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vendredi 28 juin 2013

Situation Nationale: Déclaration du Chef de l´Etat ce 28 Juin 2013

J'ai reçu ce jour le Facilitateur international, Monsieur Said Djinnit, Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest, accompagné de Messieurs Aboubacar SOMPARE et Salifou SYLLA, tous deux facilitateurs nationaux.
Ils m’ont rendu compte de l’avancement des travaux du dialogue. Je tiens à leur rendre hommage pour leur implication dans cette mission essentielle à la bonne organisation des élections législatives.
Je note avec satisfaction les avancées dont ils m’ont fait état, à la suite de nombreuses réunions de travail qui se sont tenues à Conakry du 3 au 9 juin, dont les débats ont été conduits par le Premier Ministre Said FOFANA et le Ministre d’Etat François FALL, Ministre des Affaires Etrangères et des Guinéens de l’Etranger. Au cours de ces réunions, dans un climat de compréhension et dans un esprit d’ouverture qui font honneur à notre pays, chacun a pu s’exprimer, faire valoir son point de vue et formuler des propositions.
Les résultats obtenus sont appréciables et concernent aussi bien les mesures de transparence et de contrôle des opérations électorales, garanties par le fort engagement des partenaires et Institutions internationales, que le vote des Guinéens de l’Etranger et le fonctionnement de la CENI, organe indépendant chargé de l’organisation des élections dans notre pays. La mise en œuvre concrète de toutes ces mesures est déjà en cours. Certaines questions pratiques restent encore en discussion, mais j’ai confiance dans la raison et la modération de tous.
J’encourage toutes les parties à poursuivre leurs efforts pour la finalisation d’un cadre qui permettra dans les délais réalistes la tenue d’élections libres, transparentes et ouvertes à tous.
Je saisis cette occasion pour exprimer de nouveau ma profonde préoccupation à la suite d’incidents violents et récurrents lors des manifestations publiques, notamment les derniers qui ont eu lieu dans le quartier de Dixinn et qui se sont soldés par des dommages importants.
Je réaffirme ma détermination à ce que l’enquête diligentée fasse connaitre au plus vite ses conclusions. La justice se prononcera et les décisions qui s’imposent seront prises en conséquence. L’impunité n’est pas compatible avec l’Etat de droit. Dans l’immédiat, j’ai demandé au Gouvernement, en liaison avec les parties concernées, de prendre les dispositions indispensables pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, et de mettre un accent sur celle des responsables des partis politiques.
Je suis le garant de la paix sociale et de la concorde dans notre pays, sans distinction d’origine, de classe sociale ou de lieus d’habitation. Je suis pleinement engagé à la préservation d’un climat apaisé, dont tous les citoyens et citoyennes ont besoin dans la vie de tous les jours. Ce climat apaisé est indispensable également pour accueillir les investissements directs étrangers, sans lesquels le développement durable et équitable auquel nous aspirons tous sera compromis.
Je demande aux Guinéennes et Guinéens, notamment les responsables politiques, les leaders de la société civile, les jeunes et les femmes, de construire ensemble une Guinée en paix, une Guinée de liberté et tournée vers le développement social économique.
Je vous remercie.
Professeur Alpha CONDE
Président de la République
Chef de l’Etat
Le Bureau de Presse de la Présidence
 

La Banque Mondiale débloque 10 Millions de Dollars pour la création des microentreprises en guinée


WASHINGTON, 28 juin 2013 – Le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé aujourd’hui un crédit de l’Association internationale de développement (IDA) de 10 millions de dollars pour appuyer les efforts de promotion des micros, petites et moyennes entreprises (MPME) déployés en Guinée.
L’aide octroyée est destinée à unprojet de développement des MPMEconçu pour promouvoir la création d’entreprises de moins de 100 employés œuvrant par exemple dans les secteurs de la petite industrie manufacturière, de l’agriculture et des produits transformés — y compris les jus et les fruits frais ou en conserve.
« Le gouvernement guinéen est résolu à promouvoir la diversification économique, mais les institutions qui visent à appuyer le secteur privé ont des capacités limitées ou n’ont été mises en place que récemment, déclare Ousmane Diagana, Directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Guinée. Nous sommes heureux de pouvoir appuyer la création de MPME qui stimuleront l’emploi dans le secteur formel et renforceront la sécurité financière et alimentaire des nombreuses personnes affligées par la pauvreté en Guinée. »
Les fonds aideront à financer deux centres régionaux d’aide à l’agroindustrie et à d’autres secteurs qui offriront divers services — y compris l’assistance technique, l’information sur la commercialisation et d’autres activités commerciales, et un guichet unique pour l’in ion des entreprises de la région. Un autre centre régional d’aide basé dans la capitale, Conakry, aura pour principal objectif de promouvoir le développement d’entreprises dirigées par des femmes et engagées dans le secteur de la petite industrie manufacturière et d’autres activités qui n’appartiennent pas à des secteurs traditionnellement dominés par les femmes comme le commerce au détail.
Le projet est aussi conçu pour promouvoir le développement du secteur privé et comporte des mesures visant à encourager l’enregistrement des entreprises, à promouvoir l’investissement et à améliorer l’accès au crédit.                                                                                      
« Ce projet contribuera directement au développement des petites entreprises dans les zones rurales de Guinée où la pauvreté peut affliger jusqu’à 65 de la population, soit presque 5 millions de personnes, explique Jean Michel N. Marchat, chef d’équipe du projet de la Banque mondiale. Nous nous réjouissons à la perspective de nous associer aux efforts des autorités guinéennes pour la réalisation de ce projet. »                            
L’Association internationale de développement (IDA), une institution de la Banque mondiale fondée en 1960, est chargée d’aider les pays les plus pauvres du monde en leur accordant des prêts (appelés crédits) et des subventions pour la mise en œuvre de projets et de programmes de nature à stimuler la croissance économique, à atténuer les inégalités et à améliorer les conditions de vie des populations. L’IDA est l’un des principaux bailleurs d’aide aux 82 pays les plus déshérités de la planète, dont 40 se trouvent en Afrique. Les ressources de l’IDA apportent un changement positif dans la vie de 2,5 milliards de personnes vivant avec moins de deux dollars par jour. Depuis 1960, l’IDA a soutenu des activités dans 108 pays. Le volume annuel de ses engagements est en constante augmentation et a représenté en moyenne 15 milliards de dollars au cours des trois dernières années, 50 de ce montant environ étant destiné à l’Afrique.
Contacts:
à Washington : Aby K. Toure, (202) 473-8302, akonate@worldbank.org ;
à Conakry : Mamadou Saliou Diallo,224 69 88 88 11,mdiallo6@worldbank.org

 

jeudi 27 juin 2013

Première nuit de Obama au Sénégal : Dakar ne dort plus - Le Pds remet son cahier de doléances à la presse américaine

