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samedi 10 juillet 2010

Ben Sekou Sylla-Pathé Dieng-Aboubacar Diallo: Le trio maléfique qui a terni l'image de la transition et bafoué le scrutin du 27 juin

Si Ben Sekou Sylla, président de la commission électorale nationale indépendante est trempé dans la haute magouille qui a terni l'image des élections libres, transparentes et crédibles, Pathé Dieng, Directeur des opérations et Aboubacar Diallo, Directeur de la planification sont les principaux responsables de cette mascarade à grande échelle.
Les irrégularités sont nombreuses. Monstrueuses. Effroyables. Des chiffres à faire tourner la tête. En effet, au niveau de la CENI, on constate quasiment dans le gouvernorat de Kankan (Haute-Guinée) un refus manifeste et délibéré de Pathé DIENG et Aboubacar DIALLO de permettre aux électeurs de voter correctement. régulièrement car, cette province de Haute-Guinée est connue pour être le fief traditionnel du RPG.                                                                                                                                      
Les preuves ne manquent pas. Elles sont même énormes.

Ainsi, à l'analyse de la cartographie électorale du pays, on peut observer:
- Un découpage défavorable sciemment opéré dans les différentes préfectures afin de décourager les électeurs à effectuer leur devoir de citoyen en votant pour le candidat de leur choix. On peut constater des distances de 15, 20, 30 à 50 Km (voir le cas de Saladou dans Mandiana) séparant les populations des bureaux de vote. Ce qui est illégal selon le Code électoral guinéen.
- Une répartition inégale et insuffisante des bulletins de vote dans certains bureaux de vote notamment à Siguiri et Kankan. Une situation qui a empêché des centaines de citoyens de voter comme il se doit qui ont attendu des heures durant sans bulletins. Parfois, le refus systématique de laisser voter les électeurs possédant des Récépissés en bonne et due forme et conformément, en principe, aux accords avec les partis politiques.
-Un positionnement défavorable au candidat du RPG sur le bulletin de vote en arguant de façon fallacieuse que par ordre d’enregistrement au greffe de la Cour suprême au lieu de l’Ordre alphabétique comme partout dans le monde.
- Refus à plusieurs citoyens ces préfectures de voter avec le Récépissé contrairement aux dispositions prises.
Fraude massive : un constat évident de fraudes a été fait au niveau de certains partis politiques à Conakry et ailleurs par :
- L’utilisation systématique et à profusion de faux Récépissés au moment où le refusait à d’autres ailleurs ;
- L’utilisation massive de fausses cartes d’électeurs par un parti dans les communes de Conakry surtout à RATOMA et à Dixinn, Matam, Matoto sans compter le territoire national surtout au Fouta où faisaient voter les gens avec une simple carte d’identité. C’est pour cela, qu’on a chassé des délégués de bureau de vote du RPG (à Dalein, Porédaga, Missi etc.).
- L’utilisation abusive et non autorisée de Procurations et de Dérogations délivrées systématiquement par des chefs de quartiers corrompus notamment à Ratoma où des files indiennes se regroupaient pour recevoir leur sésame. Cas d’espèce vécu à de Matam : le chef de quartier de Mafanco, M. Hady BARRY, a délivré de façon sélective des procurations à des citoyens non recensés pour voter au bureau de vote n° 154 – Secteur 2 (situé à la S/P de Mafanco). De même, la liste additive de la CENI qui devait comporter 31 électeurs a été gonflée à 72 sans compter que d’autres personnes aussi avec de faux récépissés pour voter. De façon générale, comme on vous l’avait dit, certains leaders ont systématiquement corrompus des chefs de quartiers particulièrement dans les 5 communes de Conakry (surtout Matoto et Ratoma) afin d’inverser les résultats de vote avec l’aide précieuse de certains hauts responsables de la CENI. Certains ont même reçu des urnes vides avec des bulletins de vote. A Matam, 5 urnes ont été saisies ; à Matoto plusieurs bureaux de vote (avec des urnes bourrées) sont en cause. Fait surprenant dans cette commune : comment se fait-il que le parti majoritaire dans cette dernière ne soit pas en 1ère position ? Comment se fait-il qu’un parti qui n’a pas une réelle assise obtienne près de 60% de l’électorat ? Par quels subterfuges cela a été possible. C’est simple, les chefs de quartiers qui ont outrepassé leur rôle en donnant à profusion des Procurations et Dérogation sans compter les faux récépissés et cartes d’électeurs. Tous les moyens techniques disponibles ont été utilisés grâce à la pagaille organisée par la CENI. C’est pour cela que ces irrégularités ont pu se produire.
