Lors d’une rencontre tenue dans la journée du jeudi, 1er août 2013, dans un réceptacle de la place, la représentation locale du système des Nations unies en Guinée et la Chambre des mines de Guinée, CMG, se sont engagées désormais à conjuguer leurs efforts pour la promotion d’un développement harmonieux, rapide et durable dans notre pays. Au cours des débats qui ont regroupé les cadres des agences des Nations unies en Guinée, il a été particulièrement question de la définition des voies et moyens, pour l’amélioration à la fois des conditions de vie des populations à la base, et de la satisfaction dans leurs activités quotidiennes des sociétés minières implantées à travers le pays. Toutes choses qui requièrent une implication accrue de l’ensemble des agences des Nations unies, évoluant dans tous les secteurs, dont la vocation première est la recherche du bien-être des populations. Le travail de plusieurs mois de collaboration entre les acteurs ne se résume pas, selon le Président de la Chambre des Mines de Guinée, à la reforme du code miner. Il se pose aussi et surtout la question cruciale. Il se pose aussi et surtout la question cruciale de la mise en place d’un cadre juridique qui explique certaines difficultés enregistrées dans le secteur minier guinéen. Au nombre de ces difficultés, on peut citer ; la sécurisation des personnes et de leurs biens, la mis en pace d’un système bancaire performant et d’un cadre d’investissement assaini. Ainsi, au cours des derniers mois, de nombreuses compagnies minières ont été confrontées à des difficultés liées aux troubles dans leurs zones d’implantation. Des problèmes auxquels la CMG compte s’attaquer frontalement. Le fait que le SNU collabore depuis plusieurs années avec certaines sociétés minières de la place, est un atout important dans le partenariat avec la CMG, dans l’appui à la Guinée dont les mines devraient jouer un rôle majeur dans l’économie. La rencontre entre six agences des SNU en Guinée et la CMG ont permis, entre autres, la définition de quatre axes de coopération qui se résument comme suit : l’amélioration du dialogue entre différents acteurs du secteur minier et du développement à la base, l’appui à la formation d’une politique basée sur la responsabilité des entreprises minières, l'appui au développement des communautés à la base, et la prise des initiatives allant dans le sens de la création d’emploi pour les jeunes et les femmes. « Cette rencontre a véritablement débouché sur une note de satisfaction » a indiqué le président de la Chambre des Mines de Guinée, Mamady Youla. Le coordinateur du système des nations Unies, Anthony Ohemeng-Boamah, s’est inscrit dans la même logique, en s’appuyant sur le rôle que jouent les sociétés minières dans le développement économique de la Guinée. Il a mis un accent sur le partenariat entre le SNU et le secteur privé en Guinée, pour une lutte accrue contre la pauvreté notamment dans les zones d’implantations des compagnies minières.
Kerfalla Kourouma pour GuineeConakry.info
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