On l’a annoncé depuis des semaines. Enfin, les pieds du Président américain Barack Obama ont foulé le tarmac de l’aéroport Léopold Sédar Senghor de Dakar. La sécurité a primé sur les honneurs. Ce qui fait qu’il n’y a pas eu de revue des troupes encore moins de bain de foule.
Le Président des Etats-Unis, Barack Obama, est à Dakar depuis hier soir. A son arrivée, il n’y a pas eu de place pour la cacophonie protocolaire. Tout a été calibré et réalisé comme prévu.
20h 18 mn : l’avion de commandement américain, Air force One, se pose sur le tarmac de l’aéroport Léopold Sédar Senghor dégagé de tout appareil.
Ce Boeing 747 aux couleurs bleue-blanc s’est immobilisé précisément à 20h 27mn, soit trois minutes de rotation et avec à son bord au moins 600 hommes d’affaires. Une minute plus tard, une première silhouette apparaît. Il s’agit d’un agent de la sécurité présidentielle.
Séance tenante, la garde américaine prend position autour de l’appareil. Le tapis rouge est déroulé. Les membres du gouvernement et autres officiels arrivent en bus. Ils se mettent en rang. Accompagné de la Première dame, Marième Faye, le chef de l’Etat sénégalais se rapproche. Les véhicules du cortège s’alignent en clignotant. On parle de 52 véhicules sur un total de 56 dont 14 limousines.
Youssou Ndour, la star
20h 37mn : Barack Obama, tenant sa fille Shasha de sa main, descend des marches. Pas de temps pour des honneurs militaires encore moins une minute pour saluer le drapeau national ! Des raisons de sécurité priment sur toute autre considération, fut-elle légitime. Les rayonnants visages des hôtes ne laissent point apparaître une trace de stress. Le couple américain distribue du sourire.
Un petit moment d’échanges de civilités avec Macky Sall et la présentation démarre. La revue n’a pas duré 10 mn. L’instant le plus marquant est la poignée de mains avec Youssou Ndour.
Ministre du Tourisme et par ailleurs artiste planétaire, Youssou Ndour a eu droit à quelques secondes de discussion et même à une petite tape amicale. Le Président américain a salué de ses deux mains le ministre sénégalais du Tourisme. Simultanément, les deux hommes s’échangent des propos. Barack Obama a manifestement entendu parler du roi du Mbalax. Son geste semble confirmer que le chanteur sénégalais fait partie des 100 personnes les plus influentes du monde. Cependant, cela n’a pas retardé l’agenda du protocole américain.
20h 44 mn : La limousine noire embarque le 44ème Président des Etats-Unis en direction de sa résidence jusque-là inconnue. Le cortège sort de l’aéroport pour emprunter la route de Ngor. A peine deux minutes après, Macky Sall quitte l’aéroport.
Macky Sall et son hôte ne manqueront pas de prendre la Corniche Ouest. Les ministres reprennent le bus et quittent le tarmac. Le tout a été fait sans les manifestations folkloriques habituelles. Les choses sérieuses démarrent aujourd’hui.
Cette visite est la troisième d’un chef d’Etat américain au Sénégal. Bill Clinton en 1998, George W. Bush en 2007 et aujourd’hui Obama
Le Quotidien
Le Quotidien
Le Quotidien(Sn)

Le Président de la République nomme de nouveaux ambassadeurs

Le président guinéen Alpha Condé a nommé mercredi dans la soirée plusieurs ambassadeurs. M. Ali Diané précédemment secrétaire général au ministère d’Etat chargé des affaires étrangères et des guinéens de l’étranger est promu ambassadeur, représentant permanent de la Guinée auprès de l’office des Nations-Unies à Genève, en Suisse. Docteur Alpha Diallo précédemment secrétaire général du ministère de l’économie et des finances est nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la Guinée en Malaisie;
Madame Hawa Diakité conseillère à l’ambassade de Guinée au Canada est nommée ambassadrice extraordinaire et plénipotentiaire à Cuba ; Monsieur Bangaly Diaby, ancien chef de cabinet au ministère des affaires étrangères est nommé Ambassadeur de la République islamique d’Iran; enfin, M. Paul Goha Zoumanigui précédemment fonctionnaire international est nommé Ambassadeur de Royaume Uni de Grande Bretagne.
Guinée7

Incinération de plus de 400kg de cannabis et 430 grammes d'héroïnes par les autorités guinéennes

A l'occasion de la Journée internationale de la lutte contre les drogues, les autorités guinéennes ont procédé mercredi à l'incinération un lot de drogue de différents types saisi par les services de défense et de sécurité du pays. Au total, plus de 400 kg de cannabis, près de 430 grammes d'héroïnes, 7,2 millions de comprimés et plus de 900 boites de produits contrefaits ont été donc carbonisés en présence des représentants de la communauté internationale et des partenaires sanitaires. Ayant pour thème "les nouvelles substances psychoactives'' et "vivez en santé sans drogue'' cette année, les organisations anti-drogues invitent les décideurs politiques et les acteurs sociaux à s'impliquer dans la protection des populations en majorité jeunes très exposées aux dangers de la drogue.
En Guinée, où la prolifération de drogue est grave, la lutte contre la drogue est au centre des préoccupations de l'actuel gouvernement. Ce qui explique la création d'un service de lutte contre la drogue et les crimes organisés, rattaché directement à la présidence de la république de Guinée. Selon les statistiques du comité interministériel guinéen de lutte contre la drogue (CILD), 25% des malades reçus dans les services psychiatriques de Donka, souffrent de l'impact de la consommation des drogues
des drogues.
des drogues.
Xinhua

Nelson Mandela: l'Afrique du Sud attend dans l'angoisse

MADIBA - Alors que la figure tutélaire de l'Afrique du Sud est entre la vie et la mort depuis deux jours, le chef de l'église anglicane a prié mardi soir pour qu'il connaisse une "fin parfaite". Cela fait désormais deux jours que Nelson Mandela est dans un état critique. En Afrique du Sud, la population semble avoir accepté ce qui semble désormais inéluctable.
Mardi soir, le chef de l'église anglicane, le révérend Thabo Makgoba, a prié en ces termes avec la famille de l'ancien président : "Que ta bénédiction repose sur Madiba maintenant et à jamais. Donne lui, nous te prions, une nuit calme et une bonne, une fin parfaite". A l'extérieur de l'hôpital, devant lequel cent colombes ont été lâchées dans la journée, message de paix et d'hommage au grand homme, et où l'hymne sud-africain a été entonné, de nombreux anonymes sont venus improviser une veillée.
Réunion de la famille Mandela à Qunu
La journée de mardi a été marquée par la réunion organisée par la fille aînée de Mandela, Makaziwe, et plusieurs petits-enfants à Qunu, le village de son enfance. Ils se sont retrouvés dans la maison que Madiba avait fait construire à la chute de l'apartheid dans ce village où il souhaite être inhumé. Aucun membre de la famille n'a indiqué l'objet de cette réunion, qui a "discuté de questions délicates" selon l'agence sud-africaine Sapa. Des rumeurs ont évoqué des dissensions sur le site retenu pour accueillir la tombe de l'ancien président.
Officiellement, l'état de Nelson Mandela ne s'est pas aggravé depuis dimanche soir. La présidence sud-africaine s'est contentée pour sa part de dire mardi que l'état de santé du premier président noir d'Afrique du Sud était "inchangé", sans autre détail médical ni sur les soins ni sur le type d'appareillage utilisé pour le maintenir en vie.

mercredi 26 juin 2013

Le Gouvernement Guinéen et l’AMC ont signé un protocole d’accord

Alliance Mining Commodities(AMC) et le Gouvernement de la République de Guinée ont signé le Protocole d’Accord concernant l’accès aux chemins de fer du Projet Bauxite de Koumbia. Le directeur des opérations de ce projet et celui chargé des relations avec le gouvernement ont annoncé cette nouvelle à la presse guinéenne ce mardi 25 juin. Les dirigeants de cette société minière Australienne AMC, trouvent la signature de ce protocole d’accord comme un véritable ouf de soulagement. Pour eux l’accès aux infrastructures ferroviaires existants, leurs permettra d’être dans le délai imparti du contrat qu’ils ont signé en 2010 avec l’Etat Guinéen .Ce projet prévoit de transporter dès 2016, de la bauxite du site minier au sud de la préfecture de Gaoual jusqu’à un port fluvial sur le Rio Nunez près de la ville de Boké, via une ligne de chemin de fer de 125 km environ.
Pour le directeur des opérations de l’AMC,Morgan Le Moutarder, cet accord est le fruit d’une franche collaboration entre les parties concernés qui visent tous un travail transparent et rentable pour tous. « Cette signature est l’aboutissement d’un travail approfondi de plus d’un an du Ministère des Mines et de l’AMC. Il a fallu notamment réaliser une simulation de la capacité du rail existant, utilisé aujourd’hui par la CBG, pour étudier les possibilités d’accès à un tronçon de 25 km de cette ligne. Tous les défis techniques et opérationnels liés au partage de la ligne ont aussi été étudiés et discutés. Cependant, les acteurs concernés (Ministère des Mines et de la Géologie, ANAIM, AMC, CBG) se sont vite rendus compte que la finalisation d’un accord pour partager le rail existant nécessite beaucoup de temps.AMC a besoin de clarté et de visibilité concernant l’accès aux infrastructures pour continuer à développer le projet minier. Pour le Gouvernement comme pour l’AMC, il est primordial d’avancer sans perdre de temps sur tous les enjeux actuels du projet et l’accès aux infrastructures ferroviaires est un enjeu majeur. L’accord signé est conforme à la stratégie de développement des infrastructures minières du pays. Il permet à l’AMC de construire la ligne entière du site minier au port fluvial si les discussions actuelles pour partager le tronçon existant de 25 km n’aboutissent pas rapidement » a déclaré Morgan Le Moutarder .Il a ensuite souligner que l’AMC n’exclut pas de construire le chemin de fer sur les 25km qu’il va se partager avec les autres dans l’avenir.
Quand au chargé des relations avec le gouvernement guinéen, Mohamed Sacko lui, a félicité les autorités guinéennes pour l’attention qu’elles portent sur le dossier du Projet de Bauxite de Koumbia et espère qu’avec la signature de cet accord la partie guinéenne va accélérer la révision de la convention. « Le rapport final de l’Etude d’Impact Social et Environnemental du projet a été ce mois ci accueilli très favorablement par le Gouvernement, il ne reste plus aujourd’hui qu’un seul enjeu majeur à finaliser pour pousser à la phase suivante : la revue de la Convention Minière signée en 2010. Le travail est en cours avec le Comité et les 2 parties sont optimistes sur l’aboutissement heureux des discussions. AMC espère que cela pourra se faire dans les meilleurs délais pour ensuite bousculer le financement et démarrer la construction. Ce dernier dossier devrait être en mesure d’adresser un signe fort et rassurant à la communauté des investisseurs miniers qui scrutent actuellement les déclarations et actes de la Guinée. Nous sommes raisonnablement confiants dans la mesure où l’Etat et particulièrement le Ministère des Mines a toujours fait preuve d’un grand sérieux dans la gestion et le traitement de nos dossiers, avec diligence et dans le respect le plus strict des standards internationaux, notamment en terme de transparence et de gouvernement» a dit Mohamed Sacko. Le cout provisoire pour la réalisation de ce projet est estimé à plus de 800 millions de dollars US pour cette première phase.
Souaré Boubacar

