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mardi 11 janvier 2011

La situation de la SOGUITRANS: Et si l’Etat jouait sa partition…

Les populations de la ville de Conakry ont enduré encore de rudes épreuves la semaine dernière dans leur traditionnel problème de mobilité quotidienne suite à un mouvement de grève déclenché par les travailleurs de la société guinéenne de transport (SOGUITRANS).
De l’avis de nombreux observateurs, cette situation qui survient dans un contexte de crise de tous ordres que connait la Guinée, interpelle l’Etat à travers le gouvernement de Mohamed Saïd Fofana à jouer sa partition à l’effet de régler ce problème de mobilité des populations dans le domaine de transport public et ce, en palliant les contraintes et difficultés auxquelles, la SOGUITRANS qui est l’unique société publique de transport, se trouve confrontée depuis le démarrage de ses activités. Il convient dans cette optique de relever on ne peut plus tristement que depuis belle lurette, le sujet de la SOGUITRANS, alimenter la passion chez certains citoyens et des concurrents qui sans psychanalyse ou tout au moins recherche, jettent de l’anathème sur la direction de cette société tout en incitant a d’eternels mouvement de grève.
C’est dans cette lancée, que dit-on, l’on tente de discréditer la direction générale de la société adjudicataire, en l’occurrence, Terrassement et Transport Minier (TTM) que l’on traite de tous les noms d’oiseau dans la gestion de la SOGUITRANS. Une société respectueuse pourtant des règles et lois en vigueur en Guinée. Mais qu’en est-il réellement?.
Selon des informations concordantes, suite à l’adjudication de ce marche au TTM, les concurrents qui en sont sortis malheureux de l’appel d’offre, n’ayant pu digérer leur défaite, ne trouvèrent d’autres chats à fouetter que de se mettre dans une logique d’instigation de mouvement de déstabilisation en remontant indument les travailleurs contre leur direction. D’où des grèves à répétition sans faire même recours des fois aux principes de préavis et d’avis de grève. Ce qui amène un éminent avocat de la place à dire la Soguitrans qu’il connait maintenant une réalité que l’on peut sans leurre, qualifier de pyramide inversée ou l’employer gouverne l’employeur. Il s’avérerait que des anciens travailleurs de la défunte Sogetrag qui sont employés au sein de la Société et qui chercheraient à dominer la gouvernance de ladite société comme ils l’auront déjà fait jusqu'à mettre la Sogetrag en faillite. Toutefois, suite à la grève de la semaine dernière, une source proche du département des transports, indique que le ministre de tutelle, l’ingénieur Tidiane Traoré aurait notifié aux grévistes que la mission du gouvernement de Saïd Fofana ne consiste pas à gâter les choses, mais plutôt à les arranger..
Toujours est-il, que dans son bémol à l’égard de la société, le porte-parole des grévistes, Daouda Keita lui-même reconnait que l’Etat n’accorde pas de subvention à la SOGUITRANS à l’instar des autres sociétés de transport public dans la sous région et ailleurs. A cela, il faut aussi ajouter que depuis le lancement de la société, l’Etat n’avait pas payé sa participation (quotte part) au capital social de ladite société. Pire, même la ligne de crédit du fonds obtenu avec la Banque d’investissement et de Commerce (BIDC) de la CEDEAO n’a pu être respectée. Car les véhicules d’entretien, les pièces de rechange et la pneumatique qui devaient allouer comme mesure d’accompagnement, n’ont pas suivi. Cela malgré les termes de référence du contrat liant l’Etat au TTM. Bref, aucune clause du contrat n’a dit-on, pas été scrupuleusement observée par l’Etat guinéen. Il a d’ailleurs fallu l’arrivée du général Mathurin Bangoura au Département des Transports, pour que l’Etat porte un regard lucide sur la SOGUITRANS..
..Mais force est de noter le non respect des engagements de l’Etat aura entrainé de lourdes conséquences pour la société. Notamment, dans l’achat de pneumatique et des pièces de rechange, juste après le lancement de ses activités. Faut-il en effet, signaler a à ce niveau que la pneumatique et les pièces de rechange dorénavant commandées par le gouvernement de consensus. Etaient incompatibles avec les bus de la SOGUITRANS. Ce qui occasionnera des charges récurrentes pour la société. Ainsi, une source proche de la direction de la SOGUITRANS estime que si l’Etat s’acquittait de ses obligations et subventionnait comme conclu dans le contrat, les fonds que la société a investis dans l’achat de la pneumatique et des pièces de rechange seront adaptés. Auraient pu servir à l’achat d’autres bus pour renouveler le Park automobile de la société pour le bonheur des populations..
.. De toute évidence, une autre triste réalité que l’homme de la rue ignore et qu’il faut mentionner en lettre d’or, est tenez-vous bien, au lieu de 100 bijoux (bus) sortis d’usine promis au peuple par le gouvernement de Consensus, c’est plutôt, des bus d’occasion qui en sortiraient. Voila des vérités qui en disent long. Et avec le gouvernement de la transition, ces tares auraient pu être corrigées..
..Mais des concurrents, rétorque-t-on, quelque peut scrupuleux ainsi que des cadres véreux tapis au Département des Transports, ont plutôt cherchés à s’accrocher aux sociétés de transport. Des opportunistes qui cherchent à amuser la galerie aujourd’hui dans le secteur de transport en Guinée..
Et tel est le défi parmi tant d’autres qui interpellent le gouvernement de Saïd Fofana dans la dynamique du changement prôné par le Pr. Alpha Condé. En tout cas, le ministre d’Etat aux Travaux publics et aux transports, l’honorable Bah Ousmane a du pain sur la planche. Car tous les regards sont croisés aujourd’hui sur les ministres en charge des transports..
Mohamed Sylla.
Conakry, radio-kankan.com.
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