Selon les dernières données statistiques sur la prévalence du paludisme
en Guinée, le taux de cette pathologie intertropicale atteint 44%, a
affirmé mardi un responsable du Programme national de lutte contre le
paludisme (PNLP).
Cette prévalence varie d'une région naturelle à l'autre en fonction de certaines conditions climatiques et l'accès facile aux mesures sanitaires, pour toucher un plus grand nombre parmi les populations rurales.
Dans la région naturelle de la Guinée forestière, située à environ 700 à 1 000 km au sud de la capitale Conakry, le taux de prévalence est estimé entre 60% et 70%, selon une étude menée par une équipe de Médecins sans frontières (MSF).
A Guékédou, une préfecture de la région forestière, l'étude a porté sur plus de 7 000 échantillons prélevés et analysés chaque année et les cas positifs sont immédiatement traités par l'équipe médicale de MSF et les médecins du Département de la santé et de l'hygiène publique.
Selon la responsable de Médecins Sans Frontières en Guinée, Mme Corine Benazech, le paludisme constitue le principal motif d'hospitalisation et une des principales causes de mortalité en Guinée.
Les pics de transmission se produisent pendant la saison des pluies, a-t-elle ajouté. Pour dynamiser la lutte contre le paludisme en Guinée et principalement dans la région la plus affectée, MSF, en collaboration avec le Programme national de lutte contre le paludisme et les directions préfectorales de la santé, travaille au renforcement des capacités du personnel médical, en mettant à disposition le matériel nécessaire pour une prise en charge de qualité dont les thérapies combinées à base d'artémicine.
En 2012, cette association humanitaire a procédé à la distribution de plus de 60 000 moustiquaires dans sa zone d'intervention (Guinée forestière) et près de 10 000 femmes enceintes ont reçu un traitement préventif intermittent.
Cette action a ainsi permis la prise en charge de 75 000 cas de paludisme dans la même zone, dont 23 000, soit 30%, pris en charge par des agents communautaires de la santé formé a cette effet.
Xinhua
Cette prévalence varie d'une région naturelle à l'autre en fonction de certaines conditions climatiques et l'accès facile aux mesures sanitaires, pour toucher un plus grand nombre parmi les populations rurales.
Dans la région naturelle de la Guinée forestière, située à environ 700 à 1 000 km au sud de la capitale Conakry, le taux de prévalence est estimé entre 60% et 70%, selon une étude menée par une équipe de Médecins sans frontières (MSF).
A Guékédou, une préfecture de la région forestière, l'étude a porté sur plus de 7 000 échantillons prélevés et analysés chaque année et les cas positifs sont immédiatement traités par l'équipe médicale de MSF et les médecins du Département de la santé et de l'hygiène publique.
Selon la responsable de Médecins Sans Frontières en Guinée, Mme Corine Benazech, le paludisme constitue le principal motif d'hospitalisation et une des principales causes de mortalité en Guinée.
Les pics de transmission se produisent pendant la saison des pluies, a-t-elle ajouté. Pour dynamiser la lutte contre le paludisme en Guinée et principalement dans la région la plus affectée, MSF, en collaboration avec le Programme national de lutte contre le paludisme et les directions préfectorales de la santé, travaille au renforcement des capacités du personnel médical, en mettant à disposition le matériel nécessaire pour une prise en charge de qualité dont les thérapies combinées à base d'artémicine.
En 2012, cette association humanitaire a procédé à la distribution de plus de 60 000 moustiquaires dans sa zone d'intervention (Guinée forestière) et près de 10 000 femmes enceintes ont reçu un traitement préventif intermittent.
Cette action a ainsi permis la prise en charge de 75 000 cas de paludisme dans la même zone, dont 23 000, soit 30%, pris en charge par des agents communautaires de la santé formé a cette effet.
Xinhua
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