Le gouvernement guinéen a annoncé mardi la mise en circulation des 100 bus offerts par la Chine à la Guinée à partir du 1er mars, dans un communiqué rendu public par le département des Transports dont xinhua a obtenu copie. Le même communiqué appelle les populations de la capitale à observer "un comportement responsable vis-à-vis des usagers et des transporteurs, pour une meilleure gestion de ces bus", tout en lançant un appel d'offres pour le recrutement de conducteurs de bus et de receveurs, dont l'âge ne doit pas excéder 40 ans, avec le niveau minimum du baccalauréat. Il conviendrait de rappeler que la réception de ces bus à Conakry a coïncidé avec la commémoration d'un an de l'investiture du président Alpha Condé le 21 décembre 2011. Ainsi le gouvernement guinéen, dans le souci de gérer de façon efficiente ces bus, a mis en place une société dénommée Sotragui (Société des transports de Guinée). Le président Alpha Condé a insisté à ce que la gestion de ces bus offerts par la Chine ne se fasse pas à la légère. Quand on sait des sociétés de transport ont été coulées pour cause de mauvaise gestion sous la deuxième république. C'est le cas de la SOGETRAG (Société générale de transport de Guinée) et de la SOGUITRANS (Société guinéenne des transports). La première avait vu le jour au début des années 90 grâce à la coopération guinéo-marocaine et était dotée d'un impressionnant parc automobile. Avec des bus destinés au transport urbain et interurbain. Quant à la seconde entreprise, elle fut créée en 2007 alors que Lansana Kouyaté était Premier ministre. Cette fois, c'est la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) qui s'était portée garante au près d'une firme indienne qui a vendu 100 bus à la Guinée. La gestion de cette société confiée à un privé fut des plus "catastrophiques'' à en croire le nouveau gouvernement. Il n'est donc plus question de retomber dans les mêmes erreurs. Raison pour laquelle le gouvernement veille au grain pour tout ce qui touche à la gestion de ces 100 bus. Source: CRI
Le Portail d´Informations générales de la Republique de Guinée et des guinéens de l´extérieur.
mercredi 29 février 2012
Réunion des chefs d’Etat-major de la CEDEAO : Les armées nationales veulent boucler la sous-région
Les populations de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest vont bientôt avoir le sourire en ce qui concerne la sécurisation des biens et des personnes et surtout la stabilité politique et économique des pays membres de la communauté. Les chefs d’Etat-major des différentes armées nationales des pays membres se sont retrouvés, en effet, les 23 et 24 février derniers, à la demande des chefs d’Etats et de gouvernement, en terres nigériane à Abuja pour peaufiner un plan global en vue de relever les nouveaux défis liés à l’insécurité généralisée et à la déstabilisation dans la sous-région. Les recommandations de cette réunion d’urgence du comité des chefs d’Etat-major seront proposées aux chefs d’Etats et de gouvernements à la prochaine session de l’institution sous-régionale prévu en mars en Côte d’Ivoire. Pendant deux jours les officiers supérieurs ont réfléchi à la contre-offensive à mener contre le groupe islamique, Boko Haram qui sévit par des attaques meurtrières dans le Centre et le Nord du Nigéria, la rébellion touareg dans le nord du Mali et les velléités de déstabilisation dans le Golf du Guinée. A la fin des deux jours de réflexion, il a été soumis aux chefs d’Etats et de gouvernements de la CEDEAO une condamnation ferme et sans réserve de la violence, notamment commise par Boko Haram, une implication soutenue dans le combat pour bouter hors du pays de Goodluck Jonathan le groupe islamique qui revendique des attentats. Concernant le Mali, les chefs d’Etat-major ont préconisé un soutien logistique, financier et un renfort aux troupes maliennes pour faire face à la situation du Nord. Pour le Golf de Guinée, une plate forme d’échange d’informations et de renseignements a été recommandée pour contrer tout vent de déstabilisation. Comme on le voit, les chefs des armées nationales des pays membres de la CEDEAO veulent boucler la sous-région afin de sécuriser les populations et leurs biens. Ils sont en phase avec le nouveau président de la CEDEAO, le président ivoirien, Alassane Ouattara, qui a fait de la sécurité sous régionale l’une des priorités de son mandat. «Notre sous-région fait face à de nouvelles menaces qui entrainent la résurgence des conflits anciens, fragilisent des pans entiers de nos sociétés et menacent nos capacités de défense. C’est le lieu d’appeler à la définition d’une politique de défense commune, à la mutualisation de nos moyens afin de juguler la poussée du terrorisme, de reprendre le contrôle de nos côtes livrées à la piraterie maritime et contenir les flux d’armes qui aggravent la criminalité, le grand banditisme», avait-il déclaré lors de sa prise de fonction. Le chef d’Etat-major ivoirien, Soumaïla Bakayoko qui a pris les commandes du comité des chefs d’Etat-major s’est engagé à assurer ses nouvelles responsabilités dans l’abnégation et le respect mutuel entre les différentes armées. Lacina Ouattara © Copyright Le Patriote
L’ONG, ARDCG fait de la réconciliation nationale, son cheval de bataille
L’ONG, Association pour la Réinsertion et le Développement Communautaire en Guinée (ARDCG) a organisé dimanche, 26 février, au quartier Filira dans la Commune urbaine de Coyah à 50 Km de Conakry, une conférence de sensibilisation axée sur la réconciliation nationale. Cette conférence, animée par le premier Imam de la Grande Mosquée Fayçal, El Hadj Mohamed Saliou Camara, a connu outre la présence des représentants du gouvernement, des Affaires religieuses, de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, celui du préfet de Coyah, commandant Abdourahamane Kéita. Le secrétaire général de l’ARDCG, Youssouf Deen Camara, après avoir sommairement présenté son ONG, sa composition et ses objectifs, a dit que la réconciliation nationale mérité l’attention de tout un chacun par ce que selon lui, c’est un sujet qui intéresse tout le monde. D’où par conséquent, il est important que tous les guinéens où qu’ils soient, jouent le rôle qui est le leur, en vue d’une cohésion entre les filles et fils du pays. ‘’Rien n’est plus beau que l’entente, la solidarité et l’unité nationale, main dans la main, la Guinée ira de l’avant’’, a-t-il souligné. Les représentants du gouvernement et des Affaires Religieuses respectivement, Mohamed Condé, conseiller au ministère de la Communication et Dr Aly Fofana ainsi que le préfet de Coyah, ont abordé le sujet, en soulignant que la réconciliation fait partie des axes prioritaires du président de la République, Pr Alpha Condé. Ses vœux les plus ardents, sont de voir tous les guinéens regarder dans la même direction car, c’est seul dans l’entente où réside le vrai combat pour le développement de la Nation, ont-ils rappelé avant de remercier, l’ARDCG pour son initiative allant dans le sens d’unir tous les guinéens. Pour le conférencier, El hadj Mamadou Saliou Camara, l’heure n’est plus à la lutte politique ni au boycott mais plutôt, au dialogue et à la l’entente, pour que la souffrance du guinéen soit désormais un simple souvenir et que, tous les fils de ce pays commencent dès maintenant à sentir le changement dont on parle tant. Il a demandé aux responsables du Rassemblement du peuple e Guinée (RPG), parti au pouvoir et ceux de l’opposition, à se donner la main en se respectant mutuellement et prenant en compte les avis des uns et des autres, pour le bonheur des populations, qui ne sollicitent que le progrès et l’amélioration de leurs conditions de vie. A noter, que la conférence a pris fin par la mise ne place d’une antenne de l’ONG dans la préfecture, sous l’égide de l’autorité préfectorale. CM/JPO/ST
Publireportage : Communiqué de la Banque centrale de la République de Guinée
La huitième (08ème) séance du Marché Interbancaire des Changes (MIC) de l’année 2012 s’est tenue à la Banque Centrale, le jeudi 23 février 2012 de 10h 10’ à 10h 45’. La séance a réuni la BCRG et onze (11) banques de la place en activité. Le cours moyen pondéré résultant des transactions s’est établi à : 1 USD = 6 920,7300 GNF. Ce cours servira de taux de référence aux transactions bancaires jusqu’à la tenue de la prochaine séance qui aura lieu dans les locaux de la Banque Centrale. La Banque Centrale remercie les participants pour leur contribution au bon déroulement de la séance. Conakry, le 23 février 2012 BANQUE CENTRALE
Publireportage : Communiqué de la Banque Centrale de la République de Guinée
Dans le cadre de l’assainissement de la circulation fiduciaire, la Banque Centrale de la République de Guinée à l’aimable plaisir de porter à la connaissance des Agents Economiques et du Public, de la mise en circulation des coupures de GNF 500 et de GNF 100. A cet effet, des guichets d’échange sont ouverts à l’Agence Principale Sise au Boulevard du Commerce en face de l’Ex SABENA, Commune de Kaloum, ainsi que dans nos Agences et représentations à l’intérieur du pays et très prochainement dans toutes les Banques Commerciales. LA BANQUE CENTRALE
mardi 28 février 2012
La Guinée prévoit une croissance annuelle économique de 26% sur la période 2011-2015
Le plan quinquennal de développement 2011-2015 présenté lundi au conseil national de la transition pour examen et adoption, par le Premier ministre guinéen Mohamed Said Fofana, prévoit une croissance annuelle de 26 %, ce qui représente un niveau assez appréciable de la mise en œuvre de la politique macroéconomique du gouvernement. Dans ce plan quinquennal dont l'agence Xinhua à reçu une copie, les analystes économiques et financiers ont estimé que l'investissement total devra évoluer progressivement pour atteindre un volume global de 8,6 milliards de dollars durant toute la période du plan, soit une moyenne annuelle de 1,7 mill liard de dollars d'investissement public financé par les ressources budgétaires propres. Selon ce document, dans le secteur des mines, les investissements projetés totalisent sur les cinq années du plan 2,7 milliards de dollars. La moyenne annuelle devrait se situer à 544 millions de dollars US. La mobilisation d'un tel volume d'investissement permettra d'améliorer significativement le taux d'investissement, qui devrait passer de 17,1% du Produit intérieur brut (PIB) en 2010 à 22,3 % en 2011 et 29,1% pour la dernière année du plan, ce qui pourrait aboutir à une moyenne annuelle de 26% du taux d'investissement. Le premier ministre a souligné que l'analyse de la répartition spatiale du PIB fait ressortir une plus forte concentration des investissements en Basse Guinée (17%) de l'enveloppement globale d'investissement public, suivis de la zone spéciale de Conakry (13%), la haute Guinée partie Est du pays (3%), la Guinée forestière au sud (3%) et la Moyenne guinée au nord (3,4%). L'accroissement de l'investissement sera soutenu par la consolidation du rôle du secteur privé, la relance de l'investissement public dans les infrastructures de base et les secteurs sociaux, dans le but de dynamiser l'activité économique et lutter efficacement contre la pauvreté. La problématique de la jeunesse guinéenne a été prise en compte dans l'élaboration du plan quinquennal, qui précise que les jeunes représentent 74% de la population dont 55% ont moins de 20 ans. Le chômage touche près de 61% de jeunes nantis d'un diplôme universitaire. Pour les filles diplômées, 85,7% ne trouvent pas d'emplois contre 61% des garçons de même niveau.Source:Xinhuanet
Le gouvernement guinéen se réjouit des fonds alloués au pays par le FMI
Directrice du FMI |
CONAKRY -- Le gouvernement guinéen se réjouit du décaissement de 198, 9 millions de dollars en sa faveur par le Fonds monétaire international (FMI), a indiqué le ministre conseiller à la présidence chargé des questions stratégiques Dr Ousmane Kaba dans un entretien accordé à la presse locale ce lundi. Précisant que ces fonds seront logés dans les caisses de la Banque centrale de Guinée pour "financer les importations et serviront aussi à renforcer la monnaie nationale face aux devises", une mesure destinée à appuyer le gouvernement guinéen dans sa lutte contre l'inflation. C'est le vendredi dernier que le Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé un nouvel accord en faveur de la Guinée "au titre de la Facilité élargie de crédit ( FEC) pour un montant équivalent à 128, 52 millions de DTS (environ 198, 9 millions de dollars EU).'' Dans un communiqué publié à cet effet par l'institution financière internationale et dont Xinhua a obtenu copie, il est fait mention que "la décision du Conseil permettra un décaissement immédiat de 18, 36 millions de DTS (environ 28, 41 millions de dollars). © Copyright Xinhuanet
L'ONU met en garde contre la menace de la piraterie dans le golfe de Guinée
NEW YORK (Nations Unies) -- Le secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires politiques, B. Lynn Pascoe, a prévenu lundi le Conseil de sécurité de l'ONU que la menace de la piraterie dans le golfe de Guinée " est devenue de plus en plus alarmante alors que les pirates sont devenus de plus en plus violents", selon un communiqué publié lundi à New York. M. Pascoe présentait le rapport de la mission d'évaluation chargée par le Secrétaire général de l'ONU d'apporter des réponses nationales et régionales à la menace de la piraterie dans le golfe de Guinée. Cette mission s'est rendue, du 7 au 24 novembre, au Bénin, au Nigeria, au Gabon et en Angola. "Les pays du golfe de Guinée ont besoin d'un front uni afin de répondre de manière efficace à la menace grandissante de la piraterie le long de leurs côtes", a déclaré le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques, mettant l'accent sur l'importance de la stratégie régionale préconisée par le Conseil de sécurité, dans sa résolution 2018 (2011). Dans son rapport annuel 2010, l'Organisation maritime internationale (OMI) recense la côte ouest-africaine parmi les six principaux foyers de piraterie dans le monde. La mission d'évaluation juge "de la plus haute importance" que l'ONU collabore avec la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) et la Commission du golfe de Guinée, les trois organisations régionales participant à la lutte contre la piraterie dans la région, en vue de "convoquer dès que possible le sommet commun des trois organisations, préconisé par le Conseil pour servir de cadre à l'élaboration d'une stratégie globale de lutte contre la piraterie dans la région". Lors du précédent débat public du Conseil de sécurité sur le sujet, le 19 octobre 2011, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, avait demandé à la CEDEAO et à la CEEAC de collaborer à l'élaboration d'une stratégie régionale globale et intégrée de lutte contre la piraterie dans le golfe de Guinée, en étroite coopération avec la Commission du golfe de Guinée et l'Organisation maritime de l'Afrique de l'Ouest et du Centre (OMAOC). © Copyright Xinhuanet
La Guinée dispose-t-elle vraiment de pétrole ?
A-t-on une ressource pétrolière importante ? Cette lancinante question se pose depuis plusieurs décennies et l’exploration pétrolière lancée en grande pompe par Hyperdynamics, le 2 octobre 2011 (jour de la célébration du 53è anniversaire de l’indépendance de la Guinée : ndlr), n’y a pas apporté une réponse édifiante. En lançant le premier forage il y a près de cinq mois, la compagnie pétrolière texane, Hyperdynamics, et le gouvernement guinéen espéraient au bout de la campagne d’exploration, annoncer clairement et ouvertement au monde entier que la Guinée dispose de pétrole. Le Premier ministre Mohamed Saïd Fofana qui participait à l’évènement n’avait pas caché son espérance. Le chef du gouvernement avait en effet déclaré que le démarrage de ce premier forage est très important puisqu’il permettra à la Guinée d’être parmi les pays pétroliers. Seulement, voila. Le 15 février, à deux jours de la réunion annuelle de son Conseil d’actionnaires qui s’est tenue à Houston au Texas, Hyperdynamics nous a gratifiés d’un communiqué de presse qui laisse plus d’un citoyen dubitatif. La compagnie annonce que son premier forage baptisé Sabu-1 a atteint sa profondeur totale de 11 844 pieds prévue. Selon la compagnie, l’analyse des pétrophysiciens indique la présence d’hydrocarbure à concentration non commerçable. Elle ajoute à cette phrase la nouvelle selon laquelle des preuves de résidus de pétrole qui prouvent que d’importants volumes de pétrole étaient présents dans ce bassin par le passé, avant, semble-t-il, d’avoir migré. « Les résultats de Sabu-1 fournit une évidence sur l’existence d’hydrocarbure par le passé et encourage la prospection de la concession d’Hyperdynamics », indique le communiqué. Cette annonce quelque peu inquiétante vient nous rappeler l’échec du premier trou foré en 1977 et qui n’avait rien donné. A l’époque, les promoteurs de la campagne avaient endormi la conscience des Guinéens avec les mêmes propos d’espérance : des traces de pétrole ont été découvertes. Source : Le Nimba
Guinée : la difficile bataille de "l'eau et l'électricité pour tous" continue
Avec l'appui financier de ses partenaires, la Guinée est en train d'effectuer d'importants travaux pour l'amélioration de la fourniture d'eau potable des populations ainsi que pour la réhabilitation et l'extension des réseaux électriques de la capitale, Conakry. Mais les Guinéens restent sceptiques. La Guinée est qualifiée de château d'eau de l'Afrique de l'ouest car les fleuves Niger, Sénégal et Gambie prennent tous leur source dans ce pays. Il est aussi le plus arrosé de la sous-région, avec plusieurs fleuves et affluents. Ces cours d'eau sont des atouts pour la pratique d'une agriculture extensive et pour la construction de grands projets hydroélectriques. Malgré ces nombreuses ressources naturelles, la Guinée est confrontée à des problèmes d'électricité et d'accès à l'eau potable. Cette situation affecte les conditions de vie des Guinéens et freine le développement économique du pays. Pour faire du rêve "Eau et électricité pour tous" une réalité, les différents régimes qui se sont succédé au pouvoir, ont fait des promesses, mais le problème persiste toujours. En mai 2009, la junte militaire avait lancé une campagne de construction de forages dans certaines zones défavorisées de Conakry, pour, disait-elle, "mettre fin au spectacle désolant de ces centaines de femmes et d'enfants, bidons et bassines en main, en quête perpétuelle d'eau". Mais, le projet n'a pas eu les résultats escomptés à cause d'un manque de financement extérieur. La corruption, qui gangrène le système de gestion du secteur de l'eau et de l'électricité, avait également contribué à l'échec du programme, selon des analystes. Aujourd'hui, un rapport du ministère de l'Energie montre que le parc énergétique guinéen reste toujours caractérisé par des équipements vétustes, des coûts de production élevés, un endettement excessif, le manque de capacité managériale des gestionnaires. Cependant, les nouvelles autorités, au pouvoir depuis décembre 2010, ont entrepris des efforts pour doter le pays d'équipements d'adduction d'eau et d'électricité afin de mettre fin aux longues pénuries d'eau et aux délestages fréquents. "Nous avons initié et préparé le 4ème projet Eau de Guinée", déclare Papa Koly Kourouma, ministre de l'Energie. Selon lui, ce projet vise la couverture de l'ensemble des 33 centres urbains du pays, l'augmentation de la consommation de 40 à 63 litres par jour et par personne à l'horizon 2015 à Conakry et à 55 litres par jour et par personne dans les centres de l'intérieur du pays. Le coût du projet est de 15,77 millions de dollars et le financement est assuré par la Banque islamique de développement (BID). "Au regard de tous ces chantiers engagés ça et là, il y a bel et bien de quoi avoir des raisons d'espérer", a ajouté Kourouma au cours d'un point périodique fait sur l'évolution des travaux, en février, devant des journalistes. Le nouveau projet vise l'amélioration des installations de production, de transport, de stockage et de distribution d'eau, notamment la réhabilitation de 15.000 branchements sociaux existants. Quatre forages d'une capacité globale de 4.000 mètres cubes par jour seront réalisés et équipés à Kakimbo, un quartier de la capitale. Dans le secteur de l'énergie, des travaux de réhabilitation et d'extension des réseaux électriques de Conakry sont en cours et cofinancés par la BID et la Banque africaine de développement (BAD) à hauteur de 193,937 millions d'euros. Des centrales thermiques d'adjonction pour la desserte en électricité de la zone de Conakry sont également en construction sur certains sites. Le nombre d'abonnés de la Société des eaux de Guinée (SEG) est de 110.415 dans tout le pays, selon la SEG, tandis que Electricité de Guinée (EDG) compte quelque 60.000 abonnés dans la région de Conakry qui bénéficie essentiellement de la fourniture d'électricité. Mais les Guinéens expriment des sentiments mitigés sur ces chantiers en cours. Ramatoulaye Barry, étudiante en sociologie à l'Université de Conakry, déclare à IPS: "J'espère que ces efforts seront couronnés de succès et que les populations ne seront plus emmenées à manifester leur ras-le-bol par la violence". "Le forage est une solution provisoire. Mais en général dans notre pays, le provisoire devient définitif", déplore Mamady Touré de l'organisation non gouvernementale (ONG) locale 'Guinée is back'. L'ONG veut des solutions durables comme un réseau moderne d'adduction d'eau: de la production à la distribution dans les ménages. Rachid Sylla, un technicien en montage de forages, affirme que ces ouvrages n'ont pas que des avantages. Techniquement, explique-t-il à IPS, "il peut y avoir des fissures sur les édifices si les pompages devraient être très importants et localisés". Pour Alpha Camara, un agent de la SEG à la retraite, "il est impératif d'engager un programme de construction de barrages hydroélectriques. Dans les zones rurales, en attendant les micro-barrages, il faut creuser des puits modernes pour l'eau potable et installer des équipements de captage de l'énergie solaire". La population guinéenne est de 10,6 millions habitants, selon une estimation officielle de 2011. Et un Guinéen sur deux vit en dessous du seuil de pauvreté, avec moins d'un dollar par jour, selon un rapport de 2010 du Programme des Nations Unies pour le développement. par Sanata Konseibo © Copyright Média Terre
lundi 27 février 2012
Reforme de l'Eat et Modernisation de l'administration: Vers l'organisation d'un séminaire gouvernemental
Dans le cadre du plan quinquennal du développement, le gouvernement guinéen envisage d'organiser un séminaire gouvernemental en mars prochain avec pour thème: ''la reforme de l'Etat et la modernisation de l'administration'', a-t-on appris de source officielle. L'annonce a été faite par le ministre de la communication porte-parole du gouvernement Dirus Dialé Doré, à l'occasion de la synthèse des travaux du Conseil des ministres du jeudi 23 février 2012. Le plan quinquennal de l’actuel gouvernement qui s’étale sur cinq ans, vise à atteindre un niveau appréciable de la bonne gouvernance à travers la restauration de l’autorité de l’Etat, la fourniture en quantité et en qualité des services sociaux de base à la population, l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire à travers la modernisation et la mécanisation du secteur agricole. Cette initiative vise à doter les membres du gouvernement des outils nécessaires à la gestion de la chose publique et la conduite des multiples axes prioritaires de croissance économique et de développement social”, dans tous les secteurs de la vie publique guinéenne. Le séminaire va permettra également de réfléchir avec les partenaires au développement afin de bâtir un plan d’orientation stratégique des aides au développement et des assistances financières internationales, nécessaires pour combler le déficit du budget de développement du gouvernement. Thierno Abdoul Barry Kabanews © Copyright Kaba Bachir
Cedeao / Réunion des chefs d’état-major ouest africain : La sécurité, première priorité de l’organisation sous-régionale
Le Général de Division Soumaïla Bakayoko, Chef d’Etat-major Général des Frci, vient de participer activement à la réunion préparatoire d’urgence de la Session du Comité des Chefs d’Etat-Major de la Cedeao à Abuja en République Fédérale du Nigeria le 24 février 2012. En faisant de la sécurité, une des priorités de son mandat, après son plébiscite par ses pairs, à la tête de la Cedeao à Abuja les 16 et 17 février dernier, le président Alassane Ouattara a instruit les Chefs d’Etat-major des Armées des pays membres pour que ces dernier lui fasse des recommandations pour juguler la résurgence inquiétante de l’insécurité généralisée dans la sous-région. Pendant deux jours, les Chefs d’Etat-Major des Armées de la Cedeao se sont onc réunis à Abuja à l’initiative des Chefs d’Etats et de gouvernement de leurs pays respectifs. En s’accordant sur les différents points de leurs réflexions à l’ordre du jour à Abuja, les Cema ont voulu répondre urgemment à l’attente des préoccupations du nouveau Président de l’Institution sous régionale, pour relever les énormes défis de déstabilisation de la région. En effet, après son accession à la tête de l’importante organisation sous régionale, le président Alassane Ouattara déclarait ceci : « Notre sous-région fait face à de nouvelles menaces qui entrainent la résurgence des conflits anciens, fragilisent des pans entiers de nos sociétés et menacent nos capacités de défense. C’est le lieu d’appeler à la définition d’une politique de défense commune, à la mutualisation de nos moyens afin de juguler la poussée du terrorisme de reprendre le contrôle de nos côtes livrées à la piraterie maritime et contenir les flux d’armes qui aggravent la criminalité, le grand banditisme ». C’est pour répondre à cet appel pressant que les Cema ont fait quelques recommandations au cours de la réunion préparatoire d’urgence qui vient de se tenir au siège exécutif de la Cedeao en terre nigériane. Le Général Bakayoko a pour sa part, pris acte des nouvelles responsabilités qu’il devra assumer avec abnégation, sans avoir oublié d’apprécier le climat de fraternité, les fructueux échanges et réflexions qui ont prévalu au cours de cette réunion d’Abuja et dont les recommandations seront soumises au Président en exercice de la Cedeao à la prochaine session prévue au mois de mars en Côte d’Ivoire. MG (Stagiaire) Source : BIPA Etat-major Général Frci
samedi 25 février 2012
Le FMI confirme le bilan des reformes du Pr. Président Alpha Condé: La Guinée obtient 198,9 millions de dollars du Fonds Monétaire International dans le cadre de la facilité élargie de crédit (FEC)
Les premiers résultats des mesures de bonne gouvernance initiées par le Pr. Président Alpha Condé commencent à tomber. Ainsi, pour encourager le régime guinéen engagé dans les reformes financières, administratives, politiques, économiques… le Conseil d’Aministration du Fonds Monétaire International a accordé un montant colossal de 198,9 millions de dollars à la Guinée, une somme jamais accordée au pays depuis plus d’une décennie. C’est véritablement un succès pour le Chef de l’Etat et son gouvernement. GUINEE24 vous livre l’intégralité du Communiqué de presse n° 12/57 du FMI : Communiqué de presse n° 12/57 Le 24 février 2012 Le Conseil d'administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé aujourd'hui un nouvel accord en faveur de la Guinée au titre de la Facilité élargie de crédit (FEC) pour un montant équivalant à 128,52 millions de DTS (environ 198,9 millions de dollars EU). La décision du Conseil permettra un décaissement immédiat de 18,36millions de DTS (environ 28,41 millions de dollars EU). Le programme des autorités est destiné à promouvoir une plus forte croissance, à réduire la pauvreté et à permettre au pays d’atteindre rapidement le point d'achèvement de l'Initiative renforcée en faveur des pays pauvres très endettés (PPTE). Le Conseil a aussi approuvé en faveur de la Guinée une assistance intérimaire pour un montant équivalant à 1,2852 million de DTS (environ 1,99 millions de dollars EU) au titre de l'initiative PPTE. Le Conseil d'administration a aussi achevé les consultations de 2011 au titre de l'article IV avec la Guinée. Une Note d'information au public sera publiée en temps opportun. À l'issue de la discussion de la Guinée par le Conseil, M. Naoyuki Shinohara, Directeur général adjoint et Président par intérim a fait la déclaration suivante : « Les résultats obtenus dans le cadre du programme de 2011 des autorités, qui a fait l'objet d'un suivi par les services du FMI, ont été solides. La croissance du PIB s'est redressée à environ 3,6 %, la montée de l'inflation enregistrée en 2010 a été contenue et le taux de change est dans l'ensemble resté stable. Le déficit budgétaire a été nettement réduit, le gouvernement n'a plus eu recours au financement bancaire et a procédé à un resserrement de la politique monétaire. Des progrès ont été accomplis dans les réformes administratives et politiques, tandis que