CONAKRY, 21 novembre 2013 (AFP) - Au moins douze orpailleurs clandestins ont été tués et plusieurs sont portés disparus en Guinée après un éboulement dans la nuit de mardi à mercredi de galeries dans une mine d'or de l'extrême nord-est, a appris jeudi l'AFP de source sécuritaire et auprès d'habitants. "Douze corps sans vie ont été sortis depuis mercredi matin des galeries souterraines" de la mine d'or appartenant à la Société Ashanti Goldfields (SAG), filiale de la société sud-africaine De Beers, près de Siguiri, a affirmé un membre des forces de sécurité joint depuis Conakry. Selon lui, onze personnes ont été blessées et d'autres, au "nombre indéterminé, ont été prises au piège dans les galeries" concernées où se trouvaient des orpailleurs clandestins.
Les recherches se poursuivaient jeudi pour retrouver d'éventuels survivants et des corps, ont indiqué des témoins. "On ne saura peut-être jamais le nombre de personnes ensevelies dans les galeries profondes de 20 à 25 mètres parce que les recherches se font à la main, à l'aide de pelles et de pioches", a indiqué un journaliste local.
C'est le cinquième éboulement en quinze jours dans cette zone de Siguiri où les quatre précédents ont fait quatre morts dont trois femmes, selon des habitants.
"Une campagne de sensibilisation et des avertissements ont été faits à plusieurs reprises pour empêcher les clandestins de descendre dans les galeries" des mines, a affirmé la source sécuritaire
Le sous-sol de la Guinée abrite d'immenses ressources dont d'importants minerais d'or, de bauxite et des diamant mais la majorité de ses habitants n'en profitent guère et vivent dans la pauvreté.
bm/mrb/stb/jlb/ AFP
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