Opposition ce samedi matin entre travailleurs de la SOTRAGUI (Société de Transport de Guinée) pour l’implantation de différentes cellules syndicales au sein de la société. Le premier groupe relevant de l’USTG (Union Syndicale des Travailleurs de Guinée) qui a tenu son congrès vendredi 23 août 2013 a bloqué l’accès au second relevant de la CNTG qui devait tenir son congrès ce samedi. Ce problème de cellule syndicale au sein de la SOTRAGUI dure depuis plus de quatre mois. Tout divise aujourd’hui ces deux cellules syndicales de la société de transport de Guinée. L’histoire remonte au congrès électif de la centrale syndicale des travailleurs de la SOTRAGUI, il y a plus de quatre mois. A l’époque, il n’existait que la CNTG et les deux candidats étaient sortis à égalité à l’issue du vote. Depuis, les deux candidats n’ont pas réussi à être départagés et la division s’est créée avec un groupe qui a fait défection et qui a rejoint l’USTG. Ce groupe qui s’est désolidarisé de la CNTG a tenu son congrès vendredi. Samedi matin ces membres ont refusé la tenue du congrès de la CNTG au prétexte qu’ils ne veulent pas de deux représentations syndicales. « Ce matin, je viens trouver que les gens sont regroupés à la porte et en un coup d’œil la CNTG est arrivé donc ils ont bloqué la route à la CNTG, que celle-ci ne rentre pas. Moi j’apprécie cela parce que quand il y a 2 cellules dans la cour, on ne pourra rien faire. On se bat pour l’intérêt des travailleurs. S’il y a un groupe déjà, qu’on le laisse faire son mandat. C’est un groupe qui est aussi majoritaire donc quelques personnes ne peuvent pas amener une autre cellule pour gâcher l’intérêt de tous les travailleurs » argumente Souleymane Sangaré, membre de la cellule USTG.
Dans l’autre camp, on ne l’entend pas de la même oreille. On estime que chacun est libre d’installer sa cellule syndicale au sein de la société, et on reste ferme sur la volonté d’installer la cellule de la CNTG. « Hier, lorsqu’ils nous ont demandé de faire leur installation, on a accepté. Ils ont fait leur installation, nous n’avons pas bronché. On a passé toute la journée ici et on ne s’est pas préoccupé d’eux. Si eux aujourd’hui ils prennent des cailloux… parce qu’ils sont de tel, on se demande si nous ne sommes pas des guinéens et si nous n’avons pas le droit d’installer notre cellule ici. En tout cas nous allons installer notre cellule syndicale. C’est notre droit étant guinéen, nous devons le faire » réplique Algassimou Bangoura, secrétaire général CNTG/SOTRAGUI. Les responsables de la direction générale présents sur les lieux n’ont pas accepté de répondre à nos questions face à cette situation. En attendant de connaître une issue, la crise continue à sévir au sein de la SOTRAGUI.
Thierno Amadou MAKADJI/ Tam Tam guinee
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