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vendredi 18 mai 2012

La Cédéao déploiera des troupes en Guinée-Bissau et met en garde le Mali

Les Etats ouest-africains ont confirmé jeudi 17 mai le déploiement à partir de vendredi 18 mai de troupes en Guinée-Bissau, secouée par un coup d'Etat, et réitéré des menaces de sanctions contre le Mali en raison des agissements de l'ex-junte militaire. La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) va déployer une mission forte de 629 hommes en Guinée-Bissau "pour relever les militaires angolais [et] soutenir la restauration de l'ordre constitutionnel", selon un communiqué.
C'est la présence d'une mission militaire angolaise en Guinée-Bissau qui avait motivé le coup d'Etat des militaires, le 12 avril, ces derniers accusant depuis des mois l'Angola de soutenir le premier ministre renversé et de poursuivre des ambitions colonialistes.
L'annonce de la Cédéao fait suite à une réunion des chefs militaires ouest-africains lundi à Abuja, à l'occasion de laquelle le Nigeria a annoncé qu'il enverrait ses hommes en Guinée-Bissau d'ici vendredi. Soixante-dix soldats du Burkina Faso sont arrivés dès jeudi à Bissau, accueillis par des officiers de la police et de l'armée bissau-guinéennes.
LE MALI VISÉ
La Cédéao (15 membres, parmi lesquels la Guinée-Bissau et le Mali) se prépare aussi au déploiement d'une force de 3 000 hommes au Mali, où un putsch, le 22 mars, a favorisé la chute du Nord aux mains de rebelles touareg et de groupes islamistes armés, notamment Al-Qaida au Maghreb islamique. L'organisation régionale est prête et attend "la demande formelle des autorités maliennes", selon le communiqué.
Les Etats ouest-africains ont en outre redit leur inquiétude face aux agissements de l'ex-junte et de "ses alliés civils" - qui tentent de "perturber" la transition politique en cours - et réitéré une menace de sanctions. "Toute nouvelle interférence avec [le processus de transition] donnera lieu à la réintroduction immédiate des sanctions ciblées qui avaient été imposées" le 2 avril puis levées le 6 après la signature d'un accord, selon le communiqué.

La Cédéao avait décidé un embargo total, avec effet immédiat, levé après que les putschistes eurent remis le pouvoir à Dioncounda Traoré, président par intérim depuis le 12 avril. Mais les putschistes restent omniprésents et sont en désaccord avec la Cédéao sur la question de la transition.
Le Monde.fr
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