Selon l'expert de l'ONG Greenpeace, Mohamed Diama, les eaux de l'Afrique de l'Ouest subissent l'impact du développement accéléré des activités de pêche, une des principales menaces pesant sur les océans de cette partie du monde. À l'origine de la situation, l'effondrement des stocks halieutiques en Europe, qui pousse les acteurs de la pêches des pays occidentaux et asiatiques à se tourner vers des zones de pêche ouest-africaines pour maintenir leurs flottes en activité. Parallèlement, le nombre de pêcheurs artisanaux exploitant les eaux côtières a intensifié la pression sur les stocks. À cela il faut ajouter la pêche illicite dont les dégâts annuels sont estimés à 500 millions de dollars. Une situation qui s'est aggravée par la croissance démographique dans les zones côtières, le développement de l'exploitation pétrolière offshore, les lacunes dans les politiques de pêche, compromettant l'efficacité des mécanismes de gestion et de surveillance. Pour Greenpeace, le déclin et l'effondrement des ressources marines dans la région ouest-africaine aura un impact catastrophique. Ce qui représente une menace sur les moyens de subsistance de millions de personnes, en sécurité alimentaire et en emplois. Un constat qui justifie l'engagement de Greenpeace pour sensibiliser les gouvernements, la société civile, les communautés et l'Union européenne aux dangers de la surpêche. Noël Ndong
Agence d'information d'afrique centrale
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire