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mercredi 22 septembre 2010

La commission électorale propose la date du 10 octobre pour le second tour

(France 24 22/09/2010)
Dans les prochaines heures, la Commission électorale guinéenne devrait officialiser sa proposition d'organiser le second tour de la présidentielle le 10 octobre : une date qui devra alors être validée par le président de la transition.
Initialement prévu dimanche dernier, soit le 19 septembre, le second tour de la présidentielle guinéenne devrait finalement avoir lieu le 10 octobre prochain. C’est en tout cas la date que s'apprête à proposer la Commission électorale nationale indépendante (Céni) après plusieurs jours de négociations, selon Boubacar Diallo, responsable du calendrier au sein de l’institution.
Pour être officialisé, ce nouveau rendez-vous électoral devra encore être approuvé par les autorités de transition. Il devra notamment faire l’objet d’un décret signé de la main du général Sékouba Konaté, président de la transition. Celui-ci devrait le parapher dès son retour de Bamako, où il se trouve actuellement à l’invitation du président Amadou Toumani Touré pour assister aux commémorations du 50e anniversaire de l’indépendance du Mali.
Cette annonce de la Céni intervient au lendemain d’une nouvelle rencontre entre le général Sékouba Konaté, les deux finalistes de la présidentielle - Cellou Dalein Diallo, leader de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), et Alpha Condé, chef du Rassemblement du peuple de Guinée (RPG) - ainsi que l’ensemble des acteurs politiques du pays.
L'ONU craint un nouveau putsch
À cette occasion, le président de la transition a "exigé" qu'une date soit fixée pour le déroulement du scrutin. "Un second report de l'élection présidentielle est à exclure, je ne l'accepterai pas. Je vous rappelle que ma mission est terminée", a-t-il expliqué.
L’envoyé spécial pour l’Afrique de l’Ouest du secrétaire général de l’ONU, Saïd Djinnit, avait, lui aussi, mardi, accentué la pression de la communauté internationale sur la commission électorale, affirmant craindre un nouveau putsch militaire si le second tour de la présidentielle n'avait pas lieu rapidement. "Le risque de putsch militaire, si les choses tournent mal, est réel", a-t-il affirmé dans une interview accordée à Reuters dans ses bureaux de Dakar, au Sénégal. "Certains, dans les rangs de l'armée, cherchent des prétextes [pour intervenir]."
La Céni avait annoncé la semaine dernière le report du second tour de la présidentielle guinéenne, invoquant des problèmes techniques dans la préparation du scrutin et des problèmes d’acheminement du matériel électoral. La décision avait également été prise à la suite d’affrontements violents entre des partisans des deux finalistes qui avaient fait un mort et une cinquantaine de blessés.
Par FRANCE 24 (texte)
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