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mercredi 23 mai 2012

Guinée : les journalistes des médias publics revendiquent une meilleure condition de vie et de travail


Les journalistes des médias publics guinéens revendiquent une meilleure condition de vie, de travail et un traitement salarial à la hauteur de leur fonction, faute de quoi, ils déclenchaient un mouvement de grève illimité à Conakry, a déclaré mardi un responsable de la section syndicale de la Radio télévision guinéenne (RTG).
Joint au téléphone par Xinhua, Ibrahima Keita, secrétaire général de la section syndicale de la RTG Koloma, a affirmé que les fonctionnaires des différents médias publics guinéens travaillent dans des conditions difficiles, avec un manque criard de matériel et de consommables pour le fonctionnement des appareils digitales et numériques.
"Actuellement, rien ne va au sein de la Radio télévision guinéenne" a dit M. Keita, avant de citer le manque de caméra et d’appareils d’enregistrement pour la couverture des événements, le manque de salle de montage des reportages vidéos et audio, ainsi que le manque de moyen de locomotion pour le déplacement des journalistes.
Selon lui, les travailleurs des medias d’Etat ne reçoivent pas de primes, et 367 journalistes-fonctionnaires déjà immatriculés dans le fichier de la fonction publique ne reçoivent pas de salaire, depuis plus de deux ans après leurs engagements par le gouvernement guinéen.
Réunis en Assemblée générale lundi, le secrétaire général de la section syndicale a rappelé qu’un mémorandum sera bientôt élaboré et adressé au gouvernement afin que des anomalies de fonction des médias publics soient corrigées pour obtenir un changement qualificatif et quantitatif dans l’intérêt de tous.
"Nous allons déposer un mémorandum au gouvernement qui sera d’ailleurs suivis d’un préavis de grève de travailleurs de la RTG", a précisé Ibrahima Keita, qui dénonce par ailleurs "la malgouvernance et l’absence de motivation" des agents ayant fait carrière au sein de ces médias publics.
Pour le secrétaire général, les travailleurs veulent attirer l’attention des autorités au plus haut niveau sur un certains nombres de doléances et de revendications des journalistes du secteur public, qui selon lui, seraient mal rémunérés par rapport à leurs collègues du secteur privé.
"Nous voulons avoir un regard critiques sur la gestion et le fonctionnement des médias publics, qui sont des outils de développement de notre nation", a conclu M. Keita.
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