 32 ans et père d'un garçon de 5 ans, s'est porté volontaire le 30 septembre dans sa communauté de Mayemba, à deux heures à l'est de la capitale.
Ici, on a compté 25 morts et 17 rescapés. Trois maisons sont toujours en quarantaine. Lui-même a été épargné, jusqu'à présent. Ils sont 21 jeunes gens, dont une femme, à s'être inscrits comme "contact tracers" auprès de la chefferie de Fakunya.
"C'est chez nous ici. On n'a pas d'autre endroit. C'est notre responsabilité. Si on reste à ne rien faire, on va tous mourir. La bataille n'est encore gagnée, mais ainsi, on a une meilleure chance de survie".
AFP

Francophonie: discussions difficiles pour trouver un chef, un vote envisagé (source française)

Les tractations entre les dirigeants réunis en sommet à Dakar pour désigner un successeur au Sénégalais Abdou Diouf à la tête de la Francophonie étaient dans l'impasse dimanche matin, laissant entrevoir l'hypothèse inédite d'un vote, selon une source au sein de la délégation française.
"Nous nous orientons vers un vote à bulletin secret" pour désigner le prochain secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), a déclaré cette source sous le couvert de l'anonymat. Lors des désignations passées, les discussions avaient permis de parvenir à un consensus, sans vote formel.
Les représentants des pays membres doivent se réunir à huis clos en fin de matinée pour désigner le successeur de l'ex-président sénégalais Diouf, après plus d'une décennie à la tête de la Francophonie. Mais sa succession est un vrai casse-tête.
Quatre Africains et une Canadienne d'origine haïtienne, l'ex-gouverneure générale du Canada Michaelle Jean, sont en lice. Les Africains sont l'ex-président burundais Pierre Buyoya, l'écrivain et diplomate congolais Henri Lopes, l'ex-Premier ministre mauricien Jean-Claude de l'Estrac et l'ancien ministre équato-guinéen Agustin Nze Nfumu.
En marge du sommet samedi, les dirigeants ont tenté d'oeuvrer à un consensus au sein des pays africains pour aboutir à une candidature unique.
"L'objectif, c'est que les choses soient un peu plus claires et qu'il n'y ait pas quatre candidats africains", a indiqué une source diplomatique française.
"Il pourrait y avoir des désistements dans la matinée" avant la réunion à huis clos des 55 Etats membres de plein droit (la Thaïlande et la Centrafrique, sont suspendus par l'OIF pour cause de coup d'Etat), a déclaré cette source dimanche.
Des "discussions intenses entre les chefs d'Etat au dîner à la présidence sénégalaise" samedi soir se sont prolongées tard dans la nuit, a-t-on précisé de même source.
La chute fin octobre du président burkinabè Blaise Compaoré, que Paris et M. Diouf souhaitaient voir hériter du poste, selon les révélations du secrétaire général sortant, a bouleversé la donne.
Ce contre-exemple pourrait en particulier obérer les chances de deux des candidats africains: Pierre Buyoya, au passé de putschiste, et Henri Lopes, ambassadeur du Congo à Paris. Des élections sont prévues dans ce pays l'an prochain et le clan du président Denis Sassou Nguesso est accusé par l'opposition de vouloir lui permettre de garder le pouvoir en modifiant la Constitution.
Une règle non écrite veut que le secrétaire général soit issu d'un pays du Sud -- certains plaident même pour une chasse gardée africaine -- et que l'administrateur(actuellement le Québécois Clément Duhaime) vienne du Nord.
Le poste, créé en 1997, a vu se succéder deux Africains: l'Egyptien Boutros Boutros-Ghali, ancien secrétaire général de l'ONU, et Abdou Diouf.
AFP

