Les autorités de la capitale guinéenne projettent la mise en place de façon imminente des unités de police de proximité pour éradiquer le phénomène d’insécurité dans une ville en proie à la recrudescence du grand banditisme, a appris xinhua de source officielle.
La fréquence des attaques ne fléchit pas dans la capitale, et le dernier cas en date remonte à la nuit du samedi dernier, au quartier Tombolia, où un des bandits fut abattu par des vigiles qui assuraient la sécurité de la maison visée par les assaillants.
Les bandits, une dizaine selon des sources policières avaient réussi néanmoins à dévaliser la maison, emportant une importante somme d’argent.
Face à la psychose provoquée par cette insécurité grandissante, le gouverneur de Conakry, le commandant Sékou Resco Camara vient d’entamer une tournée de sensibilisation dans les 5 communes de la ville.
Avec pour objectif d’amener les populations à coopérer avec les élus locaux et les services de sécurité dans la lutte contre le grand banditisme.
C’est dans cette optique que la création de polices de proximité a été envisagée par les autorités de la capitale. Des unités de police, qui auront pour rôle de veiller sur la sécurité des populations.
Durant le passage du gouverneur dans leurs zones respectives, certains chefs de quartier ont demandé à leurs populations de dénoncer les bandits vivant dans leurs concessions, au risque de voir leurs domiciles "saccagés".
L’insécurité trouble également la quiétude des populations des provinces, comme à Labé, où des bandits ont opéré dans la nuit du samedi au dimanche 8 janvier, dans le marché de cette ville de la Moyenne Guinée.
Des sources policières contactées par Xinhua ce lundi, estiment le butin de ce vol à des dizaines de millions de francs guinéens.
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