Guinée/massacre du stade : deux hauts officers seront entendus par un pool de juge

CONAKRY -- Deux hauts gradés de l'armée guinéenne seront entendus mercredi par un pool de juge chargé du dossier des tueries perpétrées en septembre 2009 au stade du 28 septembre par des militaires, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
Il s'agit de l'actuel Haut commandant de la gendarmerie et de la justice militaire, le général Ibrahima Baldé et le colonel Claude Pivi, actuel ministre chargé de la sécurité présidentielle d'Alpha Condé, ancien collaborateur direct de l'ex-chef de la junte Capitane Moussa Dadis Camara, au moment des fait.
Selon un acte de convocation délivré par le pool de juge, ces hauts gradés de l'armée guinéenne seront auditionnés entre jeudi et vendredi, afin de recueillir leurs témoignages des faits et établir ainsi leurs responsabilités ou non dans ce crime odieux commis sur les militants de l'opposition dans l'enceinte dudit stade à Dixinn.
Cette tragédie a fait suite à une manifestation politique organisée le 28 septembre 2009 les forces vives de Guinée composé de parties politiques, de syndicats et de la société civile, pour exiger le départ des militaires au pouvoir et l'organisation des élections libres et transparentes afin de transférer le pouvoir politique aux civils démocratiquement élus par le peuple guinéen.
A rappeler que le colonel Moussa Thiégboro Camara chargé des services spéciaux de lutte contre la criminalité et la drogue et le colonel Abdoulaye Chérif Diaby, ancien ministre de la Santé au moment des faits, ainsi que d'autres militaires qui occupaient des postes de responsabilités ont déjà été inculpés pour situer leurs part de responsabilité ou leurs innocences dans cette affaire.
Selon un rapport des organisations nationales et internationales de défense de droits de l'homme, plus de 150 personnes avaient été tuées et des dizaines de femmes ont été violées au grand jour par des militaires.
Devant la gravité du crime, la Cour pénal international (CPI) s'est immédiatement saisi du dossier en dépêchant plusieurs missions en Guinée entre 2009 et 2011, conduite la plupart par l'actuelle procureur de la CPI Fatou Bensouda, pour s'enquérir de l'état d'évolution des enquêtes par le pool de juge constitué à cet effet.
Xinhua

Le Maroc à la présidence de la société africaine de réassurance

RABAT -- Le Maroc a été élu à la présidence du Conseil d'administration de la société africaine de réassurance, à l'issue de la 35ème réunion annuelle de l'Assemblée générale de ladite société, tenue récemment à Dakar, a-t-on appris mardi d'un communiqué de la direction des assurances et de la prévoyance sociale relevant du ministère marocain de l'Economie et des finances.
Le Maroc, en la personne du directeur des assurances et de la prévoyance sociale, Hassan Boubrik, a été élu pour un mandat de 3 ans, précise le communiqué.
Cette société, créée suite à un accord signé le 24 février 1976 à Yaoundé (Cameroun) par des Etats africains et la Banque africaine de développement (BAD), a pour mission de renforcer les capacités de souscription et de conservation nationales et régionales des pays membres, en mobilisant davantage les ressources financières, afin de promouvoir le développement économique et social au niveau du continent africain.
Avec un chiffre d'affaires de 648 millions de dollars et un bénéfice de 92 millions de dollars en 2012, la société se positionne comme le leader de la réassurance sur le continent. Elle bénéficie d'une notation A- avec des perspectives stables par Standard & Poor's et AM.BEST -
Xinhua

Les pays du Golfe de Guinée vont interdire les navires soupçonnés d’actes criminels

Le code de conduite des Etats du Golfe de Guinée relatif à la prévention et la répression des actes de piraterie, des vols à main armée à l’encontre des navires et des activités maritimes illicites en Afrique de l’Ouest et du Centre, a été approuvé hier, 25 juin 2013, à Yaoundé par 12 chefs d’Etat africains à savoir Paul Biya (Cameroun), Goodluck Jonathan (Nigeria), Thomas Yayi Boni (Bénin), Mamadou Issoufou (Niger), Alassane Ouattara (Côte d’Ivoire), Pinto Da Costa (São Tomé-et-Principe), Teodoro Obiang Nguema (Guinée équatoriale), Blaise Comparé (Burkina Faso), Denis Sassou Nguesso (Congo Brazza), Ali Bongo (Gabon), Faure Gnassimbé (Togo) et Idriss Déby Itno (Tchad). C’était lors du sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la Commission du Golfe de Guinée sur la sûreté et la sécurité maritimes dans cette région de l’Afrique. Ce code de conduite s’applique « dans les cas d’actes criminels transnationaux organisés dans le domaine maritime, d’actes de terrorisme maritime, d’actes de pêche INN et d’autres activités illégales commises en mer, en Afrique centrale et en Afrique de l’Ouest ». Selon l’article 2 de ce code, en fonction des ressources dont ils disposent et conformément aux priorités en la matière, à leurs lois et réglementations respectives et aux règles applicables du droit international, les signataires entendent coopérer pour réprimer les actes criminels transnationaux organisés dans le domaine maritime, les actes de terrorisme maritime, les actes de pêche INN et d’autres activités illégales commises en mer. Ceci « afin : de mettre en commun et de notifier les renseignements pertinents ; d’interdire les navires et/ou aéronefs soupçonnés de commettre des actes criminels transnationaux organisés dans le domaine maritime, des actes de terrorisme maritime, des actes de pêche INN et d’autres activités illégales commises en mer ; de veiller à ce que les personnes qui commettent ou tentent de commettre des actes criminels transnationaux organisés dans le domaine maritime, des actes de terrorisme maritime, des actes de pêche INN et d’autres activités illégales commises en mer soient appréhendés et traduites en justice ; et enfin de simplifier la prise en charge, le traitement et le rapatriement des gens en mer, des pêcheurs, des autres membres du personnel de bord et des passagers faisant l’objet d’actes criminels transnationaux organisés dans le domaine maritime, des actes de terrorisme maritime, des actes de pêche INN et d’autres activités illégales commises en mer, en particulier de ceux qui ont subi des actes de violence ».
Chaque signataire s’engage donc, tel que le stipule l’article 6, à coopérer dans toute la mesure du possible « pour arrêter les personnes qui ont commis des actes de piraterie ou que l’on soupçonne raisonnablement d’en avoir commis, mener des enquêtes à leur sujet et les traduire en justice ; saisir les navires et/ou aéronefs pirates et les biens qui se trouvent à leur bord et enfin secourir les navires, les personnes et les biens qui font l’objet d’actes de piraterie ».
Ce même article 6 indique que tout Etat signataire peut saisir un navire pirate au-delà de la limite extérieure de la mer territoriale d’un Etat et appréhender les personnes et saisir les biens se trouvant à bord. Mais, la répression des différents actes criminels transnationaux organisés dans le domaine maritime d’un signataire relèveront de la responsabilité et seront soumises à l’autorité souveraine dudit signataire, précise l’alinéa 4 de l’article 2 de ce code de conduite.
Pour Kadré Désiré Ouédraogo, le président de la Commission de la Cédeao, l’approbation de ce code est un acte majeur dans la lutte contre la piraterie dans le Golfe de Guinée. « Ce code de conduite constitue la base juridique de la coopération des Etats. Il définit les modalités d’intervention, le partage des responsabilités et d’une manière générale, l’organisation de la lutte contre ce phénomène. Pour nous, c’est une grande étape dans la lutte contre l’insécurité maritime », a–t-il confié à l’agence Ecofin.
D’après lui, « il y avait la volonté des chefs d’Etat de coordonner leurs efforts pour apporter une réponse efficace à ce problème de l’insécurité maritime. C’est une première dans la mesure où c’est la première fois que les chefs d’Etat des deux régions se rencontrent pour examiner ce problème du Golfe de Guinée. Cette rencontre a abouti à des décisions que je considère comme historiques », a-t-il commenté.
Ce code de conduite est ouvert à la signature des Etats de la Cééac, de la Cédéao et de la Cgg.
Il entrera en vigueur dès que deux Etats l’auront signé. Selon l’article 20 de ce code, celui-ci prend effet, à l’égard des autres Etats, aux dates auxquelles ils auront déposé leurs instruments d’adhésion au Code auprès de la Cééac, de la Cédéao et de la Cgg.
Agence Ecofin /Beaugas-Orain Djoyum