l'amélioration des relations avec la communauté internationale a débouché sur la reprise du soutien budgétaire et de l'assistance projets. « Le programme à moyen terme des autorités, qui est appuyé par un accord au titre de la Facilité élargie de crédit, a pour but de consolider la stabilité macroéconomique, de jeter les bases d'une croissance soutenue et diversifiée et de faire reculer la pauvreté. Les priorités immédiates incluent la réduction du taux élevé d'inflation, le renforcement de la gestion des finances publiques, notamment des recettes minières exceptionnelles, ainsi que l'accroissement des investissements publics et des dépenses des secteurs sociaux. « À moyen terme, le principal défi consiste à mettre en place un environnement de politiques et infrastructurel qui assure que la croissance marquée des activités minières se traduise par une croissance solidaire et par la réduction de la pauvreté. Le programme de réformes structurelles des autorités s'attache à développer l'hydroélectricité et l'agriculture, tout en améliorant les services de l'État, notamment les services publics, l'infrastructure et le climat des affaires. « Le but de la politique budgétaire est de maîtriser le déficit à l'appui du resserrement monétaire nécessaire pour réduire l'inflation, tout en préservant la viabilité de la dette. Parmi les mesures clés, on compte la réforme du système fiscal pour doper les recettes non minières ainsi que la réorientation des dépenses vers des domaines prioritaires — plus précisément, les investissements publics et les dépenses des secteurs sociaux. Les autorités s'attachent à renforcer l'efficacité et la transparence du marché des changes. « La Guinée pourrait atteindre le point d'achèvement au cours de la seconde moitié de 2012, ce qui préparerait la voie à un allégement permanent de la dette au titre des initiatives PPTE et IADM. La position de la dette extérieure de la Guinée deviendrait alors viable, sous réserve que les emprunts extérieurs publics restent prudents. » Récente évolution économique La Guinée sort d'une longue période d'agitation sociale et a connu un régime militaire. Après les élections présidentielles de décembre 2010, le nouveau gouvernement a adopté un programme de stabilisation économique pour 2011, qui a fait l'objet d'un suivi par les services du FMI. Les résultats obtenus dans le cadre du programme de référence ont été satisfaisants. La croissance du PIB réel a rebondi sous l'effet de l'amélioration de la situation politique et de la nette augmentation de la production agricole. Grâce à un ajustement prononcé et à une utilisation prudente des recettes exceptionnelles, le solde budgétaire de base de 2011 a chuté. Les autorités ont bien progressé dans les réformes structurelles, notamment avec l'adoption en septembre 2011 d'un nouveau code minier compatible avec les normes internationales. Les perspectives macroéconomiques à moyen terme reposent sur les importants investissements réalisés dans le secteur minier. Les investissements directs étrangers (IDE) dans ce secteur, qui pourraient atteindre jusqu'à 40 % du PIB par an ou davantage entre 2012 et 2014, accroîtront la production, les importations et le déficit du compte extérieur courant et sont susceptibles d’encourager l'emploi avec la construction d'infrastructures telles que les chemins de fer et les ports. Toutefois, ces perspectives sont soumises à des risques baissiers, notamment une nouvelle instabilité politique. Les troubles sociaux auraient des effets sur la croissance à court et à long terme et compliqueraient la mise en œuvre du programme de réformes. Objectifs du programme Le programme à moyen terme des autorités (janvier 2012-décembre 2014), appuyé par la FEC, cherche à relever les défis de développement de la Guinée. En faisant fond sur les progrès réalisés dans le cadre du programme de référence de 2011, il table sur une croissance du PIB réel de l'ordre de 4-5% par an en 2012-14, sur une baisse de l'inflation à un chiffre et sur le maintien des réserves officielles brutes à un niveau équivalant à au moins 2,5 mois d'importations (à l'exclusion des importations pour les grand projets miniers). Les réserves internationales, qui ont été dopées par les recettes exceptionnelles de 2011, subiront les effets négatifs de l'utilisation ultérieure de ces ressources au cours de la période du programme, ce qui sera partiellement compensé par le soutien au titre de la FEC. La politique budgétaire sera guidée par la nécessité de contenir les dépenses dans les limites de l'objectif fixé pour le financement bancaire intérieur net de l'État et de la disponibilité limitée de financement extérieur, tout en veillant à la viabilité de la dette (après l'initiative PPTE). Le renforcement de la gestion des finances publiques reste une haute priorité. À cet égard, les autorités entendent mettre en œuvre une réforme exhaustive et une stratégie de renforcement des capacités en coordination étroite avec les partenaires extérieurs, notamment le FMI et AFRITAC Ouest. Le principal objectif de la politique monétaire de la banque centrale (BCRG) consiste à réduire l'inflation moyennant la diminution ordonnée de la liquidité excédentaire restante de l'économie. Au plan structurel et dans le cadre du programme de réformes, qui est conforme au DSRP prolongé, les autorités mettent l'accent sur la mise en œuvre du nouveau code minier. Elles réviseront et éventuellement renégocieront les concessions minières existantes, tout en cherchant à ce que la Guinée réintègre le processus de l'Initiative pour la transparence des industries extractives. Dans le secteur de l'électricité, la première priorité des autorités est de réduire les graves pénuries en accroissant la capacité de production est en renforçant l’EDG (la compagnie d'électricité de la Guinée). Le gouvernement entend adopter un plan exhaustif pour le secteur, qui sera aussi axé sur le développement de l'abondant potentiel hydroélectrique du pays, notamment en entamant une réforme du cadre institutionnel et juridique qui passera par une mise à niveau du droit relatif aux partenariats public-privé en rapport avec les pratiques modèles internationales. Dans le secteur agricole, la réforme sera basée sur le Programme national d'investissement agricole et de sécurité alimentaire (PNIASA). Ce programme devrait être approuvé par les autorités au début de 2012 ; ses objectifs sont d’assurer la sécurité alimentaire d'ici à 2014 et de faire par la suite de la Guinée un exportateur de produits alimentaires. FONDS MONÉTAIRE INTERNATIONAL (FMI)
vendredi 24 février 2012
La Guinée recadre les primes des militaires
Le ministre délégué à la défense de Guinée, Abdoul Kabélé Camara, tente de mettre fin à la polémique sur les mesures d’accompagnement des militaires admis à faire valoir leur droit à la retraite. Il a indiqué que ces mesures ne sont plus accordées. « Ces mesures d’accompagnement n’étant pas fixées par une loi, un règlement ne seront plus accordées à qui que ce soit devant faire valoir ses droits à la retraite » a martelé M Camara. Les hommes en uniforme mis à la retraite d’office le 31 décembre 2011 ont rédigé une lettre adressée au président de la République, le Pr Alpha Condé. Dans cette lettre, citée par le site d’information Guinéenews, ils ont clairement exprimé des griefs par rapport au paiement de la totalité de leur prime d’encouragement promise selon eux par l’actuel gouvernement. Quatre mois de salaire seront payés aux quatre mille six militaires admis à faire valoir leur droit à la retraite. Cette mesure exceptionnelle prise par les autorités guinéennes ne s’appliquera qu’aux retraités de 2011. Expliquant la mise en retraite des militaires, le Ministre délégué à la défense a déclaré que « le nombre (de militaires) est si élevé qu’il fallait nécessairement penser à des mesures qui soient de nature à soulager la peine de [nos] frères d’arme. Les forces armées ne paieront plus ces mesures exceptionnelles ce sont les textes qui seront appliqués ». © Copyright Afriscop
Une mission de l'Union européenne est attendue à Conakry dans le cadre du suivi de l'Accord de Cotonou (Le Quotidien du Peuple 24/02/2012) Une mission de l'Union européenne est attendue à Conakry du 27 au 29 février 2012, dans le cadre du suivi du respect des éléments essentiels de l'Accord de Cotonou, selon un communiqué de la représentation de cette institution dont Xinhua a obtenu une copie ce jeudi. Le même communiqué rappelle "qu'au titre de l'article 96 de l'accord de Cotonou, l'Union européenne s'engage à poursuivre un dialogue politique régulier avec le gouvernement guinéen notamment sur les droits de l'homme, les principes démocratiques et l'Etat de droit, ainsi que sur les réformes dans le domaine de la gouvernance.'' Ajoutant que "la présente mission de suivi est prévue dans le cadre de la Décision du Conseil de l'Union européenne du 18 juillet 2011 établissant, au titre de l'article 96, une feuille de route pour la reprise complète de la coopération avec la Guinée.'' Les membres de la mission seront soumis à une visite protocolaire au ministre des Affaires étrangères et des Guinéens de l'Etranger Dr Edouard Niankoye Lamah et au Premier ministre Mohamed Saïd Fofana. Ils auront également des entretiens avec le ministre de l'Economie et des Finances, Ordonnateur National du FED, Dr Kerfalla Yansané, le ministre de l'Administration du Territoire et de la Décentralisation, Dr Alhassane Condé, le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Maître Christian Sow. La mission aura aussi des échanges avec le Comité National de Transition, la CENI, Mgr Gomez et les facilitateurs du dialogue. Des réunions seront également prévues avec les principaux partis politiques ainsi qu'avec les défenseurs des droits de l'homme, selon, nos sources. Source: xinhua
