Guinée : le ministre de l'Economie et des Finances se réjouit de la performance économique réalisée en 2011

CONAKRY -- Dans le cadre de la présentation du bilan à mi-parcours du département de l'Economie et des Finances, le ministre guinéen de l'Economie et des Finances Kerfalla Yansané a hautement apprécié mardi, au cours d'une cérémonie officielle, les performances économiques réalisées en 2011, suivant le plan de développement quinquennal (2011-2015) du nouveau gouvernement guinéen.

Selon le ministre de l'Economie, les performances économiques et monétaires dont le gouvernement a accomplies cette année est l'oeuvre d'une synergie d'action entre plusieurs départements ministériels, dans une logique de complémentarité gouvernementale.

C'est ainsi que la masse monétaire qui avait démesurément doublé entre 2008 et 2010, passant de 4727,2 milliards de GNF en 2008 à 10367,9 milliards en 2010 a été maîtrisée sur le maché monétaire, avec pour conséquence directe une forte poussée inflationniste qui passe de 7,9% fin 2009 à 21% en 2010 et une réduction drastique du pouvoir d'achat de la population (dont 55% vit sous le seuil de pauvreté).

Le gouvernement à travers le Ministère de l'économie et des Finances, grâce au multiples plans de mobilisation des fonds et la mise en place d'une gestion rigoureuse des avoirs de l'Etat guinéen, a pu atteindre des résultats assez remarquables, selon le Ministre.

La Guinée a obtenu plusieurs accords majeurs portant sur la relance d'appuis financiers avec les bailleurs de fonds bilatéraux et multilatéraux, suspendues lors de la transition militaire, tels que l'approbation par le conseil d'administration de la Banque mondiale d'un appui budgétaire de 78 millions USD pour solder les arriérés et redémarrer son portefeuille de projets évalué à plus de 200 millions USD et la signature avec la BAD de plusieurs projets de dons.

Suivant la stratégie de relance de la politique macroéconomique et monétaire, l'objectif vise une émergence économique sur la base d'une croissance de 5,5% et la réduction du déficit budgétaire à 2%, avec une stabilité du taux de change.

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