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lundi 10 juin 2013

Mandela a passé une troisième nuit à l'hôpital, l'Afrique du Sud prie

JOHANNESBURG - L'ex-président sud-africain Nelson Mandela a passé dimanche une troisième nuit à l'hôpital où il a été admis dans un état "préoccupant", laissant l'Afrique du Sud en prières, partagée entre inquiétude, résignation et le souhait que sa fin de vie reste digne. Rien de nouveau ne filtrait ce lundi matin sur son état, la présidence n'ayant toujours pas divulgué d'information depuis l'annonce de son hospitalisation dans la nuit de vendredi à samedi pour une infection pulmonaire récidivante. Un mutisme sans doute lié à l'absence d'évolution majeure dans un sens ou dans un autre et, jusqu'à nouvel ordre, le dernier bulletin de santé --état "préoccupant mais stable"-- reste valable.
Selon des journalistes, Mandela aurait reçu deux fois de la visite de sa famille à l'hôpital de Pretoria où les médias supposent qu'il est soigné. Mais la présidence refuse catégoriquement de confirmer le lieu de son hospitalisation. Le héros de la lutte anti-apartheid aura 95 ans le 18 juillet. En deux ans et demi, c'est sa quatrième hospitalisation pour un problème pulmonaire, sans compter une visite à l'hôpital pour des examens. Si officiellement, l'heure est toujours aux voeux de prompts rétablissements, les voix se font inhabituellement fortes cette fois pour dire que même les héros ont le droit de mourir un jour. "Il est temps de le laisser partir", titrait en Une le grand journal Sunday Times au-dessus d'une photo d'archives d'un Mandela souriant et saluant de la main, comme pour un au revoir.
"Sa famille doit le laisser maintenant, de façon à ce que Dieu puisse faire à sa façon", dit dans le Sunday Time Andrew Mlangeni, un ami de longue date de Mandela, résumant une opinion assez largement exprimée depuis 24 heures, sur les réseaux sociaux notamment. "Ils doivent le libérer, spirituellement, et s'en remettre à leur foi en Dieu (...) Nous dirons merci, Dieu, de nous avoir donné cet homme, et nous le laisserons partir", poursuit M. Mlangeni.
AFP

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