jeudi 23 février 2012
La CEDEAO examine les entraves à l'intégration des quinze Etats membres
LOME -- La Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) examine, en réunion délocalisée des parlementaires dans la capitale togolaise, les entraves à la réalisation de son espace de libre circulation des biens et de personnes ainsi que de droits d'établissement et commerce intra-communautaire, a constaté mercredi l'agence Xinhua. La réunion de Lomé qui s'achève jeudi planche sur la réalisation d'une zone sans frontières et d'une coopération transfrontalière efficace pour les quinze pays membres de la CEDEAO et devra donner l'ébauche d'un document sur la situation des principales frontières de cette zone. La commission se focalise sur les défis afin de pouvoir appeler les pouvoirs exécutifs des Etats membres à harmoniser leurs textes et les opérations de passage aux frontières mais aussi à supprimer les multiples barrières fixes aux frontières et à réprimer les perceptions illicites qui encouragent la corruption. Elle note que le protocole sur la libre circulation des personnes et des biens, le droit de résidence et d'établissement au sein des Etats de la CEDEAO adopté en mai 1979 peine à être appliqué. La Commission inscrit, au programme de sa réunion, des visites d'études à des frontières intercommunautaires afin de faire des "recommandations pertinentes" après étude des initiatives prises par la CEDEAO en matière de facilitation et de la libre circulation, de l'état de leur mise en œuvre et des obstacles au commerce intra-communautaire. Pour des parlementaires, il serait difficile de parler de l'intégration tant que les textes ne seront pas harmonisés et seront réellement mis en œuvre après leur harmonisation dans tour l'espace CEDEAO. Selon la 2e vice-présidente du parlement de la CEDEAO, Mme Saran Sérémé-Séré, l'intégration au niveau de l'Afrique de l'Ouest est en train de devenir une réalité. Elle relève "qu'on ne peut pas affirmer qu'il y a satisfaction" du fait des difficultés dans l'application des textes dans l'espace CEDEAO, malgré la volonté politique au niveau des Etats membres. © Copyright Xinhuanet
DSK : l'affaire du Sofitel ressurgit en pleine affaire du Carlton
La première audience civile dans l'affaire qui oppose Dominique Strauss-Kahn à Nafissatou Diallo aura lieu à New York le 15 mars. Programme chargé pour DSK, puisqu'il est convoqué le 28 mars à Lille. En pleine affaire du Carlton, Dominique Strauss-Kahn voit réapparaître celle du Sofitel de New York : alors qu'il est convoqué le 28 mars à Lille, où il pourrait être mis en examen pour "complicité de proxénétisme aggravé en bande organisée" et "recel d'abus de biens sociaux", une première audience va avoir lieu le 15 mars aux Etats-Unis dans la procédure civile qui l'oppose à Nafissatou Diallo. DSK n'est pas tenu d'y participer, pas plus, d'ailleurs, que celle qui l'accuse ; aucune information n'a filtré sur les intentions, ni de l'un, ni de l'autre concernant cette audience civile, et le tribunal s'ets contenté d'indiquer, sans autres détails, qu'il s'agirait de "plaidoiries orales sur les motions" déposées dans le cadre de la procédure. L'audience pourrait donc se résumer à un duel d'avocats, sans la présence des principaux intéressés ; mais elle n'en tombe pas moins plutôt mal pour DSK, et les avocats de Nafissatou Diallo pourraient vouloir faire un parallèle entre les affaires française et américaine. La femme de chambre guinéenne qui accuse l'ex-patron du FMI d'agression sexuelle avait porté plainte au civil contre DSK le 8 août, en parallèle à la procédure pénale, abandonnée le 23 août. Ses avocats demandent des dommages et intérêts d'un montant non précisé, pour une agression qu'ils décrivent comme "sadique et violente" dans la suite du Sofitel. Plusieurs motions ont ensuite été déposées par la défense de DSK, qui a notamment demandé le 26 septembre le classement de la plainte au civil. La stratégie des avocats William Taylor, l'avocat de l'ancien patron du FMI, s'est appuyé sur une Convention internationale, adoptée par les Nations Unies en 1947, pour affirmer que l'ancien patron du FMI était au moment des faits protégé par une immunité diplomatique "y compris pour des actes commis à titre personnel". Certains experts s'étaient à l'époque montrés sceptiques, faisant notamment valoir que ce n'était en rien une affaire diplomatique. Si l'affaire devait ne pas être classée, sa défense a également demandé au juge que soient supprimés certains paragraphes de la plainte de Nafissatou Diallo, affirmant notamment que DSK aurait agressé d'autres femmes. L'avocat a fait valoir que cette affirmation ne visait qu'à embarrasser Dominique Strauss-Kahn. Le juge Douglas McKeon, en charge du dossier au tribunal du Bronx, quartier new-yorkais où vivait la femme de chambre, aura au final à se prononcer. Mais au final, le résultat de ce procès risque de ne pas être connu avant un long moment : les procédures civiles sont en général très longues dans le Bronx, et peuvent prendre plusieurs années si aucun accord négocié n'intervient entre les parties. le 23 février 2012 à 11:27 © Copyright TF1
Des armes découvertes chez l'ancien président Conté suite à une perquisition de la gendarmerie
D'importantes caches d'armes auraient été découvertes au domicile du défunt président guinéen le général Lansana Conté dans la localité de Bourama, dans la préfecture de Dubréka, située à 50 kilomètres de la capitale, suite à une perquisition effectuée par les services de l'état- major de la gendarmerie nationale, dans la soirée du mardi 21 février, a appris mercredi l'Agence Xinhua de sources concordantes. Cette information relayée par la presse locale (radios privées et sites internet) ce mercredi fait état de la découverte de plusieurs armes et munitions, qui étaient dans la propriété de l'ancien chef de l'Etat guinéen. Son fils aîné le commandant Ousmane Conté aurait été convoqué ce mercredi par les services de gendarmerie à des fins d'enquête, selon nos sources. En attendant que l'état-major de la gendarmerie fasse une déclaration relative à cette perquisition, des proches de la famille du défunt président contactés par Xinhua indiquent que ces armes appartenaient à Lansana Conté, dont certaines porteraient mêmes des inscriptions de son nom. Lansana Conté est décédé le 22 décembre 2008, après avoir passé 24 à la tête de l'Etat guinéen. Cet officier de l'armée guinéenne avait ouvert la voie vers le processus de démocratisation de son pays, par l'adoption d'une Loi fondamentale et la tenue d'élections présidentielles, dont il était toujours le principal vainqueur. © Coaguines
lundi 20 février 2012
Bassin guinéen: Hyperdynamics annonce avoir trouvé « des preuves de résidus de pétrole »
Dans un communiqué, publié jeudi 16 février, dont Mediaguinee détient une copie, la société américaine Hyperdynamics annonce avoir "trouvé des preuves de résidus de pétrole dans le bassin guinéen" suite au forage du puits "Sabou1" (l’un des puits en exploration). « Les échantillons ont été donnés pour analyses au laboratoire Core Lab. Aujourd’hui, nous sommes à mesure de vous dire que le puits concerné n’est économiquement pas rentable », indique le communiqué. « Les résultats de "Sabou 1" fournissent la preuve que des quantités d’hydrocarbures ont été présentes dans le bassin. L’exploration de ce puits a atteint la profondeur requise. Le puits de pétrole dont il s’agit montre tout de même des traces d'hydrocarbures dans les lieux. Ce qui encourage certainement Hyperdynamics à continuer l’exploration. Ce qui améliore les perspectives pour notre concession qui est l’une des plus importantes en Afrique de l’Ouest », précise Hyperdynamics dans son communiqué. Donc, pas de jackpot pour le moment... Mediaguinee.com © Copyright Mines de Guinée
Le PDG de la holding MRS et celui de la société immobilière ‘’Triple A property limited’’ (Nigéria) reçus par le Chef de l’Etat
Sékhoutouréya, 19 février 2012 Faire de la Guinée un pôle d’attraction pour les investisseurs afin qu’ils participent activement au développement économique du pays, fait partie des priorités du Chef de l’Etat, le Pr. Alpha Condé. C’est dans ce cadre que le PDG de la holding MRS (un consortium d’entreprises intégrées ayant pour objectif d’optimiser la chaine de valeurs de l’industrie pétrolière incluant le négoce, l’approvisionnement, le transport maritime, le stockage, la distribution, les activités d’aviation et l’industrie des lubrifiants) a été reçu ce dimanche 19 février 2012 au palais Sékhoutouréya par le Président de la République, le Pr. Alpha Condé. A sa sortie d’audience, l’homme d’affaires Nigérian, Mr Sayyu DANTATA a fait un constat sur l’ouverture du pays notamment les progrès au niveau de la mise en place des infrastructures de base, ce qui attire d’autres investisseurs à venir explorer le marché guinéen. Selon Mahamadou DABO, coordinateur de MRS HOLDINGS GUINEE S.A, « l’entretien que nous avons eu aujourd’hui est lié à l’ouverture de filantres Bank en Guinée qui vient d’être agréé avec un capital de 8 millions de dollars mobilisés dont MRS est partie prenante de la transaction, d’ici 3 mois, cette banque sera opérationnelle ». Suite à la demande expresse du Président de la République, parallèlement à la banque, il y aura un système de micro finance qui va réellement démarrer ses activités dans 6 (six) mois à peu près. A noter que cette multinationale évolue déjà dans plusieurs pays notamment : le Nigeria, le Sénégal, le Ghana, l’Afrique du Sud, le Benin, le Cameroun, le Togo, Genève et le Panama. Par ailleurs, peu après cette audience, le Président de la République a reçu à son tour Amadou Adamu Mazu, ancien gouverneur de l’Etat de Bauchi au Nigeria et actuellement PDG de la société immobilière ‘’Triple A property limited’’. A sa sortie d’audience, Mr Mazu a expliqué l’objectif de sa visite en Guinée qui n’est autre que de profiter des opportunités d’investissement précisément dans le domaine immobilier à travers la construction des hôtels et d’autres infrastructures qui peuvent êtres utilisés pour des bureaux. C’est une société qui évolue dans ce domaine partout en République Fédérale du Nigeria. CYS Le Bureau de Presse de la Présidence
Le Président Alpha Condé apporte son soutien aux artistes
Sékhoutouréya, 19 février 2012 Après la célébration du 20ème anniversaire de sa carrière solo les 17 et 18 février dernier à l’hôtel Mariador et au Palais du Peuple, l’artiste Sékouba Bambino Diabaté, en compagnie de certains grands artistes du monde musical, a été reçu en audience par le Président Alpha Condé au palais Sékhoutouréya, dans la matinée du dimanche 19 février 2012. L’objectif de cette visite était de remercier le Président de la République pour son soutien à la réussite de cet anniversaire. Une occasion pour le Chef de l’Etat, le Pr Alpha Condé, de réaffirmer son soutien aux artistes. Le Président de la République a affirmé que l’objectif de son gouvernement est de développer le pays, y compris la musique. Raison pour laquelle, il a annoncé la relance de certains orchestres traditionnels du pays. Sur cet élan, le Pr Alpha Condé a rassuré que d’ici 2013, le pays sera doté de grands hôtels permettant aux artistes d’être accueillis dans les meilleures conditions possibles. A la sortie de l’audience, les artistes ont exprimé leur satisfaction après leur entretien avec le Pr. Alpha Condé. Sékouba Bambino : « Je dirais merci au Président de la République pour nous avoir honoré avec tous mes amis qui sont venus de partout. La fête a été très belle. Je suis très fier aujourd’hui d’être Guinéen. La Guinée m’a beaucoup honoré, je suis très content et je dis merci à toute la Guinée. Le Président de la République a pensé aujourd’hui au problème de la musique guinéenne, je pense que c’est tout à fait normal. En tant que Président de la République et premier musicien, s’il dit qu’il va mettre les choses en bonne voie, cela me procure une grande joie ». Frédéric Ewi Meway : « Je commencerai par dire merci à Sékouba de m’avoir permis, à travers cette invitation, de rencontrer pour la première fois, le Pr Alpha Condé, Président de la République de Guinée. C’est vraiment un honneur. Ce n’est pas toujours que la culture est reconnue dans nos pays respectifs. Etre reçu au palais par le premier magistrat de ce pays, est un honneur pour nous. Cela veut dire que dans ce pays la culture compte ». Aicha Kamaldine : « Le Président de la République nous a bien reçu. Tout ce qu’il vient de dire pour le développement de notre cher pays, vraiment je suis très contente, surtout de l’accueil et son projet pour la Guinée. J’espère qu’avec l’aide de Dieu tout ira bien ». Ibrahim C., PDG de la CPP, organisateur dudit anniversaire : « La CPP que je dirige est très heureuse d’organiser les 20 ans de Bambino. Tout s’est bien passé globalement. On a eu des difficultés, mais cela fait partie de toute organisation. Nous avons été très honorés d’être reçus pour la deuxième fois par le Président de la République. Ce qui n’arrive pas toujours. C’est dire l’importance que revêt la culture à ses yeux ». Maestro Boncana Maiga, arrangeur du groupe Africando : « D’abord je suis très heureux pour Bambino. Parce que vingt ans de carrière musicale, c’est beaucoup. Ca fait une dizaine d’années qu’on se connait, je l’ai amené dans Africando et ça a donné ce que je voulais. L’expérience de la musique mandingue dans la salsa, Bambino l’a valablement représentée. Concernant l’entretien qu’on a eu avec le Président, je retiens quelque chose : C’est qu’en 2013, beaucoup de choses vont changer. Ils vont s’occuper beaucoup plus de la culture, il nous l’a dit. Et surement on reviendra ici avec d’autres opportunités ». Amadou Balakè : « C’est ce que vous ai dit et je vais vous le répéter, le public guinéen est impeccable, accueillant. Celui qui m’a invité, Sékouba Bambino, c’est un petit que j’ai connu depuis que j’étais à Mamou. Je l’ai connu pour la première fois quand il était au Bembeya Jazz. Depuis ça, ce garçon m’a toujours respecté. On joue dans le même groupe Africando et il me respecte toujours. Quelqu’un qui te respecte, si tu n’a pas peur de lui, tu n’as peur de personne. C’est pourquoi je suis venu ». B S
samedi 18 février 2012
Conakry a connu une diminution de plus de 40% de précipitation
La capitale guinéenne Conakry aura connu une diminution de plus de 40% de précipitation due, aux phénomènes climatiques et à l’action de l’homme sur la nature, a dit mercredi, Alpha Boubacar Barry, de la direction nationale de la météorologie, lors d’une conférence de sensibilisation sur les menaces qui pèsent sur les eaux souterraines et de celles de surfaces. Cette situation constatée depuis plusieurs années serait du à la diminution de la précipitation et à l’augmentation de la température avec un rythme d’évolution estimé à environ 0,6 degré à l’échelle de 10 ans, a précisé M Barry. Selon lui, la seule ville de Conakry enregistre une quantité de 4000 millimètres (mm) d’eau par an, alors que les régions du nord du pays n’enregistrent que 1500 mm et celles de la forêt guinéenne, 3000 mm. Soit en moyenne une quantité d’eau égale à 2000 mm pour tout le pays. D’après les études de certaines ONG spécialisées dans le domaine de l’eau, la Guinée se caractérise par l’abondance de ses ressources en eau tant au niveau pluvial que des eaux de surface et des eaux souterraines. Les ressources en eau renouvelables seraient de l’ordre de 226 milliard de m3 réparties dans 23 bassins fluviaux dont 14 sont partagés avec d’autres pays voisins de la sous-région ouest- africaine. Les prévisions d’utilisations seraient de l’ordre de 33 milliards de m3 en 2025, soit 15% de ces ressources renouvelables. Les flux d’eaux sortant de la Guinée, sont estimés à 102,2 milliards de m3, représentent une fois et demie la totalité des ressources superficielles produites à l’intérieur des autres pays membres de l’organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), qui est estimée à 73,8 milliards de m3. Ils représentent également 35% environs de ceux produits par les Etats de l’autorité du bassin du fleuve Niger (ABN). Le président de l’ONG Planète Bleue, Thierno Souleymane Diallo, largement impliquée dans les séances de sensibilisation sur l’eau, a noté que les principales menaces qui portent sur les eaux sont leurs réductions quantitatives par suite du changement climatique, de la disparition du couvert végétal (déforestation, feux de brousse), de l’ensablement des lits des cours d’eau, de la modification des régimes hydrologiques par les aménagements et de l’accroissement de l’évaporation. "Le changement climatique est une des principales menaces sur les ressources en eau, car il se traduit par une diminution de la pluviométrie du nord au sud, le régime climatique sub-guinéen devenant dans l’ensemble plus sec’’, a dit le président de l’ONG. Pour changer cette donne climatique, les acteurs de la société civile entendent s’impliquer d’avantage dans la sensibilisation et l’éducation de la masse populaire, afin de parvenir a une prise de conscience généralisée. © Copyright Afriscoop Visiter le site de: Afriscoop
vendredi 17 février 2012
Sécurité régionale et succession à la tête de l’organisation au menu du sommet de la Cédéao
Le président nigérian Goodluck Jonathan (G), à la tête de la Cédéao, et le président de la Commission de l'organisation James Victor Gbeho, à Abuja, le 16 février 2012. REUTERS/Afolabi SotundePar RFI Les dirigeants de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ont entamé hier, jeudi 16 février, à Abuja, capitale du Nigeria, un sommet consacré notamment à l'insécurité dans le Sahel, la piraterie dans le golfe de Guinée et l'élection d'un nouveau président de l'organisation. Lors de cette session ordinaire de deux jours, les chefs d'Etat et de gouvernement des 15 pays membres vont élire un successeur au président nigérian Goodluck Jonathan, dont le mandat à la tête de la Cédéao arrive à expiration. Alassane Ouattara, président de la Côte d’Ivoire, a, disait-on hier à Abuja, toutes les chances de prendre le fauteuil. Selon un communiqué de la Cédéao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest) rendu public à l’issue de la première session de discussion, une aide humanitaire de trois millions de dollars va être débloquée pour venir en aide aux victimes des attaques perpétrées par les rebelles dans la bande sahélo-saharienne. Les dirigeants ouest-africains ont par ailleurs pressé la Commission de prendre toutes les mesures nécessaires pour trouver une solution aux problèmes de la zone. Outre la multiplication des attentats meurtriers revendiqués par la secte islamiste Boko Haram au Nigeria, la région fait face à une menace croissante d’al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Depuis la mi-janvier, l’offensive d’une nouvelle rébellion touarègue dans le nord du Mali est venue s’ajouter à ces violences provoquant l’afflux de milliers de réfugiés dans les pays voisins. Interrogé par RFI à la sortie de la réunion à huis clos ce jeudi 16 février, Mohamed Bazoum, le chef de la diplomatie du Niger, a déclaré qu’une mission de haut niveau devrait être envoyée au Mali. Il a ajouté qu’une réunion des chefs d’état-major des armées des Etats membres de la Cédéao pourrait également se tenir dans les prochains jours.
