A l'heure où de nombreux pays sont toujours en proie à la crise économique, le continent africain enregistre une croissance enviable et fait de la construction des infrastructures sa priorité afin de réaliser un développement plus rapide. Des documents montrent que les transports, l'électricité, les travaux hydrauliques ainsi que les communications sont des secteurs clés dans lesquels les gouvernements des pays africains investissent beaucoup. Lors du 18e Sommet des chefs d'Etat de l'Union africaine, l'Afrique a encouragé les organisations internationales, les pays partenaires ainsi que les capitaux étrangers à participer aux travaux publics sur le continent. Tout cela offre de belles opportunités aux entreprises étrangères souhaitant s'octroyer une part du gâteau, notamment les entreprises chinoises. En fait, grâce au développement du commerce entre la Chine et l'Afrique, les entreprises chinoises ont déjà beaucoup progressé sur le marché africain des travaux forfaitaires. En 2011, le montant des travaux entrepris sous contrats par les sociétés chinoises en Afrique a atteint 36,12 milliards de dollars. Les entrepreneurs chinois possèdent une part de marché très importante dans les pays du nord de l'Afrique, au premier rang desquels figure l'Algérie, et de plus en plus de sociétés chinoises très compétitives commencent à s'implanter sur le continent noir. Ne se contentant plus des projets d'adjudication tels que la construction de logements, de ponts et de routes, les entreprises chinoises participent désormais à des projets nécessitant des technologies avancées et des fonds importants. Cependant, le marché des travaux publics en Afrique n'est pas sans risque, notamment en raison de la dégradation de la situation politique dans certains pays.
Certaines sociétés sont par ailleurs problématiques, n'accordant que peu d'importance à leur intégration dans la culture locale et ne faisant pas preuve de responsabilité sociale. La concurrence parmi les entreprises chinoises implantées en Afrique nécessite également une réglementation afin de prévenir une guerre des prix. Pour tirer de réels bénéficies du marché africain et contribuer au développement local, les entreprises chinoises doivent mener des enquêtes minutieuses avant de se lancer. Il faut considérer le marché africain d'adjudication des travaux publics d'un point de vue stratégique. Dans ce tout nouveau marché, les entreprises chinoises doivent assurer une bonne qualité des travaux en échange de la confiance des partenaires locaux.
Xinhua
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