mardi 25 juin 2013

Guinée : La psychose sécuritaire gagne du terrain chez les populations de Conakry, après l'assassinat de deux corps en uniforme

CONAKRY (Xinhua) - La recrudescence du grand banditisme est toujours d'actualité dans la capitale guinéenne, où l'assassinat de deux hommes en uniforme en moins de 72 heures, a plongé les populations dans la psychose, a-t-on constaté sur place.
La première victime a été enregistrée dans la nuit de vendredi à samedi, dans le quartier de Kountia, où le braquage d'une officine a mal tourné. Les braqueurs ayant ouvert le feu sur deux bérets rouges, qui étaient à leurs trousses. L'un d'eux a aussitôt succombé à ses blessures.
Il s'agit du lieutenant Condé, qui appartenait au Bataillon autonome des troupes aéroportées (BATA). Corps d'élite de l'armée guinéenne.
La seconde victime a été enregistrée dans la nuit de dimanche à lundi dans le grand marché de Madina. Il s'agit d'un gendarme qui assurait la sécurité dans ce grand marché de la capitale.
Son assassinat a provoqué une peur panique chez la plupart des commerçants du principal pole économique du pays. Et ce lundi, les commerces ont tardé à ouvrir, vu que le corps du gendarme était encore sur les lieux du crime, en attendant le déploiement d'une équipe d'enquêteurs sur les lieux.
Là aussi, le crime est attribué à des assaillants qui tentaient de braquer des commerces, durant la nuit dernière, selon des sources concordantes.
Le sujet lié à l'insécurité alimente la chronique dans la cité. De quoi accentuer la pression sur le gouvernement, à qui revient le rôle central de sécuriser les populations et leurs biens.
C'est ainsi que le nouveau ministre de la Sécurité et de la protection civile Madifing Diané, s'exprimant ce lundi sur cette épineuse question d'insécurité a indiqué dans une intervention dans les médias d'Etat, que le taux de criminalité ne faiblit pas, et que "le contexte restait fragile à cause de la présence massive d'actes de braquage routiers, de viol et de vol".
Pour Madifing Diané, "aucune sécurité ne pourra être assurée sans la collaboration franche des populations".
Car les bandits seraient issus de "familles et de quartiers". Ce qui revient à dire que ce sont des individus bien connus de la société. Le ministre de la Sécurité et de la protection civile a invité les populations à prendre leur "propre sécurité en charge".
Il affirme que la police n'est qu'un outil sur lequel elles doivent s'appuyer, de façon très ordinaire, pour parvenir à endiguer le phénomène d'insécurité.
C'est dans cette optique que se situe l'initiative axée sur la police de proximité. Que le gouvernement guinéen voudrait expérimenter, grâce à une aide de l'Union européenne. Cette institution aurait en effet consenti dans ce sens une enveloppe de 10 millions d'euros, en faveur de ce programme, d'après nos informations.
En attendant que cette option puisse produire des résultats escomptés, la capitale guinéenne renoue avec la psychose sécuritaire.
Les forces de sécurité demeurent certes vigilantes, avec une présence des Brigades anti criminalité (BAC), mais les malfrats continuent d'écumer les quartiers.
Cette montée du grand banditisme est attribuée à la porosité des frontières qui facilite la circulation des armes légères.
Les autorités compétentes ont donc un grand défi à relever contre la montée en puissance des bandits, et la police de proximité demeure désormais l'option sur laquelle miseraient celles-ci. A condition que les populations jouent le jeu de la collaboration.
Xinhua

Michel Camdessus: “L’Afrique peut multiplier par 6 ses revenus par tête, d’ici à 2050”

Michel Camdessus
Michel Camdessus
Michel Camdessus
Michel Camdessus
En marge du 4e Forum des marchés africains émergent, l’ancien directeur général du Fmi s’est prononcé sur plusieurs questions relatives au développement du continent noir. Que peut apporter de nouveau ce forum dans le débat sur le développement de l’Afrique ? Il n’y a pas de développement véritable si les sociétés ne savent pas où elles vont. Il est donc tout à fait important, de temps en temps, de s’arrêter et d’essayer de voir quel objectif l’on peut s’assigner. Nous avons trouvé cela tellement important que nous avons proposé à l’Inde, la Chine, l’Asie, dans son ensemble, à l’Amérique latine, de faire pour eux, des études, sur le long terme. Nous avons fait, par exemple, une « Inde 2039 », un Mexique « 2040 ». Vu l’utilité de ce travail et l’affinement de nos méthodes de prévision, nous avons pensé qu’on pourrait pousser ce travail jusqu’à 2050. C’est ainsi qu’à la demande de l’Union africaine, nous avons proposé un document qui a été distribué ici, qui s’appelle « Afrique, vision 2050 ». Et là, en utilisant les meilleurs instruments de prévision, nous avons établi une série de scénarios et essayé de privilégier celui qui, tout en étant ambitieux, nous a semblé le plus réalisable. A condition, évidemment, que les gouvernements africains acceptent de tenir leurs promesses, en ce qui concerne l’ouverture de leur économie. Mais aussi, les politiques d’investissement, les politiques de santé, d’éducation, de formation professionnelle. Et sur ces bases-là, nous avons donc proposé cette vision pour l’Afrique, qui est extrêmement enthousiasmante.
Comment ? Puisqu’elle montre qu’à partir des ressources actuelles de l’Afrique, humaines et naturelles, l’Afrique peut multiplier par six , ses revenus par tête, d’ici à 2050. Elle peut réduire la pauvreté à 50 millions de personnes, alors qu’il y en a, à ce jour, plus de 300 millions dans la pauvreté. Et, en plus, elle peut atteindre 9% de la production mondiale, d’ici à 2050, contre les 3% qu’elle produit aujourd’hui.
Il était donc important de mettre ce document entre les mains des Chefs d’Etat africains, à travers l’Union africaine. Et de leur dire aussi ce que cela implique pour eux. C’était essentiellement notre travail.
Beaucoup de choses ont été dites. Si l’on devrait retenir une seule idée du Forum, qu’est-ce que cela devrait-être ?
C’est la confiance dans la capacité de l’Afrique à améliorer le sort de sa population. A condition, évidemment, qu’elle commence par maîtriser sa croissance démographique, travailler à donner des emplois de qualité à ses jeunes, améliorer leur éducation, notamment, celle des filles. Et à améliorer la formation professionnelle dans le cadre de l’intégration régionale. Parce que si les pays africains, qui, de façon générale, sont de petite taille, ne s’intègrent pas régionalement, ils n’arriveront pas à trouver des marchés à la mesure de leurs populations. Et donc, ce que nous disons à l’Afrique, c’est qu’elle peut avoir confiance en elle-même. Et qu’il n’y a de richesse que d’hommes et d’hommes bien formés. A condition de s’entendre, de s’ouvrir et de s’intégrer pour profiter pleinement des opportunités que lui offre la mondialisation. Il y a aussi une dernière condition : il faut, en coopération avec les pays du G8, qu’elle cesse de se laisser exploiter. Il faut qu’elle cesse de se laisser spolier de ses ressources naturelles, par des mécanismes d’opacité, de trafics illicites, qui font que les ressources qui pourraient être employées à l’amélioration de la condition humaine en Afrique, vont se disperser on ne sait où.
En Afrique, on pense également qu’il n’y a pas que les grandes entreprises qui spolient ce continent de ses ressources naturelles. On se dit même que celui-ci, en se développant, peut se positionner comme un adversaire, face au monde développé. Du coup, on se demande comment l’Afrique peut se développer sans forcément gêner l’économie du monde déjà développé, qui, en plus, ne se porte pas très bien, en ce moment ?
Non ! C’est plutôt l’inverse. Le monde développé n’a pas à craindre le développement de l’Afrique. La pire catastrophe pour l’Europe, ce n’est pas la concurrence de ce continent. Mais plutôt une Afrique qui ne se développe pas. Et qui reste coincée dans la misère. Une Afrique qui, au lieu de bénéficier de son urbanisation, pour améliorer les conditions de vie de sa population, laisse se développer des villes anarchiques qui ne peuvent être que des lieux de perdition. A cet égard, le monde entier a tout intérêt à ce que l’Afrique, avec toutes ses entreprises, petites, grandes ou moyennes, se développe, entre dans la compétition.
Vous connaissez très bien la Côte d’Ivoire. Si ce schéma devait s’appliquer à elle, que diriez-vous?
Je dirais bravo à la Côte d’Ivoire. J’ai confiance en elle, au regard des politiques qui sont menées actuellement par son gouvernement et vous avez vu avec quelle promptitude l’ensemble des membres du gouvernement, sont venus suivre ces travaux. Et ce, sous la direction de l’un des meilleurs économistes africains, le Président Alassane Ouattara. Je peux l’affirmer, la Côte d’Ivoire est bien partie.
Interview réalisée par David Ya
Transcription : Casimir Djézou

