C’est désomais un rituel. En chaque fin d’année, l’ONG
Transparency International publie un rapport annuel sur l’indice de perception
de la corruption dans près de 180 pays. Son rapport 2012 a été publié mercredi 5
décembre à Berlin, quatre jours avant la célébration dimanche 9 décembre de la
Journée mondiale de lutte contre la corruption. Selon M. Mamadou Taran Diallo,
président de l'Association guinéenne pour la transparence et contact national de
Transparency International, ''la Guinée a amélioré son classement en se classant
154ème pays sur 174. en Afrique elle est 40ème sur 48''.
On se rappelle qu'en 2006, elle était le pays le plus corrompu d'Afrique et le 4ème pays le plus corrompu du monde.
« Les gouvernements doivent intégrer des actions de lutte contre la corruption dans toutes les prises de décision publiques. Parmi les priorités figurent l’amélioration des règles en matière de lobbying et de financement politique, la transparence accrue des dépenses et de la passation des marchés du secteur public, et la plus grande est responsabilisation des organismes publics vis-à-vis des citoyens », avise Huguette Labelle, présidente de Transparency International.
Le rapport 2012 souligne qu’à l’échelle mondiale la corruption continue de faire des ravages et frappe de plein fouet la zone euro. Là, les pays les plus affectés par la morosité économique connaissent une détérioration de leur classement, à l'instar de la Grèce (94ème) et de l’Italie (72ème). Transparency recommande à l'Union européenne “d'accentuer les efforts pour prévenir la corruption au sein des institutions publiques”. Malgré cet état de fait, deux des trois bons élèves sont européens, le Danemark et la Finlande. Ainsi, l’ONG a également salué ces trois pays les plus vertueux (le Danemark, la Finlande et la Nouvelle-Zélande) avec des scores de 90 points sur 100.
L'Afghanistan, la Corée du Nord et la Somalie occupent, quant à eux, la 174ème et dernière place du classement avec seulement 8 point.
Par ailleurs, la plupart des pays du “printemps arabe” ont obtenu des scores inférieurs ou à peine supérieurs à 40 points. La Tunisie perd deux places pour se situer en 75ème position (41 points). La Syrie, prise dans une guerre civile, recule de 15 rangs et s'est classée 144e, tandis que la situation s'améliore légèrement en Libye qui passe de la 168ème à la 160ème place.
Les puissances ne sont en reste. L’Allemagne 13ème, les Etats-Unis (19e) suivent le Royaume-Uni et le Japon aequo à la 17ème place. La France, elle, est 22ème du classement. La Chine 80ème.
Plus généralement, deux tiers des 176 pays évalués ont obtenu des scores inférieurs à 50 points. Et, l’ONG classe les pays selon une échelle graduée de 0 (corruption perçue la plus forte) à 100 (corruption perçue comme étant très faible). Pour construire son classement, qui ne reflète que la perception de la corruption, l'ONG s'appuie sur des données collectées par 13 institutions internationales, parmi lesquelles la Banque mondiale, les banques asiatique et africaine de développement où encore le Forum économique mondial.
Cheik Diallo/Guinee7
On se rappelle qu'en 2006, elle était le pays le plus corrompu d'Afrique et le 4ème pays le plus corrompu du monde.
« Les gouvernements doivent intégrer des actions de lutte contre la corruption dans toutes les prises de décision publiques. Parmi les priorités figurent l’amélioration des règles en matière de lobbying et de financement politique, la transparence accrue des dépenses et de la passation des marchés du secteur public, et la plus grande est responsabilisation des organismes publics vis-à-vis des citoyens », avise Huguette Labelle, présidente de Transparency International.
Le rapport 2012 souligne qu’à l’échelle mondiale la corruption continue de faire des ravages et frappe de plein fouet la zone euro. Là, les pays les plus affectés par la morosité économique connaissent une détérioration de leur classement, à l'instar de la Grèce (94ème) et de l’Italie (72ème). Transparency recommande à l'Union européenne “d'accentuer les efforts pour prévenir la corruption au sein des institutions publiques”. Malgré cet état de fait, deux des trois bons élèves sont européens, le Danemark et la Finlande. Ainsi, l’ONG a également salué ces trois pays les plus vertueux (le Danemark, la Finlande et la Nouvelle-Zélande) avec des scores de 90 points sur 100.
L'Afghanistan, la Corée du Nord et la Somalie occupent, quant à eux, la 174ème et dernière place du classement avec seulement 8 point.
Par ailleurs, la plupart des pays du “printemps arabe” ont obtenu des scores inférieurs ou à peine supérieurs à 40 points. La Tunisie perd deux places pour se situer en 75ème position (41 points). La Syrie, prise dans une guerre civile, recule de 15 rangs et s'est classée 144e, tandis que la situation s'améliore légèrement en Libye qui passe de la 168ème à la 160ème place.
Les puissances ne sont en reste. L’Allemagne 13ème, les Etats-Unis (19e) suivent le Royaume-Uni et le Japon aequo à la 17ème place. La France, elle, est 22ème du classement. La Chine 80ème.
Plus généralement, deux tiers des 176 pays évalués ont obtenu des scores inférieurs à 50 points. Et, l’ONG classe les pays selon une échelle graduée de 0 (corruption perçue la plus forte) à 100 (corruption perçue comme étant très faible). Pour construire son classement, qui ne reflète que la perception de la corruption, l'ONG s'appuie sur des données collectées par 13 institutions internationales, parmi lesquelles la Banque mondiale, les banques asiatique et africaine de développement où encore le Forum économique mondial.
Cheik Diallo/Guinee7
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