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jeudi 8 août 2013

La relance de la culture du café et du cacao en Guinée est une aubaine pour les producteurs agricoles

CONAKRY, 7 août -- La relance imminente et efficiente de la culture du café et du cacao en Guinée est une aubaine pour les producteurs agricoles spécialisés dans la promotion et la mise en valeurs de cette culture, a déclaré mercredi le ministre guinéen de l'Agriculture, Marc Yombouno sur les ondes des médias publics.
Le ministre a annoncé l'établissement d'un partenariat fécond entre le gouvernement guinéen à travers son département et une société indienne (Angelic international) dont la réputation mondiale est reconnue dans le domaine de la culture d'exportation dans plusieurs pays africains.
Longtemps délaissé au profit de la culture vivrière (riz, manioc, mais, etc.) à petits rendements, la culture du café et du cacao considérée comme étant une activité agricole hautement commerciale est pratiquée dans le sud-est du pays, notamment dans la région forestière.
Dans le souci d'expérimenter un projet de cette culture café et cacao sur une superficie totale de 60 mille hectares, la société indienne débogue 490 milliards de francs guinéens soit 70 millions de dollars américains sur financement propre.
Ce projet concerne plus de 12 millions de boutures de café et de cacao et environ deux cent milles plantes nécessaires pour servir d'expérimentation pour le compte de la prochaine campagne agricole.
"Le département s'engage à soutenir les efforts sur le terrain et faire en sorte que la culture du café et du cacao revienne", a indiqué Marc Yombouno, avant d'ajouter que la combinaison entre l'agriculture et l'énergie à travers l'irrigation des espaces cultivables est une des conditionnalités pour moderniser le secteur agricole en Guinée.
Avant l'indépendance en 1958, la Guinée était considéré comme l'une des plus grandes productrices de café, du cacao et de bananes dans la sous région ouest africaine avec un niveau de productivité supérieur ou équivalent de la Côte d'Ivoire.
Le départ de l'administration coloniale et le désengagement de l'Etat guinéen dans la promotion de cette culture de rente ont provoqué un délaissement total au niveau des paysans producteurs, qui se sont plutôt tournés vers l'agriculture vivrière, afin d'assurer leurs survies.
Xinhua


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