lundi 24 juin 2013

L'Afrique du Sud et la controverse de l'incident de l'ambulance de Mandela

L'opposition réclame une enquête après la panne de l'ambulance qui a transporté Madiba, le 8 juin.

Après l’annonce de la présidence sud-africaine sur l’état «critique» de Nelson Mandela, la polémique sur la panne de l’ambulance qui le conduisait à l’hôpital dans la nuit du 7 au 8 juin ne cesse d’enfler dans le pays.
En effet, selon des révélations de CBS, le héros de la lutte contre l’apartheid a dû attendre une quarantaine de minutes sur l’autoroute, en plein hiver austral, à cause d’une panne de moteur de l’ambulance militaire qui le conduisait à l’hôpital de Pretoria où il se trouve depuis 16 jours.
Aujourd’hui, comme l’indique le site du quotidien Sowetan, l’Alliance démocratique, le principal parti d’opposition en Afrique du Sud, réclame l’ouverture d’une enquête.
«Nous devons être absolument certains (...) que le service d’ambulance militaire ne représentera plus de risque, à l’avenir», a écrit, dans un communiqué un député de l’Alliance démocratique.
Le député accuse par ailleurs les services de santé de n’avoir pas donné plus de précisions au pays, au sujet de la santé de Madiba.
Cette panne d’ambulance a choqué, d’abord parce que, selon certains cardiologues cités par CBS, cela aurait eu des conséquences sur la santé de l’ancien président sud-africain. Ensuite, parce que les pannes d’ambulance sont rares dans ce pays, comme le souligne le quotidien Sowetan. La nation Arc-en-ciel possède le système de santé le plus performant du continent.
State Afrique

Médias: Fin du séminaire de formation des journalistes Guinéens

La cérémonie de clôture d’un séminaire de formation des professionnels des médias guinéens a fermée ses portes, le samedi 22 juin 2013 dans la capitale Conakry. C’était sous la présidence de Mme la présidente du CNC (Conseil national de la communication, le représentant de l’ambassade de France en Guinée, le Directeur de la Société ‘’West Africa Exploration’’, et de nombreux participants des différents organes de la place.
.Prenant la parole, le président de l’AGuipel, Amadou Tham Camara a déclaré : «Je remercie la société ‘’West Africa Exploration’’ d’avoir bien voulu nous accompagner dans le cadre de la formation des journalistes du pays. Les médias jouent un rôle très important pour le renforcement d’un état de démocratie au sein d’une nation, c’est pourquoi ce séminaire de formation ne va pas être le dernier chez nous car nous allons toujours continuer à organiser des séries de formation pour dans le but de renforcer les capacités des journalistes du pays. Et c’est dans ce sens que je vais saluer et remercier le formateur d’avoir accepté de venir donner d’autres expériences à nos hommes de médias», a-t-il déclaré.
Selon lui, le directeur de la société ‘’West Africa Exploration’’, M.ASSANE FAYE «a appuyé ‘’l’AGUIPEL’’ dans le souci de bien vouloir contribuer au renforcement des capacités des médias guinéens afin de les amener au respect des principes fondamentaux et des normes vis-à-vis de la société, afin de contribuer au développement socioéconomique de la nation, et nous sommes déterminé à plus d’un titre de continuer sur cette même lancée pour faire les médias guinéens, un exemple dans la sous-régions », a-t-il clamé.
Pour sa part, le porte-parole des participants, Mlle Mariam Barry de Lynx, a déclaré : «Durant ces six jours, nous avons beaucoup appris de nouveaux savoirs avec le formateur, car à travers les lois de proximité et de la responsabilité du journaliste dans l’exercice de ses fonctions et tant d’autres encore, ces données nous ont vraiment cultivé à plus d’un titre. Cette formation vient à point nommée dans une période très difficile pour des raisons sociopolitiques. C’est pourquoi, nous sollicitons auprès des bailleurs à accroitre ces genres de séminaire de formation qui contribueront au renforcement des capacités des professionnels de médias, et c’est dans ce sens que je vais remercier les bonnes initiatives de ‘’West Africa Exploration’’ », a-t-elle déclaré.
Quant au formateur, M. Jeans Kouchner, il s’est dit très ravi d’être en Guinée. Je dirais qu’il faudrait toujours faire attention en tant que journaliste, car il faudrait vraiment bien vérifier l’information avant de la diffuser ou publier pour éviter des erreurs, et encore le mauvais traitement des journalistes sur le plan de traitement par rapport à leurs salaires, provoque une situation de dépendance du journaliste dans l’exercice de sa profession. C’est-à-dire, il va être forcément à la merci de l’organisateur dans le cadre du traitement de l’information. Et, pour finir, je félicite tous les participants d’avoir posé des questions essentielles, car cela m’a prouvé que le niveau aussi de ces participants était exemplaire », a-t-il détaillé. .
Ibrahima Kalil Sylla /radio-Kankan.com

L´Afrique ne peut pas avoir une relation unilatérale avec un seul Partenaire

DAKAR -- Adama Gaye, auteur du livre "La Chine-Afrique : le dragon et l'autruche", a déclaré, à propos de la visite du président américain Obama en Afrique, que les besoins du continent sont tellement importants qu'il ne peut pas avoir une relation unilatérale avec un seul partenaire.
Ces besoins du continent sont si importants que "ni les USA seuls ni l'Europe seule ne peuvent les régler", a-t-il déclaré dans une interview à Xinhua, à la veille de l'arrivée du président américain au Sénégal, première étape de sa tournée africaine.
Pour lui, il y a de la place pour tout le monde en Afrique : "les USA, la Chine, l'Europe, mais également d'autres acteurs émergents", parce que "l'Afrique est un espace très vaste de 30 millions de km² et les possibilités dont dispose le continent africain sont telles qu'il y a de la place pour tout le monde".
D'après Adama Gaye, il n'y a plus de doute : "Aujourd'hui, il y a un intérêt renouvelé vis-à-vis du continent africain". Par exemple, les USA et la Chine ont compris, a-t-il souligné, que "l'Afrique n'est pas un continent de désespoir, qu'il y a des ressources naturelles, un marché important". Mais aussi, "la Chine et les USA ont compris qu'il y a un rôle croissant que l'Afrique va jouer dans le marché mondial", a-t-il ajouté.
C'est d'ailleurs pourquoi "ces deux acteurs étatiques les plus importants du monde (USA et Chine) n'ont pas voulu être en reste et leurs dirigeants au plus haut niveau ont effectué le déplacement en Afrique", a relevé M. Gaye.
Mais ces deux puissances ne sont pas les seuls, "les pays européens, anciennement colonisateurs, s'intéressent au continent ainsi que les pays émergents", selon Adama Gaye.
"Dans le dialogue qu'elle entretient avec les acteurs extérieurs, c'est à l'Afrique d'en définir les termes pour que le continent ne soit pas perdant dans ce regain d'intérêt qui lui est manifesté aujourd'hui", a conseillé le jounaliste.
"Il ne faut pas que l'Afrique oublie qu'à un moment donné elle avait été lâchée notamment par les Européens, qui l'avaient considérée comme un continent sans avenir", a-t-il tenu à faire remarquer.
Xinhua

vendredi 21 juin 2013

Le Groupe Ecobank enregistre les meilleurs résultats de ses 25 ans d´existence

Le groupe bancaire panafricain Ecobank a enregistré pour le compte de l'année 2012 les "meilleurs résultats financiers" en 25 ans d'existence dans 33 pays, a appris jeudi l'agence Xinhua auprès du siège du groupe dans la capitale togolaise. Cette banque panafricaine a réalisé un produit net bancaire de 1,8 milliards de dollars, un résultat avant impôt de 348 millions de dollars représentant et un résultat net consolidé de 286,7 millions de dollars.
Il s'agit des progressions respectivement de 46%, 25% et 39% pour le compte de l'année 2012 qualifiées de "meilleurs résultats financiers" de ce groupe bancaire panafricain. "Ces résultats très satisfaisants reflètent le succès de l'intégration de nos deux acquisitions majeures au Ghana et au Nigeria, la forte demande en matière de services bancaires aux particuliers dans les 33 pays où nous sommes présents, l'augmentation des flux commerciaux entre l'Afrique médiane et le reste du monde...", a commenté Thierry Tanoh, directeur général du Groupe Ecobank
Xinhua

CEDEAO: Entre 6 et 10 millions de tonnes de riz importées à l’horizon

NETTALI.NET Les importateurs et producteurs de riz de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) sont en conclave à Dakar ce mercredi. Ils se penchent sur la situation de cette denrée dans l’espace commun par rapport au croît démographique.
Le croît démographique de la sous-région et la modification des habitudes alimentaires, liée à l’urbanisation galopante, ont fait du riz un aliment de base des pays de la zone. « Depuis 2010, près de 40%, soit 2,75 millions de tonnes de riz, de ce qui est consommé en Afrique de l’Ouest sont importés par trois pays que sont le Nigeria, le Sénégal et la Côte d’Ivoire. A l’horizon 2020, les projections font état de l’importation de 6 à 10 millions de tonnes de riz, alors que la région dispose d’importantes potentialités de production », a renseigné Ibrahima Diémé, Commissaire à l’Agriculture de la Cedeao.
Ce qui lui fait dire qu’« au regard de ces données, le riz est devenu le point critique de la sécurité alimentaire de la sous-région. Son importation crée un déséquilibre de la balance des paiements de l’Union, alors que sa disponibilité n’est pas garantie pour les années à venir ».
Kayfoor

La Fondation Colle offre cinquante millions de francs guinéens pour accompagner les actions de développement en Guinée

La Fondation Chantal Colle vient de remettre un chèque de cinquante millions de francs guinéens au ministère de la santé et de l’hygiène publique. Un geste qui vise à accompagner le gouvernement dans son programme de lutte pour la création d’un environnement sain « Conakry ville propre, l’hygiène une affaire de tous ». Cette fondation n’est pas à sa première expérience de soutien des actions de développement socio-économiques.
« Elle combat les mutilations génitales, elle adhère à la planification familiale. La fondation s’est beaucoup investie dans plusieurs projets socio-économiques en Guinée parce qu’elle est convaincue que l’avenir de notre pays, c’est d’abord nos enfants, l’éducation, l’encadrement pour ne citer que ceux-là. Aujourd’hui, si vous nous voyez chez vous, c’est pour vous faire une remise d’un chèque de cinquante millions pour la modeste contribution de la fondation » a précisé la vice-présidente de ladite fondation Madame Sacko Hamid avant de procéder à la remise du chèque au Ministre délégué à la santé et à l’hygiène publique Dr Naman Keïta.
Celui-ci, après avoir reçu ce don, n’a pas manqué de saluer la volonté et l’humanisme avec lesquels les donateurs se sont engagés à ses côtés ou du moins pour les aider à promouvoir l’hygiène publique dans tout le pays : « Au nom du gouvernement et au nom de son excellence Monsieur le Président de la République, nous remercions très sincèrement la Fondation qui nous donne aujourd’hui un chèque de cinquante millions dans le cadre de la lutte contre la mortalité maternelle. » Selon un rapport de l’Organisation Mondiale de la Santé OMS, l’eau tue plus que le sida. Et c’est bien pour limiter les cas de décès dus à l’eau mal saine que la Fondation Chantal Colle s’investi largement. Surtout, les autorités sanitaires guinéennes rapportent qu’en 2012, sept mille trois cent cinquante et une personnes seraient malades dont cent trente et un cas de décès enregistrés dus au choléra, à la dysenterie et à la fièvre typhoïde. Ceci étant, il ne reste qu’à tirer chapeau pour cette fondation qui contribue constamment au développement de la Guinée.
Joseph Kèkoura YARADOUNO

L'absence de recadrage autour du dialogue politique menace la paix sociale déjà précaire (Analyse)

Décidément, le manque de recadrage et la non poursuite du dialogue politique menace la paix nationale et la quiétude sociale en Guinée, compte tenu de l'atmosphère politique tendue et du dernier développement de la situation politico-sociale, assortis de violences.
Si les première conclusions du dialogue politique tenu récemment à Conakry entre l'opposition guinéenne, les leaders de la mouvance présidentielle, les partis politiques du centre et le collège des facilitateurs avait donner espoir aux populations guinéenne pour une sortie heureuse de la crise politique, la donne actuelle ne rassure pas assez quant au retour à un ordre favorable à la continuité dudit dialogue entre les acteurs politique.
Et pour cause, à peine transmis aux différents acteurs politiques et organes techniques, le rapport préliminaire dressé par le collège des facilitateurs a été de facto contesté par la classe politique de l'opposition qui estime qu'il ne prend pas en compte l'ensemble des préoccupations de l'opposition qui demeure partie prenante au processus électoral guinéen.
Certes, c'est la première fois que les acteurs politiques ont réussi à parler un "même langage" et ont accordé leur violon pour trouver un consensus sur un certain nombre de points techniques et politiques ramenant appelant l'intervention de la CENI et des partenaires au développement.
Il s'agit du vote des Guinéens de l'étranger désormais admis, de la sécurisation du processus électoral notamment l'établissement d'un fichier électoral fiable et transparent, nécessaire pour assurer la fiabilité des élections législatives prochaines.
Eu égard à toute cette panoplie de garanties sur le processus électoral et la volonté manifeste des acteurs politiques à mettre en place une structures de veille sur toutes les étapes du processus, le collège des facilitateurs a supplié la classe politique de reprendre sa place dans le dialogue et de participer ainsi aux prochaines consultations électorales.
Au nom des leaders de l'opposition regroupée au sein du Collectifs des partis pour la finalisation de la transition, de l'Alliance pour la démocratiques et le progrès (ADP), du Club des républicains (CDR) et du Front d'union pour la démocratie et le progrès (FDP), le porte-parole a récemment rappelé que l'opposition serait prête à se joindre au processus électoral avec l'opérateur technique actuel (Maymark), à condition qu'un certain nombre d'assurances, de préoccupations soient couvertes et de garanties.
Pour ce faire, il a mentionné la nécessité à ce que les élections soient inclusives et que toutes les conditions soient permises à tous dans les mêmes conditions et en particulier les leaders politiques de participer pleinement et librement à ces élections.
De même, la neutralité de l'administration territoriale par rapport aux élections, la reconstitution des Commission administratives de révision des listes électorales (CARLE) dans le respect du code électoral, et le recrutement deux experts qui viendront s'ajouter à l'équipe des experts internationaux pour vieller sur le processus.
Pendant ce temps, les membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) réuni en session plénière centrée autour de toutes les questions relatives aux élections, ont annoncé la tenue du scrutin le 28 juillet prochain sur l'ensemble du territoire national.
Aussitôt, ce nouveau chronogramme sera transmis au président guinéen Alpha Condé, aux institutions républicaines et au collège des facilitateurs pour appréciation et validation éventuelle, ainsi qu'aux différents leaders des partis politiques engagés dans le processus.
Devant ce qu'elle qualifie de violation du code électoral et de la constitution guinéenne, la classe politique de l'opposition dite radicale a interpelé le facilitateur international Saïd Djinnit à travers une correspondance pour marquer leur désapprobation et leur indignation face à un tel acte non conforme aux textes de lois.
Tirant les conséquences de droit, l'opposition a ainsi tenu à rappeler qu'elle ne sera partie prenante effective au processus électoral qu'après signature de l'accord politique global qui résultera du dialogue dont les avancées significative et les perspectives ne font l'ombre d'aucun doute.
Est-il donc opportune de rappeler que la reprise du dialogue politique et l'accélération des pas vers la tenue des élections législatives avant la fin d'année est une conditionnalité du maintien de la paix et de la finalisation de la transition que n'a fait que trop durée.
Xinhua

