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mercredi 11 décembre 2013

Les Etats membres de l´OCI affichent leur unité à l´occasion du 40 ième sommet de l´institution à Conakry (synthèse)

Les discours prononcés lors de l'ouverture de la 40ème session du Conseil des ministres des Affaires étrangères (CMAE) de l'Organisation de la Coopération islamique (OCI) semblent obéir tous à un fil conducteur, qui dénote de l'unité des États membres de cette institution, dont le rôle dans la défense des intérêts du monde musulman est déterminant.
Les différents discours mettent en effet un accent particulier sur la question palestinienne, la situation de crise en Syrie, le sort des musulmans du Myanmar, les Rohingyas, qui subiraient des exactions en Birmanie.
Cela était palpable dans l'intervention du président sortant de la 39ème session du Conseil des ministres des Affaires Etrangères, le ministre djiboutien des Affaires étrangères, Mahmoud Ali Youssouf, qui a dépeint dans un tableau assez sombre, la gestion du dossier palestinien, insistant sur le devoir qu'avait l'Organisation de tout mettre en œuvre pour parvenir à la création d'un État palestinien.
François Louncény Fall, ministre guinéen des Affaires étrangères, qui a repris le flambeau en tant que président de cette 40ème session, va s'inscrire dans la même logique, en citant au nombre des préoccupations de l'OCI, le dossier palestinien. Auquel il a greffé la crise syrienne, la préservation et la défense de la culture islamique. Il n'a pas manqué de flétrir l'extrémisme, qui à ses yeux favorise l'éclosion de l'islamophobie à travers le monde.
Le Président guinéen Alpha Condé, président de cette conférence a dans son discours de circonstance défendu la cause palestinienne, en affirmant que ce territoire avait enfin besoin d'être érigé en État, dont les frontières devront obéir au tracé d'avant 1967.
Zahabi Ould Sidi Mohamed, ministre malien des Affaires étrangères, a pour sa part suggéré que l'OCI "s'implique dans les débats sur les rapports entre la religion et la politique dans un monde moderne où certains excès alimentent l'extrémisme religieux au nom de l'islam'', qu'il considère comme une religion "saine".
Xinhua

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