mardi 29 juillet 2014

Ébola: un centre sous-régional de coordination à Conakry

Face à l'apparition continue de nouveaux cas et de décès imputés au virus Ebola en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a ouvert un Centre sous-régional de coordination de la réponse à l’épidémie d’Ébola à Conakry, la capitale guinéenne.
La cérémonie s'est déroulée en présence du directeur général de l'OMS Afrique, le Dr. Luis Gomes Sambo, qui a indiqué que ce Centre permettra un suivi en temps réel des activités de lutte contre l’épidémie, en lien avec les comités nationaux de lutte et les équipes déployées sur le terrain.
'Le Centre servira de plate-forme pour consolider et harmoniser l'appui technique apporté aux pays ouest-africains affectés par l'épidémie'.
'Il servira aussi à mobiliser des ressources pour la riposte', a souligné le Dr. Francis Kasolo, directeur du Centre pour la prévention et le contrôle des maladies pour la région Afrique à l'OMS.
Il s’agit d’un lieu de travail où les différents partenaires techniques, notamment le CDC/Atlanta, l’Institut Pasteur, MSF, Plan International, la Croix-rouge et les Agences du système des Nations unies seront représentées et travailleront ensemble pour renforcer le partenariat international en appui aux pays qui luttent contre l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest.
L'idée de la création de ce Centre est à l'initiative des ministres de la Santé de 11 pays africains lors d'une réunion d'urgence convoquée par l'OMS du 2 au 3 juillet à Accra, au Ghana.
La réunion d'Accra a identifié les principaux défis et lacunes dans la réponse, à savoir: la coordination, la communication, la collaboration transfrontalière, le traitement des patients, la recherche des contacts et la participation communautaire, les ressources humaines et le soutien financier.

Guinée : lutter contre la diarrhée à travers l'hydraulique villageoise

CONAKRY, (Xinhua) -- Le gouvernement guinéen fait recours au système d'hydraulique villageoise pour lutter contre la propagation des maladies diarrhéiques, dont le choléra, en fournissant de l'eau potable aux populations des zones défavorisées.
Au cours des trois dernières années, plus de 32 milliards de francs guinéens (4,5 millions de dollars) ont été injectés dans le secteur, afin de réparer les forages abimés et de réaliser des nouveaux dans les préfectures où l'accès à l'eau portable est un véritable casse-tête pour les populations.
Cette action humanitaire a permis aux personnes bénéficiaires d' éviter l'usage des puits traditionnels, dont les eaux sont souvent impropres à la consommation et contiendraient des microbes de toute nature.
Grâce aux efforts du gouvernement, le taux d'adduction d'eau dans les communautés rurales et urbaines est passée de 41,7% à 53, 9%, a rappelé le directeur général du Service national des points d'eau (SNAPE) Alpha Ibrahima Nabé.
L'objectif du SNAPE, a-t-il dit, est d'atteindre les 13.220 points d'eau repartis sur l'ensemble du territoire nationale, soit une couverture estimée à 100%.
A défaut, avec le soutien du gouvernement et des partenaires étrangers, le service compte aller jusqu'à 71,3% de couverture en forages dans le pays.
Actuellement, seulement 42,3% de la population rurale ont accès à un point d'eau moderne, dans un rayon de moins d'un km, pour une dotation moyenne journalière de 10 litres/jour/habitant.
Le réseau hydrographique de la Guinée est très dense et comprend 1.165 cours d'eau répartis dans 23 bassins fluviaux dont 9 nationaux et 14 internationaux.

samedi 26 juillet 2014

Guinée : 4 millions d'euros pour assainir Conakry en six mois

CONAKRY, (Xinhua) -- Les autorités guinéennes viennent de valider un budget destiné à l'assainissement de la capitale du pays, Conakry, à hauteur de 36 milliards de francs guinéens (4 millions d'euros), sur une période de six mois, a-t-on appris de sources officielles.
Ce budget a été adopté au terme d'un atelier initié par le Premier ministre guinéen Mohamed Saïd Fofana, qui a regroupé des acteurs du secteur, dont des petites et moyennes entreprises de ramassage d'ordures.
Ce budget servira à financer l'assainissement de la ville, le long de toute la chaîne. Ceci de "la pré-collecte à la collecte, en passant par le ramassage des ordures, ainsi que le volet sensibilisation", a indiqué le gouverneur de Conakry, Soriba Sorel Camara, au terme de cet atelier qui s'est achevé vendredi.
Le gouverneur a mis l'occasion à profit pour inviter les populations à s'impliquer dans le ramassage des ordures.
A la veille du lancement de cet atelier de validation du budget d'assainissement de la capitale, M. Camara avait prévenu que " toute personne qui jettera volontairement les ordures dans la rue sera sévèrement sanctionnée", rappelant que l'assainissement de la ville de Conakry se fera désormais la nuit.
Il a par ailleurs indiqué que les candidatures aux postes de chefs de quartiers et maires de la cité devraient être soutenues par "la présentation d'un projet de sécurité et d'assainissement".
Pareillement à ce programme gouvernemental axé sur l' assainissement de Conakry, la Guinée entend louer à moyen terme les services d'une société spécialisée dans la collecte et le traitement des déchets solides, rapportent nos sources.
Xinhua