jeudi 20 juin 2013

Relance de la Sotelgui : près de 1 200 départs envisagés par le département de tutelle

La Sotelgui en dépit d’une relance envisagée par les autorités guinéennes est loin de sortir de sa léthargie actuelle. Le Gouvernement prévoit de nombreux départs parmi les anciens travailleurs de la boîte. Ce qui n’est pas du goût de certains caciques de la Guinéenne des Télécommunications. Ils protestent contre certaines décisions du ministère de tutelle. Selon nos informations, le Département envisage environ 1 158 départs sur au moins 1 700 travailleurs qui évoluaient au sein de la Sotelgui. Par contre, ce matin, le chargé de Communication de ladite boîte, Saly Fodé Touré, a estimé que seuls 743 travailleurs pourraient partir sans donner assez de détails. Il a seulement dit que parmi les travailleurs de la Sotelgui, il y a des fonctionnaires qui y sont parachutés. Ce qui n’est pas du goût du ministère. D’ailleurs invité par Espace FM ce mercredi matin, le ministre des Postes et Télécommunications n’a pas attendu l’émission. Il serait parti en proférant des menaces à l’encontre de la radio.
Le Conseil national de la transition (CNT), organe législatif transitoire, a ratifié, le 13 juin, un accord de prêt concessionnel de 50 millions de dollars, contractés auprès de la banque chinoise Exim Bank, pour la relance de la Société guinéenne des télécommunications (SOTELGUI). Cette bagatelle va servir à financer la modernisation des équipements de cette entreprise en faillite à cause de mauvaise gestion, accuse-t-on. Une somme de six millions et demi de dollars est prévue par le département pour le dédommagement des travailleurs qui seront licenciés. L’Etat guinéen, soucieux du redécollage de cette entreprise publique, compte pour cette relance faire appel à un nouvel opérateur de téléphonie, qui aura la lourde charge de mettre sur orbite la Sotelgui.
Amadou Kendessa Diallo/ Le jr

Lutte contre la drépanocytose : des pneumo23 pour les drépanocytaires SS

Célébration ce mercredi 19 juin de la journée mondiale de lutte contre la drépanocytose. A cette occasion des consultations ont été faite et des vaccins administrés aux porteurs SS. C’est le centre Drepa-Guinée qui a servi de cadre à cette vaccination. La drépanocytose est une maladie de sang caractérisée par une anomalie de l’hémoglobine qui est une protéine qui permet le transport de l’oxygène dans le sang. Mais comment reconnaît-on un drépanocytaire ? Dr. Mamady Dramé explique : « Un drépanocytaire se reconnait par la pâleur de sa peau, les enflures au niveau des pieds et des mains, la grosse rate, un retard dans la croissance par rapport à ses amies et des douleurs osseuses appelées crise vaso-occlusives ». Considérée par beaucoup de chercheurs comme une maladie de l’ignorance, la drépanocytose est une maladie sanguine génétique et héréditaire, la plus fréquente au monde. L’ONG SOS Drépano-Guinée a donc organisé cette journée portes et bouches ouvertes, pour administrer des vaccins aux porteurs SS, considérés comme le plus grave type et sensibiliser les parents. Mais avec ses maigres moyens, le centre drépano guinéen souhaite voir les choses évoluer. La majorité des porteurs sains et malades se trouvent en Afrique Sub-saharienne, pour le représentant du ministère de la santé et de l’hygiène publique, les préoccupions du centre Drépano seront prises en compte et cela, malgré la difficulté financière que le département rencontre avec 2,5% du budget national.
Créer en 2008, l’ONG Drepano-Guinée s’est assignée comme principale mission, d’informer, soigner et prévenir les porteurs des gènes drépanocytaires. Pour bon nombre de personnes la drépanocytose serait liée au rhumatisme. « Il y’ a une différence entre celui qui a la drépanocytose et le rhumatisme. On naît avec la drépano, alors que le rhumatisme est une infection qui est causée par un microbe, appelé streptocoque, donc on peut prévenir avec des antibiotiques et anti inflammatoire et surtout le rhumatisme se caractérise par des douleurs au niveau des articulations, tandis que la drépanocytose est marquée par l’anémie » a renchéri Dr. Mamady Dramé. Pour éviter donc cette maladie, appelée par certains, maladie de honte, il est conseillé aux conjoints de se faire dépister avant de s’unir. Une précaution qui peut empêcher les gènes de se propager dans le sang de l’enfant, mais aussi de faire vacciner les enfants. La drépanocytose touche plus de 300 millions de personnes dans le monde, avec plus de 300 milles naissances par an de formes graves dites de type SS ou syndrome drépanocytaire majeure.
Salématou BALDE
Mariama Bailo LY

mercredi 19 juin 2013

Législatives 2013 : quid de l’article 62 du Code électoral qui crée la confusion ? (Analyse)

Depuis qu’on parle d’un projet de nouveau chronogramme de la CENI pour les législatives, la polémique bat son plein dans différents milieux, autour de la loi sur la convocation des électeurs aux urnes. Plus d’un analyste, même ceux considérés comme des spécialistes en droit, accusent la CENI d’avoir fait fi à l’article 62 du code électoral guinéen. En se joignant aux leaders de l’opposition radicale pour rejeter la date du 28 juillet, en passe d’être proposée par la CENI, ils argument notamment par le non respect du délai de 60 jours pour convoquer les électeurs pour un nouveau scrutin. Il faut reconnaitre que l’argument n’est pas ouvertement soutenu par l’opposition radicale, mais elle laisse la polémique prendre le dessus. Le fameux article 62 du code électoral soumis expressément à confusion stipule : « Les électeurs sont convoqués par décret du Président de la République, publié au journal officiel de la République de Guinée :
· 38 jours, avant le scrutin pour l’élection présidentielle;
· 70 jours, avant le scrutin pour les élections législatives;
· 60 jours avant le scrutin pour les élections communales;
· 40 jours avant le scrutin pour l’élection des districts et quartiers.
En cas d’annulation, les électeurs sont convoqués pour de nouvelles élections qui ont lieu 60 jours après l’annulation. » Il est ainsi stipulé dans le chapitre 7 du dit Code, consacré aux opérations de vote. A l’analyse, on peut partir sur la base d’une simple interrogation pour mettre fin à la polémique : De quelle annulation s’agit-il ? Selon un spécialiste en droit, il s’agit de l’annulation d’un des scrutins suscités et non de son report. Comme dans le cas actuel que nous vivons, il s’agit d’un report en vue, le délai de 60 jours pour convoquer les électeurs de nouveau aux urnes ne peut pas s’appliquer. Il faut plutôt souligner la responsabilité de la CENI à expliquer les bases et réserves, sous les quelles elle va proposer un nouveau chronogramme électoral, intégrant les points de revendications obtenus par l’opposition radicale, lors du dialogue politique. A part les acolytes de l’opposition radicale, aucune entité ne nie aujourd’hui le fait que la CENI est en fin prête à organiser les dites élections législatives, sachant déjà que par rapport au 30 juin, elle n’a cessé d’affirmer être à l’heure. Ce qui signifie qu’un mois supplémentaire avec des moyens financiers disponibles, peut bien suffire à l’institution d’organiser le scrutin. Malheureusement, quand on aime plus son chien, on l’accuse de rage.
Cheick Ah. Tidiane Diallo