Des exemples d’irrégularités constatées dans la commune de Matoto :
Dans les neuf (9) bureaux de vote de Dabondy-école tout comme dans le BV n° 122 de l’Ecole primaire de Dabondy 3, des électeurs n’ayant pas ni nom, ni photo dans les registres d’émargement, ont voté en se faisant tout simplement inscrire dans des cahiers ordinaires. Malgré les remarques des observateurs du gouvernorat de Conakry et du MATAP dépêchés auprès de la commune de Matoto pour le suivi des opérations de vote et certains membres du CNT. Cette pratique n’a pas pourtant pas cessé.
Aux dires des Présidents des BV n°4 et 5 de Dabondy-Ecole, en l’occurrence MM. Mamadou Diallo, tél. 64 62 74 17 et Oumar Kakandé Bangoura, Tél. 65 36 22 16, c’est un certain Ansoumane Sylla ENTA qui aurait donné l’ordre de faire voter les gens, de cette manière, sur la base de la présentation des récépissés sans autres références dans le registre d’émargement (comme il se doit) ni motifs de dérogation.
Les mêmes cas de figure qui ont été relevés à Dabondy 3 (Ecole primaire) dans le bureau) dans le BV N° 122 étaient également enregistrés dans un cahier ordinaire sans la rubrique" Dérogations", sans qu’aucun justificatif susceptible de soutenir ces dérogations n’ait été produit.
Le Président de ce BV, en la personne de M. Aboubacar Sidiki Soumah, Tél. 62 29 89 47 ainsi que les présidents des BV n° 4 et 5 précités de Dabondy-Ecole sont des échantillons de Présidents de BV de la commune de Matoto qui ont été instruits de faire voter des électeurs sur la base de simples récépissés sans justificatif et sans référence dans les registres d’émargements contenant noms et photos des personnes ayant reçu tout au moins des récépissés.
Ces faits relevés établissent absolument des fraudes massives pures et simples commises dans le vote au niveau de plusieurs BV de la commune de Matoto, le 27 juin 2010.
M. Kakoro de la CENI, informé de ces irrégularités a donné son N° de téléphone, 64 28 94 02, les présidents des BV concernés à le joindre afin qu’il leur intime l’ordre d’arrêter ces genres de vote. Mais en vain, cette fraude aura atteint son comble avec le feu vert donné par le président de la CENI en personne vers 17h (1 heure avant la fermeture légale des BV) sur les antennes de la radio nationale, pour la poursuite des votes à tous les présidents de BV sur le territoire national, de permettre que les gens votent avec des récépissés, sans autres conditionnalités à l’appui. Au même moment, depuis le matin, en Haute Guinée, les présidents de BV avaient reçu l’ordre d’empêcher les électeurs de voter avec des récépissés conformes au registre d’émargement. Dans ces conditions, il est aisé de comprendre le rôle néfaste joué par la CENI, notamment son président, dans l’organisation de ces fraudes à Conakry dans l’unique but d’imposer son ami et président de l’UFR. Cette pratique de fraude a eu lieu dans des centaines de BV de Matoto (sur 464) et de Ratoma (sur 472) et autres.
A Kissidougou, après le vote, le RPG a obtenu 35 408 voix et, comble d’ironie le représentant de la Cour suprême a décidé de façon arbitraire de supprimer près de 5 000 voix des villages de Férémessadou alors que tout le processus électoral s’est déroulé de façon correcte. Pourquoi ?
Pour toutes ces raisons d’irrégularités manifestes, il est impératif de les annuler purement et simplement ces votes pour éviter la remise en cause des élections. Il faut également signaler que la plupart des dispositions prises pour la sécurisation des résultats ne seront pas appliquées par la faute de la CENI qui n’avait, en réalité, aucune volonté d’organiser des élections libres et transparentes.
Au-delà de tout ce qui précède, faut-il reconduire le bureau actuel de la CENI dirigé par le trio maléfique Ben Sekou Sylla, Pathé Dieng, Aboubacar Diallo, une institution qui ne jouit plus de la confiance du peuple de Guinée, partisane, capable de conduire par ses agissements irresponsables le pays à la catastrophe?

Naby Laye Soumah

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