Des Touaregs maliens trouvent refuge dans le nord de la Guinée
Des populations touaregs du nord du Mali fuyant l'instabilité dans cette zone en proie à des combats entre l'armée malienne et des bandes armées, auraient traversé la frontière pour se refugier sur le sol guinéen, dans la préfecture de Siguiri. Les combats entre l'armée malienne et des éléments du Mouvement pour la libération nationale de l'Azawad (MNLA), dans la partie septentrionale du pays seraient d'une forte intensité, provoquant ainsi le déplacement de 30 mille personnes. Ces populations qui seraient des tribus touaregs affluent surtout vers le Burkina Faso, la Mauritanie et le Niger. La Guinée vient de faire face à l'arrivée de la première vague de réfugiés touaregs, dans la préfecture de Siguiri située à une centaine de kilomètres du Mali. Ils seraient environ 200 personnes à avoir franchi la frontière, selon des témoins joints sur place par xinhua. Pour le moment aucune réaction officielle n'a fait cas de cette présence de populations touaregs sur le territoire guinéen. © Copyright Afriquinfos
jeudi 16 février 2012
Une délégation de CACC chez le Président Alpha Condé Pour la construction d’un nouvel aéroport à Mafèrinya
Sékhoutouréya, mercredi 15 février 2012 Doter la Guinée d’un nouvel aéroport international moderne afin de faciliter le trafic aérien, fait partie du programme de société du Chef de l’Etat, le Pr Alpha Condé. Pour répondre à ce besoin, une délégation de la société chinoise China Airport Construction Corporation (CACC) était à Sékhoutouréya dans la matinée du mercredi 15 février 2012 pour présenter le projet de construction d’un nouvel aéroport international prévu à Mafèrinya à 75 Km de Conakry, dans la Préfecture de Forécariah. Une présentation qui a été faite à travers la projection d’un film. Cet aéroport d’une superficie de 12 Km de long et 5 Km de large, sera une infrastructure au style délicat et unique. Conformément aux exigences de développement national, cet aéroport dont le financement sera assuré par China Exim bank, sera l’un des modernes en Afrique. A sa sortie de l’audience, Mme Ying Liu, vice-présidente de CACC a précisé : « On est là pour la construction d’un nouvel aéroport. Nous travaillons dans ce sens, il y a un an. L’année dernière nous avons été invités par le gouvernement guinéen pour faire les études d’un nouvel aéroport. Nous sommes une société d’Etat chinoise qui a plus de 60 ans d’expérience dans la construction des aéroports. Après un long travail, on amène la conception de ce nouvel aéroport au chef de l’Etat et au peuple guinéen ». La vice-présidente de China Airport Construction Corporation a précisé que c’est un aéroport qui doit répondre aux besoins des passagers et les frets : « C’est un aéroport de 200.000 passagers par ans et dans 20 ans, c'est-à-dire en 2022, la capacité sera 1 million200 à 1 million 500 passagers » a-t-elle dit. Faisant un éclairage sur ce projet, Elhadj Tidiane Traoré, ministre délégué aux Transports a affirmé : « Mafèrinya est une Sous-préfecture de la Préfecture de Forécariah. Le gouvernement du Pr Alpha Condé, compte tenu des insuffisances de l’aéroport de Gbessia, a décidé la construction d’un nouvel aéroport qu’on appelle le nouvel aéroport de Maférinya. Le projet prévoit une autoroute pour rejoindre rapidement l’aéroport. Cette autoroute sera de 37 à 50 Km. L’aéroport sera implanté dans le village de Mafèrinya. C'est-à-dire dans les zones où il y avait les plantations d’ananas. C’est là où on a prévu l’aéroport, avec 12 Km de long et 5 Km de large. (…). La construction s’étalera sur quelques années. Nous sommes en discussion avec nos amis chinois pour définir le programme exact ». B S Le Bureau de Presse de la Présidence
Les querelles byzantines plombent l'horizon politique guinéen
CONAKRY -- L'appel lancé le lundi dernier par l'opposition guinéenne à ses militants et sympathisants à observer une journée "ville morte'', n'a fait qu'en rajouter à ces querelles byzantines qui n'en finissent plus de plomber l'horizon politique guinéen. L'Alliance pour la démocratie et le progrès (ADP) et le Collectif des partis politiques pour la finalisation de la Transition initiateurs de cette action de désobéissance civile, ont voulu marquer un grand coup médiatique à travers cette journée "ville morte'', en démontrant ainsi aux yeux de l'opinion nationale et internationale que leurs divergences avec le pouvoir étaient loin d'être aplanies. Ce, malgré qu'ils aient rejoint la table de négociation. Des divergences portant entre autre sur la restructuration de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), l'attribution d'un temps d'antenne aux partis politiques sur les ondes des médias d'Etat. A cela, il faut ajouter la révision des listes électorales, avec le choix de l'opérateur devant se charger de cette opération, en prélude à la tenue des élections législatives. L'opposition a ajouté à ses griefs "la violation répétée par le pouvoir des droits humains et des libertés fondamentales'', c'est du moins le motif qu'elle a donné à l'appel à cette journée "ville morte'', le lundi 13 février. Une démarche visant à exprimer "son ras le bol face à ce qu'elle qualifie de dérives autoritaires''. Le pouvoir a préféré ne pas réagir de façon officielle à cette action intentée par l'Alliance pour la démocratie et le progrès ( ADP) et le Collectif des partis politiques pour la finalisation de la Transition. Laissant le soin à son porte-parole Dirus Dialé Doré de donner son point de vue par rapport à cette journée de désobéissance civile. En guise de réponse aux questions posées par certains médias locaux, celui-ci a dit que la déclaration relative à cette journée "ville morte'', ventilée par l'opposition, la veille du 13 février n'était qu'un simple "tract'', car ne portant aucune signature. Dirus Dialé Doré a dit que le mot d'ordre n'avait pas été suivi, heureusement. Une position en porta-faux avec celle de l'ADP et du Collectif qui se sont fendus d'une autre déclaration au lendemain de la journée "ville morte'' pour "féliciter leurs militants et sympathisants pour la promptitude, la discipline et le sens de responsabilité avec lesquels ils ont répondu à l'appel des Directions nationales de leurs partis respectifs.'' L'ADP et le Collectif disent également avoir "noté avec satisfaction le comportement républicain des forces de l'ordre tout au long de cette journée. Ils les encouragent à continuer à faire preuve de discernement et de retenue dans l'encadrement des manifestations pacifiques.'' Concernant le dialogue politique, les travaux se poursuivent. Et la question portant sur la restructuration de la CENI continue de diviser les participants à ces travaux. Les différentes forces en présence n'arrivent pas à s'accorder sur le modèle à adopter pour cette recomposition. A savoir s'il faut coûte que coûte procéder au changement de tous les commissaires, ou si ce changement ne doit toucher que certains cadres de l'institution accusés d'avoir été "en conflit avec la loi.'' La CENI pour sa part compte reprendre ses activités opérationnelles demain jeudi 17 février comme promis, lors du report survenu le 10 février dernier, à la demande du comité de facilitation. C'est dire que la fin des querelles byzantines n'est pour demain. Des querelles qui ne font que plomber l'horizon politique guinéen. Compromettant ainsi la tenue des élections législatives. © Copyright Xinhuanet
mercredi 15 février 2012
Le Professseur Alpha Condé participera démain Jeudi au Sommet de la CEDEAO à Abuja : Communiqué du Bureau de Presse de la Présidence
Dans le cadre de la dynamisation de l’intégration sous régionale et du raffermissement des liens d’amitié et de fraternité existant entre les pays de la sous région, son Excellence, Professeur Alpha Condé, Président de la République, Chef de l’Etat, effectuera à compter du jeudi 16 février 2012, une visite d’Etat à Abuja, la capitale nigériane où il prendra part à la session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de la CEDEAO. Sont conviées à prendre part au cérémonial de départ prévu à 7 heures à l’Aéroport International de Conakry-Gbéssia, les personnalités ci-après : • Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement ; • Messieurs les Ministres Membres du Cabinet Présidentiel ; • Mesdames et Messieurs les Membres du Gouvernement ; • Monsieur le Chef d’Etat-major Général des Armées ; • Monsieur le Chef d’Etat-major Particulier de la Présidence ; • Messieurs les Chefs des Etats-majors des Armées de Terre, de l’Air, de la Marine et le Haut Commandant de la Gendarmerie Nationale ; • Messieurs les Directeurs Généraux de la Police et de la Douane ; • Monsieur le Gouverneur de la ville de Conakry. Conakry, le 15 février 2012 Le Directeur Moussa Cissé
Selon une source digne de foi, Hyperdynamics a fini le forage de "Sabou 1". Les échantillons auraient été donnés pour analyses au laboratoire Core Lab. Le gouvernement guinéen et Hyperdynamics sont désormais accrochés aux résultats de ces analyses.
