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jeudi 4 avril 2013

La mouvance présidentielle accuse l'opposition de vouloir empêcher la tenue des élections législatives

Conakry-Eu égard aux multiples revendications de l'opposition radicale de Guinée, réunie dans le Collectif des partis pour la finalisation de la transition, l'Alliance pour le développement et le progrès (ADP), le Club des républicains (CDR) et le Front d'union pour la démocratie et le progrès (FDP), la mouvance présidentielle les accuse de vouloir empêcher la tenue des élections législatives en 2013.
Selon Makanéra Kaké, membre du RPG-Arc-en-ciel (parti au pouvoir), l'objectif des partis de l'opposition est de faire usage des manoeuvres dilatoires et de tous autres actes visant à détourner le gouvernement de son objectif qu'il s'est fixé pour l'organisation des élections et pour le développement du pays, sur le plan national.
Pour lui, les leaders de l'opposition guinéenne ne sont pas animés d'une bonne foi de participer à des élections libres et crédibles, afin de finaliser la transition politique qui n'a que trop durer.
Il a souligné que l'opposition chercher à bloquer l'évolution du dialogue pour créer une sorte de zizanie et assiéger ainsi toute évolution vers le scrutin électoral attendu par tous les guinéens épris de paix sociale et de l'unité nationale.
A propos de la consultation entamée récemment par le président guinéen Alpha Condé avec les principaux leaders de l'opposition, Makanéra Kaké s'est dit confiant et apprécie à juste valeur cette initiative qui, dit-il contribue à décrisper le climat politique rigide en ce moment.
"Si l'opposition ne participe au dialogue pour dénouer la crise politique actuelle, l'opinion nationale et internationale prendront acte de cette volonté manifeste de créer un blocus électoral", conclu M. Kaké.
Depuis le 22 mars derniers, les leaders de l'opposition se sont retirés du cadre de dialogue permanant, pour protester contre la désignation unilatérale de deux facilitateur nationaux et d'un facilitateur internationale, et contre la reprise supposée des activités de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à l'intérieur du pays.
Cette retraite a provoqué la suspension provisoire du dialogue politique permanent et séquentiel et l'annonce de la reprise des manifestations dite pacifique par le collectif, l'ADP, le CDR et le FDP, dès le 8 avril prochaine, suivis d'une journée ville morte le 9 avril, dans tout le pays.
Xinhua

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