L’atelier de validation de l’enquête nationale sur la prolifération des armes légères et de petit calibre en Guinée vient de s’achever à Conakry. Cette rencontre de deux jours a permis aux participants de déterminer les causes et les sources de la propagation anarchique des armes légères et de petit calibre. Ce rendez-vous a réuni tous les acteurs impliqués dans ce domaine, notamment de la sécurité et de la défense. Pour l’émergence d’un pays, il faut nécessairement qu’ il y ait une corrélation entre sa stabilité, sa sécurité et son développement. C’est pourquoi la commission nationale de la lutte contre la prolifération et la circulation des armes légères a initié cette rencontre de Conakry. Pendant deux jours, les participants venus des structures impliquées dans ce domaine ont identifiées les zones de trafiques et les principaux acteurs de cette pratique. Les recommandations formulées à l’issue de l’enquête sont entre autre relatives au cadre réglementaire, au renforcement de la capacité institutionnelle de la commission nationale en charge et à l’identification des fabricants locaux d’armes à l’intérieur du pays. Par ailleurs, le président de la commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères, général Bambo Fofana a loué les efforts de la troisième République pour l’intérêt évident qu’elle manifeste pour la revitalisation de sa structure dans notre pays, avant d’espérer. En réponse, le ministre délégué à la défense nationale, Abdoul Kabélé Camara dira qu’avec ce rapport, le gouvernement guinéen à la réponse aux questions fondamentales. La lutte contre la prolifération et la circulation des armes légères occupe une place de choix pour freiner la recrudescence du grand banditisme et des confits dans la sous région.
BAH Mamadou Alpha
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