La 17e conférence internationale sur le sida et les infections sexuellement transmissibles en Afrique s’est terminée, ce mercredi 11 décembre, au Cap en Afrique du sud.L’accent a été mis sur la nécessité de poursuivre les investissements pour mieux contrôler la maladie et mettre tous les patients qui en ont besoin sous traitement.La moitié n’y a toujours pas accès.Début décembre, les donateurs se sont engagés à verser 12 milliards de dollars sur trois ans au Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.Une augmentation de 30% par rapport au dernier appel de fonds, mais les besoins sont estimés à 15 milliards.Cette conférence a bien sûr été marquée par la disparition de Nelson Mandela, qui s’est toujours engagé dans la lutte contre le sida. De nombreux hommages lui ont été rendus pendant ces cinq jours, ce qui a permis de mettre l’accent sur les discriminations qui alimentent l’épidémie de sida.
En Afrique, 38 des 54 Etats du continent pénalisent encore l’homosexualité ; des lois qui datent d’ailleurs de l’époque coloniale. Les usagers de drogue, les travailleurs du sexe et les prisonniers ne bénéficient que rarement d’un programme de prise en charge. On a également parlé de la discrimination dont sont victimes les femmes.
Autre point abordé : celui de l’accès aux soins. Seulement un tiers des personnes qui en ont besoin reçoivent un traitement dans les pays en développement. A cela s’ajoutent des problèmes récurrents de rupture de stocks de médicaments sur l’ensemble du continent africain.
La Chine, deuxième puissance économique mondiale, très présente en Afrique, a également été montrée du doigt pour son manque d’aide dans la lutte contre le sida.
RFI
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