A son habitude, certains responsables et non des moindres de la CENI ne disent jamais la vérité sur les réalités exactes qui prévalent au sein de l’institution notamment son responsable aux opérations, M. Pathé Dieng devenu spécialiste de la langue de bois et du dilatoire. L’Union européenne (voir note du 6 septembre de la MOE-UE) et de l’Alliance Arc-en-ciel, la plupart des corrections aux dysfonctionnements et irrégularités (24 points) constatés par la Commission Ad-hoc ne sont pas effectuées.
A la date d’aujourd’hui, 9 septembre, fin du mois de carême, la CENI est incapable de déclarer par voie de presse l’état réel d’avancement des préparatifs du scrutin du 19 septembre.
Pis, elle joue plutôt au chat et à la sœur avec le peuple guinéen et la communauté internationale (qui pourtant la soutient). Pourtant, selon les informations recueillies de plusieurs sources concordantes, il s’avère impossible de respecter la date du 19 septembre dans la mesure où la grande majorité des opérations techniques à réaliser ne sont pas encore effectives.
Alors, il est impératif que la CENI informe l’opinion nationale et internationale du retard accusé dans son chronogramme et qu’en conséquence un report soit nécessaire pour des raisons techniques et d’organisation. En tous les cas, que l’on sache qu’il n’est absolument pas acceptable ni imaginable que les mêmes pratiques d’hier soient reconduites cette fois-ci. Mettre les guinéens devant les faits accomplis comme on a voulu le faire le 22 août sur des bases floues pour favoriser la fraude massive comme au 1er tour. Aujourd’hui, le premier ministre, Jean Marie Doré, qui a été l’objet de toutes les insultes pour avoir simplement demandé de préciser le rôle exact des deux partenaires, la CENI et du MATAP, dans l’organisation du processus électoral risque d’avoir raison de ses détracteurs malveillants et opportunistes.
Pour une fois, les membres de la CENI incriminés dans les affaires avérés de fraude notamment Aboubacar Diallo (récemment condamné par la justice à 1 an ferme…), Pathé Dieng, Telly Diallo et Touré, les quatre administrateurs de serveurs doivent faire l’objet d’une attention toute particulière voire leur éloignement des opérations techniques relatives à l’organisation de ce scrutin du second tour.
De l’avis général, il faut savoir qu’aujourd’hui la désaffection populaire est quasi-unanime concernant la CENI actuelle qui ne jouit d’aucune confiance des populations et de certains partenaires au développement.
Au stade actuel, c.-à-d. à 10 jours du second tour, il serait souhaitable que les partis politiques engagés dans le processus électoral interpellent la nouvelle commission technique de suivi qui vient d’être créée (pour la transparence et la fiabilité des données statistiques du second tour de l’élection présidentielle en République de Guinée, prévue le 19 septembre 2010, il est crée au niveau de la Cellule technique d’actions, de Suivi et d’Evaluation du processus électoral à la CENI) par Décision 049 en date du 8 septembre 2010 et, dirigée par le Colonel Siaka Toumani SANGARE de l’O.I.F, afin de connaître l’évolution exacte de préparation du processus électoral, conformément à ses attributions.
Conakry, 10 septembre 2010
"Le Lynx de Kaloum"
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