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lundi 11 novembre 2013

La Guinée ratifie un traité portant sur l'électricité dans les pays du fleuve Mano

Le Conseil national de la transition (CNT-organe consultatif) de la Guinée a adopté ce vendredi, la loi portant ratification du traité pour la construction, l’exploitation et le développement de la ligne d’interconnexion électrique au sein de l’Union du leuve Mano. Adopté en mars 2012 à Abidjan, la capitale ivoirienne, le traité réunit la Guinée, la Cote d’Ivoire, le Liberia et la Sierra Leone. Il est conforme, souligne-t-on, au plan directeur révisé en 2012 de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour la production de l’énergie électrique qui, notent les experts, fait défaut dans la quasi-totalité des 15 pays membres de l’espace communautaire où les délestages sont récurrents. Les études estiment que la demande journalière en Guinée est de 240 mégawatts, mais que seuls 160 mégawatts sont disponibles, ce qui incite les autorités actuelles à confier à des privés chinois la construction d’un barrage, celui de Kaléta, en Basse Guinée, qui devrait fournir 240 mégawatts à la fin des travaux en 2015. Les mêmes sources assurent que la Guinée possède un potentiel énergétique important, notamment ses ressources hydriques estimées à environ 6.000 mégawatts non encore valorisées, ce qui explique que le secteur affiche des niveaux de performance énergétique les plus faibles au monde.
La consommation d’énergie par habitant est de moins d’un demi tonne-équivalent-pétrole (TEP), dont 80 pour cent proviennent de la biomasse, 18 pour cent des hydrocarbures et 2 pour cent de l’électricité.
En raison des difficultés de trésorerie, souligne-t-on, le pays est confronté à une mauvaise desserte et à une mauvaise qualité de service, provoquant ainsi une faible satisfaction de la demande, estimée à seulement 50 pour cent et les ménages raccordés disposent de moins de 12 heures d’électricité, notamment à Conakry.
Cette mauvaise performance est consécutive au retard dans la mise en œuvre des investissements d’augmentation du potentiel de production d’énergie électrique, à la vétusté des équipements de production et aux insuffisances de la gestion technique et commerciale, mais aussi celles du cadre institutionnel du secteur .
Xinhua

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