La rencontre du
10 mars dernier, entre le Premier ministre et les anciens Premiers ministres,
s’est inscrite dans le cadre du dialogue politique initié par le Président de
la République, et visant à réunir toutes les conditions d’organisation d’un
scrutin législatif, inclusif, libre et transparent qui débouchera sur la mise
en place d’une représentation nationale légitimée par le suffrage universel. Il
s’agit là d’une première dans l’histoire politique de la Guinée. Après
l’élection démocratique du Président de la République en 2010, le pays se verra
ainsi doté d’une Assemblée Nationale digne de ce nom, et qui sera en mesure
d’exercer un pouvoir législatif jusque-là dévolu au Conseil National de
Transition.
C’est dire
l’intérêt que revêtent pour le peuple guinéen les prochaines élections
législatives, et la responsabilité qui incombe à la classe politique de tout
faire pour que les électeurs puissent désigner librement leurs représentants à
l’Assemblée Nationale.
C’est en ce sens
que le gouvernement a tenu à ce que la sécurisation du scrutin soit désormais
garantie par les experts de l’Union Européenne qui ont notamment pris acte du
fait que toutes les recommandations contenues dans le rapport de l’OIF ont été
prises en compte par la CENI. Du reste, la Francophonie elle-même, va être de
nouveau étroitement associée, et dans les semaines à venir, au processus
électoral.
Forte des
conclusions et recommandations des missions d’audit menées par les différents
experts informaticiens mis à la disposition du processus électoral, notamment
par l’Union européenne, et afin de répondre à un besoin de garantie de transparence
et de confiance accrue dans le système informatique de gestion du fichier
électoral de la Guinée, la CENI a décidé, lors de sa plénière du 29 mars 2013,
de mettre en place, avec le concours de ses partenaires techniques et
financiers, des mesures de contrôle permettant à des tiers indépendants de suivre le processus d’enrôlement dont :
-la mise en
place du logiciel de monitoring des opérations de révision au niveau du site
central ;
-l'exécution, par une tierce partie, du dé
doublonnage multi-biométriques (empreintes digitales et faciales) ;
-la mise en
place d’un comité de suivi des opérations de révision des listes électorales au
sein duquel vont siéger les chefs de département de la CENI, les Experts des
Partenaires Techniques et Financiers, en appui à la CENI, et ceux des 2
alliances reconnues par la Loi (opposition et mouvance).
Encore une fois,
à ce jour, selon le dernier rapport de l’expert de l’Union européenne mandaté à
cet effet, toutes les recommandations techniques de l’OIF et du PNUD ont été
réglées par l’Opérateur Technique et il conclut que « La sécurité d’accès aux kits a été portée à un niveau sans
précédent »
Toutes ces
implémentations techniques et administratives doivent permettent de renforcer
considérablement la confiance des acteurs politiques dans le processus
électoral.
Aucun effort ne
sera ménagé pour la tenue d’élections législatives exemplaires. Le
gouvernement, avec l’appui de ses partenaires et la pleine participation des
partis politiques et des électeurs, souhaite que ces élections législatives
soient l’occasion de la mise en place d’un pilier essentiel de nos institutions
républicaines : l’Assemblée Nationale.
Je vous remerci.
Le Porte-parole du Gouvernement
Contact médias :
M. Damantang Albert CAMARA,
Porte-parole du Gouvernement, ministre de l’Enseignement technique, de la Formation
professionnelle et de l’Emploi
+ 224 68-20-58-58
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire