Stage de Bruxelles: Alain Giresse et les enseignements climatiques de Conakry

SETAL.NET-Le sélectionneur des lions du football du Sénégal Alain Giresse quitera aujourd’hui Bruxelles (Belgique) après 6 jours de stage d’acclimatation en prélude du match de samedi contre l’Angola. Mais la question qui reste sur toutes les lèvres, c’est quelle est l’opportunité d’une telle initiative sur les six jours dans un climat compris entre 13 et 16 degrés contre 28 et 30 à Luanda ?Pourtant, selon des infos recueillies dans l’As, à Luanda, la température est comprise entre 28 et 30 degrés. Visiblement, le problème d’acclimatation se pose comme chez le cas à Conakry où les joueurs avaient beaucoup souffert. Sur cet aspect, le Sénégal n’aurait-il pas dû se regrouper dans un pays limitrophe (RDC, Namibie, Congo Brazza) ? Mais Giresse a sa propre réponse sur cette question « La question d’acclimatation, je n’y crois qu’à moitié. On me parle de l’acclimatation par rapport à l’heure du match, par rapport à la température. Je pense que l’organisme peut s’adapter rapidement » avait t-il soutenu lors de la publication de la liste des 23 joueurs.  Et pourtant, cette thèse avait été mise à l’épreuve lors du match aller à Conakry le 23 mars. Alors que le match était programmé à 17 heures, (pendant que le soleil tapait encore à Conakry), Giresse pour éviter des conditions difficiles à ses joueurs avait choisi de s’entraîner une heure plus tard, c'est-à-dire 18 heures, au moment où la fraîcheur tombe sur la ville. Un choix que le professeur Fallou Cissé avait tenté d’expliquer sans trop convaincre. La suite, on la connaît. Après une première mi-temps, (Sous le soleil), les lions étaient complètement grillés. Une situation que le coach adjoint, Boubacar Gadiaga a confirmé à l’Aps «  Nous avons pris un véritable bain de soleil. Moi qui étais sous le banc, j’étais cuit(…). Je pense qu’il s’est posé peut être ce problème d’adaptation à la chaleur(…). Après 15 à 20 minutes, les joueurs n’en pouvaient plus. Pour dire que non seulement un stage d'un pays limitrophe coûterait moins cher, il peut servir d'occasion pour jouer un match amical avec une équipe locale

 Pape Diattao Badji/ Le soleil