Dlamani Zuma, présidente de l'Union Africaine. |
Le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine a exprimé son inquiétude sur la détérioration de la situation en République centrafricaine, notamment les derniers incidents survenus à Bangui, capitale du pays, et les tensions et les affrontements intercommunautraires et inter-religieux. Lors de sa 408e réunion tenue vendredi à Addis Abeba, le Coneil a décidé d'autoriser une augmentation temporaire de la force de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA) jusqu'à 6 000 personnes en uniformes, ce qui fera l'objet d'un examen dans un délai de trois mois, à la lumière de l'évolution de la situation et des besoins sur le terrain et sur la base d'un rapport qui sera présenté par le président de la Commission de l'UA. Le Conseil a réitéré sa condamnation des violations des droits de l'homme commises contre les civils, y compris les meurtres, les disparitions, les arrestations et détentions arbitraires, la torture, les violences sexuelles et viol et l'utilisation d'enfants comme soldats.
Le Conseil de paix et de sécurité a souligné une nouvelle fois que les auteurs de ces actes doivent jugés, demandant aux autorités de transition d'assumer leurs responsabilités en ce qui concerne la protection de la population civile.
Le Conseil a aussi appelé la population centrafricaine et les autres parties du conflit à s'abstenir des actes de violence et de vengeance.
Xinhua
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