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jeudi 12 juillet 2012

La libération retardée des 15 présumés auteurs de l'attaque contre la résidence du président guinéen

Le ministère public a interjeté appel contre la décision de non-lieu prononcé le 2 juillet dernier en faveur de 15 présumés auteurs de l'attaque contre la résidence du chef de l'Etat guinéen survenue le 19 juillet 2010, bloquant ainsi l'exécution de cette mesure, a-t-on appris de sources concordantes ce mercredi. La défense de ces bénéficiaires de cette décision du parquet préconisent d'entreprendre "la riposte" le plus tôt que possible contre ce revirement qui empêche la relaxe de leurs clients. Déjà ces avocats avaient haussé le ton contre ce qu'ils avaient qualifié de "retard" dans l'exécution de la décision du parquet concernant ce non-lieu prononcé il ya une semaine par la Chambre de mise en accusation dirigée par William Fernandez. Mais le Bureau du procureur général avait fait savoir qu'il n'y avait pas eu de "violation de la loi" en la matière, car l'accusation et l'Etat guinéen disposaient de 6 jours pour se pourvoir en cassation. Et c'est à cela qu'on assiste maintenant avec ce nouveau rebondissement suite au pourvoi en cassation du ministère public et de l'Etat guinéen. Ce sont 14 personnes qui avaient bénéficié au départ du non lieu pour "délit non constitué". Chiffre qui a été rehaussé à 15 plus tard, selon des sources judiciaires. Parmi les bénéficiaires de cette mesure figure 13 militaires dont l'ex-chef d'état-major de l'armée guinéenne le général Nouhou Thiam et 2 civils. Xinhuanet

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