Selon une source digne de foi, Hyperdynamics a fini le forage de "Sabou 1". Les échantillons auraient été donnés pour analyses au laboratoire Core Lab. Le gouvernement guinéen et Hyperdynamics sont désormais accrochés aux résultats de ces analyses. La recherche du pétrole dans l'offshore guinéen vient donc de franchir un pas. Si les résultats des analyses se révèlent positifs, il va s'en dire que le Gouvernement qui a besoin d'une croissance jubile. Et hyperdynamics aussi qui, du coup, sera conforté dans ses prévisions. Pour rappel, Hyperdynamics a racheté les droits de US Oil qui avait une main mise sur tout l'offshore guinéen. La société bien que ne pesant pas lourd à l'époque dans le monde du pétrole a continué les démarches en Guinée, bénéficiant de l'appui de l'entourage proche de Conté alors président de la République. Elle réussit à négocier un contrat de partage de production avec la Guinée en s'octroyant le 1/3 du plateau offshore laissant les 2/3 à la Guinée. Avec cependant une option de 1er refus sur les 2/3 (la Guinée avait l'obligation de demander l'avis de Hyperdynamics avant toute opération financière sur ses 2/3). Entre temps, on assiste à un changement de ministre à la tête du département des Mines. Et vint Mahmoud Thiam qui, en qualité de ministre des Mines fit changer la donne : l'option du premier refus sur les 2/3 est abandonnée. Hyperdynamics ne s'occupant désormais que de 30% du plateau offshore guinéen. Hyperdynamics fit une sorte de joint-venture avec Dana Petroleum (compagnie pétrolière britannique de taille moyenne) qui en devient actionnaire à hauteur de 23% avec comme résultat le forage d'un puits dont le résultat est soumis aux analyses.
Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires : La route est encore longue….
L'OHADA (Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du Droit des Affaires), est un système de lois commerciales et d’institutions de mise en œuvre adoptées par 16 pays d'Afrique centrale et de l’Ouest, créée à Maurice en 1993. Les pays membres sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la République centrafricaine, le Tchad, les Comores, la République du Congo, la Côte d'Ivoire, la Guinée équatoriale, le Gabon, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal, et le Togo. Un nouveau rapport de la Banque mondiale et l'IFC (International Finance Corporation) constate que tous les Etats membres de l'OHADA ont accru le rythme des réformes en rendant la conduite des affaires plus facile aux entreprises locales. Il reste encore beaucoup de goulots d'étranglement quand on veut lancer une entreprise dans certains de ces États membres. Le rapport, Doing Business (sur la conduite des affaires) 2012 dans les États membres de l’OHADA, puise son inspiration dans les données de l'étude annuelle globale Doing Business et porte un regard pointilleux sur la réglementation des affaires dans les pays membres. Le rapport 2012 sur la conduite des affaires dans les États membres de l’OHADA a été préparé dans le cadre du Programme de réforme du droit des affaires des services de conseil sur le climat d'investissement du Groupe de la Banque mondiale. Le programme comprend un soutien aux États membres de l'OHADA et au Secrétariat Permanent de l'OHADA en matière de réforme et de mise en œuvre du socle commun de lois. Selon le rapport, les 16 Etats membres de l'OHADA pouvaient tirer profit du partage des connaissances en matière de bonnes pratiques dans la réglementation des affaires, tel que cela est mesuré par le rapport Doing Business. Le classement moyen des Etats membres de l'OHADA est de 166 sur 183 économies mesurées dans le rapport global Doing Business 2012. Le Mali, avec un rang mondial de 146, se trouve être le meilleur des États membres de l’OHADA pour un entrepreneur pour faire des affaires, suivi du Burkina Faso (150) et du Sénégal (154). Faire des affaires au Cameroun est encore un obstacle. Au cours des six dernières années, tous les 16 Etats membres de l'OHADA ont facilité la conduite des affaires. Dans toute la région, le coût moyen pour démarrer une entreprise a été réduit de 338 % à 110 % du revenu moyen par habitant. Le temps moyen requis pour enregistrer la propriété a également réduit de 28 %. Aucune économie n’a surclassé les autres en règle générale. Mais dans certaines des catégories qui ont été mesurées, les économies de la région sont comparables aux meilleures nations du monde en la matière. Le Sénégal, par exemple, a réduit le temps nécessaire pour créer une entreprise à seulement cinq jours grâce à son système de guichet unique, soit la même durée qu’au Canada. Après quatre années de réformes successives, obtenir un permis de construction au Burkina Faso ne prend que 98 jours, soit trois mois plus vite que la moyenne de l'Union européenne. Le Secrétaire Permanent de l'OHADA, Dorothé Sossa est d'avis que, des économies compétitives comme le Cameroun ne peuvent pas ignorer ce que leurs voisins font. Mme Sossa ajoute que la mise en commun, comme c'est le cas avec l'OHADA, et le partage des expériences de réforme est une occasion d’améliorer la compétitivité nationale et régionale. Une des priorités de l’OHADA est d'établir un cadre juridique uniforme pour régir les activités commerciales dans les économies de la région. La première révision de l'ensemble des lois commerciales dans la région a simplifié l’entrée dans les affaires dans huit États membres et a renforcé les lois transaction sécurisée dans tous les 16 Etats membres. Selon Pierre Guislain, directeur des services du climat d'investissement consultatif du Groupe de la Banque mondiale, la rénovation de la législation commerciale commune adressée deux des principales contraintes au développement des entreprises et l'investissement en Afrique: l'accès au financement et à la qualité du cadre juridique. Compte tenu du fait que l’entreprise se trouve être au centre de la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement en Afrique et dans les Etats membres de l'OHADA en particulier, il est grand temps que les pays réduisent les obstacles à la création d'une entreprise. Ces pays doivent revoir leurs lois, et leurs lois fiscales en particulier. Un des fléaux qui tuent les entreprises locales sur le continent de l'Afrique est le niveau exorbitant des impôts. Ces impôts exorbitants qui sont collectés dans le but officiel de développement, ont en réalité enrichi quelques hauts responsables du gouvernement et appauvri la majorité de la population. Si les pays de l’OHADA souhaitent bénéficier d'opportunités d'affaires, alors il est temps de renforcer les réformes institutionnelles dans les pays membres. Auteur : Chofor Che Chofor Che est un camerounais en Afrique du Sud, analyste sur www.AfricanLiberty.org. Il blogue sur sur http://choforche.wordpress.com. Publié en collaboration avec UnMondeLibre.org © Copyright Un Monde Libre
Une fondation lance une vaste campagne d'enrôlement des albinos à Conakry
La fondation pour l'insertion sociale des albinos, vient d'entamer une vaste campagne d'enrôlement et d'identification des albinos vivants dans les cinq communes de la capitale guinéenne, a-t-on appris mardi de source officielle. Selon le président de ladite fondation Morlaye Camara, homme politique et membre du conseil national de transition (CNT), cette opération vise à connaitre le nombre exact des albinos qui vivent dans la ville de Conakry, afin d'envisager des projets pour les venir en aide et leurs permettre de vivre dignement, sans mendicité. "Nous comptons nous impliquer pour faire une proposition de loi au CNT, qui vise à la protection des albinos, trop souvent exclus dans nos sociétés à cause de la couleur de leurs peaux ou celle des yeux'', a dit M. Camara, qui envisage aussi la recherche des partenaires afin de réaliser un "centre de prise en charge médico- sociale des albinos vulnérables, dons les familles seraient trop pauvres''. Cette campagne d'identification des albinos se poursuivra dans les jours à venir a l'intérieur du pays, au sein des sept régions administratives de la Guinée, dans le but de mettre en place, une large plateforme de protection et de sécurisation des personnes soufrant de l'albinisme. Ainsi, des projets d'insertion sociale, d'éducation, de santé, de formation et d'emplois, pourront êtres exécutés par la fondation en partenariat avec le gouvernement guinéenne et avec l'appui technique et financier des bailleurs de fonds, nous a rassuré le président de la fondation pour l'insertion des albinos en Guinée. Un albinos est un individu atteint d'albinisme, anomalie congénitale caractérisée par une absence de pigment dans la peau, les cheveux, les poils et l'iris. A l'image d'autres pays africains, en Guinée, selon un constat largement partagé, les enfants souffrants de cette "maladies'' héréditaires sont le plus souvent marginalisés et parfois même rejetés, à cause de leur handicape ''physique'' et "mentale''. © Copyright Afriquinfos
mardi 14 février 2012
Conakry accueille une nouvelle filiale du courtier d’assurance Ascoma
Ascoma, 11eme courtier généraliste d’assurances international développe son réseau en Afrique de l'Ouest avec l'ouverture d'une nouvelle filiale dans la capitale de Guinée, Conakry, dont la direction d’exploitation est assurée par Stéphane Soumah. L’agrément pour exercer l’activité de courtier avait été délivré le 17 novembre 2011 par les autorités guinéennes. Le groupe Ascoma, présent dans 22 pays, a réalisé un chiffre d’affaire de 27,9 millions d’euros pour 168 millions d’euros de primes prescrits à une clientèle de particuliers et d’entreprises (PME-PMI, grands comptes, groupes internationaux…). 66% du chiffe d’affaire du courtier est réalisé sur le continent africain. © Copyright Agence Ecofin
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