USA: prison ferme pour un Français dans une enquête de corruption en Guinée

Le Français Frédéric Cilins, qui avait plaidé coupable en mars d'obstruction à une enquête des autorités américaines sur une affaire de corruption sur un contrat minier en Guinée, a été condamné vendredi à deux ans de prison ferme.
M. Cilins, âgé de 51 ans, avait été arrêté mi-avril 2013 en Floride (sud-est). Outre la peine de deux ans de prison ferme, il va également s'acquitter d'une pénalité financière de 95.000 dollars, selon une décision d'un tribunal de Manhattan à New York, rendue publique par le département américain de la Justice (DoJ) dans un communiqué.
"La décision rendue aujourd'hui (vendredi) tient M. Cilins pour responsable de ses efforts pour saper l'intégrité de notre système judiciaire et envoie le message à ceux qui s'immiscent dans les enquêtes fédérales qu'ils seront poursuivis en justice et condamnés à de la prison ferme", s'est réjouie la ministre adjointe de la Justice, Leslie Caldwell, citée dans le communiqué.
M. Cilins avait reconnu en mars avoir soudoyé un témoin pour qu'il lui remette des documents réclamés par le FBI et les détruise, et avoir également tenté de lui faire signer de fausses déclarations, selon le ministère.
Le FBI enquêtait sur le paiement de pots-de-vin à la veuve d'un responsable guinéen par une société minière en vue d'obtenir des concessions dans la région de Simandou, dans le sud-est du pays, précise le DoJ sans identifier la société concernée.
Une autre enquête est ouverte dans cette affaire par la justice suisse qui, saisie d'une demande d'entraide judiciaire de la Guinée, avait interrogé en octobre l'homme d'affaires et diamantaire israélien Beny Steinmetz.
Ce dernier avait obtenu en 2008 une licence d'exploitation d'une mine de minerai de fer dans la région de Simandou où il a investi 170 millions de dollars. Il en a depuis revendu 51% au groupe brésilien Vale, pour 2,5 milliards.
La Guinée, scandalisée par cette énorme plus-value, avait engagé une procédure judiciaire contre une entité du groupe du milliardaire, appelé BSG.
D'après des informations publiées l'an dernier par le site Mediapart, Frédéric Cilins était le patron d'une société appelée Pentler Holdings, créée aux Iles Vierges et liée à l'une des nombreuses sociétés du groupe de Beny Steinmetz. Il aurait promis 4 millions de dollars à Mamadié Touré, veuve de l'ancien président Lansana Conté, afin qu'elle use de son influence pour obtenir la concession de la mine de Simandou.
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COMMENTAIRES
AFP

vendredi 25 juillet 2014

Guinée : le taux d'inflation passe à un chiffre

CONAKRY (Xinhua) - Le taux d'inflation de la Guinée passe désormais à un chiffre et se situe autour de 9,9%, a annoncé jeudi le gouverneur de la Banque centrale de la république Guinée (BCRG) Louncény Nabé lors d'une réunion technique sur la situation macroéconomique.
En fin décembre 2012, le taux d'inflation devrait ressortir à 12,8% en glissement annuel et 15,2% en moyenne annuelle.
Pendant ce temps, le franc guinéen s'est relativement peu déprécié par rapport au dollar en atteignant 3,5% contre 12,5% en 2011.
Selon M. Nabé, c'est grâce à la mise en oeuvre d'une politique monétaire rigoureuse et d'un exploit dans la gestion des finances publique, avec l'appui des institutions financières internationales dont la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) que cette performance a été atteinte.
Depuis 1989, la Guinée n'avait pas réussi à ramener son taux d' inflation monétaire à un chiffre, à cause de la mauvaise gouvernance économique et de l'instabilité du franc guinéen ( monnaie locale) par rapports aux devises étrangères à savoir le dollars américain et l'euro.
"Je suis heureux de vous annoncer que le taux d'inflation qui passe à un chiffre pourrait se situer au environ de 8% en fin d' année selon les prévisions", a dit M. Nabé, avant d'ajouter que des les projections s sont bonnes pour les prochaines années.
Xinhua

La Guinée saisit le tribunal d'arbitrage de Paris après le verdict en sa défaveur contre Rusal

