Face à la vétusté des infrastructures du Centre hospitalo-universitaire de Donka, le plus grand du pays construit au début des années 60, les autorités guinéennes ont décidé d'entreprendre la rénovation de cet hôpital, à partir de septembre prochain, ce pour un coût estimé à 500 milliards de francs guinéens soit près de 50 millions d'euros, a-t- on appris samedi de sources officielles. Ces travaux seront confiés à une société choisie à travers un appel d'offres, pour obéir aux conditions de transparence requises en la matière, selon nos informations. Les patients du CHU de Donka sont confrontés généralement à des phénomènes récurrents de courant et de court-circuit sur les installations électriques. A cela il faut ajouter l'insalubrité des locaux, que les médias d'Etat eux-mêmes n'hésitent pas à dénoncer à travers des reportages. Une façon d'attirer l'attention des autorités compétentes sur le sort de cet hôpital, qui fait grise mine aujourd'hui, comparé à l'hôpital de l'amitié sino-guinéen, offert par la République populaire de Chine à la Guinée, et qui est situé au quartier de Kipé, dans la banlieue de la capitale. Il faut noter qu'en plus de Donka, Conakry dispose d'un second Centre hospitalo-universitaire. Il s'agit d'Ignace Deen, appelé autrefois hôpital Balley, du nom d'un ancien gouverneur français de l'époque coloniale.
Depuis l'avènement de la 3ème République, le président Alpha Condé a entrepris la réhabilitation des infrastructures dans le domaine de la santé. Dans l'espoir de doter son pays d'hôpitaux modernes.
Une façon pour le gouvernement de réduire les coûts élevés des évacuations sanitaires des fonctionnaires de l'Etat.
Xinhua
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