L´Union Européenne ne se melera jamais de cuisine interne de la CENI

Suite aux nombreuses rumeurs qui font état du retrait de l’Union européenne du processus électoral en Guinée, et largement relayées par certains sites guinéens, la rédaction du Groupe SGI Médias dans sa quête de la vérité, a joint ce matin le Représentant de la délégation de l’Union européenne en Guinée. Dans cet entretien, Philippe Van Damme nous a confié que "l’Union européenne ne se mêlera jamais de la cuisine interne de la CENI. Et qu’il ne voit nulle part dans leur déclaration, une menace de retrait de son institution du processus électoral."
Contrairement à ces rumeurs disséminées çà et là, l’Union européenne à travers cette déclaration de Catherine Ashton Haute Représentante et Vice- Présidente de la Commission européenne, se dit satisfaite des progrès très significatifs du dialogue politique avec l’opposition et soutient les législatives d’avant le 31 octobre 2013.
Tamtamguinee

Le Gouvernement déplore des échauffourées entre jeunes de Dixinn et militants de l’UFDG

Conakry, 19 juin 2013 – Suite à une plainte pour diffamation déposée par le Directeur général de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), monsieur Malick Sankon, Elhadj Cellou Dalein Diallo s’est présenté au tribunal de Dixinn dans la matinée de ce 19 juin 2013.
Auparavant, dans la nuit du 18 juin, des informations persistantes faisaient état d’un projet de mobilisation des militants de l’opposition en vue d’occuper le tribunal de Dixinn. D’autres informations indiquaient que des actes de vandalisme étaient prévus sur l’axe menant du tribunal au domicile d’Elhadj Cellou Dalein Diallo.
Ainsi, très tôt dans la matinée du 19 juin, les forces de sécurité se sont déployées pour sécuriser le tribunal.
Entre temps, le procureur près le tribunal de Dixinn a informé la police du retrait par Malick Sankon de sa plainte. Immédiatement le dispositif sécuritaire a été levé au tribunal de Dixinn.
A son arrivée au tribunal, le procureur a informé Elhadj Cellou Dalein Diallo du retrait par le Directeur général de la CNSS de sa plainte.
A la surprise générale, sur la route de retour d’Elhadj Cellou Dalein Diallo, les militants de l’opposition s’en sont pris aux vendeurs tout le long de la route, saccageant des boutiques, érigeant des barricades et s’en prenant aux usagers de la route.
Face à ces actes de vandalisme, des riverains se sont interposée, ce qui a occasionné des échauffourées entre des jeunes et les militants de l’UFDG. La police a été obligée de se redéployer pour s’interposer entre les deux camps et rétablir l’ordre.
Sur appel de Mme Halimatou Cellou Dalein Diallo au directeur général adjoint de la police, les forces de l’ordre se sont rendues au domicile du leader de l’UFDG pour sécuriser les lieux où étaient rassemblés plusieurs militants de ce parti. Le procureur lui-même s’est rendu sur les lieux.
La mauvaise interprétation de ces événements a fait qu’à Bambéto et Coza des barricades ont été posées sur cet axe par des militants de l’opposition. De crainte des pillages, les commerçants du marché de Madina et celui de Matoto ont immédiatement fermé leurs boutiques.
A 15H 30 GMT, le Gouvernement rassemblait les éléments en vue d’établir un bilan officiel de ces échauffourées.
Le Gouvernement lance un appel pressant aux populations de Dixinn afin qu’elles se ressaisissent et éviter toute violence à l’encontre de qui que ce soit.
Aux militants de l’opposition, le Gouvernement leur demande de regagner tranquillement leurs domiciles, une enquête ayant déjà été ouverte pour situer la responsabilité des uns et des autres dans ces événements.
Le Gouvernement rappelle que lors de ces événements, les forces de l’ordre ont utilisé les instruments conventionnels de maintien d’ordre. En tout état de cause, l’enquête ouverte permettra de mieux situer les uns et les autres.
Enfin le Gouvernement déplore ces événements et appelle les populations guinéennes à la concorde et à l’entente en vue de préserver la paix durement acquise au lendemain du dialogue politique sous l’égide des nations unies.
Les autorités guinéennes tiennent régulièrement informés les médias, la société civile et les partenaires internationaux du déroulement de la situation.
Le Porte-parole du Gouvernement
Contact médias :
M. Damantang Albert CAMARA, Porte-parole du Gouvernement, ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Emploi

Lancement Radio Guinée Interctive RGI animée par la section RPG-Arc-En-Ciel France

Le Bureau de la Section-France RPG Alliance en Ciel vous informe de la mise en place de sa Radio de communication au service de tous les Guinéens.
Cette Radio sera lancée à Paris le mercredi 19 juin 2013 à 20h00 précise (heure de Paris).
Pour écouter la Radio et participer au débat :
- Il faut téléphoner : 001-530-881-1300
- Un code d’accès sera demandé. Entrer alors le code suivant : 586162#.
- Pour intervenir en direct, merci de composer : *61
Les invités :
Ibrahima Sory Keïta ; Tolomsé Camara ; Latif Diop ; Abdoulaye Bayo ; Jacques Kouroumah ; El hadj Lansana Haïdara ; Dr Alhassane Chérif.
Les débats seront animés par l’équipe de communication.
Fait à Paris le 18 Juin 2013
Équipe de communication : Section France RPG-AEC
MBalia BANGOURA ; Mamadi KEITA ; Moustapha DIOP

mardi 18 juin 2013

Mines contre infrastructures : et si l’Etat guinéen s’inspirait du modèle congolais ? .

En 2007 après les grands mouvements sociaux qui ont entrainés la nomination d’un Premier Ministre de consensus, il avait été envisagé en coopération avec la Chine, la réalisation du paquet global (Mines contre infrastructures). Cette démarche qui pouvait permettre à la guinée de bénéficier des retombées des immenses ressources minières, n’aboutira pas en raison des nombreux obstacles soulevés par ceux qui voulaient monnayer ces ressources à propre profit. Après les élections présidentielles et la création de la SOGUIPAMI, l’espoir était revenu quand à la possibilité de pouvoir enfin recevoir le juste revenu de l’exploitation de nos ressources minières. Mais, cette société fera l’objet de beaucoup de critiques pas pour ce qu’elle a fait, mais ce qu’elle pourrait devenir (un Etat dans un Etat comme la SONANGOL ou GECAMINES). En lisant le dernier jeune Afrique n°2735, il apparait clairement dans un reportage consacré à la République Démocratique du Congo, que la GECAMINES et des Entreprises chinoises sont parvenues en 2007 à un accord mines contre infrastructures. Cet accord bien qu’ayant été critiqué par les partenaires au développement, permet aujourd’hui, après ajustement du montant et des termes, le financement des coûts de réalisation des infrastructures suivantes : 3000 km de route et autant de chemin de fer, 31 hôpitaux de 150 lits, 145 centres de santé, 4 universités…
En contrepartie la Chine va exploiter 10 millions de tonnes de cuivre, 200.000 tonnes de cobalt et 372 tonnes d’or. La valeur de ces biens est estimée à 3 milliards de dollars au prix actuel. Le montant des financements mis en place est de 3 milliards de dollars. Pour éviter un endettement direct de l’Etat congolais, une société mixte a été créée dans laquelle la GECAMINES détient 32% et les sociétés chinoises 68% (sicomines sarl). C’est cette société qui s’endette pour financer le développement des mines et la réalisation des infrastructures. Elle assure le remboursement du service de la dette et verse des dividendes à ses actionnaires. Un schéma comme de cette nature devrait inspirer les autorités guinéennes dans la recherche des voies et moyens pour le financement des infrastructures prioritaires. La SOGUIPAMI pourrait être le véhicule pour la réalisation d’un tel montage sans pour autant mettre en péril les actifs de l’Etat. Mais le succès d’une telle approche nécessitera la réalisation de deux conditions : La volonté politique affirmée au sommet de l’Etat ; L’existence de gisements miniers perspectifs pouvant intéresser les partenaires chinois.
Mohamed Bangoura, Conakry