CONAKRY, (Xinhua) -- La Guinée aurait interjeté appel auprès de la Cour internationale d'arbitrage de la Chambre de commerce internationale de Paris, après un verdict favorable à Rusal, compagnie minière russe, dans le dossier de cession de l' usine d'alumine de Friguia par l'Etat guinéen, a rapporté une radio guinéenne mercredi.
Cette démarche des autorités guinéennes signifierait un "rejet du verdict".
Cette Cour a statué à la demande de Rusal, qui voulait un " arbitrage" dans cette affaire déclenchée par les autorités guinéennes.
Dans un communiqué publié lundi, Rusal annonce que "la Cour a reconnu la validité du contrat d'achat-vente du 14 avril 2006 entre Rusa et la République de Guinée par laquelle Rusal a acquis les actions de la société Friguia S.A."
C'est la junte militaire de Dadis Camara qui avait porté ce dossier auprès de la justice internationale, en vue de réclamer des réparations à la compagnie Rusal, suite à la cession de l' usine de FRIGUIA à une vingtaine de millions de dollars.
Ce montant est jugé dérisoire par les autorités guinéennes d' alors par rapport à la valeur de l'usine.
La société Rusal est le leader de l'industrie mondiale d' aluminium, avec près de 8% de la production mondiale de l' aluminium et 7% de l'alumine en 2013. Elle est représentée dans 19 pays du monde et emploie près de 67.000 personnes.
Xinhua

mercredi 23 juillet 2014

Guinée : des clients réclament 5 millions de dollars US à une banque en faillite

Depuis 3 ans, les anciens clients de la BADAM réclament leurs droits, suite à la faillite de la banque. En vain. Un mauvais signal dans un pays très peu bancarisé.
Les dizaines de milliers de clients de la Banque Africaine pour le Développement Agricole et Minier (BADAM), en faillite depuis 2011, réclament un montant de 36 milliards de francs guinéens soit 5 millions USD.
Lundi, un comité mixte de soutien aux créanciers de la banque, a saisi le premier ministre, Mohamed Saïd Fofana, à travers un courrier, pour la résolution de cette crise qui perdure.
Après l'étape de la primature, les manifestants ont saisi le gouverneur de la banque centrale et le ministre d'Etat en charge de l'Economie et des Finances, à travers des courriers.
Le comité mixte de soutien aux créanciers est composé des représentants des victimes et membres de la société civile.
Iboune Moussa Conté, secrétaire chargé des médias et du plaidoyer au sein du bureau national de la société civile, dénonce cet état de fait. ''Si nous ne réglons pas ce problème, c'est un mauvais signal qu'on envoie à tous ceux qui veulent déposer leur argent à la banque,'' dit-il.
Aujourd'hui, a-t-il ajouté, ''le taux de bancarisation de notre pays est le plus faible en Afrique de l'Ouest. Il ne faudrait pas que cette crise perdure. Il faut vite trouver une solution idoine pour que les victimes de BADAM soient rétablies dans leurs droits'', plaide-t-il.
"On ne nous laisse pas une autre alternative que le recours à la rue, à la violence, pour être rétablis dans nos droits," lance Lansana Diawara, porte-parole des clients.
En 2012, l'Etat guinéen avait pris l'engagement, à travers la loi de finances, d'inscrire sur la chaîne de dépenses, 16 milliards de francs guinéens (2,2 millions USD) pour rembourser certains clients et usagers. Une promesse qui n'a toujours pas été tenue.
Aliou Diallo à Conakry

Droits de l'homme: le gouvernement guinéen va construire bientôt un pénitencier ''moderne'' à Dubréka

Le gouvernement guinéen lancera très bientôt, dans deux mois, les travaux de sa première prison civile moderne à Yorokoguia, à 50 km de la capitale Conakry, dans la préfecture de Dubréka, sur le plateau du mont Kakoulima, a appris kaloumpresse.com de source officielle.
L'objet de la construction d'un pénitencier de type ''moderne'', répond à souci d'améliorer les conditions de vie des prisonniers, en même temps de s'inscrire dans la logique du gouvernement guinéen de faire du respect des droits de l'homme une réalité.
La Guinée, à l'intar de nombre de pays africains a jusque là eu la triste réputation de détenir des ''mouroirs'', en lieu et place de véritables centres de rééducation comme c'est le cas dans la plupart de pays développés.
Construite en 1933 par le colonisateur français, la plus grande prison civile guinéenne située au cœur du centre des affaires de la capitale guinéenne Conakry, plus précisément dans le quartier populeux de Coronthie dans la commune de Kaloum, était faite pour abriter 300 pensionnaires.
Actuellement elle héberge environ 1500 personnes, dans des conditions d'hygiène déplorable, terreau favorable à toutes sortes de maladies y compris la tuberculose.
A rappeler que l'actuel président guinéen le Pr Alpha Condé avait été un pensionnaire de cette prison de 1998 à 2000, soit deux ans, quand il fût arrêté et incarcéré pour dit-on ''attentat à la Sûreté de l'état''.
Même si officiellement aucun chiffre n'a été avancé, on estime cependant le nombre la nouvelle prison de ''Yorokoguia à plusieurs milliers de pensionnaires.
Il faut dire que la construction d'une nouvelle prison moderne n'a jamais été au centre des préoccupations des gouvernements précédents.
En Afrique et en Guinée particulièrement, un mythe assez répandu voudrait que quand on a eu ''l'audace'' de construire une prison, on devrait en être forcément l'un de ses pensionnaires.
Alpha Camara

