''Nous préférons la liberté dans la pauvreté qu'à l'opulence dans l'esclavage". Voilà 52 ans très exactement ce 28 septembre que Sékou Touré, premier président de la Guinée, prononçait ses phrases droit dans les yeux du général DE GAULLE pour couper la chaine de la colonisation en Guinée. En même temps, signé l'acte de décès d'une des pratiques de plus inhumaines que les nations ont assimilée au crime contre l'humanité.
52 ans après, que devient la Guinée? Habitants pauvres en manque de tout. Naguère enviée en Afrique par sa dimension multiculturelle, son rayonnement international, ses succès dans le domaine culturel et sportif, sa stabilité politique, elle est entrain de se chercher aujourd'hui du fait de la pauvreté extrême que vivent ses habitants dont le chômage des suites du bradage de l'embryon industriel (usines, agro industries, infrastructures de transport et autres) qui, naguère, leur assurait une vie décente. D'une économie étatique qui garantissait le minimum aux Guinéens, nous sommes passés à un libéralisme sauvage ne profitant qu'à une infime minorité. De la démocratie populaire, nous avons épousé celle de l'ethnocratie où les valeurs qui ont fait les valeurs de la Guinée d'avant 1984 ont foutu le camp.
Jadis, les présidents des quartiers, les maires, voire, les ministres étaient issus des suffrages du peuple. A présent, nous sommes incapables d'organiser l'élection d'un président.
Sékou Touré et ses compagnons où êtes-vous? Vos enfants sont devenus fous. Venez à leur secours!"
Laye Junior Condé
Président du Pnddg, le parti de la nouvelle génération et de la renaissance guinéenne
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