Pays à vocation essentiellement agricole et minière, la Guinée ne possède pas de "statistiques agricoles fiables" et réelles depuis 2009, soit près de cinq ans, nous a affirmé jeudi, le directeur général de l'Agence nationale des statistiques agricoles et alimentaires. Selon lui, le secteur agricole n'avait pas bénéficier d'une politique au sens réel du terme, de collecte, de traitement et de diffusion des informations relatives aux données agricoles tangibles pouvant permettre aux décideurs et aux partenaires au développement de pouvoir orienter les ressources mobilisées, afin de parvenir à une rendement appréciable dans la promotion du secteur travers tout le pays. En Guinée, l'agriculture, mobilise de nos jours plus de 70% de la population, avec une contribution de près de 18% du PIB et une production locale estimée à plus de 43%. Pour relever le défi, l'actuel gouvernement a relancé les campagnes agricoles dans le pays, en apportant un appui financier, technique aux paysans et petits producteurs agricoles, afin de mécaniser le système de production et rentabilisé de plus en plus les résultats desdites campagnes. Le montant de la première campagne agricole a été évalué à 250 milliards de francs guinéens, soit plus de 21 millions de dollars débloqués par le gouvernement guinéen avec l'appui de certains partenaires techniques étrangers, pour l'achat des intrants et des matériels agricoles fournis aux paysans à un prix exonéré dans le souci d'une large distribution dans les régions du pays. Selon des données officielles, près de 500 000 agriculteurs, dont 54% de femmes, sont repartis dans 15 000 regroupements de bases et 14 fédérations, pour une synergie d'action dans la conduite de la campagne agricole. Et la production nationale du riz est évaluée de nos jours à plus de 980 000 tonnes par an, destinée essentiellement à la consommation locale et interne. Pour orienter les efforts et canaliser les interventions, le gouvernement serait en train de revoir sa lettre de politique nationale de développement agricole, afin de développer la riziculture et démunir l'important de riz dans les pays asiatiques qui coûterait 300 milliards de francs guinéens (plus de 42 millions de dollars américains) à l'Etat guinéen. Xinhuanet
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