lundi 21 juillet 2014

Malgré une étroite surveillance, l'épidémie d'Ebola progresse en Afrique

Il est plus de 18 heures, jeudi 17 juillet, quand la jeune femme se présente à l'entrée du centre de traitement de l'hôpital de Donka, à Conakry, la capitale guinéenne. Elle se tient la tête, assise par terre, seule. Elle a été dirigée vers le centre car elle présente les symptômes de la maladie Ebola. Ce virus extrêmement contagieux, pour lequel il n'existe ni traitement ni vaccin, provoque des fièvres hémorragiques très souvent mortelles.
La jeune femme va rapidement être prise en charge et interrogée dans la première tente, de triage, puis mise à l'isolement comme « suspecte ». Si les analyses se révèlent positives, elle deviendra « confirmée » et sera alors placée dans une autre tente, là où les personnels soignants ne rentrent qu'équipés d'une tenue complètement hermétique, pour éviter toute contamination, car la maladie se transmet par les sécrétions (salive, transpiration, etc.).
Le docteur Olivier van Eyll, responsable du centre mis en place et géré par Médecins sans frontières (MSF), venait juste de se féliciter de la présence d'une seule malade à l'intérieur du centre hautement sécurisé. Il avait même annoncé le prochain transfert de la responsabilité du centre de MSF aux autorités sanitaires locales, lors d'une réunion des personnels intervenant dans le centre, quelques heures plus tôt. « La situation s'améliore à Conakry, mais on sait que l'épidémie fait des hauts et des bas. Il suffit d'une famille qui a dissimulé un ou plusieurs décès et cela peut repartir », explique le médecin belge. Le centre de Donka a accueilli 1...
Rémi Barroux/ Le Monde

samedi 19 juillet 2014

Le président burkinabè Blaise Compaoré a quitté Conakry après 24 heures de visite

Le président burkinabè Blaise Compaoré a quitté Conakry vendredi après-midi après un séjour de 24 heures destiné à renforcer la coopération entre les deux pays, a constaté un journaliste de l'AFP.
La visite de M. Compaoré, arrivé jeudi à Conakry, avait d'abord été officiellement programmée pour 48 heures.
Aucune raison n'a été officiellement indiquée pour justifier ce départ initialement prévu samedi.
"En venant à Conakry, j'avais aussi ce centre d'intérêt, à savoir comment regarder la Guinée après l'avoir quittée il y a quelques années sur un terrain politique qui était très difficile", a déclaré, peu avant son départ, le dirigeant burkinabè.
Il s'exprimait lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue guinéen, Alpha Condé.
Blaise Compaoré a été médiateur dans la crise guinéenne après la prise du pouvoir par la junte du capitaine Moussa Dadis Camara (2008-2009), jusqu'à la fin de la transition menée par le général Sékouba Konaté et ayant abouti en 2010 à l'élection du président Alpha Condé.
AFP

vendredi 18 juillet 2014

Guinée- Burkina Faso: pour une ''coopération renforcée''

Comme annoncé, le président du Burkina Faso, répondant à une invitation de son homologue et ami, Alpha Condé, est à Conakry pour deux jours.. Accueilli sous une fine pluie par le chef de l’Etat guinéen, le président Blaise Compaoré a indiqué que son séjour en Guinée s’inscrivait dans le cadre du renforcement des relations de coopération entre les deux pays.
C’est finalement dans les bandes de 10 heures que l’avion du président Blaise Compaoré s’est posé sur le tarmac de l’aéroport international de Conakry. Son épouse à ses côtés, il a été accueilli au bas de la passerelle par le président guinéen, lui-même accompagné de la Première Dame de la république, Madame Condé Djéné Kaba.
Après le cérémonial d’accueil, les deux présidents se sont rendus aux Cases de Bellevue pour un premier entretien. Dans sa toute première déclaration, le président du pays des hommes intègres, exprimant sa joie de revenir en Guinée, a placé sa visite sous l’angle de la redynamisation des rapports entre son pays et la Guinée. C’est ainsi qu’il a affirmé : « Nous (Alpha Condé et lui-même) avons pensé que c’est une opportunité pour les deux pays qui ont des liens d’amitié et de fraternité très avancés, de se rencontrer pour pouvoir construire des instruments qui vont nous permettre d’organiser notre coopération avec beaucoup plus de vigueur, d’actions, qui favorisent à la fois la construction de la stabilité et de la paix dans la sous-région. Mais aussi, de permettre à nos deux pays de mieux agir ensemble pour le développement surtout économique et social. Donc ici, c’est avant tout une réunion de travail qui va créer ces possibilités, ces passerelles pour que nos deux communautés puissent mieux coopérer ».
Des propos que le ministre d’Etat guinéen en charge des Affaires étrangères, François Louncény Fall a décortiqués en mentionnant le projet de la voie ferrée Conakry-Kankan-Bamako-Bobo Dioulasso qui, dit-il « est déjà sur la table ». Outre ce premier projet, le chef de la diplomatie guinéenne dit que lui et son homologue burkinabé recevront de leurs présidents respectifs l’autorisation de lancer la commission mixte Guinée-Burkina Faso. Une commission qui pourrait alors identifier d’autres domaines devant faire l’objet de coopération entre les deux pays.
L’on apprend que le président burkinabé qui a été facilitateur dans la crise guinéenne du temps du Conseil national pour la démocratie et le développement (CNDD) devrait avoir une série de rencontres avec quelques leaders politiques et des représentants des institutions républicaines.
Histoire pour lui de se faire une idée du climat qui règne entre les différents acteurs. Par ailleurs, avant son départ, il est prévu que lui et le chef de l’Etat animent conjointement un point de presse au cours duquel ils feraient certainement un bilan plus exhaustif de la visite effectuée par le président Blaise Compaoré en Guinée.
Fodé Kalia Kamara pour GuineeConakry.info

mardi 15 juillet 2014

L'Allemagne efface plus de 4 millions d'euros de dette de la Guinée

L'Allemagne a signé lundi avec la Guinée deux accords portant sur l'annulation de 4,4 millions d'euros de dette commerciale du pays de l'Afrique de l'Ouest. Le premier accord porte sur l’annulation de la dette extérieure de la Guinée tandis que le second porte sur la coopération financière. La cérémonie de signature est intervenue entre le Ministre d’Etat guinéen de l’Economie et des Finances et l’Ambassadeur d’Allemagne en Guinée.
Hartmut Krausser, ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne a déclaré que la signature des accords marque le rehaussement de la coopération entre Conakry et Berlin.
En clair, pour l’accord cadre portant essentiellement sur les domaines économiques et sociales, le gouvernement allemand annule pour la Guinée le reliquat des dettes découlant des affaires commerciales d’un montant de 3,7 millions d’euros, ainsi que celui des crédits pour le développement d’environ 0,7 million d’euros.
L'annulation complète des dettes commerciales et des dettes résultantes du crédit spécial conclue avec l’association internationale pour de développement porte sur un montant total de 4,4 millions d’Euros.
Peu avant de parapher les documents, le diplomate ambassadeur a affirmé que son pays apporte ainsi, "une contribution importante à la réduction des dettes extérieures et au soutien des réformes économiques de la République de Guinée".
En annulant ces dettes, le gouvernement allemand entend accompagner la Guinée dans la réalisation des projets liés à l’éducation et à la santé.
"L’Allemagne s’est déclarée prête à contribuer par un montant de 24,4 millions d’euros pour les projets de l’éducation de base et de la santé, dont le nouvel accord de coopération financière dégage un montant de 15 millions d’Euros pour le projet santé reproductive et familiale", a expliqué Hartmut Krausser.
Le gouvernement guinéen, par le biais du ministre d’Etat de l’économie et des finances, Mohamad Diaré, a exprimé sa satisfaction suite à l’annulation de cette dette extérieure.
"Je salue la gratitude du laborieux et courageux travail du peuple allemand et de son gouvernement pour la signature de cet accord bilatéral et l’échange d’investissement juridique, auquel nous avons procédé, dont l’importance politique et l’impact économique et financier vont nettement au-delà des chiffres relatifs à l’annulation de la dette extérieure de la Guinée à l’égard de la République Fédérale d’Allemagne".
Aliou BM Diallo