La Banque islamique de développement (BID) a accordé un prêt de 12,2 millions de dollars américains au gouvernement guinéen, dans la cadre de son plan d'hydraulique villageoise, notamment la construction de 300 forages dans plusieurs préfectures du pays. Lors de sa session plénière tenue jeudi, le Conseil national de transition (CNT, organe parlementaire de la transition), a examiné et adopté l'accord de prêt pour le financement du projet d'approvisionnement en eau et d'assainissement dans les localités rurales de la Guinée, où le besoins en eau potable se fait sentir en cette saison des grandes pluies. Le Service national des points d'eau (SNAPE), relevant du ministère en charge de l'hydraulique, est chargé de mettre en œuvre cette politique du gouvernement en matière de promotion et de développement de l'hydraulique villageoise, afin d'empêcher les populations rurales de s'approvisionner dans les cours d'eau, qui constituent le plus souvent des facteurs de contamination et de propagation des maladies diarrhéiques.Selon les termes de l'accord de prêt, le coût global de ce projet ambitieux pour le gouvernement est de 14 millions de dollars, dont 12,2 millions de dollars en coût de base et environ 1,68 million de dollars américains soit 14%, en imprévus.
Pour le rapporteur de la Commission lois, traités et accords du CNT, Djiby Diaby, la Banque islamique de développement participe au financement du projet à hauteur de 87,2% du coût total du projet par l'octroie du prêt de 12,2 millions de dollars US, alors que le gouvernement guinéen apportera 1,8 millions de dollars, soit 12,8% du coût total du projet.
Le projet qui s'étend sur une période de quatre ans, permettre l'augmentation du taux d'accès à l'eau potable dans plusieurs préfecture avec une prévision de 40 à 52%, avec une faciliter qui sera accordé à plus de 2 250 foyers de construire leur propre système d'assainissement amélioré grâce à des activités de développement communautaire.
Les conseiller nationaux du CNT ont estimé que ce prêt permettra au gouvernement et ses partenaires sanitaires de faire face aux épidémies récurrentes d'origines hydrique dues la plupart des cas à la consommation d'eau impropre.
S'appuyant sur des preuves concrètes, le rapporteur de la commission a évoqué la situation dans l'une des préfectures ciblées par le projet (région de Boké), où la dernière épidémie de choléra date de février 2012 avec 751 cas dont 138 cas de décès.
Xinhua
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